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Throwback Thursday Livresque: Titre en deux mots

TTL n°319 chez Carole #Titre en 2 mots

Ce jeudi 12 juin 2025, je participe au Throwback Thursday Livresque, un rendez-vous livresque initialement chez Bettie Rose Books et repris depuis par Carole, les liens étant à déposer chez My-Bo0ks. Le principe est de partager chaque jeudi un livre en fonction d’un thème donné. Cette semaine, le thème est « Titre en deux mots ».

Je n’ai pas eu à aller chercher bien loin au vu de mes dernières lectures:

  • Lady Susan de Jane Austen (éd. Gallimard, coll. Folio, éd. 2006, rééd. février 2023, n°4396, 128 pages), un court roman épistolaire écrit vers 1794 et paru pour la première fois en 1871 avec une veuve intrigante et séductrice, Lady Susan qui entend bien marier son unique fille, Fedérica, âgée de 16 ans avec Sir Henry
  • le tome 2 de la trilogie Silo, Origines de Hugh Howey (éd. Actes Sud, mai 2014, 576 pages), un roman revenant sur les origines du projet des silos débuté en 2049, dans l’État de Géorgie aux États-Unis et dont le titre du tome 3 fonctionne et qui sera ma prochaine lecture, Silo, Générations

Mais j’ai également repris d’anciennes lectures:

  • Balades indiennes de Chitra Benerjee Divakaruni, Anita Nair et Bulbul Sharma (éd. France Loisirs, août 2004, 173 pages), un recueil de 4 nouvelles avec l’histoire de femmes qui sont à un tournant de leur vie et rempli de passages gourmands avec la cuisine indienne
  • Petit Bonheur de Yue Zhang (éd. L’école des Loisirs, janvier 2024, 52 pages), un album jeunesse joliment illustré et à partir de 3/4 ans avec l’histoire d’un petit bonheur, qui après s’être endormi, n’a pas reçu de magie de la part de la Fée de la Lune, la veille du Nouvel An Chinois
  • Malgré tout de Jordi Lafebre (éd. Dargaud, septembre 2020, 152 pages), un roman graphique avec l’histoire d’un amour à rebours entre Ana et Zeno, désormais sexagénaires, l’auteur partant du chapitre 20 au chapitre 1 et qui m’avait bien plu tant graphiquement que leur romance
  • Premiers printemps d’Anne Crausaz (éd. MeMo, avril 2010, 44 pages), un album jeunesse joliment illustré et à partir de 3 ans dans lequel nous suivons une petite fille sur une année, d’un printemps à un autre et qui découvre les saisons à travers ses cinq sens

J’aurai encore pu continuer longtemps à énumérer d’autres livres, tant le thème de cette semaine était vaste et permettait de choix, comme par exemple encore Nos armes, Radium Girls, Christmas Therapy, Poussière Blonde ou Soleil Vert mais que j’ai déjà mentionné pour d’autres TTL récents.

Et vous, quel livre auriez-vous choisi pour cette thématique? La semaine prochaine, le thème sera: « Un personnage qui dépasse ses limites ».

Point lecture hebdomadaire 2024 #52

En cette fin de semaine, voici, avec retard, mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière qui était aussi une semaine de congés.

Nos lectures du  23 au 29 décembre 2024:

Des lectures jeunesse:

Avec mon mini lutin nous avons fini de lire Le Noël enchanté de Winston d’Alex T. Smith (éd. Casterman Jeunesse, octobre 2024,  176 pages), un album jeunesse pour les 6/10 ans. Mon mini lutin a également lu tout seul, un des romans reçus à Noël: le tome 3 de Mortelle Adèle, Debout les bizarres! de Mr Tan et Diane Le Feyer (éd. Bayard Jeunesse, août 2022, 92 pages), un roman jeunesse à partir de 8 ans. Il a également commencé les deux premiers chapitres des Sœurs Hiver de Jolan C. Bertrand et Chevalier Gambette (éd. L’école des loisirs, coll. Neuf Poche, février 2022, rééd. novembre 2024, 220 pages), un roman jeunesse pour les 8/11 ans selon l’éditeur qu’il a reçu aussi à Noël.

De mon côté, j’ai lu:

  • (BD jeunesse) Lettres d’amour de 0 à 10 de Susie Morgenstern et Thomas Baas

J’ai lu, en version numérique via ma médiathèque, Lettres d’amour de 0 à 10 de Susie Morgenstern et Thomas Baas (éd. Rue de Sèvres, octobre 2019, 88 pages), un BD jeunesse à la jolie illustration de couverture automnale et qui est une adaptation fidèle du roman éponyme de Susie Morgenstern (éd. L’école des loisirs, coll. Maximax, 1996, rééd. 1998, 210 pages), un roman jeunesse pour les 8/11 ans selon l’éditeur. Une version fidèle et réussie du roman éponyme et joliment dessinée avec l’amitié entre Ernest et Victoire, deux enfants de 10 ans, la seconde redonnant l’envie de vivre au premier!

  • (BD jeunesse/adulte) Les Cœurs de Ferraille, Sans penser à demain de Béka et Jose Luis Munuera (T3)

J’ai lu, en version numérique via ma médiathèque, le tome 3 des Cœurs de Ferraille, Sans penser à demain de Béka (alias du couple Bertrand Escaich et Caroline Rosque) et Jose Luis Munuera (éd. Dupuis, juin 2024, 72 pages), une BD à partir de 9 ans selon l’éditeur mais classée en adulte par ma médiathèque et avec l’amour interdit entre Naïad, fille d’un riche industriel qui après une émeute entre humains et « robots » dans l’usine de son père, tombe amoureuse du Limier venu rétablir l’ordre. Encore un bon moment de lecture avec ce nouvel opus et qui permet un autre regard sur les limiers et qui fait également référence, comme le premier tome, à Cyrano de Bergerac! J’en reparle très vite mais après mon billet sur le tome 2.

  • (BD jeunesse/adulte) Peter Pan de Kensington de Jose Luis Munuera 

Après avoir grandement apprécié son interprétation d’Un chant de Noël, une histoire de fantômes (éd. Dargaud, novembre 2022, 80 pages), à Noël dernier, j’ai également lu, en version numérique via ma médiathèque, Peter Pan de Kensington Jose Luis Munuera (éd. Dargaud, août 2024), une BD jeunesse selon l’éditeur mais que je conseillerai pour les adolescents et qui adapte Le Petit Oiseau blanc de James Matthew Barrie paru en 1902 et qui mentionnait pour la première fois le personnage de Peter Pan, avant la pièce de théâtre de 1904 et le roman éponyme de 1911.

Dans les jardins de Kensington, à Londres, Maimie Mannering, une fillette de six ans s’est perdue à la nuit tombée et ne sait pas comment rentrer chez elle. Elle demande de l’aide à Peter Pan qui la conduit auprès de la Reine des fées qui leur soumet une énigme improbable. Le temps est compté. Ils ont jusqu’au lever du jour pour la résoudre sinon la fillette restera bloquer dans le parc à tout jamais. Y parviendront-ils à temps? J’ai une nouvelle fois bien apprécié cette lecture, même si je n’ai pas lu le roman originel de 1902, seulement Peter Pan dont on retrouve le côté sombre et cruel dans sa façon de se comporter, par moment, avec la fillette. J’ai également apprécié ce petit peuple de la nuit qui prend vie dans le parc, la Reine des fées étant le double nocturne de la Reine Victoria dans une version reprenant les caricatures satiriques des journaux. Un très bon moment de lecture bien que les thèmes abordés soient sombres! Cela m’a donné envie de lire l’œuvre originelle et illustrée par Arthur Rackham.  J’en reparle très vite.

Des lectures adulte:

  • (Romance historique de Noël) Les Demoiselles de Sandvorton, Dompter un marquis pour Noël d’Estelle Bana (T1)

J’ai lu, en e-book, le tome 1 des Demoiselles de Sandvorton, Dompter un marquis pour Noël d’Estelle Bana (éd. Autoédition, décembre 2023, 239 pages), une romance historique de Noël pour le challenge Romance historique 2024, le thème de décembre étant « Romance de Noël ». Lors d’un bal de Noël du 21 décembre 1819, Miss Harriet, la sœur cadette du meilleur ami d’Anthony Harrington, marquis de Chatelbrooks se fait passer Nellie, une laitière scandinave de passage en Angleterre. Le jeune homme est séduit, ne reconnaissant pas la jeune femme et l’invite chez lui, pour les fêtes. Mais lors de son arrivée, la supercherie est découverte et contre toute attente, le marquis lui demande de se faire passer pour sa fiancée auprès de sa grand-mère. L’alchimie entre les deux personnages fonctionnent même si trop vite, le trope « enemies to lovers » disparaît. J’ai également trouvé dommage que leur comportement soit bien souvent trop moderne pour l’époque.

J’ai également enchaîné avec le tome 2, Piéger un duc à son propre jeu (éd. Autoédition, septembre 2024, 279 pages), une romance historique se déroulant un an plus tard, entre deux autres personnages déjà croisés dans le tome précédent, Nicolas, le duc libertin de Winthrop et Miss Beatrix, une jeune lady timide, le premier se voyant désigner tuteur de la seconde et devant lui trouver un mari avant les 25 ans de Beatrix, afin que celle-ci puisse percevoir son héritage. Mais très vite, Nicolas se trouve pris à son propre piège au cœur des « leçons de séduction » qu’il donne à la jeune femme. Là encore, j’ai trouvé leur rapprochement et échanges trop modernes pour l’époque.

  • (BD/Roman graphique) Orgueil et préjugés de Claudia Kühn et Tara Spruit, d’après Jane Austen

J’ai lu, en version numérique via ma médiathèque, Orgueil et préjugés de Claudia Kühn et Tara Spruit, d’après Jane Austen (éd. Jungle, octobre 2024, 249 pages), un roman graphique au petit format. Même si le trait de crayon de Tara Spruit n’est pas déplaisant, je n’ai pas été emballée plus que cela par cette adaptation fade qui manquait de piquant et de profondeur, la plume satirique et ironique de Jane Austen faisant défaut.

  • (Romantasy/Conte réécrit) Ce que révèlent les roses de Romane Clessie

J’ai lu, en e-book, Ce que révèlent les roses de Romane Clessie (éd. Autoédition, octobre 2023, 348 pages), une réécriture du conte de La Belle et la Bête avec le duc Évan de Kastel, un jeune homme maudit en 1825 et Éléanor, une jeune femme éprise de liberté et d’indépendance qui se retrouve piégée au sein du domaine oublié de Talmadenn, après avoir fui le jour de son mariage arrangé, en 1910, son futur époux, le riche et cruel comte Gwendal de Donval. Et si l’audace et la compassion de la jeune femme réussissait à briser la malédiction de la sorcière dont le fantôme vengeur hante les lieux? Il y est ainsi question de rédemption, d’amour sous fond de voyage dans le temps. J’apprécie toujours autant le style d’écriture de cette autrice ainsi que l’univers imaginé dans cette réécriture avec en particulier les domestiques du domaine transformé en petits êtres végétaux. Un bon voire très bon moment de lecture! J’en reparle très vite.

  • (Romance contemporaine de Noël) Mon faux mari et moi au pays du Père Noël de Mélanie Rafin

J’ai lu, en e-book, Mon faux mari et moi au pays du Père Noël de Mélanie Rafin (éd. Autoédition, octobre 2024, 231 pages), une romance contemporaine de Noël. Alors qu’elle déteste Noël, Candice se voit contrainte de se rendre pour son travail au sein d’une agence de voyages, tester un séjour de Noël en Finlande, d’une agence concurrente, et en se faisant passer pour un couple nouvellement marié avec un stagiaire du siège social de l’entreprise, Côme qu’elle ne connaît pas et dont elle devra rendre un rapport quotidien. Aucun des deux ne semble ravi d’être là. Et si ce séjour leur permettait de revoir leur vie? Une lecture plaisante, bien que convenue et même si j’ai trouvé que leur rapprochement était quand même un peu trop rapide!

  • (Romance cosy mystery de Noël) Cosy Christmas Mystery, Retour à St Mary Hill de Carine Pitocchi (T1)

J’ai fini le week-end en lisant le tome 1 de Cosy Christmas Mystery, Retour à St Mary Hill de Carine Pitocchi (éd. Robert Laffont, coll. La Bête noire, octobre 2023, 342 pages), une romance contemporaine cosy mystery à la jolie illustration de couverture et se déroulant dans un petit village anglais, au moment de Noël. Après avoir quitté son conjoint qui l’a trompé et producteur de la série à succès dont elle est scénariste et étant ruinée, Jo-Ann Brown se réfugie loin de la presse à scandale et de son ex dans le cottage dont elle a hérité avec son frère de leur grand-tante à St Mary Hill, l’occasion de reprendre contact avec son meilleur ami, Lawrie, devenu pasteur après son veuvage. Elle est bientôt rejointe par son neveu Alex âgé de 14 ans, youtubeur et qui s’est fait exclure de son pensionnat ainsi que son ancienne assistante et amie, Daisy. Alors qu’elle tente de remettre un sens à sa vie, des décès inquiétant s’enchaînent et remettent en cause le décès de sa propre grand-tante. Serait-ce l’œuvre d’un tueur en série? Jo-Ann et Lawrie décident de mener leur propre enquête. Mais j’ai été bien moins emballée que Chicky Poo ou Hilde, ayant eu du mal avec le style d’écriture de l’autrice et le duo Jo-Ann/Lawrie. Ce premier m’est apparu surtout comme un tome introductif, l’enquête qui avance d’elle-même étant l’occasion de présenter la galerie de personnages entourant Jo-Ann. Je tenterai toutefois de lire le tome suivant, Murder Party au manoir, le pitch me plaisant. J’en reparle très vite.

Au fil des pages avec Orgueil et préjugés

J’étais curieuse de découvrir la nouvelle adaptation en roman graphique d’Orgueil et préjugés, même si ma tentative précédente, en début d’année, avec le tome 1 de la trilogie Orgueil & Préjugés, Les cinq filles de Mrs Bennet d’Aurore, d’après Jane Austen (éd. Soleil, septembre 2019, 48 pages), une BD jeunesse pour les adolescents avait été décevante. Hésitant à l’acheter, j’ai opté pour une version numérique via ma médiathèque, Orgueil et préjugés de Claudia Kühn et Tara Spruit, d’après Jane Austen (éd. Jungle, octobre 2024, 249 pages), un roman graphique au petit format.

La famille Bennet est en effervescence avec la venue d’un nouveau voisin, riche et célibataire, Mr Bingley accompagné de sa sœur, Caroline et de son ami Mr Darcy. Les 5 filles Bennet auront-elles l’occasion de se marier? Alors que Mr Bingley semble irrésistiblement attirée par l’aînée Jane, la position sociale de la famille Bennet sera-t-elle un obstacle à tout mariage? Elizabeth « Lizzy », la seconde acceptera-t-elle également de se marier sans amour? 

Les illustrations sont à l’image de la couverture. L’adaptation est fidèle au roman même si comme chez Aurore, il me manque la plume ironique de Jane Austen. On retrouve les grands moments clés et même certains dialogues mais tout s’enchaîne vite, avec des transitions parfois abruptes faisant perdre le charme du roman. Tout semble linéaire, fade et sans relief. Les personnages sont croqués de façon un peu trop moderne à mon goût, avec des postures et mimiques un peu trop figées et semblables de case en case, loin de l’étiquette et convenances sociales alors en vigueur à l’époque géorgienne. Les cases sont pourtant dynamiques avec un côté manga dans les « confrontations » de regard. J’ai trouvé plus réussi les décors en extérieur et jeux de lumière, comme lorsque Lizzy se rend auprès de sa sœur malade ou lorsqu’elle découvre Pemberley.

Je conseille de lire avant le roman qui est bien meilleur, la critique sociale et l’ironie étant totalement occultées dans cette adaptation qui s’attache plus aux sentiments entre Elizabeth Bennet et Fitzwilliam Darcy. Le jeu des apparences et des faux-semblants est bien moins marqué ainsi que la rivalité Darcy/Wickham, ce dernier étant peu présent, tout comme la tension entre devoir et amour.  Même les inégalités sociales sont mises de côté, allant jusqu’à montrer Mrs Bennet en train de faire l’argenterie et tisonner le feu de cheminée!

Vous l’aurez compris, cette lecture sera vite oubliée, manquant de piquant et de profondeur, même si le trait de crayon de Tara Spruit n’est pas déplaisant. Je m’en tiendrai une nouvelle fois au roman et à l’adaptation que je trouve la plus réussie (petit côté nostalgique sans doute), la mini-série de la BBC de 1995 découverte lors de sa diffusion sur TMC avec dans les rôles principaux Jennifer Ehle et Colin Firth. J’ai enfin relevé quelques bulles gourmandes pour le challenge Des livres (et des écrans) en cuisine avec les repas de la famille Bennet ou l’heure du thé en compagnie de leur cousin et futur héritier de Lougbourn.

Pour d’autres avis sur ce roman graphique: Mylène.

Participation#10 Challenge 2024 sera classique aussi! de Nathalie #Adaptation classique anglais

Participation # (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #Allemagne (scénariste)

Challenge Petit Bac d’Enna #5 Catégorie Sentiments: « Orgueil »

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2024 de Bidib et Fondant #Cuisine anglaise

Au fil des pages avec Amour et amitié

Pendant le Mois Anglais 2024, j’ai lu, en e-book, Amour et amitié de Jane Austen (éd. Folio Poche, novembre 2019, 96 pages), un court roman épistolaire, proche de la nouvelle en taille, faisant partie des Juvenilia, les œuvres de jeunesse de l’autrice et écrit vers ses 15 ans, en 1790 et paru pour la première fois, à titre posthume, en 1922, en Angleterre.

Sur l’insistance de son amie Isabel, désormais âgée de 55 ans, Laura consent à livrer à la fille de celle-ci, Marianne, les événements ayant ponctué sa vie jusqu’à présent. Après avoir été élevée dans un couvent français, elle retourne, à 18 ans, à la maison paternelle au pays de Galles, dans la vallée de l’Usk, belle et intelligente, son seul défaut étant une sensibilité trop vive. Quelques années plus tard, un soir de décembre, elle tombe sous le charme d’Edward, un fils de baronnet qu’elle épouse et qu’elle suit chez sa tante dans le Middelesex. Mais très vite, leur mariage n’étant pas approuvé par la famille du jeune homme, ils partent se réfugier chez son meilleur ami, Augustus et sa femme Sophia. Tout comme eux, ils s’étaient mariés sans l’autorisation parentale et bientôt, Augustus est arrêté pour dettes puis Edward, en allant lui rendre ne visite disparaît.  Seules et sans argent, les deux jeunes femmes décident de partir un parent en Écosse de Sophia, au château des Macdonald. Serait-ce la bonne solution à leur malheur? Reverront-elles un jour leur mari?

Les événements absurdes et rocambolesques s’enchaînent. L’autrice s’amuse, avec beaucoup d’ironie et malgré son jeune âge, à jouer avec les codes des romans sentimentaux et gothiques, en vogue et sans grands intérêts de l’époque tout en pointant les travers de la société de son époque. Tout est poussé à l’excès, que ce soit par exemple l’arrivée d’Edward (avec les coups frappés à la porte), les sentiments exacerbés des protagonistes (Laura en tête, irréfléchie, écervelée et aux conseils malavisés)  ou bien leur folle échappée tournée en dérision… Malgré les événements qui les accablent (rejet familial, ruine, mort, rencontre fortuite…), on ne peut que rire à leurs dépens tellement tout est exubérant et improbable. Tout semble devoir finir mal pour cette pauvre Marianne, et pourtant… Un bon moment de lecture rigolo et parodique, dont l’épigraphe donne le ton « trompé en amitié et trahi en amour » et qui tombait bien après certaines de mes dernières lectures dont l’intrigue était cousue de fil blanc et malheureusement sans ironie aucune!

Participation#8 Challenge 2024 sera classique aussi! de Nathalie

Participation # Le Mois Anglais 2024 de Lou et Titine #Roman court épistolaire

Participation # (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #Angleterre

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Sentiments : « Amour »

Throwback Thursday Livresque: Grumpy/Sunshine

TTL n°261 chez Carole #Grumpy/Sunshine

Ce jeudi 2 mai 2024, je participe au Throwback Thursday Livresque, un rendez-vous livresque initialement chez Bettie Rose Books et repris depuis par Carole, les liens étant à déposer chez My-Bo0ks. Le principe est de partager chaque jeudi un livre en fonction d’un thème donné. Cette semaine, le thème est « Grumpy/Sunshine », le 3 mai étant la Journée Mondiale du sourire.

Il s’agit d’un trope qui joue sur les différences de caractère, entre un personnage grincheux, de mauvaise humeur et taiseux et son pendant solaire, pétillant et plein de vie. On le retrouve très souvent dans les romances de Noël avec un personnage adorant Noël et l’autre non.

  • (Romance de Noël) Coup de foudre à Manhattan, Noël sur la 5e avenue de Sarah Morgan (éd. HarperCollins, octobre 2021, 496 pages), le troisième tome de cette trilogie se déroulant à Noël avec le couple Eva (sunshine) et Lucas Blade (grumpy), les deux se retrouvant coincés dans l’appartement du jeune homme en plein blizzard new-yorkais.
  • (Romance historique) Même si ce trope est anachronique, je trouve que le couple Fitzwilliam Darcy et Elizabeth Benett reflète cette différence grumpy/sunshine dans Orgueil et préjugés de Jane Austen (éd. 10/18, rééd. avril 2007, 382 pages), un roman paru pour la première fois en 1813. Je rajoute d’ailleurs le couple Mark Darcy (grumpy) et Bridget Jones (sunshine) dans Le journal de Bridget Jones d’Helen Fielding (éd. J’ai lu, 1996), l’autrice s’en étant largement inspirée pour écrire cette romance contemporaine. Je n’ai pas sous la main mon exemplaire de Bridget Jones alors j’ai pris comme illustration l’une des pages de l’Encyclopédie visuelle Jane Austen de Gwen Giret et Claire Saim (éd. Hachette Heroes, octobre 2023, 312 pages).

Et vous, quel livre auriez-vous choisi pour cette thématique? La semaine prochaine, le thème sera: « Passages dans le passé ».

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