Étiquette : Challenge Contes et Légendes 2024 (Page 1 of 3)

RAT gourmand des Contes et légendes d’Inde 2024

Comme les années précédentes avec l’arrivée de l’été, Hilde, Bidib et Fondant coorganisent à partir de ce vendredi 28 juin matin jusqu’à dimanche 30 juin minuit, un read-a-thon gourmand avec une escale gourmande de contes et légendes en Inde en lien avec leurs challenges respectifs Les Étapes Indiennes, Des livres (et des écrans en cuisine) et Contes et Légendes.

L’objectif de ce RAT? Lire au moins une lecture en rapport avec des contes et légendes d’Inde. Ce sera l’occasion de relever des passages gourmands dans nos lectures, de s’évader livresquement en Inde et de cuisiner avec la Brigade des Marmitonnes d’Isabelle. Encore de chouettes moments de lecture et d’échange au fil du week-end à venir avec les autres participantes!

Alors que vais-je lire pendant ce RAT? J’avais prévu pour ce week-end de relire La panthère de minuit de de Poonam Mistry que j’avais repéré chez Hilde mais ce n’était plus possible de l’emprunter à ma médiathèque malheureusement.  En revanche, j’ai pu réserver la deuxième enquête de du capitaine Samuel « Sam » Wyndham, Les Princes de Sambalpur d’Abir Mukherjee. J’avais d’ailleurs lu le premier tome lors du RAT indien précédent: L’attaque du Calcutta-Darjeeling d’Abir Mukherjee (éd. Liana Levi, octobre 2019, 464 pages), un roman policier historique se déroulant à Calcutta, en avril 1919, au temps du Raj britannique.

Si cela vous intéresse, l’ayant déjà lu il y a peu, il est encore temps de se plonger dans la lecture commune du mois de juin des Étapes Indiennes: La photographe du maharadjah de Dinah Jefferies (éd. Hauteville, avril 2023, 424 pages), une romance historique se déroulant en 1930, dans le Raj britannique.

Pour d’autres idées gourmandes et indiennes, les autres participantes: Hilde, Bidib, Fondant, Katell, Isabelle, L’Orouge (IG), Claude, Lou (IG)…

Vendredi 28 juin 2024

Me revoilà en début de soirée, la journée ne s’étant pas déroulée comme je l’avais prévu. Je passe d’abord chez les autres participantes, L’Orouge s’étant installée au soleil pour lire, Isabelle en pleine lecture de Mère Teresa, L’assoiffée de Dieu de Charlotte Grossetête, Hilde plongée dans ses révisions mais avec quelques échappées indiennes, Bidib ayant pioché dans ses bibliothèques avec un premier conte, Le prince et le tapis volant.

J’ai prévu de commencer ce soir Les Princes de Sambalpur d’Abir Mukherjee (éd. Liana Levi, octobre 2020, 362 pages), un roman policier historique se déroulant en juin 1920, le quatrième de couverture mentionnant une enquête au cœur du royaume de l’Orissa, avec des omelettes trop pimentées pour les papilles anglaises et le culte de l’étrange dieu Jagannath.

Mais avant, notre repas a également été indien puisque nous avons mangé du poulet tandoori (déjà tout préparé) accompagné de riz basmati.

Samedi 29 juin 2024

Je continue de lire, ce matin, dès 7h, Les Princes de Sambalpur. Pour le moment, je trouve ce deuxième tome meilleur que le premier, appréciant de retrouver l’humour anglo-indien déjà présent dans la première enquête et le duo Sam/Sat qui après avoir échoué à sauver la vie du prince héritier de Sambalpur, se rend dans le royaume de l’Orissa. Complot politique ou geste désespéré d’un fanatique religieux?

A midi, le déjeuner n’était pas indien puisque nous avons mangé des crêpes salées avec des frites, un plat qui nous accompagne très souvent lors des marathons de lecture. 

Cet après-midi, j’ai finalement préféré continuer de lire plutôt que de sortir chercher des livres à la médiathèque. Je ferai avec ceux que j’ai déjà. Et du côté des participantes? Petit tour sur les réseaux sociaux et les blogs: L’Orouge a commencé Le livre de la jungle de Rudyard Kipling, Isabelle a continué Mère Teresa, L’assoiffée de Dieu tandis que Hilde avait ce matin une formation Premier Secours, Bidib a lu un autre conte: L’élève qui en remontra à son maître… Fondant nous a également rejointes.

En soirée, j’ai fini de lire Les Princes de Sambalpur, ayant passé un bon moment de lecture avec cette deuxième enquête menée difficilement par un capitaine en manque d’opium où il est question du culte dieu Jagannath, une des représentations de Vishnou, de purdah, de complots politiques avec un maharajah âgé et souffrant dont le fils aîné vient d’être assassiné, de convoitise britannique sur les mines de diamants, de la disparition d’un comptable anglais qui pourrait être lié au décès du prince héritier, d’inégalités sociales et de racisme à l’égard des Indiens, des relations mixtes, du mouvement indépendantiste… J’ai étonné des différences quant à la pratique du purdah qui était bien plus restrictive dans la deuxième enquête de Perveen Mistry, La malédiction de Satapur de Sujata Massey (éd. Charleston, juin 2021, 485 pages). J’en reparle très vite dans un billet dédié.

Dimanche 30 juin 2024

Ce matin, j’ai pioché des contes et légendes dans des recueils en e-book:

  • Le tigre, le brahmane et le chacal, le seul conte indien dans Jolis contes du monde entier de Raffaela, Eric Puybaret et Caroline Attia-Larivière (éd. Fleurus, octobre 2017, 74 pages), un album jeunesse. Il était une fois un brahmane qui fit sortir d’une cage un tigre qui est prêt à le dévorer alors qu’il l’a délivré. Est-ce bien juste? Ils demandent l’avis aux quatre premières personnes rencontrées: un vieux buffle, un aigle, un crocodile et un petit chacal. Les trois premiers sont d’avis que le tigre mange le brahmane, au vu de la cruauté humaine. Et si le petit chacal en décidait autrement?
  • Contes et légendes des pays de l’Inde de Maurice Coyaud et Alice Lefort (éd. Flies France, avril 2015, 208 pages), un recueil à partir de 12 ans et qui parle de cosmogonie hindoue où il est question de l’apparition de la Terre, des hommes, de certains animaux… Certains passages sont quand même assez ardus avec une multitude de divinités
  • et Contes de Sagesse de l’Inde de Ruchika Belwal (éd. juin 2022, 31 pages), le recueil dont j’ai le moins apprécié les illustrations avec des histoires d’Akbar, empereur monghol du XVIe siècle et son conseiller et commandant principal de l’armée, Birbal.

A l’heure du déjeuner et avant d’aller voter, j’ai préparé un curry indien comme Syl qui en a fait un végétarien tandis que Claude a concocté un upma (semoule à l’indienne). Pour me mettre en appétit, j’ai feuilleté également un livre de recettes indiennes.

Pour le goûter, Isabelle a bu un lassi. Côté lecture, elle a lu Châli, une nouvelle de Guy de Maupassant de 1884 qui l’a choquée, ce que je peux comprendre puisqu’il est question d’une relation pédophile entre un jeune lieutenant de vaisseau avec une petite fille indienne de 8 ans offerte en cadeau par le rajah. Je ne vois pas trop la finalité de cette nouvelle, bien trop complaisante à l’égard d’un acte criminel et qui ne peut se lire comme une dénonciation de la politique coloniale française. On est bien loin de Bel-Ami ou du Horla. Bidib non plus n’a pas apprécié le conte choisi ce dimanche, Le berger, l’archer, le cavalier et le brahmane qui ne s’entendaient pas dans Contes d’une grand-mère d’Asie tout en propos sexistes. L’Orouge a laissé de côté sa lecture du Livre de la jungle, même si elle a bien avancé pour une autre lecture.

Participation # Les Étapes Indiennes 2024 de Hilde #RAT

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2024 de Bidib et Fondant #Cuisine indienne

Au fil des pages avec Frost et Nectar

J’ai lu, en e-book, en mars dernier, la duologie Frost et Nectar de C.N. Crawford (pseudonyme d’un duo: Christine et Nick), attirée par le résumé et les jolies illustrations de couverture. Il s’agit d’une romantasy young adult à partir de 15/16 ans et se déroulant en Faérie, les humains connaissant l’existence des faés.

  • Frost et Nectar: Frost de C.N. Crawford (T1)

J’ai commencé par le tome 1: Frost et Nectar: Frost de C.N. Crawford (éd. Korrigan, avril 2023, 306 pages), une . Ava, une faé déchue âgée de 26 ans qui a été abandonnée bébé dans le monde des humains et qui vient de surprendre, le jour de son anniversaire, son petit ami en train de la tromper. Noyant son chagrin dans l’alcool dans un bar avec sa meilleure amie humaine, Shalimi, elle tient tête à Torin, le roi des Seelie et complètement ivre, l’insulte même. Ce dernier, maudit par les démons comme sa sœur cadette, lui propose de l’argent en échange de sa participation truquée au tournoi qu’il organise pour se trouver une femme qui deviendra alors Reine des Seelie et qui fera revenir le printemps, en mettant fin au long hiver glacial qui s’est abattu en Seelie. Accompagnée de son amie Shalimi, Ava survivra-t-elle à ce tournoi?

J’ai trouvé ce premier tome très convenu, sans véritables enjeux dramatiques, les rebondissements s’enchaînant trop facilement et les personnages restant très superficiels et n’apportant pas grand chose à l’intrigue principale. Le tournoi se résume à deux pauvres épreuves. Même le meurtre d’une des participantes n’apporte rien, à l’instar de la révélation sur la véritable nature d’Ava dont trop d’indices sont donnés bien trop vite. Le seul point positif, c’est que la romance a eu un trope que j’apprécie, « enemies to lovers » mais même là, entre quelques joutes verbales, Ava et Torin sont vite attirés l’un par l’autre, malgré la malédiction pesant sur le roi selon laquelle toute femme dont il tomberait amoureux serait tuée de sa main glacée. 

  • Frost et Nectar: Ambrosia de C.N. Crawford (T2)

J’ai malgré tout enchaîné avec le tome 2: Frost et Nectar: Ambrosia de C.N. Crawford (éd. Korrigan, septembre 2023, 301 pages), un second tome là où s’était arrêté le précédent et avec un résumé nous rappelant ce qui s’est passé. Propulsée par un portail magique dans le monde hostile des Unseelie, Ava est vite rejointe par Torin qui l’a suivie et qui peut désormais la toucher, la malédiction dont il est victime ayant disparu. Mais les deux sont capturés par le fils de la reine Mab. L’un des deux doit-il mourir afin de sauver l’autre? Pourront-ils mettre fin à l’hiver glacial?

J’ai trouvé ce second tome encore moins intéressant que le premier, tout se jouant autour de la découverte d’Ava et de ses pouvoirs. Même la romance « amour interdit » entre Ava et Torin perd de son charme. Et encore une fois, la dernière révélation touchant Ava était tellement prévisible qu’elle ne m’a pas transportée ni même les passages sous le point de vue de Shalimi qui n’apportaient pas grand chose, si ce n’est de nous rappeler la menace pesant sur la Faérie. Une duologie que j’ai trouvée mal exploitée et qui sera vite oubliée!

Participation #11 Challenge Contes & Légendes 2024 de de Bidib #Féérie Seelie/Unseelie – Reine Mab

Participation #14 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #États-Unis

Au fil des pages avec Méduse

J’ai lu Méduse de Martine Desjardins (éd. L’Atalante, septembre 2023, 206 pages), un court roman dont l’illustration de couverture à la fois envoûtante et dérangeante m’avait intriguée comme le résumé de quatrième couverture et sa description par l’éditeur comme un conte gothique féminin et cruel.

Surnommée Méduse par ses sœurs lorsqu’elle était toute petite jusqu’à en avoir oublié son prénom, une jeune fille rejetée par sa famille en raison de sa laideur, plus précisément d’une difformité oculaire, est confiée à un Institut et devient, plusieurs années durant, servante, toujours tête baissée, dos courbé et yeux cachés derrière ses cheveux auprès des 13 protégées, des jeunes filles également rejetées comme elle pour leurs difformités physiques et des 13 bienfaiteurs qui, une fois par mois, assouvissent leurs désirs d’une cruauté enfantine et leur perversité sur ces jeunes filles perdues et malheureuses, simples jouets sacrificiels de leurs jeux malsains. Au fil des ans, Méduse devient une adolescente/jeune femme qui suscite l’intérêt des bienfaiteurs du fait de sa forte tolérance à la douleur. Cette faculté lui permettra-t-elle de s’enfuir de l’Institut et de vivre une vie plus humaine?

J’ai trouvé que ce roman d’apprentissage était une réinterprétation originale du mythe de Méduse mais pas sans défauts, même si j’ai apprécié le style d’écriture poétique rappelant les tragédies grecques qui atténue la dureté des thèmes abordés et la difficile enfance puis oppressante adolescence de l’héroïne ainsi que les déclinaisons autour de la dénomination de ses yeux qui lui font horreur, ne s’étant jamais vue dans un miroir et qui sidèrent toute personne qui les voient.

En effet, j’ai trouvé que l’autrice donnait trop d’explications, comme si le lecteur ne pouvait pas avoir saisi lui-même ce qui se tramait, que ce soit la nature particulière de ses yeux (révélation finale qui n’en était pas vraiment une pour moi au vu des nombreux indices distillés au fil du récit) ou sur le sort réservé aux autres protégées. J’avais fait le même reproche dernièrement à Comme si nous étions des fantômes de Philip Gray ou Pandore de Susan Stokes-Chapman par exemple.

Là où le récit se développe autour de l’émancipation féminine, j’ai trouvé dommage que la narratrice ait dû compter sur un homme pour s’échapper de l’institut (bienfaiteur jaloux qui l’emmène dans un périple en mer et dont elle arrive quand même un peu trop facilement à échapper à la surveillance) et que pour ouvrir enfin les yeux sur ses capacités, cela se soit aussi réalisé grâce à un autre homme (figure revisitée de Persée) chargé de la ramener à l’Institut et qui lui redonne espoir, un début de reconnaissance voire même les prémisses d’un amour vite étouffé. J’aurai préféré qu’elle réussisse par elle-même, en prenant confiance en elle et pourquoi pas grâce aux livres de la bibliothèque de l’Institut pendant longtemps interdite. Il y est en effet question de la condition de la femme, du diktat de la beauté et des hommes dans une société patriarcale, du poids du regard des autres, de la honte du corps, d’estime de soi, de préjugés…

Une lecture déroutante, moins glauque que je le supposais (surtout au regard de la sexualité des bienfaiteurs, à moins que cela n’ait pas fait sens pour la jeune narratrice lorsqu’elle subissait leurs « jeux » puisqu’elle ne relève aucun penchant sexuel de leur part), mais qui me m’a pas plus emballée que ça même si voir le mythe sous le biais d’une émancipation féminine était intéressante!

Concernant le mythe de Méduse, j’avais bien plus apprécié Moi, Méduse de Sylvie Baussier (éd. Scrineo, coll. Mythologie, janvier 2021, 112 pages), un court roman jeunesse à partir de 10 ans avec dans les premières pages de jolies illustrations en noir et blanc de Tristan Gian et qui se place du point de vue des « monstres » de la mythologie grecque et non des héros – ici Méduse et non Persée-, celle-ci étant bien plus victime du Destin, des manigances et jalousies des Dieux et Déesses (ici la jalousie d’Athéna et le désir non réciproque de Poséidon) que « monstre » qui pétrifie les hommes de son regard.

Pour d’autres avis bien plus enthousiastes sur ce roman: Blandine, Steven, Nathalie et Belette.

Participation #10 Challenge Contes & Légendes 2024 de de Bidib #Mythologie grecque

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Animal: « Méduse »

Participation #8 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #Québec/Canada

Au fil des pages avec La naissance du printemps

Nous avons lu hier soir La naissance du printemps de Roxane Marie Galliez et Eric Puybaret (éd. Balivernes, avril 2019,  32 pages), un album jeunesse à partir de 6 ans. Bien avant l’arrivée des êtres humains, vivaient Orithye la nymphe dont le pouvoir était de donner des couleurs à la vie et Borée, le Vent froid du Nord, sauvage, furieux et incontrôlable. Et si leur rencontre donnait vie au printemps?

J’ai une nouvelle fois particulièrement apprécié les illustrations douces, légères, délicates et captivantes d’Eric Puybaret dont le coup de crayon est si reconnaissable, mettant en avant la beauté de cet amour entre Orithye et Borée qui s’épanouit au même titre des graines et des fleurs qu’ils répandent sur la Terre. Par moment, la posture d’Orithye m’a rappelé celle de l’enfant dans Le jouet des vents d’Eric Puybaret (éd. La Martinière Jeunesse, septembre 2017, 32 pages).

On retrouve également le texte poétique et onirique de Roxane Marie Galliez que nous avions découverte avec sa série mettant en scène Miyuki comme par exemple, Au lit Miyuki illustré par Seng Soun Ratanavanh (éd. La Martinière Jeunesse, février 2017, 32 pages).

C’est une jolie réinterprétation de ce mythe grec représentée en peinture par l’enlèvement d’Orithye, princesse athénienne par Borée. Ici, Orithye est une nymphe qui, sans crainte, fait face à Borée et attend sa venue, les deux s’apprivoisant et tombant amoureux l’un de l’autre. Un très bon moment de lecture avec ce conte printanier aux magnifiques pages de garde et s’inspirant de la mythologie gréco-romaine (puisqu’on y parle aussi de Junon et de son fils Mars)!

Pour d’autres avis sur cet album jeunesse: Mélissande.

Participation #9 Challenge Contes & Légendes 2024 de de Bidib #Mythologie gréco-romaine

Participation#6 Challenge 2024 sera classique aussi! de Nathalie #Mythe grec

Au fil des pages avec La poupée de bois tendre

J’ai lu La poupée de bois tendre de Claude Clément et Isabelle Forestier (éd. Grasset Jeunesse, coll. Lecteurs en herbe, septembre 2003, 32 pages), un album jeunesse à partir de 4 ans selon l’éditeur. Un grand marionnettiste a créé la plus belle des poupées qui fait pendant des années le plaisir des spectateurs. Mais un jour, la marionnette lui réclame sa liberté et emportée par les vents, trouve refuge chez un pêcheur, loin du castelet. Un cœur peut-il battre dans le bois tendre?

Il y est ainsi question de création artistique, de liberté et de libre-arbitre, des rapports de l’artiste créateur envers sa création/créature et d’émancipation de son œuvre. Les illustrations apportent une touche poétique et onirique à cette histoire qui pourra être le point de départ d’un débat philosophique avec les jeunes lecteurs. Comme Pinocchio, la poupée de bois tendre tend à devenir humaine et à se défaire de ses fils de soie et du diktat du marionnettiste. Pourtant faite de bois, on ressent toute sa détresse à être à la merci du marionnettiste, sa lassitude à participer, année après année, aux représentations théâtrales qui font salle comble et son désir de voler de ses propres ailes, les fils de soie du marionnettiste en étant une jolie métaphore. Un bon moment de lecture avec ce conte philosophique!

Participation #8 Challenge Contes & Légendes 2024 de Bidib #Conte

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Objet: « Poupée »

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