Étiquette : British Mysteries Month 2021 (Page 1 of 3)

Au fil des pages avec L’étrangleur de Cater Street

Pendant le British Mysteries Month 2021, j’ai lu L’étrangleur de Cater Street d’Anne Perry (éd. France Loisirs, 1998), le premier tome de la série « Charlotte et Thomas Pitt » paru pour la première fois en 1979. Il s’agit d’un roman policier se déroulant dans un quartier d’ordinaire tranquille et huppé de Londres, à l’époque victorienne, au printemps 1881.

Une jeune femme, à peine âgée de 19 ans et domestique de la famille Ellison est retrouvée étranglée dans Cater Street. L’inspecteur Pitt est chargé de cette délicate enquête, d’autant que ce n’est pas la seule jeune femme à avoir été retrouvée ainsi. Lors de son enquête, il en vient à interroger la maisonnée de la famille Ellison et fait ainsi connaissance de l’une des filles, Charlotte Ellison dont il en tombe amoureux. L’assassin ferait-il partie des riches familles de Cater Street ou serait-ce l’œuvre d’un rôdeur? La peur et le soupçon s’installent alors dans le quartier, les jeunes femmes de toute condition sociale pouvant être victimes de cet étrangleur.

Il est question de la condition de la femme et de classes sociales à travers la résolution des meurtres mais aussi dans les rapports entre l’inspecteur Pitt et Charlotte Ellison. La famille Ellison est l’archétype de l’aristocratie anglaise, le père travaillant à la City et rabaissant son épouse et ses filles à leur rang inférieur de femme: interdiction de lire la presse, chercher à obtenir un bon mariage, bien se tenir en toutes circonstances, obéir à son père et/ou à son mari… Anne Perry réussit à bien décrire ce milieu aristocratique de l’époque victorienne et son cadre patriarcal, avec ses non-dits, ses apparences, ses secrets et ses hypocrisies comme par exemple lorsque Monsieur Ellison rejette la faute des décès des jeunes femmes sur elles, compte-tenu de leur mauvaise vie supposée et non sur le meurtrier (ce qui est malheureusement encore trop souvent le cas encore à l’heure actuelle en cas de viols, même lors des auditions de la victime/partie civile)…

D’autre part, la question de l’identité du meurtrier amène chaque membre de la famille Ellison à s’interroger sur les agissements des uns et des autres au point de mettre à mal leur amour pour leur conjoint ou parent en les soupçonnant du pire: Charlotte ou sa mère vis-à-vis de son père/mari, sa sœur aînée Sarah vis-à-vis de son mari Dominic… Cette question amène alors à une réflexion plus large de la part de l’autrice sur la façon dont les autres peuvent ou non voir si quelqu’un s’est rendu coupable d’un meurtre ou si la folie meurtrière peut s’identifier facilement ou bien encore si on peut continuer à aimer une personne en la sachant assassin. Connaissant le passé d’Anne Perry, je me suis demandée si cette réflexion concernait l’acte criminel qu’elle avait commis dans sa jeunesse ou celui imaginé dans l’histoire.

Enfin, à la fin de ce premier tome, je comprends pourquoi de nombreux lecteurs de la série « Lizzie et Ben Ross » d’Ann Granger ont trouvé qu’elle ressemblait beaucoup à celle des époux Pitt. Mais ayant déjà commencé à lire le tome 2 d’Anne Perry, Le mystère de Callander Square, je nuancerai le propos, le couple Lizzie et Ben Ross étant plus moderne (se parlant d’égal à égal) et avec une dose d’humour, surtout dans leurs rapports avec leur bonne. D’ailleurs, le caractère de Lizzie Ross ressemblerait plus à la jeune sœur de Charlotte Ellison, Lady Emily.

Un bon moment de lecture avec ce premier tome même si j’avais deviné rapidement l’identité de l’étrangleur! Je vais essayer de poursuivre, petit à petit, cette série terminée et qui comprend pas moins de 32 tomes.

Participation #12 Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #Roman policier

Participation #12 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Roman policier

Challenge Petit Bac d’Enna #8 Catégorie Lieu: « Cater Street »

challenge 2021 lire au féminin

Participation #19 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice britannique

Au fil des pages avec le tome 3 de Son espionne royale

Lors du RAT British Mysteries du week-end dernier, j’ai lu le tome 3 de la série livresque, Son espionne royale qui se déroule en Grande-Bretagne dans les années 30: Son espionne royale et la partie de chasse de Rhys Bowen (Robert Laffont, coll. La bête noire, 2020). J’avais beaucoup apprécié les deux tomes précédents et retrouve avec grand plaisir Lady Georgiana.

Nous sommes en août 1932 et la jeune femme doit faire face à la chaleur estivale toujours aussi désargentée dans un Londres déserté par ceux qui auraient pu faire appel à son entreprise de ménage. Elle imagine alors un autre emploi prometteur, du moins sur le papier: tenir compagnie en soirée à des hommes de passage à Londres. Lady Georgiana est encore bien naïve et est sauvée in extremis par Darcy O’Mara qui arrive toujours à propos. Elle est alors convoquée par Scotland Yard qui lui ordonne de rentrer chez elle, en Écosse pour éviter tout scandale.

Lady Georginia retourne donc au château familial, le château de Rannoch où son demi-frère, Binky a été blessé par un piège à animaux et où sa belle-sœur Fig doit se démener avec des invités américains insupportables dont Wallis Simpsons – son cousin David étant toujours très amoureux d’elle au grand dam du couple royal ayant élu domicile pour l’été sur le Domaine de Balmoral. Dans le train qui la ramène, elle est missionnée par le Ministère de l’Intérieur pour enquêter sur des incidents inquiétants touchant les héritiers de la Couronne comme son cousin David. Ces incidents seraient-ils en rapport avec un lourd secret qui pourrait une nouvelle fois embarrasser la Couronne?

Lady Georgiana est toujours aussi intrépide et attachante. Elle arrive, avec ses maladresses et sa candeur mais aussi son audace, à être mêlée à des situations encore une fois dangereuses dans les Highlands: essais de hors-bord sur un loch voisin, partie de chasse sur le domaine royal… Heureusement, elle pourra compter sur son grand-père paternel toujours aussi « papy poule » et Darcy O’Mara toujours aussi séduisant et mystérieux. Son ami Belinda est aussi de la partie, s’étant entichée d’un bellâtre italien fan de vitesse et ami d’une célèbre aviatrice, Veronica Padgett.

Derrière l’enquête et la romance, il y est aussi question des us et coutumes de la vieille aristocratie qu’applique très fermement Fig ou encore des coutumes écossaises avec les deux cousins de Lady Georgiana avec leurs kilts, la cornemuse qui serait jouée par le fantôme d’un ancêtre du château ou bien encore le monstre aperçu dans le loch voisin. Ce tome est tout aussi plaisant, léger et pétillant que les tomes précédents avec cette fois un dépaysement garanti sur les terres écossaises. Un très bon moment de lecture pour ce roman qui participe, avec retard, au thème « Rendez-vous en Écosse » du British Mysteries Month mais qui aurait aussi pu être dans le thème « Fantômes », le château écossais étant, selon la rumeur, hanté!

Ah et j’avais oublié, et côté cuisine me direz-vous? Une nette préférence pour les teatimes, laissant à Lady Georgiana et les autres convives du château de Rannoch le haggis (panse de brebis farci) au petit déjeuner.

D’autres avis sur ce tome 3: Pativore, Martine, PedroPanRabbit et FondantGrignote.

Participation #11 Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #Écosse

Participation #11 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Cosy Mystery

Challenge Petit Bac d’Enna #7 Catégorie Adjectif: « Royale »

challenge 2021 lire au féminin

Participation #14 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Auteure britannique

Participation #35 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Cuisine écossaise

Au fil des pages avec Cottage, fantômes et guet-apens

Je viens de finir de lire Cottage, fantômes et guet-apens d’Ann Granger (éd. 10/18, coll. Grands Détectives, 2020). Acheté l’année dernière lors du Challenge Halloween, ce roman attendait sagement dans ma bibliothèque l’édition suivante jusqu’à ce que je vois le thème facultatif « Fantômes » du British Mysteries Month. Alors je l’ai finalement lu pendant le RAT du week-end dernier. Il s’agit d’une nouvelle série livresque d’Ann Granger dont un seul tome a été traduit en français, le premier de la série « Campbell et Carter » datant Outre-Manche de 2009. De cette autrice, j’avais bien apprécié sa série « Lizzie et Ben Ross » se déroulant à l’époque victorienne.

Alors qu’il se rend dans une ferme abandonnée pour affaires, Lucas Burton découvre le cadavre d’une jeune femme dans l’étable boueuse. Pensant avoir été piégé par celui qu’il devait rencontrer, il se dépêche de repartir des lieux mais sa voiture est aperçue par Penny Gower, la propriétaire d’un centre équestre voisin de la ferme. La police est très vite appelée sur les lieux du drame, l’affaire étant confiée à l’inspectrice Jessica Campbell. Cette dernière mène alors son enquête auprès des gens du coin, que ce soit des notables ou non…

Dans cette histoire, je fais surtout connaissance avec Jessica Campbell qui est chargée d’élucider l’enquête sur la mort de cette jeune femme auprès des gens du coin, que ce soit des notables ou non... Fraîchement arrivé, le commissaire Ian Carter reste en retrait, l’autrice ne dévoilant pas grand chose sur lui. Contrairement à ce qui est indiqué en quatrième de couverture, je n’ai pas trouvé qu’il surveillait son inspectrice en permanence. Peut-être que lorsque les tomes suivants paraîtront, j’en serai un peu plus sur lui et qu’un véritable duo se créera avec Jess.

D’autre part, bien que ce roman se déroule à l’époque contemporaine, je retrouve des thèmes chers à l’autrice comme l’opposition gens locaux et étrangers ou encore en fonction de leurs classes sociales, la condition de la femme… Ce sont d’ailleurs des thèmes récurrents dans d’autres cosy mystery que j’ai pu lire ces derniers mois. Certains personnages m’ont paru un peu (trop) stéréotypés notamment chez les notables avec par exemple la famille Foscott ou le sergent Phil Morton. 

Enfin, il est aussi question de fantômes qui apparaissent de façon assez saugrenue (j’ai relu à deux reprises le paragraphe) et qui apportent une toute petite touche angoissante dans l’histoire, même s’ils ne sont que très accessoires. Un bon moment de lecture avec ce roman plus proche d’un roman policier que d’un cosy mystery, la petite touche d’humour british manquant à mon goût!

Pour d’autres avis: Chicky Poo, Bianca et Northanger.

Participation #10 Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #Fantômes

Participation #10 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Roman policier

challenge 2021 lire au féminin

Participation #12 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Auteure britannique

Au fil des pages avec Hercule Poirot, Le Crime de l’Orient-Express

Lors du dernier RAT British Mysteries, j’ai lu Hercule Poirot, Le crime de l’Orient-Express de Benjamin von Eckartsberg et Chaiko (éd. Paquet, 2017), une adaptation en BD adulte du roman éponyme d’Agatha Christie paru pour la première fois en 1934. Hiver 1937, revenant d’Istanbul pour une enquête, Hercule Poirot prend in extremis la dernière place dans le compartiment des premières classes de l’Orient-Express pour rejoindre Londres. Il est très vite approché par Monsieur Ratchett, un riche Américain fort antipathique qui pense sa vie en danger et qui meurt la nuit suivante dans le train, poignardé de douze coups de couteau. Hercule Poirot arrivera-t-il à résoudre cette affaire? D’autant que le meurtrier ne peut être que l’un des passagers de première classe, le luxueux train étant bloqué dans la neige au milieu de nulle part.

Du fait du format BD, l’intrigue s’enchaîne rapidement et il vaut mieux, à mon avis, connaître l’histoire avant d’en lire cette adaptation. J’avoue qu’il m’a fallu un temps pour me familiariser avec la physionomie d’Hercule Poirot, son image étant associée à David Suchet. Les illustrations permettent de se plonger dans ce huis-clos à l’atmosphère feutrée et où la tension est palpable, même si les visages des protagonistes auraient pu être moins grossiers et moins ressemblant les uns des autres, surtout les femmes. J’ai aussi bien apprécié les décors enneigés à l’image de la magnifique couverture. Un bon moment de lecture en compagnie d’Hercule Poirot! Cela me donne envie de relire le roman d’Agatha Christie comme l’a fait L’Orouge le week-end dernier.

J’avais choisi cette bande dessinée pour la Journée « Adaptation » du British Mysteries Month. C’est aussi une nouvelle participation au challenge Des livres (et des écrans) en cuisine, Hercule Poirot faisant avancer son enquête autour d’un bon repas ou d’un thé à bord de l’Orient-Express.

Participation #9 Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #Adaptation

Participation #9 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Adaptation

Participation #33 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Thé

Challenge Petit Bac d’Enna #5 Catégorie Voyage: « L’Orient-Express »

Participation #9 au challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie #Adaptation de classique

RAT British Mysteries 2021

De ce jour, 19 mars au 21 mars 2021 se déroule un read-a-thon (un marathon de lectures mais pas que) dans le cadre du Challenge British Mysteries organisé par Hilde et Lou. Depuis le début du mois de mars synonyme de British Mysteries Month, je me suis immergée dans l’ambiance so british et ses cosy mystery. Alors c’est avec beaucoup de plaisir que je vais continuer encore ce week-end read-a-thonien.

L’objectif de ce RAT? Lire le plus possible en rapport avec les British Mysteries (ouf, même si nous passons pour la troisième fois en mode confinement, j’ai pu récupérer de nombreux livres hier), partager des teas times et des gourmandises comme dimanche avec Syl ou encore se lancer des défis personnels et bien sûr échanger avec les autres participants.

Alors que vais-je lire pendant ce RAT? J’ai encore une fois prévu bien plus de livres que je pourrai en lire avec aussi le tome 2 d’une BD adulte qui est hors thème même si c’est une adaptation de La Ferme des animaux de George Orwell: Le Château des animaux, Les Marguerites de l’hiver de Felix Delep et Xavier Dorison (éd. Casterman, 2020) (LU).

  • le tome 1 des Lapins de la Couronne d’Angleterre, Le complot de Santa Montefiore, Simon Sebag Montefiore et Kate Hindley (éd. Little Urban, 2020), un roman jeunesse à partir de 9 ans
  • le tome 2 des Lapins de la Couronne d’Angleterre, Air Force One de Santa Montefiore, Simon Sebag Montefiore et Kate Hindley (éd. Little Urban, 2021), un roman jeunesse à partir de 9 ans
  • Cottage, fantômes et guet-apens d’Ann Granger (éd. 10/18, 2020), un cosy mystery (LU)
  • Le meurtre de Roger Ackroyd d’Agatha Christie (éd. du Masque, 1927, rééd. 2011)
  • L’assassin du train de Jessica Fellowes (éd. du Masque, 2018)
  • Mort sur la Tamise de Deborah Crombie (éd. Albin Michel, 2013)
  • Hercule Poirot, Le crime de l’Orient-Express de Benjamin von Eckartsberg et Chaiko, d’après Agatha Christie (éd. Paquet, 2017), une BD adulte (LU)
  • Son espionne royale et la partie de chasse (T3) de Rhys Bowen (Robert Laffont, coll. La bête noire, 2020) (LU)

Pour d’autres idées de lectures, les autres participantes du RAT: Hilde, Lou, Blandine, Bidib, FondantGrignote, Chicky Poo et L’Orouge.

Vendredi 19 mars 2021, je commence par écrire ce billet qui sera mis à jour tout au long du RAT et lire les premiers billets des participantes. Pour le moment, des participantes qui ont prévu de jolis programmes de lectures (cosy mystery avec une série livresque commune mais pas forcément le même tome des Détectives du Yorkshire, univers holmésien…) mais aussi de gourmandises avec Blandine qui file en cuisine faire des scones.

Ce matin, j’ai lu le tome 2 du Château des animaux, Les Marguerites de l’hiver de Felix Delep et Xavier Dorison, une BD adulte tout aussi réussie que le tome précédent, Miss Bengalore. La résistance non-violente se met en place derrière Miss B. et le lapin César. Je reparlerai très bientôt de cette bande dessinée.

Puis après le déjeuner, deux lectures plus légères choisies par mon petit marathonien (et aussi hors thème): Pique-nique sous la pluie de Naokata Mase (éd. Seuil Jeunesse, 2015), un album jeunesse à partir de 3 ans et le tome 2 des Chiens Pirates, Prisonniers des glaces! de Clémentine Mélois et Rudy Spiessert (éd. L’école des loisirs, 2020), un album jeunesse à partir de 6 ans (un gros coup de cœur depuis plusieurs semaines).

L’après-midi passe vite, sans avoir pu lire mais j’ai pu récupérer des réservations dont deux cosy mystery à la médiathèque et le dernier Ana Ana. Avant le repas, j’ai d’ailleurs déjà commencé un des deux cosy mystery qui se rajoute à ma déjà trop grande PAL. J’ai ainsi lu les quatre premiers chapitres de Son espionne royale et la partie de chasse (T3) de Rhys Bowen (Robert Laffont, coll. La bête noire, 2020), Lady Georgiana devant faire face à la chaleur estivale de Londres en août 1932.

Puis après le repas, c’est le temps des histoires du soir, trois ce soir avec le dernier Ana Ana, le tome 17, Va-t-en, va-t-en, chagrin! d’Alexis Dormal et Dominique Roques (éd. Dargaud, 2021), une BD jeunesse toute mignonne pour les 3/6 ans, les doudous tentant de redonner le sourire à Ana Ana, cette dernière déprimant depuis qu’une petite fille de son école n’a pas voulu devenir son amie. Nous relisons également Pique-nique sous la pluie de Naokata Mase, la sortie en car sous la pluie finissant en une belle cueillette de raisins pour un groupe d’enfants sous un bel arc-en-ciel, une lecture qui fait écho, d’une certaine façon, au dernier Ana Ana. Puis nous lisons une histoire différente que nous empruntons souvent à la médiathèque, Rapido sur la ville de Jean-Luc Fromental et Joëlle Jolivet (éd. Hélium, 2011), un album jeunesse grand format à flaps et à partir de 4 ans. Il est alors temps pour mon mini marathonien d’aller se coucher comme Rapido et Ana Ana.

De mon côté, je vais faire un tour chez les autres participantes (L’Orouge nous ayant rejointes) avant de continuer ma lecture du tome 3 de Son espionne royale. en le reprenant au chapitre 5. Lady Georginia quitte Londres pour retourner en Écosse, au château familial où son demi-frère, Binky a été blessé par un piège à animaux et où sa belle-sœur Fig doit se démener avec des invités américains insupportables dont Wallis Simpsons – son cousin David étant toujours très amoureux d’elle au grand dam du couple royal ayant élu domicile pour l’été sur le Domaine de Balmoral. Elle a été missionnée par le Ministère de l’Intérieur pour enquêter sur des incidents inquiétants touchant les héritiers de la Couronne comme son cousin David. A une heure passée, je m’arrête à regret à la fin du chapitre 25, Lady Georgiana ayant été secouée une nouvelle par un décès (accident de chasse ou meurtre?).

Samedi 20 mars 2021, après un réveil avant 7h et un petit déjeuner, je reprends pour le terminer le tome 3 de Son espionne royale au chapitre 26. Encore un bon moment de lecture avec l’intrépide et attachante Lady Georgiana qui arrive, avec ses maladresses et sa candeur mais aussi son audace, à être mêlée à des situations encore une fois dangereuses dans les Highlands. Heureusement, elle pourra compter sur son grand-père paternel toujours aussi « papy poule » et Darcy O’Mara toujours aussi mystérieux. Et une histoire pile poil dans le thème du jour du British Mysteries Month, « Rendez-vous en Écosse ».

Vers 11h, je fais un tour chez les autres participantes (olala les plats alléchants et aussi de chouettes lectures). D’ailleurs, il est temps pour moi d’aller préparer le déjeuner… Si j’ai un moment, pense commencer cet après-midi Cottage, fantômes et guet-apens d’Ann Granger pour coller au thème facultatif de demain du British Mysteries Month, « Fantômes ».

Il est déjà 18h30 et je reviens faire une mise à jour de la journée qui est passée bien vite. Pendant l’heure de baby tennis (de nouveau autorisée après l’interdiction de trois semaines en raison du confinement du week-end), j’ai commencé Cottage, fantômes et guet-apens jusqu’au chapitre 3. Puis de retour chez nous, j’ai préparé un cake aux raisins secs et fruits confits. Pendant la cuisson, j’ai lu Hercule Poirot, Le crime de l’Orient-Express de Benjamin von Eckartsberg et Chaiko, une adaptation en BD adulte du roman éponyme d’Agatha Christie. J’avoue qu’il m’a fallu un temps pour me familiariser avec la physionomie d’Hercule Poirot, son image étant associée à David Suchet.

Après le repas, je fais un petit tour chez les autres participantes, chacune ayant avancé à leur rythme leurs lectures: Hilde avec le tome 1 des Enquêtes d’Alfred et Agatha, L’affaire des oiseaux d’Ana Campoy (un roman jeunesse), Blandine avec le tome 1 des Détectives du Yorkshire et Bidib avec le tome 4, FondantGrignote avec Meurtre à marée haute d’Hanna Dennison, Chicky Poo avec Les filles de Salem de Thomas Gilbert, L’Orouge avec le Crime de l’Orient Express d’Agatha Christie et Lou avec le tome 1 de Son espionne royale. Un RAT très féminin qui pourrait plaire à Tiphanya pour son challenge Lire au féminin!

Pour les histoires du soir, c’est le printemps qui est mis à l’honneur, en ce premier jour du printemps avec Nina et le doudou magique de Nicola Killen (éd. Quatre Fleuves, 2019) et C’est toi le printemps? de Chiaki et Ko Okada (éd. Seuil Jeunesse, 2014), des albums jeunesse adorables et poétiques à partir de 3 ans.

Je passe la soirée à lire Cottage, fantômes et guet-apens d’Ann Granger jusqu’au chapitre 5. Il est bientôt minuit et il est temps pour moi d’aller me coucher.

Dimanche 21 mars 2021, après ce qui s’apparente à une grasse matinée (réveillée par un mini glouton à 8h20), je commence avec lui une matinée lecture: la suite Cottage, fantômes et guet-apens pour moi et pour lui,  Le Neige Express de Naokata Mase (éd. Seuil Jeunesse, 2013), un album jeunesse à partir de 3 ans avec une adorable histoire d’entraide mystérieuse et magique, un renard de la Prairie des Neiges passionné de train aidant un homme pris dans la tempête de neige. Et après plusieurs relectures, cela lui a donné envie de sortir ses rails de train pour jouer avec bien sûr un renard en figurine. Je n’ai donc pas avancé beaucoup mon roman jouant aussi avec lui.

Après le déjeuner, je fais à nouveau un petit tour chez les autres participantes mais aussi chez Syl qui a également fait un cake mais un plum cake puisqu’elle y a mis du rhum, ce que je ne peux plus faire avec mon mini gourmand.

En fin d’après-midi, nous relisons des albums jeunesse printaniers avec Le secret d’Éric Battut (éd. Didier Jeunesse, 2004), Une si petite graine d’Eric Carle (éd. Mijade, 2000) et Fleurs! d’Hervé Tullet (éd. Bayard Jeunesse, 2019). Je les ai empruntés jeudi à la médiathèque en vue d’activités artistiques et graphiques avec mon mini artiste et aussi pour revoir le cycle des plantes. Mais ce sera pour plus tard.

Puis pour les lectures du soir, c’est à nouveau une relecture de Rapido sur la ville suivie du chapitre 8 du tome 1 de l’Hôtel Heartwood, Une maison pour Mona de Kallie George et Stéphanie Graegin (éd. Casterman, 2018), un roman jeunesse à partir de 8 ans. Nous le lisons doucement (commencé lors du RAT gourmand de St-Valentin) et comme il fallait le rendre à la médiathèque après l’avoir prolongé une fois, un autre exemplaire a fini par rejoindre notre bibliothèque. J’ai aussi rendu les autres tomes sans les lire pour les découvrir en même temps que mon mini marathonien.

Pour cette dernière soirée de RAT, je vais reprendre (et peut-être finir) ma lecture Cottage, fantômes et guet-apens d’Ann Granger au chapitre 10 après un nouveau tour chez les autres participantes. Blandine a aussi sorti ses lectures printanières en changeant sa décoration livresque du salon. Hilde a pu revenir pour le teatime en sortant une jolie nappe British avant une soirée lecture. Le British Mysteries Month n’est pas encore terminé que Lou et Fondant sont déjà parties dans des lectures japonaises et que Bidib s’est régalée avec l’intégrale de Zombillénium. Enfin, L’Orouge a commencé une romance avec le tome 1 des Amours de Lara Jean de Jenny Han, A tous les garçons que j’ai aimés. Je ne pense pas repasser par mon blog d’ici demain matin et vous souhaite à tous une très belle soirée.

Petit bilan de ce marathon: J’actualise une dernière fois ce billet ce lundi matin, après avoir passé un très bon week-end cosy et convivial. Hier soir, peu avant minuit, je me suis arrêtée au chapitre 14 du Cottage, fantômes et guet-apens d’Ann Granger (264 pages lues). Encore merci à Hilde et Lou d’avoir organisé ce RAT! Bonne semaine!

Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #RAT

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