Étiquette : Challenge Contes et légendes 2023 (Page 1 of 3)

Au fil des pages avec le tome 8 des Quiquoi

Nous lisons et relisons encore cette année le tome 8 des Quiquoi, Les Quiquoi et la véritable histoire d’Halloween (à peu près) de Laurent Rivelaygue et Olivier Tallec (éd. Actes Sud Junior, 2022, 32 pages), une BD jeunesse au format à l’italienne et à partir de 6 ans. En ce jour d’Halloween, la bande d’amis est bien décidée à revenir avec plein de bonbons en cette soirée d’Halloween. Mais rien ne se passe comme prévu. Le costume de fantôme de Boulard s’envole. Un monstre veut manger Raoul et Mixo. Et bientôt, Pétole et Pamela se retrouvent prisonnières de l’inventeur d’Halloween aux dents toutes pourries. Olive parviendra-t-il à tous les sauver?

Comme dans les tomes précédents, les rebondissements et attitudes des uns et des autres produisent un enchaînement de situations plus loufoques que les unes que les autres tout en finissant, on ne s’est comment, à créer une cohérence scénaristique à cette chasse aux bonbons hilarante. Les personnages sont toujours aussi expressifs et têtus à l’image de Pamela qui n’entend pas se défaire d’une table de ping-pong offerte à la place de bonbons.

Et que dire du déguisement de Mixo en poireau ou du monstre qui adore les sandwichs triangles au jambon? Fous-rires garantis. Encore un très bon moment de lecture rigolo et loufoque! Tout tient à cet « à peu près » du titre même si ce tome n’en oublie pas moins d’être instructif sur les origines de cette fête (merci Mixo) ou en rappelant, si besoin était, l’importance de se brosser les dents!

Nous avons d’ores et déjà noté qu’un prochain tome, Les Quiquoi et le Curupira paraîtra en novembre 2023.

Participation #3 Challenge Halloween 2023 de Hilde et Lou #BD jeunesse

Participation #10 Challenge Contes & Légendes 2023 de Bidib #Traditions

Participation #23 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2023 de Bidib et Fondant #Bonbons

Pause lecture: Les Chatvaliers

Nous avons découvert cette semaine une nouvelle série livresque: Les Chatvaliers de Charles Falque-Pierrotin et Oriana Berthomieu (éd. Gründ). Il y a actuellement 2 tomes parus, le dernier étant paru le 17 août 2023. Ce sont des albums jeunesse à partir de 4 ans selon l’éditeur.

  • (Album jeunesse) À la recherche du Grrrall! (T1)

Nous avons commencé par le tome 1, À la recherche du Grrrall! (2022, 40 pages). Au royaume de Grrretagne, le roi Charthur et la reine Grrrenièvre vivent dans le château de Chamelot, protégés par les chevaliers de la Table Ronde, les Chatvaliers: Lancelotte, la courageuse, Chabenêt, le grand bêta, Chavante, la cultivée ainsi que Percheval, le destrier. Sans oublier leur fils, Fauvain et Félin l’Enchanteur.

Un jour, le roi Charthur découvre que sa précieuse gamelle qu’il voulait offrir à la reine pour son anniversaire a disparu. Qui a bien pu la prendre? Secondé par Lancelotte, le roi réussira-t-il à mener l’enquête et dénicher le responsable? Cette enquête est ainsi prétexte à découvrir les habitants du château et leur rôle. Un bon moment de lecture hilarant avec ce premier tome introductif et qui se termine sur une autre origine des 9 vies du chat (croyance qui n’est plus ici héritée de l’Égypte antique)!

  • (Album jeunesse) Les Chatvaliers contre les Ratons baveurs! (T2)

Nous avons enchaîné avec le tome 2, Les Chatvaliers contre les Ratons baveurs! (2023, 40 pages). Alors que tout est paisible au château de Chamelot, les Ratons baveurs, voisins du royaume, avec à leur tête Ratatine, ont bien l’intention de s’emparer d’Exchalibur. Les Chatvaliers parviendront-ils à déjouer leur plan? Ce tome est aussi drôle que le premier tout en finissant sur l’explication de l’origine du nom « raton laveur ».

Outre les références au Roi Arthur, Excalibur et les chevaliers de la Table Ronde, il y a de nombreux jeux de mots, des références à la pop culture, à l’Art (les tableaux de Léopard de Vinci ou les livres de la bibliothèque du château dans le premier tome) ou bien encore à la mythologie grecque (le cheval de Troie dans le tome 2)… Certes, les plus jeunes lecteurs n’auront sans doute pas toutes les références que le parent lecteur aura mais cela reste accessible pour eux, surtout s’ils apprécient les chats. Quand ils seront bien plus grands, ils pourront alors découvrir la version d’Alexandre Astier avec Kaamelott.

Les illustrations colorées sont pleines de pep’s et les personnages très expressifs, participant au rythme des histoires. Une bien chouette manière de revisiter les légendes arthuriennes avec des chats comme personnages principaux! Nous n’hésiterons pas à lire les prochains tomes s’il y a en d’autres.

J’ai enfin noté des passages gourmands tant dans le premier tome que le second avec les repas pris par le gourmand Chabenêt, les banquets ou le fromage tant apprécié par les Ratons baveurs (que je leur laisse bien volontiers).

Participation #9 Challenge Contes et Légendes 2023 de Bidib #Légendes arthuriennes

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2023 de Bidib et Fondant

Au fil des pages avec Pandore

J’ai lu Pandore de Susan Stokes-Chapman (éd. Michel Lafon, 2022, 415 pages), un roman présenté en quatrième de couverture comme une réécriture du mythe de Pandore et sous-titré « Certaines portes sont fermées pour une bonne raison » et se déroulant à Londres, à l’époque géorgienne.

Âgée de 21 ans, Pandora « Dora » Blake vit à Londres, en 1799, avec son oncle paternel Hezekiah depuis ses 8 ans et leur gouvernante Lottie dans une boutique d’antiquités, le Blake’s Emporium ayant perdu de le prestige et sa splendeur d’antan, lorsque ses parents étaient encore vie et qu’ils géraient le commerce tout en menant des fouilles archéologiques en Grèce, son oncle vénal et sans scrupules l’ayant transformé en bazar insalubre de contrefaçons. Dora est une jeune femme solitaire, ayant pour seule amie une pie Hermès et qui rêve de devenir une créatrice de joaillerie, ayant les mêmes capacités de sa mère pour les dessins et croquis et ainsi prendre son indépendance d’un oncle qui la rabaisse continuellement, la faisant vivre tristement et pauvrement dans une petite chambre sans confort du grenier.

Elle fait la connaissance d’Edward Lawrence, un jeune homme de 26 ans travaillant comme finisseur dans un atelier de reliure appartenant à Lord Cornelius Ashmore, son riche et seul ami d’enfance lorsqu’il vivait enfant,  jusqu’à ses 12 ans, sur son domaine de Shugborough Hall, étant le fils du palefrenier. Après un nouvel échec pour intégrer la prestigieuse Société des Antiquaires malgré le soutien de son ami Cornelius, il pense pouvoir enfin réussir à en être membre en se rapprochant de la jeune femme qui lui confie que son oncle est entré en possession, sans doute de façon illégale, d’un mystérieux et immense vase d’argile antique, recouvert de scènes de dieux et héros grecs (Zeus, Prométhée, Athéna, Pandore…) – un pithos – et qu’il a caché dans le sous-sol de la boutique.

La découverte de ce vase attise bien des convoitises. Sera-t-il source de richesse tant attendue pour Hezekiah? Permettra-t-il à Dora ou à Edward de réaliser leur rêve? Les deux jeunes gens ne mettent-ils pas leur vie en danger en tentant de remonter aux origines du vase et de trouver les membres du trafic d’antiquités? Celui-ci sera-t-il aussi maudit que sa légende? Seront-ils rattrapés et emprisonnés dans leur passé? Ou arriveront-ils à le transcender et s’offrir les chances d’un futur bonheur?

Alternant les points de vue (Dora, Edward et un peu Hezekiah), l’intrigue, au rythme lent, aborde, au-delà des mystères entourant le vase antique grec, la pauvreté du peuple londonien à l’époque géorgienne, la condition de la femme, les secrets de famille, le trafic d’antiquités, la résilience, des quêtes initiatiques… Dora et Edward ont bien des points communs: tous deux orphelins, portant, chacun à leur façon, le poids de leur passé et pourtant d’une certaine manière, protégés des duretés de la vie de ceux d’un même niveau social et faisant preuve d’une certaine candeur ou ignorance enfantine, malgré leur âge et leur parcours de vie. Ils se révèlent pourtant, non sans heurts et remises en question, déterminés et plein d’espoir tout comme Cornelius se révèle un personnage que j’ai apprécié et qui demeurera fidèle à Edward, nonobstant sa jalousie ou son amour à sens unique.

L’autrice mélange ainsi les genres: historique, suspense, romance… ce qui m’a, par moments, rappelé la structure narrative et les péripéties d’un autre roman, La fabrique de poupées d’Elizabeth Macneal (éd. Presse de la Cité, 2019, 471 pages) où il est aussi question d’émancipation de la femme, de confiance en soi et de croire en ses rêves sous fond de thriller social. 

S’agissant de son premier roman, il n’évite pas certains défauts comme le fait de trop appuyer sur certains faits ou révélations finales comme si le lecteur n’avait pu les déceler la première fois ou manquant parfois de nuances dans les caractères des personnages, comme par exemple l’orientation sexuelle de Cornelius qui était très vite compréhensible même si Edward n’en voit rien et immédiatement comprise par Dora ou bien encore en prenant le partie de donner au mythe de Pandore une vision plus rationnelle que fantastique, plutôt que d’en garder une aura mystérieuse, même si interprétable comme l’identité du vieil homme ayant discuté avec Edward et l’ayant mis sur la piste de Dora.

En effet, le mythe de la boîte de Pandore n’est pas le cœur de roman mais est prétexte à suivre la vie de personnages qui seront liés, de près ou de loin, au pithos. Un bon moment de lecture!

Participation # Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #Roman historique à suspense

Participation # (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2023 de Bidib #Royaume-Uni/Angleterre

Participation #8 Challenge Contes et Légendes 2023 de Bidib #Mythologie grecque

Au fil des pages avec Poucette

J’avais relu l’année dernière avec mon mini lutin, sans prendre le temps de le chroniquer, Poucette, d’après Hans Christian Andersen et illustré par Charlotte Gastaut (éd. Flammarion Jeunesse, coll. Père Castor, 2011, 32 pages), un album jeunesse pour les 3/6 ans selon l’éditeur. Il était une fois Poucette, une toute petite fille qui n’était pas plus haute qu’un pouce qui vivait paisiblement jusqu’au jour où elle rencontra une vieille grenouille. Commence alors pour elle un long voyage aux multiples dangers. Arrivera-t-elle à trouver le bonheur et finir sa vie en compagnie d’un prétendant à sa hauteur et qu’elle aimera en retour?

J’apprécie toujours autant les illustrations de Charlotte Gastaut qui apportent une touche asiatique/japonaise au long voyage initiatique de la petite fille. On ressent les émotions de Poucette, que ce soit la solitude, la faim, le froid de l’hiver ou la peur à chaque pression exercée sur elle afin qu’elle prenne, sans son consentement, un mari, que ce soit le fils de la vieille grenouille ou la taupe, voisin de la souris qui la recueille l’hiver venu. On est loin du modèle rousseauiste de l’éducation des jeunes filles aux XVIIIe et XIXe siècles décrit dans Émile ou De l’éducation (1762) selon lequel les femmes devraient tout faire pour plaire et faire honneur à leur mari, en leur rendant la vie agréable et douce, même si c’est dans la souffrance. Toutefois, le choix d’un mari reste important jusqu’à la fin du conte, comme l’était la condition de la femme du XIXe siècle, l’histoire s’achevant par la rencontre avec le prince des fleurs. Il y est également question d’entraide, la petite fille se liant d’amitié avec une hirondelle qu’elle a soigné pendant l’hiver. Poucette se révèle forte face à l’adversité et bienveillante à l’égard de ses amis. Un très bon moment de lecture avec cet album magnifiquement illustré et qui est paru pour la première fois en 1835!

Participation #7 Challenge Contes et Légendes 2023 de Bidib #Conte traditionnel

Participation #3 Challenge 2023 sera classique de Blandine et Nathalie #Conte traditionnel

Au fil des pages avec Le Neige Express

Parmi nos dernières relectures hivernales, nous avons encore relu cette année Le Neige Express de Naokata Mase (éd. Seuil Jeunesse, 2013), un album jeunesse à partir de 3 ans et avec un double rabat. Dans la Prairie des neiges vit un renard qui adore les trains et les voir passer, le terminus étant peu après la prairie. Un soir, il vient en aide à un villageois pris dans une tempête de neige en faisant apparaître une nouvelle gare. Ce villageois secouru ainsi que les passagers du train pourront-ils remercier ce mystérieux chef de gare?

Nous apprécions toujours autant Naokata Mase et sa passion pour les trains qui sont présents dans tous les livres que nous avons lu de lui. Les illustrations sont douces et accompagnent à merveille cette histoire bienveillante d’entraide avec un soupçon de magie issue du folklore japonais (le renard pouvant être un esprit surnaturel – yōkai – bienveillant appelé Kitsune), de manga dans la transformation du renard et même une touche gourmande (le renard appréciant le tofu frit). Coup de cœur pour cet album jeunesse avec sa fin toute mignonne! Dommage que les livres de cet autour ne soient plus édités…

Participation #1 Un Mois au Japon 2023 de Hilde et Lou#Album jeunesse

Participation #11 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2023 de Bidib et Fondant #Tofu

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Paysage: « Neige »

Participation #6 Challenge Contes et Légendes 2023 de Bidib #Yōkai

Participation # (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2023 de Bidib #Japon

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