Auteur/autrice : Jojo (Page 1 of 272)

Au fil des pages avec le tome 5 du Loup en slip

Nous avons lu le tome 5 du Loup en slip, Le loup en slip passe un froc de Wilfrid Lupano, Mayanna Itoïz et Paul Cauuet (éd. Dargaud, 2020, 40 pages), une BD jeunesse à partir de 5 ans et qui peut être lu seul par des jeunes lecteurs sachant lire en écritures majuscules et qui n’en oublie pas le lecteur adulte avec un clin d’œil à la fin aux Vieux Fourneaux.

De retour de vacances, le loup en slip découvre avec stupeur que tous les habitants de la forêt ont succombé à la mode de porter le slip Dulou®, un slip identique au sien. Des affiches publicitaires ont d’ailleurs envahi la forêt. Le loup en slip décide de ne plus mettre le sien devant cette atteinte à son identité et porte à la place un froc pris sur un épouvantail. Le loup en slip l’est-il encore sans slip? Pourra-t-il trouver des réponses auprès du vieux sage?

Avec beaucoup d’humour et à hauteur d’enfant, il est question dans ce tome de publicité, des dérives de la société de consommation, du sentiment d’appartenance, de conformisme et du développement de la personnalité. En effet, notre quotidien est soumis à la mode (qu’elle soit vestimentaire comme dans l’histoire ou autre comme une série, un film, un jeu de société ou un jeu vidéo…) ou aux slogans publicitaires qui restent en tête bien des années après. Qui n’a pas eu à se questionner, par exemple à l’école, face à une mode en se demandant s’il fallait ou non la suivre de crainte de se retrouver seul ou pour être accepté par ses pairs?

Encore un bon moment de lecture avec ce tome même si je l’ai trouvé un peu moins réussi tout en étant aussi cynique que les précédents, la critique sociétale étant surtout focalisée sur les changements de mode et l’impact de la publicité plus que sur la production de masse de vêtements vite consommés et ses dérives! Sans oublier l’intervention rigolote de la brigade anti-loups et une référence à Star Wars.

Au fil des pages avec Le phare

Nous avions lu en octobre 2022 Le phare de Sophie Blackhall (éd. Les éditions des éléphants, 2021), un album jeunesse à partir de 5 ans et qui fait partie de la sélection CE1 du 34ème Prix des Incos 2023.

Nous suivons la vie d’un gardien de phare dans les années 20 jusqu’à l’arrivée de l’éclairage électrique qui remplaça les lampes à huile. Chaque jour, dans la solitude puis au côté de son épouse, le gardien de phare note scrupuleusement dans son journal de bord ce qu’il fait. Son quotidien est rythmé par l’entretien du phare et les ravitaillements, parfois perturbé par les tempêtes.

Avec cette histoire, nous remontons le temps dans la vie quotidienne d’un gardien de phare, une vie répétitive mais si cruciale pour guider les bateaux pendant la nuit et avec son lot pourtant d’inattendus, tristes ou joyeux comme un naufrage ou la naissance d’un enfant. Les jolies illustrations à l’encre de Chine et à l’aquarelle renforcent cette ancienneté avec leur côté vintage.  Un très bon moment de lecture avec cet album jeunesse qui se termine d’ailleurs avec une note explicative de l’autrice très instructive!

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Lieu: « Phare »

Participation #15 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2023 de Bidib #Australie

Point lecture hebdomadaire 2023 #10

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures), avec des lectures indiennes pour le RAT de Holi coorganisé par Hilde et Blandine dans le cadre de leur challenges Les Étapes Indiennes 2023 et qui a eu lieu du 8 au 12 mars 2023.

Nos lectures du 6 au 12 mars 2023:

Des lectures jeunesse:

  • (Album jeunesse) Création de Bhajju Shyam et Gita Wolf

Nous avons lu Création de Bhajju Shyam et Gita Wolf (éd. Actes Sud Junior, 2015, 32 pages), un album illustré qui regroupe des œuvres de l’artiste Bhajju Shyam autour des mythes de la création et des coutumes des Gond, tribu du centre de l’Inde. J’ai bien apprécié les illustrations en sérigraphie de l’art gond. Un bon moment de lecture avec ce livre d’art surtout pour les illustrations en sérigraphie!

  • (Album jeunesse) Les éléphants n’oublient jamais d’Anushka Ravishankar

Nous avons lu Les éléphants n’oublient jamais d’Anushka Ravishankar (éd. Tourbillon, 2007), un album jeunesse à partir de 3 ans avec l’histoire d’un éléphanteau qui est adopté par un troupeau de mufles. Un bon moment de lecture avec cette histoire toute mignonne!

  • (Album jeunesse) Un royaume sans oiseaux de Gilles Baum et Thierry Dedieu

Nous avons également lu Un royaume sans oiseaux de Gilles Baum et Thierry Dedieu (éd. Seuil Jeunesse, 2013), un album jeunesse à partir de 6 ans et aux illustrations rappelant l’ambiance des Mille et une nuits avec l’histoire de Rahi qui tente de sauver les oiseaux après l’ordre du Maharadja de tous les tuer. J’ai plus accroché à l’histoire qu’aux illustrations que j’aurai préféré moins grossières et avec plus de finesse.

Des lectures adulte:

Parmi les romans adultes que j’ai lus cette semaine, je ne parlerai dans ce billet que de certains.

  • (Romantasy YA) Les chroniques d’Elkma, Le chant des abîmes de Lydia Brasington (T2)

J’ai lu le tome 2 des Chroniques d’Elkma, Le chant des abîmes de Lydia Brasington (éd. Autoédition, 2023, 293 pages), une romance fantasy young adult et qui reprend 6 mois après les événements du tome précédent. Malgré la mort du roi Silas et l’accession au pouvoir de son neveu Rex, Astra n’arrive pas à trouver sa place et ne se sent pas libre de choisir sa vie, la menace de la voir marier contre son gré avec le Prince Impérial, Taka n’ayant pas disparu et la jeune femme n’arrivant pas à se remettre de la trahison de Kellan. Fuyant le palais, Astra se joint à un groupe de rebelles royalistes pour retrouver son cousin Orion disparu à la Moisson précédente et qui serait dans les territoires du Nord.

Sur fond de fuite pour retrouver Orion, ce tome se concentre sur les sentiments et les états d’âme d’Astra et de Kellan, la première luttant contre ses propres sentiments (mais vaut-elle mieux que lui après avoir tué son oncle?) et le second tentant de se reconstruire après avoir subi les sévices et tortures de Rex dans les geôles du palais, se raccrochant à la vie grâce à son amour pour Astra. Un bon moment de lecture plus sombre que le précédent! Un troisième tome est d’ores et déjà prévu et qui s’annonce tout aussi sombre, mettant à mal l’amour que se porte Astra et Kellan, chacun ayant fait le choix de sauver l’autre à tout prix, au mépris de leur propre vie.

  • (Romantasy) Le Pont des Tempêtes de Danielle L. Jensen (T1)

J’ai lu le tome 1 du Pont des Tempêtes de Danielle L. Jensen (éd. Bragelonne, coll. Fantasy, 2023, 442 pages), une romantasy se déroulant dans un monde ravagé par des tempêtes sauvages, l’unique voie de passage commerciale étant le pont des tempêtes détenu par le roi d’Ithicana. Âgée de 20 ans, Lara, fille du roi de Maridrina a été élevée pendant 15 ans dans le désert pour devenir une espionne tueuse afin de libérer son peuple du joug du royaume d’Ithicana et de s’accaparer le pont des tempêtes. Sous prétexte d’honorer un traité de paix entre Maridrina et Ithicana, le mariage de Lara est arrangé avec Aren, roi d’Ithicana âgé de 24 ans. Mais une fois arrivé sur l’île centrale d’Ithicana, rien ne se passe comme prévu. Aren ne correspond pas du tout à ce qui lui a été enseigné. Certes il est un guerrier impitoyable mais il se révèle bien plus humain, juste et idéaliste, à l’écoute de son propre peuple qui subit les saisons des tempêtes. Lara remet alors petit à petit en question tout ce qu’elle a appris jusqu’alors. Sa détermination pour sauver son peuple suffira-t-elle pour mener à bien sa mission?

J’ai bien apprécié l’univers imaginé par l’autrice avec au centre de ce monde, le pont des tempêtes, objet de toutes les convoitises. Nous avons d’un côté le royaume désertique de Maridrina et dont le peuple souffre de famine et de l’autre le royaume d’Ithicana constitué de nombreuses îles reliées par le pont des tempêtes et vivant sous le rythme des saisons des tempêtes. Le duo formé par Lara et Aren est attachant, l’un et l’autre vouant leur vie à sauver leur peuple, l’une de la famine et l’autre des attaques incessantes des autres royaumes. L’écriture est fluide et addictive, la tension étant palpable à chaque page, Lara étant amenée à faire un choix crucial qui peut faire ou non tomber le royaume d’Ithicana. Un très bon moment de lecture avec ce premier tome riche en actions, rebondissements, d’intrigues politiques et mensonges sous fond de romance slow burn! J’ai vu qu’il existait en VO 5 tomes à cette saga fantasy. J’ai hâte que les tomes suivants soient traduits en français.

  • (Roman d’urban fantasy) Recherche chasseurs de démons, Sorcière & Tueuse de Katie French (T1)

J’ai lu le tome 1 de la trilogie Recherche chasseurs de démons, Sorcière & Tueuse de Katie French (éd. du Chat Noir, 2023, 282 pages), une romance d’urban fantasy avec l’histoire de Winter, une jeune femme sorcière sans pouvoir qui tente d’être recrutée dans une agence paranormale afin de tuer en toute légalité des entités démoniaques. Mais le siège de l’agence est attaqué par les Vice-Rois. L’histoire se lit rapidement, sans véritable souffle épique, les rebondissements s’enchaînant rapidement et un peu trop facilement. Le petit groupe de stagiaires est somme toute bien sympathique mais manque un peu de profondeur, tout comme la romance ennemis to lovers qui se dessine entre Winter et Dax.

  • (Roman sociétal court) Ceci n’est pas un fait divers de Philippe Besson

J’ai lu Ceci n’est pas un fait divers de Philippe Besson (éd. Juliard, 2023, 208 pages), un roman sociétal court traitant d’un féminicide (ce qu’on appelait autrefois un crime passionnel) du point de vue du fils aîné de la victime, danseur à l’Opéra de Paris, homosexuel et âgé de 19 ans. Le fils narrateur nous raconte les années qui ont suivi le meurtre de sa mère par son père, de l’appel téléphonique de sa petite sœur de 13 ans qui a assisté au drame, des premières heures de l’enquête policière, de la garde à vue de son père, du procès puis de l’après et tous les sentiments et émotions ressentis sur le vif et les mois passant, entre tristesse, colère et honte.

Même si j’ai apprécié le style et le fait de se placer du côté des enfants victimes, j’ai trouvé que l’auteur a utilisé de nombreux clichés et raccourcis journalistiques et qu’il a commis de trop nombreuses erreurs dans le déroulé de la procédure judiciaire, me faisant lever les yeux au ciel à de nombreuses reprises comme par exemple lors de la confrontation, faisant perdre en crédibilité le drame relaté. Je ne sais pas de quand date le fait divers qui a inspiré ce roman mais la victime a le droit à être assistée par un Avocat lors de la confrontation en garde à vue, le mis en cause n’a pas le droit de parler à la victime, même au cours de la confrontation et le choix d’un représentant légal pour la victime mineure en pareil cas se fera plus tard devant le Juge des Enfants.

  • (Roman dystopique post-apo ados/YA) Imperium, À contre-courant d’Amelia C. Jones (T1)

J’ai lu le tome 1 de la trilogie Imperium, À contre-courant d’Amelia C. Jones (éd. Autoédition, 2022, 476 pages), un roman dystopique post-apocalyptique pour les adolescents, les humains vivant sous des dômes après le Grand Désastre et sous la coupe de Régalia. Nora, âgée de 22 ans, fait partie de la résistance, depuis l’assassinat de ses parents, son père scientifique ayant compris qu’il était possible de vivre en dehors des dômes. Se faisant passer pour une chanteuse sous l’identité de Louise, elle tente de séduire des hauts responsables de ce système tyrannique, en particulier Simon. Au sein de son réseau de résistants, elle peut compter sur son chef, Chet qui vient d’avoir le soutien d’un résistant d’un autre dôme, Declan. Nora arrivera-t-elle à faire confiance à ce Declan qui se révèle bien mystérieux?

J’ai apprécié l’univers post-apo décrit par l’autrice. Un bon moment de lecture avec ce premier tome introductif, à l’écriture fluide et addictive, se terminant sur une fin qui tient en haleine, même si parfois les personnages principaux manquaient un peu de maturité, sans doute dû au jeune âge de l’autrice! Mais je lirai volontiers le tome 2 qui est en cours d’écriture et dont l’autrice annonce qu’il sera plus sombre et mature et en révélera un peu plus sur le Grand Désastre et le passé d’un des personnages masculins tout en adoptant son point de vue en plus de celui de Nora (j’imagine que ce sera Declan).

Mes lectures en cours:

  • (Roman d’urban fantasy ado/YA) Humana, L’ultime sacrifice de Jocabel C. Caballero (T3)

J’ai commencé à lire jusqu’au chapitre 17 (154 pages lues) le tome 3 de la trilogie Humana, L’ultime sacrifice de Jocabel C. Caballero (éd. Autoédition, 2023, 444 pages), un roman d’urban fantasy pour adolescents et alternant principalement les points de vue entre Sérena et Ethan. Le retour de Marius met à mal l’alliance fragile entre les clans de Nocturnes et leur rappelant les sombres Années Noires, ce dernier souhaitant exterminer tous les sangs-mêlés et la suprématie des sangs-purs vampires. Avec son nouveau pouvoir de nécromancien, Sérena  parviendra-t-elle avec l’aide de ses amis et de sa famille à arrêter Marius à temps? L’intrigue reprend là où s’était arrêté le tome précédent. Le rythme est toujours aussi addictif. 

  • (Roman contemporain) Compartiment pour dames d’Anita Nair

Lors du RAT de Holi, j’ai commencé à lire jusqu’au chapitre 4 (126 pages lues) Compartiment pour dames d’Anita Nair (éd. Picquier Poche, 2002, rééd. 2004, 450 pages), un roman contemporain se déroulant en Inde avec l’histoire d’Akikha, célibataire de 45 ans qui décide un beau matin de partir seule en voyage et de prendre un train à destination de l’extrémité sud de l’Inde et qui fait alors connaissance des autres femmes du compartiment pour dames d’un train de nuit. A travers le personnage d’Akikha et de ses compagnes de voyage, l’autrice aborde la condition de la femme en Inde, en particulier de la femme célibataire, statut peu enviable en Inde. Comment s’émanciper du poids des traditions et des castes pour trouve son bonheur?  Le rythme est lent et introspectif mais correspond très bien aux confidences des femmes de ce compartiment de train.

RAT de Holi 2023

Pour célébrer Holi, la fête hindoue des couleurs, Hilde et Blandine proposent un RAT du 8 au 12 mars 2023 dans le cadre de leur challenge Les Étapes Indiennes, avec au moins une lecture indienne. Sans oublier des partages gourmands autour de la cuisine indienne.

Alors que vais-je lire pendant ce RAT? J’ai repéré quelques lectures jeunesse à la médiathèque mais je ne sais pas encore quand je pourrai aller les chercher: Le pousseur de bois de Frédéric Marais (éd. HongFei, 2020), Les éléphants n’oublient jamais d’Anushka Ravishankar (éd. Tourbillon, 2007), Création de Bhajju Shyam et Gita Wolf (éd. Actes Sud Junior, 2015), Un royaume sans oiseaux de Gilles Baum et Thierry Dedieu (éd. Seuil Jeunesse, 2013)… Côté adulte, j’ai repéré Compartiment pour dames d’Anita Nair (éd. Picquier, 2002, 320 pages) et Le Prince de Bombay de Sujata Massey (éd. Charleston, 2022, 488 pages), la troisième enquête de Perveen Mistry.

Pour d’autres idées de lectures indiennes, les autres participantes: Hilde, Blandine,

Mercredi 8 mars 2023

Comme chaque année, Holi est célébrée vers l’équinoxe de printemps et a lieu cette année le 8 mars.

Pour l’histoire du soir, nous relisons depuis le début de la semaine un chapitre par soir du tome 1 des Chiens Pirates, Adieu côtelettes! de Clémentine Mélois et Rudy Spiessert (éd. L’école des loisirs, 2019), un album jeunesse à partir de 6 ans, les chiens pirates affamés tentant de piller le navire de trois petites filles, en vain.

En soirée, j’ai commencé à lire le tome 1 de la trilogie Imperium, À contre-courant d’Amelia C. Jones (éd. Autoédition, 2022, 476 pages), un roman dystopique post-apocalyptique pour les adolescents. J’apprécie l’univers post-apo décrit par l’autrice, les humains vivant sous des dômes après le Grand Désastre et sous la coupe de Régalia. Nora, âgée de 22 ans, fait partie de la résistance, depuis l’assassinat de ses parents. Se faisant passer pour une chanteuse sous l’identité de Louise, elle tente de séduire des hauts responsables de ce système tyrannique, en particulier Simon. Au sein de son réseau de résistants, elle peut compter sur son chef, Chet qui vient d’avoir le soutien d’un résistant d’un autre dôme, Declan. Nora arrivera-t-elle à faire confiance à ce Declan qui se révèle bien mystérieux? Pour le moment l’écriture de ce premier introductif est fluide et addictive.

Jeudi 9 mars 2023

En début d’après-midi, j’ai pu passer par la médiathèque pour emprunter des lectures indiennes afin de constituer une petite PAL pour ce marathon de lectures. Côté jeunesse, j’ai ainsi pu prendre Les éléphants n’oublient jamais d’Anushka Ravishankar (éd. Tourbillon, 2007), Création de Bhajju Shyam et Gita Wolf (éd. Actes Sud Junior, 2015) et Un royaume sans oiseaux de Gilles Baum et Thierry Dedieu (éd. Seuil Jeunesse, 2013). Côté adulte, j’ai emprunté Compartiment pour dames d’Anita Nair (éd. Picquier Poche, 2002, rééd. 2004, 450 pages) et Le Foyer des mères heureuses d’Amulya Malladi (éd. Mercure de France, 2018, 347 pages).

Nous avons lu Création de Bhajju Shyam et Gita Wolf (éd. Actes Sud Junior, 2015) dont j’ai bien apprécié les illustrations de l’art gond. Puis nous avons continué avec Les éléphants n’oublient jamais d’Anushka Ravishankar (éd. Tourbillon, 2007), un album jeunesse à partir de 3 ans avec l’histoire d’un éléphanteau qui est adopté par un troupeau de mufles. Nous avons également lu Un royaume sans oiseaux de Gilles Baum et Thierry Dedieu (éd. Seuil Jeunesse, 2013), un album jeunesse à partir de 6 ans et aux illustrations rappelant l’ambiance des Mille et une nuits avec l’histoire de Rahi qui tente de sauver les oiseaux après l’ordre du Maharadja de tous les tuer.

Pour les histoires du soir, nous avons relu le chapitre « Jeudi » du tome 1 des Chiens Pirates, Adieu côtelettes! de Clémentine Mélois et Rudy Spiessert, les chiens pirates commençant à être à court de croquettes. Nous avons également relu Le Neige Express de Naokata Mase (éd. Seuil Jeunesse, 2013), un album jeunesse joliment illustré et à partir de 3 ans avec l’histoire douce avec une touche de magie et de gourmandise d’un renard venant en aide à un homme tombé dans la neige.

En soirée, j’ai fini de lire le tome 1 de la trilogie Imperium, À contre-courant d’Amelia C. Jones, ce premier tome introductif se terminant sur une fin qui tient en haleine, même si parfois les personnages principaux manquaient un peu de maturité, sans doute dû au jeune âge de l’autrice. Mais je lirai volontiers le tome 2 qui est en cours d’écriture et dont l’autrice annonce qu’il sera plus sombre et mature et en révélera un peu plus sur le Grand Désastre et le passé d’un des personnages masculins (j’imagine Declan).

Vendredi 10 mars 2023

Pour l’histoire du soir, nous avons relu relu le chapitre « Vendredi » du tome 1 des Chiens Pirates, Adieu côtelettes! de Clémentine Mélois et Rudy Spiessert, les chiens pirates n’arrivant toujours pas à récupérer de la nourriture sur le trois-mâts des petites filles.

En soirée, j’ai lu le tome 1 de la trilogie Recherche chasseurs de démons, Sorcière & Tueuse de Katie French (éd. du Chat Noir, 2023, 282 pages), une romance d’urban fantasy avec l’histoire de Winter, une jeune femme sorcière sans pouvoir qui tente d’être recrutée dans une agence paranormale afin de tuer en toute légalité des entités démoniaques. Mais le siège de l’agence est attaqué par les Vice-Rois. L’histoire se lit rapidement, les rebondissements s’enchaînant rapidement et un peu trop facilement. Le petit groupe de stagiaires est somme toute bien sympathique tout comme la romance ennemis to lovers qui se dessine entre Winter et Dax.

Samedi 11 mars 2023

Après le petit déjeuner, nous avons fait une longue partie de Monopoly Mario Kart.

Puis j’ai lu Ceci n’est pas un fait divers de Philippe Besson (éd. Juliard, 2023, 208 pages), un roman sociétal court traitant d’un féminicide (ce qu’on appelait autrefois un crime passionnel) du point de vue du fils aîné de la victime, danseur à l’Opéra de Paris, homosexuel et âgé de 19 ans. Même si j’ai apprécié le style mettant en exergue de façon épurée les émotions et sentiments ressentis sur le vif et les mois passant par le fils narrateur et le fait de se placer du côté des enfants victimes, j’ai trouvé que l’auteur a utilisé de nombreux clichés et raccourcis journalistiques et qu’il a commis de trop nombreuses erreurs dans le déroulé de la procédure judiciaire, me faisant lever les yeux au ciel à de nombreuses reprises comme par exemple lors de la confrontation, faisant perdre en crédibilité le drame relaté.

Puis pour le déjeuner, j’ai préparé un plat indien que nous mangeons très régulièrement: du poulet tandoori avec du lait de coco et des noix de cajou accompagné de riz basmati avec des noix de cajou et raisins blancs.

Dans l’après-midi, après une pause goûter bugnes café, j’ai commencé à lire le premier chapitre (44 pages lues) de Compartiment pour dames d’Anita Nair (éd. Picquier Poche, 2002, rééd. 2004, 450 pages), un roman contemporain se déroulant en Inde avec l’histoire d’Akikha, célibataire de 45 ans qui décide un beau matin de partir seule en voyage et de prendre un train à destination de l’extrémité sud de l’Inde et qui fait alors connaissance des autres femmes du compartiment pour dames d’un train de nuit.

Pour l’histoire du soir, nous avons relu relu le chapitre « Samedi » du tome 1 des Chiens Pirates, Adieu côtelettes! de Clémentine Mélois et Rudy Spiessert.

En soirée, j’ai commencé à lire jusqu’au chapitre 17 (154 pages lues) le tome 3 de la trilogie Humana, L’ultime sacrifice de Jocabel C. Caballero (éd. Autoédition, 2023, 444 pages), un roman d’urban fantasy pour adolescents et alternant principalement les points de vue entre Sérena et Ethan. Le retour de Marius met à mal l’alliance fragile entre les clans de Nocturnes et leur rappelant les sombres Années Noires, ce dernier souhaitant exterminer tous les sangs-mêlés et la suprématie des sangs-purs vampires. Avec son nouveau pouvoir de nécromancien, Sérena  parviendra-t-elle avec l’aide de ses amis et de sa famille à arrêter Marius à temps? L’intrigue reprend là où s’était arrêté le tome précédent. Le rythme est toujours aussi addictif. 

Dimanche 12 mars 2023

Comme hier matin, nous commençons la journée avec mon mini lutin par une partie de Monopoly Mario Kart. puis je mets à jour ce billet de suivi et passe voir le blog de Hilde, cette dernière ayant réussi un peu à lire hier, en particulier des albums jeunesse indiens et à préparer un petit plat indien: des boulettes de thon aux pommes de terre et aux épices.

Dans l’après-midi, je continue de lire Compartiment pour dames d’Anita Nair jusqu’au chapitre 4 (p.126) pendant que mon mini lutin joue à Minecraft. A travers le personnage d’Akikha et de ses compagnes de voyage, l’autrice aborde la condition de la femme en Inde, en particulier de la femme célibataire, statut peu enviable en Inde. Comment s’émanciper du poids des traditions et des castes pour trouve son bonheur?  Le rythme est lent et introspectif.

Pour l’histoire du soir, nous avons terminé de relire  le tome 1 des Chiens Pirates, Adieu côtelettes! de Clémentine Mélois et Rudy Spiessert.

En soirée, au lieu de lire comme les soirs précédents, j’ai regardé les 6 épisodes de 30 minutes d’une mini-série française Détox de Marie Jardillier avec l’histoire de deux cousines vivant en colocation et qui décide de faire pendant un mois une détox digitale en ne se servant plus du tout de leur téléphone portable ni de leur ordinateur, Léa stalkant son ex petit-ami et Manon victime d’un bad buzz sur les réseaux sociaux après un désastreux concert. Certes, les personnages sont stéréotypés, pas mal surjoués mais c’est une série rigolote et légère qui se regarde très vite et sans prise de tête pour dépeindre de façon loufoque de l’addiction aux écrans et aux réseaux sociaux.

Participation #1 Challenge Les Étapes Indiennes 2023 de Hilde et Blandine #RAT

Au fil des pages avec Son espionne royale et le collier de la Reine

J’avais lu en septembre 2021 le tome 5 de Son espionne royale et le collier de la Reine de Rhys Bowen (éd. Robert Laffont, coll. La bête noire, 2020, 373 pages), un cosy mystery. Contrairement au tome précédent et son dépaysement vampiresque au château de Bran en Transylvanie, cette fois l’intrigue m’emmène dans un environnement bien connu même si Nice et ses alentours ont changé depuis les années 30, la Jetée-Promenade par exemple ayant été détruite en 1944.

En janvier 1933, Lady Georgiana se voit une nouvelle fois confier une mission par la Reine: récupérer une précieuse tabatière qu’elle soupçonne avoir été volée par Sir Toby Tripoter qui est actuellement en villégiature sur la Côte d’Azur, dans sa villa niçoise mais aussi surveiller son cousin, le prince David également à Nice avec Wallis Simpson. La jeune femme part donc par le Train bleu avec sa femme de chambre, Queenie, à Nice rejoindre son frère Binky et sa femme Fig, enceinte de leur second enfant et qui ont été invités chez la sœur de cette dernière. Au cours du trajet, elle fait la connaissance de la célèbre couturière, Coco Chanel et de son amie et associée Vera Bate Lombardi. 

Mais lors du défilé de Coco Chanel, Lady Georginia, défilant comme mannequin, se fait voler le collier prêté par la Reine. Elle décide de retrouver le voleur avec le soutien inattendu de sa mère et de ses amies, Coco Chanel et Vera et se laisse charmer par le marquis Jean-Paul de Ronsard, après avoir surpris Darcy à la plage avec une autre femme et un jeune garçon. Comme dans les tomes précédents, l’histoire est plaisante et il est agréable de retrouver les personnages récurrents avec une Lady Georginia qui a mûri mais qui se retrouve malgré tout mêler à des vols et meurtres. Un bon moment de lecture cosy mystery dans l’ensemble même si l’un des rebondissements de l’intrigue m’a paru quand même bien farfelu et que le ressort humoristique avec Queenie commence à être lassant!

Participation #3 Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #Cosy Mystery

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Objet: « Collier »

Participation #5 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2023 de Bidib #Royaume-Uni (Angleterre)

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