En ce début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière, ayant également regardé le début de la mini-série en 3-D réalisée en 2025 par Alain Chabat, Astérix et Obélix, Le combat des Chefs

Nos lectures du 7 au 13 juillet 2025:

Des lectures jeunesse:

  • (Roman jeunesse fantasy) La légende de Podkin le Brave, Le Monstre de Cœur Sombre de Kieran Larwood (T3)

Nous avons fini de lire, chaque soir, le tome 3 de La légende de Podkin le Brave, Le Monstre de Cœur Sombre de Kieran Larwood (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, juin 2021, 304 pages), un roman jeunesse fantasy à partir de 9 ans et qui vient clore cette trilogie, Podkin, Paz et Pook affrontant une dernière fois les Gorm, leur légende étant racontée plusieurs décennies plus tard par un barde dont la vie est menacée. Comme dans les tomes précédents, les rebondissements s’enchaînent. Un très bon moment de lecture pour mon mini lutin même s’il a trouvé la fin un peu triste! J’en reparle très vite. 

  • (Roman jeunesse fantastique) Le Phénix et le Tapis volant d’Edith Nesbit

Mon mini lutin a commencé à lire Le Phénix et le Tapis volant d’Edith Nesbit (éd. Novel, mai 2025, 304 pages), un roman jeunesse fantastique à partir de 10 ans et paru pour la première fois en 1904 en Angleterre dans lequel il retrouve la fratrie de La dernière fée des sables, les quatre enfants, Anthéa, Cyril, Robert et Jane, découvrant un phénix qui parle et qui leur confie que le tapis du salon est magique. 

Des lectures adulte:

  • (Roman historique) Hollywoodland de Zoé Brisby

J’ai repris au chapitre 22 (p.149) et fini de lire, en e-book, Hollywoodland de Zoé Brisby (éd. Albin Michel, février 2025, 306 pages), un roman revenant sur les derniers mois Peg Entwistle, une jeune actrice avant son suicide du haut de la lettre « H » du célèbre panneau publicitaire dans la nuit du 16 septembre 1932. La jeune femme de 24 ans semble pourtant, quelques mois plus tôt, avoir un avenir prometteur, se liant d’amitié avec deux starlettes et aspirantes comédiennes comme elle: Maggy et Joyce et tombant amoureuse de Joe, un acteur de 30 ans qui commence à se faire un nom à Hollywood, après avoir tout perdu en Oklahoma. Malgré le décompte fatal, je me suis attachée à la courte vie de la jeune femme et de son entourage. En s’inspirant de ce fait divers, l’autrice dresse un portrait sans concessions de Hollywood. Il y est question de l’industrie cinématographique aspirant les rêves et espoirs, de la condition de la femme dans les années 30 et de leur difficile émancipation, de soif de liberté, de seconde chance… Un très bon moment de lecture!

  • (Romance contemporaine) Aristo Clash d’Émilie Parizot

J’ai lu, en e-book, Aristo Clash d’Émilie Parizot (éd. Autoédition, mai 2025, 322 pages), une romance contemporaine « enemies to lovers » entre Vivienne Montgomery, héritière londonienne de 24 ans d’une maison de joaillerie réputée et Ruben Hale, nouveau responsable de la communication digitale de 26 ans qui vient d’être recruté pour moderniser la marque. Mais chacun cache des secrets. Et si les apparences étaient trompeuses? J’ai bien apprécié les joutes verbales entre les deux personnages ainsi que leur caractère respectif, que ce soit la jeune femme et son autodérision, en faisant incognito du stand-up dans les bars branchés de Camden ou le jeune homme qui tente de cacher ses origines sociales. Leurs secrets respectifs amènent une tension tant dans leur relation très complémentaire que dans l’avenir de la société familiale. Un bon voire très bon moment de lecture avec cette romance très drôle et rafraîchissante! Vu les rapports houleux entre Victor, le frère aîné de Vivienne et Eleonor, autre riche héritière et meilleure amie de Vivienne, je vois bien un prochain tome sur eux deux. 

  • (Court Roman contemporain) Trois jours en juin d’Anne Tyler

J’ai lu, en e-book, Trois jours en juin d’Anne Tyler (éd. Phébus, mai 2025, 240 pages), un court roman contemporain qui se déroule, comme son titre l’indique, sur trois jours, à Baltimore, en juin 2020. On y suit Gail, une sexagénaire divorcée depuis de nombreuses années et dont le mariage de son unique fille, Debbie, est sur ce point d’avoir lieu. Le temps d’un week-end (la veille, le jour même et le lendemain du mariage), sa solitude qui lui pèse plus qu’elle n’en dit est mise à mal par l’arrivée inopportune de son ex-époux, Max qui débarque chez elle, avec une vieille chatte, ne pouvant aller, comme initialement prévu, chez leur fille dont le futur gendre, Kenneth est sévèrement allergique aux chats. Alors que Debbie apprend la veille du mariage que son fiancé lui a été infidèle, elle accepte de se marier quand même, créant de la colère chez Gail et une réponse bien différente de la part de Max qui l’encourage à lui pardonner. Mais Gail est-elle en droit de réagir ainsi quand on sait les raisons de son divorce? Et si une seconde chance était possible, tant pour leur fille Debbie en tout début de mariage mais également pour ses parents, après leur divorce? Cette tranche de vie décortique les états d’âme de ce couple divorcé, surtout ceux de Gail, entre regrets, remords, non-dits, doutes et difficile équilibre à trouver dans le mariage. La sexagénaire se révèle bien indécise et peu sûre d’elle, malgré son âge, que ce soit dans sa vie privée ou sa vie professionnelle. Il ne se passe finalement pas grand chose dans ce roman au propos assez banal et au style d’écriture qui ne m’a pas emballée plus que cela. 

  • (Roman graphique) Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur de Fred Fordham, d’après Harper Lee

J’ai lu Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur de Fred Fordham, d’après Harper Lee (éd. Grasset, novembre 2018, 288 pages), un roman graphique adaptant et illustrant le roman éponyme d’Harper Lee. On y retrouve l’ambiance du roman, la relation fraternelle de la jeune fille Scout avec son frère aîné Jem et Dill, le mystère inquiétant entourant l’énigmatique voisin Arthur « Boo » Radley qui vit reclus, l’amour filial/paternel avec leur père veuf, Atticus Flinch un Avocat qui va défendre Tom Robinson, un Noir accusé du viol d’une jeune femme blanche pauvre, Mayella Ewell, ce qui va ébranler leur famille face à la haine et au racisme, dans la petite ville ségrégationniste de Maycomb, en Alabama, dans les années 30, pendant la Grande dépression. Une adaptation réussie du roman éponyme et dont j’ai apprécié le graphisme classique, même si je conseille de lire le roman originel avant! J’en reparle très vite.

  • (Roman historique) Les filles de la chocolaterie de Giacinta Cavagna Di Gualdana

J’ai lu, en e-book, Les filles de la chocolaterie de Giacinta Cavagna Di Gualdana (éd. HarperCollins, avril 2025, 480 pages), une saga familiale se déroulant des années 20 à la fin des années 40, en deux parties, avant et après le décès du fondateur de la chocolaterie Zaini, Luigi Zaini en 1938. Historienne de formation, l’autrice s’est richement documenté pour écrire son premier roman mais son style d’écriture est lent et manque de souffle épique. J’ai eu du mal à me plonger dans cette saga qui avait pourtant tout pour me plaire, ayant trouvé le roman laborieux dans sa construction narrative, avec des longueurs ou des répétitions inutiles pour décrire une même scène ou multipliant les (trop nombreux) protagonistes afin d’appuyer le contexte historique, l’Italie fasciste de Mussoloni. Une lecture mitigée, ayant surtout apprécié son côté très gourmand au cœur d’une chocolaterie réputée de Milan et son contexte social et historique!

Cette semaine c’était une Semaine à mille pages organisée par Le pingouin vert sur IG chaque mois tout au long de l’année 2025. Alors combien ai-je lu de pages cette semaine? 1.487 pages lues sans compter les pages jeunesse lues avec mon mini lutin.