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RAT du Mois au Japon 2024

Nous finissons cette première semaine d’avril avec un read-a-thon du 5 avril au 7 avril 2024 minuit, ce marathon de lectures (mais pas que) étant coorganisé par Hilde et Lou dans le cadre de leur challenge Un Mois au Japon 2024. Ce sera l’occasion d’une escale livresque au Japon et de cuisiner avec la Brigade des Marmitonnes d’Isabelle.

Alors que vais-je lire pendant ce RAT?Je suis déjà passée à la médiathèque mardi après-midi et ai récupéré quelques titres japonais que ce soit en jeunesse ou en adulte, même si j’ai cherché en vain dans les rayonnages le tome 3 des Carnets de l’Apothicaire. J’ai également quelques titres dans ma liseuse. 

Ce billet de suivi sera actualisé tout le long du marathon et sera ponctué aussi par les passages sur les blogs et/ou réseaux sociaux des autres participantes.

Pour d’autres idées autour du Japon (lectures, recettes et autres activités), les autres participantes: Hilde, Lou, Nathalie (IG), Tiphanya (stories IG), Pativore

Vendredi 5 avril 2024

En fin d’après-midi, je commence ce read-a-thon par un passage chez les copinautes et réseaux sociaux. Lou et Hilde ont déjà commencé des activités et lectures. Ce soir pour le repas, j’ai prévu des gyozas.

En fin d’après-midi, je lis Japorama de Marco Reggiani et Sabrina Ferrero (éd. Casterman Jeunesse, octobre 2019, 224 pages), un documentaire jeunesse à partir de 11 ans, entre guide pratique et carnet de voyage. Intrigué, mon mini lutin a voulu que je lise à voix haute tout en regardant les jolies illustrations. Une bien jolie plongée dans la culture japonaise qui donne envie de faire nos bagages!

Puis après un repas de gyozas, j’avais prévu au départ de lire, en soirée, Contes merveilleux du printemps. Mais finalement, j’ai surfé sur Internet pour en savoir plus sur Tsukimi, la fête de la pleine lune et la légende japonaise selon laquelle la lune est habitée par un lapin. Cela m’a d’ailleurs fait penser à une estampe japonaise de Toshiyuki Enoki que Kiona a partagée sur le groupe FB. J’ai en particulier lu cet article fort intéressant sur cette fête: ici. J’ai ainsi repéré quelques prochaines lectures comme par exemple Le garçon de la Lune de Lee Young-Lou (éd. Clair de Lune, décembre 2009, 174 pages), un manga classé à partir de 12 ans par ma médiathèque.

Samedi 6 avril 2024

Ce n’est que ce matin que je lis Contes merveilleux du printemps de Monday Recover, d’après l’œuvre originale de Shuang-tsu Yang  (éd. Maho, mai 2022), un manga à partir de 10 ans selon l’éditeur mais je dirai, vu les thèmes abordés, à partir de 16 ans, certaines librairies le classant en mature shôjo. Contrairement à ce que je m’attendais en lisant le titre, le résumé de 4e couverture et l’illustration très colorée, joyeuse et printanière du manga, les 4 nouvelles sont bien plus sombres et abordent, avec une grande part surnaturelle, des romances lesbiennes à travers des femmes de la famille Lin, des expatriés chinois à Taïwan, qui ont le don de pouvoir voir les fantômes. Les 3 premières se passent en 1936 et la dernière, plus légère, à notre époque.

Il est temps d’aller préparer le déjeuner. Ce sera des crêpes accompagnées de frites et de cidre (du jus d’orange bien sûr pour le mini lutin). Puis je suis allée à la médiathèque avec ma petite liste de lectures sélectionnées hier soir, suite à notre lecture de Joparama et des idées lecture repérées chez les autres participantes comme par exemple le livre d’art des éditions Hazan chez Hilde.

A mon retour, après un goûter de crêpes sucrées, j’ai pioché dans les documentaires, estampes japonaises et récits du folklore japonais mettant en avant les fleurs de cerisiers. J’ai d’ailleurs pris une photo de cet instant livresque « Sakura« . Parmi ces derniers ouvrages empruntés, il y a des extraits suivants:

  • du coffret La lune par les grands maîtres de l’estampe japonaise d’Anne Sefrioui (éd. Hazan, octobre 2021, 186 pages), un livre accordéon aux magnifiques estampes ayant pour thème commun la lune et accompagné d’un livret en noir et blanc des estampes imprimées. Un magnifique livre d’art que j’ai déroulé délicatement!
  • Esprits & créatures du Japon de Lafcasio Hearn et Benjamin Lacombe (éd. du Soleil, coll. Métamorphose, décembre 2020, 172 pages), un recueil de nouvelles magnifiquement illustré et que j’avais déjà eu le plaisir d’emprunter, comme par exemple Le cerisier du seizième jour que j’ai relu.
  • Cerisiers du Japon et autres Prunus d’ornement de Franck Sadrin (éd. Ulmer, mars 2014, 224 pages), un documentaire avec des photographies de nombreuses variétés de cerisiers du Japon.
  • L’estampe japonaise de Gabriele Fahr-Becker (éd. Taschen, septembre 1994, 180 pages), un documentaire regroupant une sélection d’estampes japonaises.

Pendant ce temps-là, mon mini lutin a lu un des autres livres empruntés: L’enfant et le bonsaï de José Campanari et Luciano Lozano (éd. Belin Jeunesse, octobre 2016, 48 pages), un album jeunesse pour les 3/5 ans selon l’éditeur et qui a été classé parmi les albums illustrés du rayon « adolescents » à ma médiathèque. Une jolie histoire sur le fait de grandir avec Yoshi, un petit garçon qui était aussi petit qu’un bonsaï et qui apprend être autonome.

Puis j’ai commencé à lire le début d’un essai sur l’art japonais, Le Jeu de l’éternel et de l’éphémère de Nelly Delay.

Pour l’histoire du soir, mon mini lutin après avoir relu une partie d’un tome de Mortelle Adèle, a voulu relire avec moi Caroline au carnaval de Pierre Probst (éd. Hachette Jeunesse, 1992, rééd. novembre 2011, 32 pages), un album jeunesse que j’avais emprunté, à  nouveau, cette année pour le carnaval et que je n’ai pas encore rendu à la médiathèque. Un classique de mon enfance qui est toujours aussi rigolo avec les pitreries et facéties des amis de Caroline!

Dimanche 7 avril 2024

Au programme aujourd’hui, j’ai prévu de lire Nipponia Nippon d’Abe Kazushige (éd. Philippe Picquier, mai 2016, 143 pages), un court roman paru pour la première en 2004 au Japon et de commencer à lire Tant de nuances de pluie d’Asha Lemmie (éd. HarperCollins, octobre 2023, 534 pages), un premier de l’autrice se déroulant dans le Japon de l’après-guerre.

Finalement, je me replonge plus longuement qu’hier dans les estampes japonaises et l’histoire de l’ukiyo-e qui apparaît au XVIIe siècle, à Edo (désormais Kyoto) avec L’estampe japonaise de Gabriele Fahr-Becker (éd. Taschen, septembre 1994, 180 pages), chaque illustration étant accompagné d’un texte explicatif comme par exemple les estampes de comédiens, « maisons de thés » /maisons closes du quartier des plaisirs d’Edo ou courtisanes… J’ai trouvé ce livre d’art très intéressant.

En fin de matinée, après un petit tour chez les autres participantes et les réseaux sociaux, je fais un point sur leur lecture du moment: Ikiro chez Hilde et Lou, des mangas chez Pativore, Tant que le café est encore chaud chez Nathalie, les 3 premiers tomes d’un manga, Shy chez Tiphanya. C’est aussi cuisine japonaise chez les marmitonnes: cheesecake japonais chez Isabelle, chirashi saumon avocat chez Eimelle, des onigiris œufs brouillés chez Hilde ou bien encore un billet spécial thé chez Claude. Cela donne faim de regarder tous ces plats! Il est temps d’aller déjeuner.

Cet après-midi, j’ai lu Nipponia Nippon d’Abe Kazushige (éd. Philippe Picquier, mai 2016, 143 pages), un court roman qui suit Haruo Tôya, un adolescent de 17 ans qui a un projet lié à l’ibis japonais, oiseau en voie d’extinction et symbole de la Nation japonaise, les derniers spécimens ayant été réintroduits grâce à la coopération du Japon avec la Chine, sur l’île de Sadô, centre de sauvegarde. Son projet est-il de les libérer ou de les tuer? Reclus seul dans un appartement de Tokyo, loin de sa famille et sans travail comme peut l’être un hikikomori, il prépare mois après mois son projet, grâce à de nombreuses recherches et achats sur Internet. Ce récit a une certaine « étrangeté » que j’ai pu constater dans d’autres livres d’auteurs japonais, entretenant une part de malaise, les pensées de Haruo étant troublantes, agressives voire dérangeantes, ce dernier, pathologiquement instable, liant son destin à celui des ibis qui l’obsèdent comme une adolescente Sakura dont il est épris et dont il a été séparé. Il y est ainsi question du poids de la solitude, du passage à l’âge adulte, de l’éveil à la sexualité, de harcèlement scolaire, de la condition de la jeunesse dans la société japonaise… 

En soirée, j’ai lu le tome 1 du Garçon de la Lune de Lee Young-Lou (éd. Clair de Lune, décembre 2009, 174 pages), un manga qui suit l’histoire de deux lycéens Myung-Ee et Yu-Da, des lapins ayant fui la Lune pour la Terre et dont les ennemis sont les renards de la Lune. 

Petit bilan de ce read-a-thon: étant retournée à la médiathèque samedi après-midi, j’ai un peu dévié de ma PAL prévue pour ce week-end. Je lirai lundi Tant de nuances de pluie d’Asha Lemmie. J’ai validé au passage la plupart des suggestions de la check-list: des femmes, un chat, les éditions Philippe Picquier,  manga, lecture gourmande, art et fantastique. Encore merci à Hilde et Lou d’avoir organisé ce RAT! Il ne me restera à trouver le temps pour écrire mes billets sur ces lectures.

Participation # Un mois au Japon 2024 de Hilde et Lou #RAT

Bilan de lecture: mars 2024

En ce 1er avril 2024, il est temps de faire le bilan de lecture du mois de mars 2024 qui a été aussi pluvieux que février avec des lectures toujours aussi variées comme par exemple des auteurs américains, ayant joué les prolongations avec l’AAHM Challenge, des autrices françaises de romances historiques, le thème de mars du Défi Challenge Historique 2024 étant « French Touch », des auteurs britanniques pour le British Mysteries Month 2024 qui a débuté avec un RAT British Mysteries du 1er au 3 mars 2024 et une lecture commune avec Isabelle du 6 mars avec le tome 1 de Monk, Un étranger dans le miroir d’Anne Perry…

Il y a également eu un RAT gourmand et indien des 15 au 17 mars 2024 coorganisé par les copinautes Hilde, Fondant et Bidib dans le cadre d’un inter-challenges Les Étapes Indiennes et Des livres (et des écrans en cuisine), une semaine à 1000 pages du Pingouin Vert du 11 au 17 mars 2024, un week-end à 1000 des 22 au 24 mars 2024, le thème choisi facultatif étant la suite de sagas.

Et pour mon mini lutin, il y a encore eu beaucoup de (re)lectures de Mortelle Adèle et les chansons associées dont les 4 dernières qui sont sorties dans le cadre de la lutte pour le harcèlement scolaire!

J’avais prévu de la SF pour le challenge « marsien » 2024 qui a lieu du 1er mars 2024 au 31 mars 2025. Ce n’est que partie remise pour le mois prochain.

Voici d’ailleurs mon petit bilan de participations pour ce mois de mars 2024:

  • Challenge Petit Bac 2024 d’Enna: 1ère ligne terminée et 2e et 3e lignes en cours
  • Challenge Contes et Légendes 2024 de Bidib: 4 participations
  • Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2024 de Bidib et Fondant: 5 participations dont le RAT
  • Challenge Le Tour du Monde en 80 livres 2024 de Bidib:  1 participation avec 1 pays pour le parcours illustré (Chine) et 4 participations avec 3 pays pour le parcours littéraire (Royaume-Uni, États-Unis, Inde) ainsi que le RAT
  • Challenge 2024 sera classique aussi! de Nathalie: 2 participations
  • Challenge Les Étapes Indiennes 2024 de Hilde: 2 participations dont le RAT
  • Challenge British Mysteries 2024 de Lou et Hilde: 3 participations dont le RAT
  • Challenge Pages de la Grande Guerre de Nathalie
  • AAHM Challenge d’Enna: 2 participations
  • Challenge Marsien 2024 (autour de la planète Mars) – 2e édition de Ta d loi du cine, « squatter » sur le blog de Dasola

En avril, nous ferons aussi une escale au Japon pour le challenge Un mois au Japon 2024 de Lou et Hilde sans oublier des lectures printanières et gourmandes avec le lapin de Pâques. J’ai d’ailleurs déjà commencé à piocher dans mon début de PAL japonaise. Bon mois d’avril qui commence par un nouveau RAT les 5 au 7 avril!

Point lecture hebdomadaire 2024 #12

En ce début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière qui s’est terminée sur un week-end de lectures.

Nos lectures du 18 au 24 mars 2024:

Des lectures jeunesse/ados:

Il n’y a aucune nouveauté lue cette semaine avec mon mini lutin qui a surtout relu des Mortelle Adèle et Hulotte et Léon de Juliette Lagrange. De mon côté, j’ai lu dimanche des BD/manga pendant le week-end à mille pages.

  • (BD jeunesse) Yin et le dragon de Richard Marazano et Xu Yao (T1 à T3)

Dimanche après-midi, j’ai la trilogie Yin et le dragon de Richard Marazano et Xu Yao, une BD jeunesse à partir de 10/12 ans et que j’avais emprunté à l’occasion du Nouvel An Chinois mais que je n’avais pas eu le temps de lire depuis: le tome 1, Créatures célestes (éd. Rue de Sèvres, janvier 2016, 64 pages), le tome 2, Les écailles d’or (éd. avril 2017, rééd. mai 2019, 64 pages) et le tome 3, Nos dragons éphémères (éd. février 2019, 64 pages).

Lors de l’invasion japonaise d’un quartier de pêcheurs de Shanghai en 1937, Yin, une jeune fille d’une dizaine d’années espiègle, têtue et courageuse réussit à convaincre son grand-père de soigner un dragon d’or blessé qu’il a pris dans ses filets. Est-il une menace pour Yin au même titre que les gamins des rues lui volant les poissons qu’elle vend et que les soldats japonais, comme le capitaine Utamaro à l’étrange comportement idéaliste?

J’ai bien apprécié les illustrations et le mélange de folklore chinois et de petite histoire dans l’Histoire, même si l’horreur de celle-ci a été atténuée pour un lectorat jeunesse. Cette fiction historique avec une touche fantastique est pleine de bons sentiments et d’espoir en l’Humanité face au grand dragon noir de la fin des temps.

  • (Manga Seinen ado) Les Carnets de l’Apothicaire de Natsu Hyuuga et Itsuki Nanao (T2)

J’ai pioché dans ma PAL du mois prochain pour Un Mois au Japon 2024 en lisant le tome 2 des Carnets de l’Apothicaire de Natsu Hyuuga et Itsuki Nanao (éd. Ki-oon, mars 2021, 159 pages), un manga Seinen à partir de 15 ans, me laissant en plein suspense, la nouvelle tentative d’empoisonnement n’étant pas résolue et n’ayant pas pu emprunter le tome 3, peut-être la semaine prochaine et me donnant une idée sur la véritable identité de Jinshi. Dans ce deuxième tome, on en apprend un peu plus sur Mao Mao, désormais dame de compagnie et goûteuse de Gyokuyo qui, à la demande de l’Empereur, vient à soigner l’une de ses autres concubines, Lifa puis qui, 2 mois plus tard, participe au grand banquet du Printemps en l’honneur des 4 premières concubines. L’adolescente de 17 ans s’affirme de plus en plus et est toujours aussi perspicace pour soigner et reconnaître les poisons. Encore un bon moment de lecture même si j’aurai apprécié, au vu des thèmes abordés, que l’histoire soit plus approfondie et plus mature (certains propos étant, si je puis dire, autocensurés au vu de lectorat ado)!

Des lectures adulte:

Parmi les romans adultes que j’ai lus cette semaine, je ne parlerai dans ce billet que de certains.

  • (Romance d’urban fantasy) Les Ailes de cendres, La dernière élite de Galli May (T2)

J’ai lu, en e-book, le tome 2 qui vient de paraître des Ailes de cendres, La dernière élite de Galli May (éd. Autoédition, mars 2024, 755 pages), une romance d’urban fantasy/paranormale se déroulant à New York, où cohabitent les créatures surnaturelles, que ce soient les « démons » et les « anges » ou bien encore les vampires, les métamorphes et les magikas. J’ai pris plaisir à replonger dans les aventures de Lyrine et Azariel. Les pages s’enchaînent entre rebondissements, solidarité entre Nettoyeurs, complots politiques et trahisons. Lyrine parviendra-t-elle à se protéger et à s’affirmer face aux menaces qui l’assaillent de toutes parts? A qui pourra-t-elle faire confiance? Un très bon moment de lecture, la romance et la part d’action étant bien dosée! J’ai hâte de découvrir la suite mais il faudra attendre, le tome 3 ne paraîtra qu’en novembre prochain.

  • (BD adulte) Le dernier quai de Nicolas Delestret

J’ai ensuite lu Le dernier quai de Nicolas Delestret (éd. Bambou coll. Grand Angle, avril 2023, 160 pages),  une BD fantastique que j’avais depuis un moment en version consultable en ligne sur Izneo mais que j’ai récemment pu aussi emprunter en version papier à ma médiathèque. A l’hôtel du dernier quai, Émile accueille, en hôte bienveillant et dans une routine bien établie, les clients qui viennent de mourir. Mais un matin, tout se dérègle, semant le trouble dans l’esprit d’Émile, lors de l’arrivée de 3 nouveaux clients qui ne se souviennent pas de leur passé. Comment pourra-t-il les aider? L’histoire m’a fait penser à celle de 669 Peony Street de Mélanie Launay (éd. Michel Lafon, janvier 2022, 238 pages), un roman fantastique se déroulant en Angleterre, à l’époque victorienne. Il y est ainsi question de mort, de résilience et de pardon.

  • (BD adulte) Radium girls de Cy

J’ai lu Radium girls de Cy (éd. Glénat, coll. Karma, août 2020, 136 pages), une BD adulte à la couverture phosphorescente et que j’avais repérée depuis très longtemps mais que je n’avais pas pu encore emprunter à la médiathèque, trouvant très intéressant le sujet abordé mais pas le graphisme. Ma lecture a confirmé ma première impression. En 1918, New Jersey, des femmes travaillent comme ouvrières à l’United State Radium Corporation, une usine fabriquant des montres à cadran en utilisant de la peinture au radium. Insouciantes et non averties du danger mortel du radium, elles travaillent sans protection et s’amusent de son effet phosphorescent, surnommées alors les « Ghost Girls ». Mais bientôt la réalité les rattrape, lorsque certaines d’entre elles tombent malades et décèdent. Le radium était-il si inoffensif pour leur santé? J’ai apprécié l’histoire tirée de faits réels, moins les illustrations aux crayons de couleur, qui m’a fait penser plus récemment au scandale de l’amiante.

Ma lecture en cours:

(Roman policier contemporain) La jurée de Claire Jéhanno

J’ai commencé à lire, en e-book, jusqu’au chapitre 24, La jurée de Claire Jéhanno (éd. HarperCollins, avril 2023, 291 pages), un roman contemporain aux chapitres courts et dans lequel on suit Anna Zeller, jurée le temps d’un procès d’assises d’un couple accusé d’empoisonnement et de meurtre et qui la renvoie à son propre passé, vingt ans auparavant lorsqu’elle était encore Anna Boulanger.

Point lecture hebdomadaire 2024 #11

Même si la semaine est déjà bien avancée, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière qui s’est terminée sur une note gourmande et une escale en Inde avec un RAT des 15 au 17 mars 2024 coorganisé par Hilde, Bidib et Fondant dans le cadre de leurs challenges respectifs Les Étapes Indiennes, Des livres (et des écrans en cuisine) et Le tour du monde en 80 livres.

Nos lectures du 11 au 17 mars 2024:

Des lectures jeunesse:

  • (Album jeunesse) Hulotte et Léon de Juliette Lagrange

Nous avons lu Hulotte et Léon de Juliette Lagrange (éd. L’école des Loisirs, coll. Kilimax, rééd. 2023), un album jeunesse joliment illustré et à partir de 4/5 ans. Hulotte part en sortie scolaire avec sa classe à Paris. Parmi ses copains de classe, il y a Léon, son ami d’enfance qui est aussi tête en l’air qu’elle est timide. Et s’ils étaient plus qu’amis? Parviendront-ils à ne pas prêter attention aux taquineries et moqueries des autres élèves qui les traitent d’amoureux? Un très bon moment de lecture pour mon mini lutin avec cette histoire toute mignonne!

  • (Album jeunesse) Siddhima, L’enfant-déesse d’Amélie Sarn et Carole Gourrat

J’ai également lu un conte indien: Siddhima, L’enfant-déesse d’Amélie Sarn et Carole Gourrat (éd. Milan Jeunesse, octobre 2007, 43 pages), un album jeunesse à partir de 7/8 ans. Alors qu’il est sur le point de mourir, le père de Siddhima, une princesse indienne âgée de 13 ans lui révèle que son dieu protecteur est Shiva, dieu de la guerre et de la destruction. Mais est-ce une malédiction comme le pense Sidhhima? Son ami lui permettra-t-il de faire ouvrir les yeux à la jeune adolescente qui a laissé le royaume aux mains de son cupide oncle? Il y est ainsi question d’amitié, de confiance en soi, de deuil… Un conte initiatique dont j’ai bien apprécié les illustrations, l’histoire étant assez classique et un peu trop courte à mon goût!

Des lectures adulte:

  • (Romance historique) Les Vauriens de St-James, Duchesse à conquérir de Lorraine Heath (T5)

J’ai lu, en e-book, le dernier tome de la série des Vauriens de St-James, Duchesse à conquérir de Lorraine Heath (éd. HarperCollins, coll. Victoria, février 2023, 192 pages), une romance historique parue pour la première fois en 2014 et se déroulant à Londres en 1854 dans laquelle on suit le dernier des amis et ancien pilleur de tombes devenu médecin, William Graves qui refuse, malgré ses sentiments, à les avouer à Winifred Buckland, duchesse d’Avendale, qu’il a soignée 3 ans auparavant en la protégeant, avec son jeune fils, de son mari violent et qui se pense veuve, le Dr. Graves l’ayant dans le plus grand secret fait déporter en Australie, en tant que bagnard, avec l’aide de ses amis dans les tomes précédents. Mais la jeune femme semble perdre la tête et pense que son mari est venu la hanter. Une fin heureuse leur est-il possible à tous les deux? Ce tome est bien plus court que les précédents, avançant un peu trop vite malgré le mystère entourant la duchesse pour savourer pleinement leur histoire, d’autant que j’avais apprécié les rares apparitions du Dr. Graves dans les tomes précédents. Un moment de lecture plaisant pour clore cette série!

  • (Romantasy) Reine de l’Ombre: Cour de monstres et de malice et Cour des serpents et des secrets d’Eliza Raine (T3 et T4)

J’ai fini de lire la série en 4 tomes de Reine de l’Ombre en reprenant au tome 3, Cour de monstres et de malice d’Eliza Raine (éd. Autoédition, août 2023, 265 pages) puis en enchaînant avec le dernier tome, Cour des serpents et des secrets (éd. Autoédition, novembre 2023, 295 pages). Reyna et Mazrith continuent de s’entraider afin de faire face aux manigances de la cruelle Reine des Ombres et aux périls des Affamés qui se répandent sur Yggdrasil. Même si lors de mon point lecture hebdo mentionnant le tome 2, je n’étais pas sûre de continuer cette série, je l’ai quand même fini pour savoir si j’avais vu juste sur la nature de Reyna (ce qui a été le cas), n’ayant pas vu venir celle de Mazrith.

Mais je dois finalement avouer que les dernières révélations m’ont laissées sans grande conviction. Je n’ai pas été emballée plus que cela par cette série, le duo Reyna/Mazrith manquant à mon goût d’alchimie et de tension romantique, leurs réactions étant trop enfantines malgré leur âge. Cette série était mentionnée comme une romance fantastique pour adultes inspirée de la mythologie nordique, mais à l’exception des rares passages spicy du dernier tome, il aurait pu convenir pour des adolescents. Ce sera vite oublié.

  • (Recueil de nouvelles) Balades indiennes de Chitra Benerjee Divakaruni, Anita Nair et Bulbul Sharma

Pendant le RAT indien et gourmand, j’ai lu Balades indiennes (éd. France Loisirs, août 2004, 173 pages), un recueil de 4 nouvelles L’échographie et Une liaison de Chitra Benerjee Divakaruni, À flot d’Anita Nair et En sandwich! de Bulbul Sharma. Dans chacune de ces nouvelles, nous suivons des femmes à un tournant de leur vie. Il y est ainsi question de grossesse, de mariage arrangé,  de la condition de la femme mariée, du droit au bonheur ou bien encore d’émancipation féminine… Un bon voire très bon moment de lecture! J’en reparle très vite.

  • (Recueil de nouvelles) La colère des aubergines de Bulbul Sharma

J’ai également lu La colère des aubergines de Bulbul Sharma (éd. Philippe Picquier, avril 2000, 190 pages), un recueil de nouvelles qui contient de nombreuses recettes indiennes, entre les nouvelles (dont une déjà lue dans le recueil précédent, En sandwich).  Il y est question de tranches de vie, de condition de la femme, de gourmandises et de questionnement sur le mariage (arrangé ou non), sur la maternité ou bien encore sur la société indienne… Un bon moment de lecture!

  • (Roman policier historique) L’attaque du Calcutta-Darjeeling d’Abir Mukherjee (T1)

J’ai fini le week-end en lisant L’attaque du Calcutta-Darjeeling d’Abir Mukherjee (éd. Liana Levi, 2019, 464 pages), un roman policier historique se déroulant à Calcutta, en avril 1919, au temps du Raj britannique. Il s’agit de la première enquête du capitaine Sam Wyndham, ancien inspecteur de Scotland Yard fraîchement débarqué de Londres à Calcutta, après avoir perdu sa femme de la grippe espagnole et restant traumatisé par la Grande Guerre. Désormais capitaine dans la police impériale et assisté par le sergent indien Banerjee, il est chargé de découvrir le coupable d’un haut responsable britannique. Ce meurtre serait-il lié à l’attaque d’un train postal, le Calcutta-Darjeeling?

J’ai apprécié cette enquête historique qui se déroule sur une semaine, même si parfois j’aurai apprécié un peu plus de détails historiques. Il y est ainsi d’inégalités sociales (avec le plafond de verre des Indiens comme le sergent Banerjee pour toute ascension sociale ou du statut indéterminé de ceux issus d’une relation mixte (indienne et anglaise) comme Annie Grant, de racisme « ordinaire » (le capitaine Wyndham se reprochant très vite d’être arrogant et méprisant à l’égard des Indiens sans pour autant y mettre un terme et alors même qu’il reconnaît la compétence du sergent Banerjee), des lois Rowlatt, des prémices de la lutte pour l’indépendance de l’Inde… Un bon moment de lecture qui ne manque pas d’humour british! J’ai vu qu’il existait deux autres tomes que je lirai volontiers.

Cette semaine c’était une Semaine à mille pages organisée par Le pingouin vert sur IG chaque mois tout au long de l’année 2024. Alors combien ai-je lu de pages cette semaine? 1.579 pages lues sans compter les livres jeunesse lus ou non avec mon mini lutin.

Point lecture hebdomadaire 2024 #10

En ce début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures). J’ai moins lu cette semaine ayant profité d’être en famille.

Nos lectures du 4 au 10 mars 2024:

Des lectures jeunesse:

  • (Album jeunesse) Mon voyage à moi d’Akiko Miyakoshi

Nous avons lu, comme histoire du soir, Mon voyage à moi d’Akiko Miyakoshi (éd. Syros,  septembre 2022, 40 pages) un album jeunesse à partir de 5/6 ans et que j’avais repéré dans les nouveautés d’une des annexes de notre médiathèque, appréciant cette autrice. Un hôtelier accueille chaque jour des voyageurs dans son hôtel et rêve qu’un jour, lui aussi, partira explorer le monde. Il y est ainsi question de solitude, de désir d’évasion, d’exploration du monde et d’aventures… Encore un très bon moment de lecture avec cette histoire joliment illustrée! J’en reparle très vite lors du Mois au Japon 2024 puisque ce livre faisait partie de ma future PAL japonaise.

  • (BD jeunesse) Mortelle Adèle, J’aime pas l’amour! et Karmastrophique de Mr Tan et Miss Prickly ou Diane Le Freyer (T4 et T17)

Mon mini lutin a encore relu cette semaine plusieurs tomes de Mortelle Adèle et d’Ajax. Ses cousines lui ont aussi prêté deux tomes de Mortelle Adèle qu’il n’avait pas encore lus: le tome 4, J’aime pas l’amour! de Mr Tan et Miss Prickly (éd. Bayard Jeunesse, septembre 2012, 96 pages) et le tome 17, Karmastrophique de Mr Tan et Diane Le Freyer (éd. Bayard Jeunesse, juin 2020, 80 pages).

Il a également écouté les 4 nouvelles chansons Mortelle Adèle avec sa préférée, « Very Important Bizarres », chanson qui fait la part belle à la confiance en soi. Pour les écouter: ici

  • (BD jeunesse/Roman graphique) Tidesong de Wendy Xu

J’ai lu Tidesong de Wendy Xu (éd. Bliss éditions, octobre 2022, 240 pages), un roman graphique ou BD jeunesse à partir de 10 ans. Sophie est une jeune sorcière âgée de 12 ans qui est envoyée chez sa grande-tante Lan et sa grande-cousine Sage afin de s’entraîner pour le concours d’entrée à l’école de magie la plus réputée du royaume. Mais sa grande-tante ne cesse de lui donner des corvées, sans l’entraîner. Lorsqu’un de ses sortilèges tourne mal, Sophie, trop impatiente d’apprendre la magie, emmêle sa magie à Lir, un jeune dragon d’eau qui a perdu la mémoire et qui n’arrive plus à se métamorphoser en dragon. Sophie réussira-t-elle son examen d’entrée tout en permettant à Lir de retourner auprès des siens? Il y est ainsi question de magie, d’amitié, d’estime de soi ou plus exactement de manque de confiance en soi, que ce soit Sophie ou Lir, d’apprentissage, de rancunes familiales entre la grand-mère de Sophie et sa grande-tante… Un lecture plaisante avec cette famille de sorcières qui depuis des générations sont liées aux dragons d’eau et même si parfois les illustrations manquent un peu de finesse!

Des lectures adulte:

  • (Romance historique) Les Erainn: Rory, Attractif Enchantment de Thalie Perrot (T1)

J’ai lu, en e-book, le tome 1 de la trilogie, Les Erainn: Rory, Attractif Enchantment de Thalie Perrot (éd. Autoédition, 2e édition, juillet 2023, 290 pages), une romance historique se déroulant près de Saint-Malo, en 1848. Cordélia de Montrésor, âgée de 25 ans se persuade qu’il est trop tard pour elle de trouver l’amour et de faire un mariage heureux, se pensant trop laide et préférant être le chaperon de sa sœur cadette, Juliette, âgée de 17 ans. Mais le retour de Rory Erainn, un capitaine irlandais pour qui elle voue des sentiments depuis leur toute première rencontre 10 ans auparavant, serait-il le déclic pour une métamorphose de la jeune femme?

Il y est ainsi question de romance mais aussi d’enquêtes et de secrets de famille, le frère aîné de Cordélia étant partie à la recherche de leur mère. Une lecture que j’avais choisie pour le thème « French Touch » du mois de mars du Défi Romance Historique 2024 et qui est de l’autrice à la tête de La Guilde des Histos! Mais je n’ai pas été emballée plus que cela, l’autrice ayant écrit la première version de cette romance lorsqu’elle avait 15 ans. J’ai trouvé, en effet, l’histoire trop enfantine, notamment dans les rapports amoureux et avec des rebondissements bien trop à-propos, comme le retour de personnages portés disparus ou des méchants trop caricaturaux comme le marquis Le Dantec. Dommage car le couple Cordélia/Rory est plutôt mignon, aucun des deux ne s’apercevant de leurs sentiments réciproques!

  • (Romantasy) Nedala, Le sang du guerrier de Lira Vedia (T2)

J’ai lu, en e-book, le tome 2 de Nedala, Le sang du guerrier de Lira Vedia (éd. Autoédition, mars 2024, 425 pages), une romantasy dont j’attendais la fin, ayant lu le premier en février 2023 et ce second venant de paraître le 7 mars 2024. J’ai apprécié le « résumé » du tome précédent qui se fait sous le point de vue de Mathioé, laissé pour mort sur le champ de bataille, Lewana, également blessée ayant été emmenée pour être protégée et soignée par le grand maître, Elion. Une vie sans les graveurs de sang est-elle possible? Lewana parviendra-t-elle à être la sauveuse dont on attend d’elle tout en prétendant au bonheur auprès de Mathioé? Malheureusement, j’ai trouvé que ce second tome n’était pas à la hauteur du précédent, même s’il répond à toutes les questions du précédent. Une lecture plaisante mais dont j’aurai apprécié plus d’actions et de rebondissements comme dans le tome 1 et qui s’est révélée trop déjà vue, certaines idées étant intéressantes mais pas assez approfondies à mon goût comme le personnage du sang du guerrier!

Ma prochaine lecture:

(Court roman) La fin de Chéri de Colette

J’avais prévu de lire cette semaine La fin de Chéri de Colette (éd. France Loisirs, février 1996, 271 pages, à partir de la page 145), un court roman se déroulant quelques années après Chéri, le jeune homme, désormais âgé de 30 ans, ayant été marqué par la Grande Guerre. Ce sera donc ma prochaine lecture en lecture commune avec Isabelle et Nathalie (qui l’ont déjà fini).

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