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Point lecture hebdomadaire 2025 #28

En ce début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière, ayant également regardé la mini-série en 3-D réalisée en 2025 par Alain Chabat, Astérix et Obélix, Le combat des Chefs

Nos lectures du 7 au 13 juillet 2025:

Des lectures jeunesse:

  • (Roman jeunesse fantasy) La légende de Podkin le Brave, Le Monstre de Cœur Sombre de Kieran Larwood (T3)

Nous avons fini de lire, chaque soir, le tome 3 de La légende de Podkin le Brave, Le Monstre de Cœur Sombre de Kieran Larwood (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, juin 2021, 304 pages), un roman jeunesse fantasy à partir de 9 ans et qui vient clore cette trilogie, Podkin, Paz et Pook affrontant une dernière fois les Gorm, leur légende étant racontée plusieurs décennies plus tard par un barde dont la vie est menacée. Comme dans les tomes précédents, les rebondissements s’enchaînent. Un très bon moment de lecture pour mon mini lutin même s’il a trouvé la fin un peu triste! J’en reparle très vite. 

  • (Roman jeunesse fantastique) Le Phénix et le Tapis volant d’Edith Nesbit

Mon mini lutin a commencé à lire Le Phénix et le Tapis volant d’Edith Nesbit (éd. Novel, mai 2025, 304 pages), un roman jeunesse fantastique à partir de 10 ans et paru pour la première fois en 1904 en Angleterre dans lequel il retrouve la fratrie de La dernière fée des sables, les quatre enfants, Anthéa, Cyril, Robert et Jane, découvrant un phénix qui parle et qui leur confie que le tapis du salon est magique. 

Des lectures adulte:

  • (Roman historique) Hollywoodland de Zoé Brisby

J’ai repris au chapitre 22 (p.149) et fini de lire, en e-book, Hollywoodland de Zoé Brisby (éd. Albin Michel, février 2025, 306 pages), un roman revenant sur les derniers mois Peg Entwistle, une jeune actrice avant son suicide du haut de la lettre « H » du célèbre panneau publicitaire dans la nuit du 16 septembre 1932. La jeune femme de 24 ans semble pourtant, quelques mois plus tôt, avoir un avenir prometteur, se liant d’amitié avec deux starlettes et aspirantes comédiennes comme elle: Maggy et Joyce et tombant amoureuse de Joe, un acteur de 30 ans qui commence à se faire un nom à Hollywood, après avoir tout perdu en Oklahoma. Malgré le décompte fatal, je me suis attachée à la courte vie de la jeune femme et de son entourage. En s’inspirant de ce fait divers, l’autrice dresse un portrait sans concessions de Hollywood. Il y est question de l’industrie cinématographique aspirant les rêves et espoirs, de la condition de la femme dans les années 30 et de leur difficile émancipation, de soif de liberté, de seconde chance… Un très bon moment de lecture!

  • (Romance contemporaine) Aristo Clash d’Émilie Parizot

J’ai lu, en e-book, Aristo Clash d’Émilie Parizot (éd. Autoédition, mai 2025, 322 pages), une romance contemporaine « enemies to lovers » entre Vivienne Montgomery, héritière londonienne de 24 ans d’une maison de joaillerie réputée et Ruben Hale, nouveau responsable de la communication digitale de 26 ans qui vient d’être recruté pour moderniser la marque. Mais chacun cache des secrets. Et si les apparences étaient trompeuses? J’ai bien apprécié les joutes verbales entre les deux personnages ainsi que leur caractère respectif, que ce soit la jeune femme et son autodérision, en faisant incognito du stand-up dans les bars branchés de Camden ou le jeune homme qui tente de cacher ses origines sociales. Leurs secrets respectifs amènent une tension tant dans leur relation très complémentaire que dans l’avenir de la société familiale. Un bon voire très bon moment de lecture avec cette romance très drôle et rafraîchissante! Vu les rapports houleux entre Victor, le frère aîné de Vivienne et Eleonor, autre riche héritière et meilleure amie de Vivienne, je vois bien un prochain tome sur eux deux. 

  • (Court Roman contemporain) Trois jours en juin d’Anne Tyler

J’ai lu, en e-book, Trois jours en juin d’Anne Tyler (éd. Phébus, mai 2025, 240 pages), un court roman contemporain qui se déroule, comme son titre l’indique, sur trois jours, à Baltimore, en juin 2020. On y suit Gail, une sexagénaire divorcée depuis de nombreuses années et dont le mariage de son unique fille, Debbie, est sur ce point d’avoir lieu. Le temps d’un week-end (la veille, le jour même et le lendemain du mariage), sa solitude qui lui pèse plus qu’elle n’en dit est mise à mal par l’arrivée inopportune de son ex-époux, Max qui débarque chez elle, avec une vieille chatte, ne pouvant aller, comme initialement prévu, chez leur fille dont le futur gendre, Kenneth est sévèrement allergique aux chats. Alors que Debbie apprend la veille du mariage que son fiancé lui a été infidèle, elle accepte de se marier quand même, créant de la colère chez Gail et une réponse bien différente de la part de Max qui l’encourage à lui pardonner. Mais Gail est-elle en droit de réagir ainsi quand on sait les raisons de son divorce? Et si une seconde chance était possible, tant pour leur fille Debbie en tout début de mariage mais également pour ses parents, après leur divorce? Cette tranche de vie décortique les états d’âme de ce couple divorcé, surtout ceux de Gail, entre regrets, remords, non-dits, doutes et difficile équilibre à trouver dans le mariage. La sexagénaire se révèle bien indécise et peu sûre d’elle, malgré son âge, que ce soit dans sa vie privée ou sa vie professionnelle. Il ne se passe finalement pas grand chose dans ce roman au propos assez banal et au style d’écriture qui ne m’a pas emballée plus que cela. 

  • (Roman graphique) Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur de Fred Fordham, d’après Harper Lee

J’ai lu Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur de Fred Fordham, d’après Harper Lee (éd. Grasset, novembre 2018, 288 pages), un roman graphique adaptant et illustrant le roman éponyme d’Harper Lee. On y retrouve l’ambiance du roman, la relation fraternelle de la jeune fille Scout avec son frère aîné Jem et Dill, le mystère inquiétant entourant l’énigmatique voisin Arthur « Boo » Radley qui vit reclus, l’amour filial/paternel avec leur père veuf, Atticus Flinch un Avocat qui va défendre Tom Robinson, un Noir accusé du viol d’une jeune femme blanche pauvre, Mayella Ewell, ce qui va ébranler leur famille face à la haine et au racisme, dans la petite ville ségrégationniste de Maycomb, en Alabama, dans les années 30, pendant la Grande dépression. Une adaptation réussie du roman éponyme et dont j’ai apprécié le graphisme classique, même si je conseille de lire le roman originel avant! J’en reparle très vite.

  • (Roman historique) Les filles de la chocolaterie de Giacinta Cavagna Di Gualdana

J’ai lu, en e-book, Les filles de la chocolaterie de Giacinta Cavagna Di Gualdana (éd. HarperCollins, avril 2025, 480 pages), une saga familiale se déroulant des années 20 à la fin des années 40, en deux parties, avant et après le décès du fondateur de la chocolaterie Zaini, Luigi Zaini en 1938. Historienne de formation, l’autrice s’est richement documenté pour écrire son premier roman mais son style d’écriture est lent et manque de souffle épique. J’ai eu du mal à me plonger dans cette saga qui avait pourtant tout pour me plaire, ayant trouvé le roman laborieux dans sa construction narrative, avec des longueurs ou des répétitions inutiles pour décrire une même scène ou multipliant les (trop nombreux) protagonistes afin d’appuyer le contexte historique, l’Italie fasciste de Mussoloni. Une lecture mitigée, ayant surtout apprécié son côté très gourmand au cœur d’une chocolaterie réputée de Milan et son contexte social et historique!

Cette semaine c’était une Semaine à mille pages organisée par Le pingouin vert sur IG chaque mois tout au long de l’année 2025. Alors combien ai-je lu de pages cette semaine? 1.487 pages lues sans compter les pages jeunesse lues avec mon mini lutin.

 

 

Point lecture hebdomadaire 2025 #25

En cette fin de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière qui ont été peu nombreuses, compte-tenu de nos sorties du soir (plage, fête de la musique…) ou visionnages. 

Nos lectures du 16 au 22 juin 2025:

Des lectures jeunesse:

Nous avons fini les derniers chapitres du tome 2 de La légende de Podkin le Brave, Le trésor du terrier maudit de Kieran Larwood (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, octobre 2020, 304 pages) et avons enchaîné, dès le lendemain soir, avec le troisième et dernier tome, Le Monstre de Cœur Sombre (juin 2021, 304 pages). Nous suivons toujours les aventures des trois lapereaux – Podkin, Paz et Pook – face aux Gorms, dans la forêt de Cœur Sombre et dans les interludes, le barbe et son jeune apprenti, Rutsi. Nous avons hâte de voir confirmer nos soupçons (ou pas) sur certains personnages. Arriveront-ils à vaincre Scramashank?

Des lectures adulte:

  • (Romance historique) Le Clan MacPherson, La Rose du Highlander de Liv Fox (T4)

J’ai lu, en e-book, le tome 4 du Clan MacPherson, La Rose du Highlander de Liv Fox (éd. Autoédition, avril 2025, 217 pages), une romance historique se déroulant en 1318, en pleine guerre entre l’Angleterre et l’Écosse. Fait prisonnier lors de la défaite de l’Irlande, Niall MacPherson, dernier fils du clan MacPherson est fait prisonnier par les Anglais. Il arrive à s’échapper en prenant en otage, Margaret de Bohun, une des nombreuses nièces du roi d’Angleterre, son oncle lui ayant arrangé un mariage avec un de ses alliés, un vieil homme déjà veuf à plusieurs reprises. Cette dernière voit sa vie lui échapper. Ils n’auraient jamais dû se rencontrer et finir ensemble sur les routes d’Écosse. Entre loyauté et passion, jusqu’où sont-ils prêts à aller?

J’ai apprécié l’alchimie entre les deux personnages, Niall ayant consacré sa vie aux combats pour l’indépendance de son pays, sous les ordres du roi d’Écosse tout comme Margaret qui, bon gré mal gré, a accepté à un mariage arrangé pour son oncle et l’Angleterre. Leur attirance réciproque va remettre en question leur choix de vie. Mais est-ce possible? En tant qu’otage anglais, la jeune femme pourrait-elle sacrifier pour le bien du peuple écossais? Et si le cœur du jeune homme en décidait autrement? Au vu du tome précédent, je m’attendais à ce type de romance basée sur l’opposition Anglaise/Highlander, les préjugés, les apparences trompeuses ou bien encore le choix entre devoir et amour. Elle m’a bien plu. L’intrigue est addictive, avec son lot de rebondissements, de proximité forcée, d’hésitations légitimes et de suspense même si bien sûr on sait comment tout cela va se terminer. Un bon voire très bon moment de lecture avec cette romance qui clôt cette saga, en tout cas du point de vue de la fratrie, l’autrice ayant annoncé un tome bonus avec le frère de la femme de l’aîné MacPherson!

  • (Novella SF) Hard Mary de Sofia Samatar

J’ai lu, en e-book, Hard Mary de Sofia Samatar (éd. Argyl, avril 2015, 128 pages), une novella SF qui se déroule dans un futur indéterminé, à Jericho, un village très religieux de Pennsylvanie dans lequel, un groupe de jeunes femmes, à peine sorties de l’adolescence et en âge d’être mariées, découvrent, dans une grange, à quelques jours de Noël, un robot fabriqué par Profane Industries dont il ne reste qu’un buste féminin métallique qu’elle baptise Hard Mary. Arriveront-elles à garder secrète leur découverte? Au vu du synopsis, je m’attendais à une autre histoire, à tout le moins, avoir le point de vue du robot féminin. Mais les questionnements sont surtout ceux d’une des jeunes femmes à travers son journal intime qui revient sur ce qui s’est passé, le soir de leur rencontre avec Hard Mary. Une lecture sur notamment le libre-arbitre, le poids de la religion, la condition de la femme, le rapport aux technologies avec une fin ouverte!

Ma lecture en cours:

(Roman contemporain) Le restaurant des recettes oubliées de Hisashi Kashiwai

J’ai lu, en e-book, la première partie et le premier chapitre de la seconde (65 pages) du Restaurant des recettes oubliées de Hisashi Kashiwai (éd. Nami, avril 2023, 256 pages), un roman contemporain très gourmand et paru pour la première fois au Japon en 2013. Ce roman avait été proposé par Hilde et Lou comme lecture commune et facultative en avril dernier dans le cadre de leur challenge Un mois au Japon 2025. En débutant le chapitre 2, je me suis aperçue que la structure narrative d’un chapitre à l’autre est similaire et j’ai préféré mettre en pause ma lecture comme si chaque chapitre était une nouvelle plutôt qu’un roman. Je reprendrai ma lecture la semaine prochaine, ne la lisant pas d’une traite, ce qui est très rare pour moi. On y fait connaissance avec Nagare Kamogawa et sa fille Koishi qui tiennent un restaurant discret à Kyoto. En plus de savoureux repas faits maison, ils proposent aux clients qui arrivent à trouver leur restaurant de cuisiner un plat qu’ils ont marqué leur vie mais dont la recette est depuis longtemps oubliée. Dans la première partie intitulé « Les nabeyaki udon », un ancien collègue de Nagare, Hideji Kuboyama lui demande de retrouver la recette de sa femme décédée. 

Cette semaine c’était une Semaine à mille pages organisée par Le pingouin vert sur IG chaque mois tout au long de l’année 2025. Alors combien ai-je lu de pages cette semaine? 410 pages lues sans compter les pages jeunesse lues avec mon mini lutin.

Point lecture hebdomadaire 2025 #4

En ce début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière.

Nos lectures du  20 au 26 janvier 2025:

Des lectures jeunesse:

Pas de nouveauté cette semaine côté jeunesse. Mon mini lutin a voulu relire Quelque part dans la neige de Linde Faas (éd. Kaléidoscope, diff. L’école des loisirs, décembre 2023, 36 pages), un album jeunesse grand format à partir de 3 ans qui se déroule pendant Noël avec l’histoire de Sophie, une petite fille vivant avec son père très (trop) pris par son travaile et qui se sentant seul, suit un jour un élan dans la forêt enneigée. J’en ai profité pour le chroniquer.

Des lectures adulte:

  • (Romance cosy mystery historique) La demoiselle et le mousquetaire, Cadavres et contrariétés de S.D. Fischer (T4)

J’ai lu, en e-book, le tome 4 de La demoiselle et le mousquetaire, Cadavres et contrariétés de S.D. Fischer (éd. Autoédition, décembre 2024, 297 pages), une romance cosy mystery historique se déroulant sous le règne de Louis XIV et plusieurs semaines après le tome précédent, Joséphine Galtier et Jérôme de Faulcon de Montessand tentant de s’oublier mutuellement, afin de respecter les exigences parentales. Pour éviter de penser au comte, Joséphine enchaîne les heures auprès des indigents malades de l’Hôtel-Dieu de Paris jusqu’à ce qu’un des médecins soit retrouvé étranglé dans son bureau tandis que Jérôme se tient également éloigner de la jeune femme en entraînant son entraîne son ami, Geoffrey de Sept-Vans, dans une enquête qui ne relève pourtant des Mousquetaires mais de la police, après qu’un corps a été repêché dans la Seine. Et si leur enquête respective les conduisaient à se retrouver et à ne plus pouvoir taire leurs sentiments? Encore un bon moment de lecture, ayant même trouvé ce tome meilleur côté romance (quelle alchimie entre eux!), même si je déplore une nouvelle fois l’utilisation inappropriée par l’autrice du terme « jeune fille » pour décrire Joséphine, qui a désormais plus de 20 ans! Je ne manquerai pas de lire le tome suivant lorsque celui-ci paraîtra.

  • (BD adulte /Roman graphique) La neige était sale de Jean-Luc Fromental et Bernard Yslaire

J’ai lu en version numérique via ma médiathèque La neige était sale de Jean-Luc Fromental et Bernard Yslaire (éd. Dargaud, janvier 2024, 104 pages),  une BD adulte adaptant le roman éponyme de Georges Simenon, un roman dur et existentialiste que je n’ai pas lu, avec la déchéance de Frank, âgé de 18 ans, presque 19 et fils de Lotte, une tenancière de maison close qui ne sait quel sens donné à sa vie, dans une ville occupée, en pleine guerre au point de commettre les pires atrocités, que ce soit en commettant des meurtres ou des vols ou en jouant un jeu malsain avec sa voisine éperdument amoureuse de lui. Et si cette déchéance volontaire pouvait conduire à la rédemption? A la fin de ma lecture, je n’ai ressenti qu’un profond gâchis, même si je n’ai pas adhéré à la rédemption du jeune homme. Cette histoire questionne sur la nature humaine. Toutefois, graphiquement, je suis mitigée, ayant apprécié l’ambiance sombre, violente, malsaine et poisseuse créée par la palette et le jeu des couleurs mais ayant eu bien du mal avec l’apparence physique des personnages.

  • (Roman dystopique post-apo ados/YA) Imperium, À tout jamais d’Amelia C. Jones (T3)

J’ai lu, en e-book, le tome 3 de la trilogie Imperium, À tout jamais d’Amelia C. Jones (éd. Autoédition, janvier 2025, 363 pages), un roman dystopique post-apocalyptique pour les adolescents, les humains vivant sous des dômes après le Grand Désastre et sous la coupe de Régalia et se déroulant un peu après les événements du tome 2, Irène Miles ayant repris par la force Yorkville. Mais a-t-elle anéanti toute résistance? Nora, épaulée par Declan, tente le tout pour le tout dans l’espoir d’un avenir meilleur. Mais est-ce encore possible de faire éclater la vérité et de vivre en dehors du dôme comme le pensaient ses parents? J’ai apprécié ce tome venant clôturer la trilogie et qui continue l’aspect un peu sombre et mature du précédent, tout en alternant à nouveau les points de vue entre Nora et Declan. Comment concilier la lutte dans la résistance, au nom de la liberté et des autres avec sa vie privée et son propre droit au bonheur? La vie de la communauté compte-t-elle plus que sa propre vie? Nora est confrontée à un choix radical, au point de s’éloigner un peu plus, et malgré elle, à Declan comme lors de leur rencontre. J’ai apprécié les questionnements de l’héroïne et sa relation avec Declan, tout en nuances et en non-dits malgré l’amour incontestable qui les unit ainsi que leur lutte pour faire tomber Régalia. Un bon voire très bon moment de lecture, même si l’autrice aurait pu laisser mourir un peu plus des résistants amis du couple!

  • (Romance historique) Au bord de la crise de nerf de Suzanne Enoch

Après mes lectures précédentes, j’ai opté pour une lecture plus légère et rigolote avec Au bord de la crise de nerf de Suzanne Enoch (éd. J’ai lu, coll. Regency, février 2023, n°13705, 384 pages), une romance historique se déroulant à l’époque de la Régence anglaise. Huit ans plus tôt, afin de ne pas perdre la maison de son enfance, Winnover Hall, Emmeline Hervey, alors âgée de 18 ans, a épousé son ami d’enfance, Will Pershing, âgé de 20 ans. Elle pensait avoir tout prévu dans ce mariage de convenance qui devait se concrétiser par la naissance d’un enfant dans les 5 ans afin de conserver la demeure, condition sine qua non imposée par ses ancêtres, en particulier son grand-père, le duc de Welshire. Il n’est nullement question d’amour dans ce partenariat, Emmeline épaulant en contrepartie le jeune homme dans sa carrière politique. Mais le couple n’a eu aucun enfant. Alors quand le duc impose de rencontrer ses arrière-petits-enfants, Emmeline est obligée d’avouer à Will qu’à son insu, elle a inventé, dans ses lettres, deux enfants, Malcolm et Flora, respectivement âgé de 7 ans et 5 ans. Les époux décident donc d’emprunter, pendant plusieurs semaines, deux orphelins londoniens, George et Rose afin de les faire passer pour les enfants imaginaires du couple. Mais il n’est pas si simple de se dépatouiller dans tous les mensonges et d’éduquer ces deux jeunes orphelins sur la défensive et bien décidés à ne pas retourner dans le sordide orphelinat, la situation se compliquant avec l’arrivée de leur frère aîné, James, tout juste majeur qui entend bien profiter de la situation financièrement. La romance est au second plan, l’intrigue se nouant surtout autour des deux jeunes orphelins. Pour autant, leur rapprochement se fait doucement, Will déplorant un mariage platonique basé sur l’amitié et le respect et voyant là l’occasion de se rapprocher de son épouse dont il est, en réalité, secrètement épris. Une lecture sans prétention mais rigolote! Je n’en attendais pas plus.

Cette semaine c’était une Semaine à mille pages organisée par Le pingouin vert sur IG chaque mois tout au long de l’année 2025. Alors combien ai-je lu de pages cette semaine?  1.148 pages lues sans compter les livres jeunesse lus avec mon mini lutin.

Point lecture hebdomadaire 2024 #24

En ce (presque) début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière, avec surtout des lectures anglaises puisqu’en juin, c’est le Mois Anglais 2024.

Nos lectures du 10 au 16 juin 2024:

Côté jeunesse, nous n’avons eu que des relectures avec mon mini lutin.

  • (BD jeunesse) Les Quatre de Baker Street, La Succession Moriarty de Jean-Blaise Djian, David Etien et Olivier Legrand d’après l’œuvre d’Arthur Conan Doyle (T5)

J’ai lu le tome 5  des Quatre de Baker Street, La Succession Moriarty de Jean-Blaise Djian, David Etien et Olivier Legrand d’après l’œuvre d’Arthur Conan Doyle (éd. Glénat, avril 2014, 56 pages), une BD jeunesse pour adolescents se déroulant à Londres, en 1891. Présumé mort, Sherlock Holmes revient dans le plus secret à Londres et demande de l’aide aux trois adolescents (sans oublier le chat Sherlock) afin de déjouer les machinations du trio ayant pris la succession de Moriarty, surtout que ces derniers ont enlevé un bébé. Mais le retour de Sherlock Holmes sera-t-il aussi bien accueilli par le Dr. Watson dont l’épouse est souffrante? Encore un bon voire très bon moment de lecture avec le retour de Sherlock Holmes aidé, une nouvelle fois, par les francs-tireurs! J’en reparle très vite.

Des lectures adulte:

  • (Romance historique) Le Journal de Mr Darcy d’Amanda Grange

J’ai lu, en e-book, Le Journal de Mr Darcy d’Amanda Grange (éd. Bragelonne, 2012, 398 pages), une austenerie parue pour la première fois en 2005 et qui reprend du point de vue de Fitzwilliam Darcy le roman originel d’Orgueil et Préjugés, en partant de quelques mois précédents sa rencontre avec Elizabeth Bennet, Darcy, lorsqu’il stoppe à temps la tentative de fuite de sa jeune sœur avec Wickham. Ce journal intime, bien qu’il soit du point de vue de Fitzwilliam Darcy n’apporte pas grand chose d’autant que j’ai trouvé que le jeune homme de 28 ans perdait de son charisme et que le style d’écriture n’avait pas le charme ni l’humour du texte originel. Cela m’a juste donné envie de relire le roman originel et d’enfin le chroniquer sur le blog.

  • (BD adulte/Roman graphique) Les Prizzlys de Jérémie Moreau

Repéré notamment chez L’Orouge, j’ai lu Les Prizzlys de Jérémie Moreau (éd. Delcourt, coll. Mirages, octobre 2022, 200 pages), un roman graphique dans lequel une fratrie orpheline parisienne se remet difficilement du décès de leur mère, Nathan, le plus âgé et le seul adulte tentant d’élever son frère et sa sœur plus jeunes en travaillant, nuit et jour, comme chauffeur Uber. Mais après un accident avec l’une de ses clientes, Annie, il accepte son invitation de venir avec elle en Alaska. Ce nouveau départ sera-t-il une seconde chance? Cela lui permettra-t-il de se retrouver lui qui est si perdu? Il y est ainsi question de réchauffement climatique, de quête d’identité, de la condition des autochtones d’Alaska, de l’être humain de demain, celui d’aujourd’hui étant perdu dans la technologie au détriment de la Nature, de mythe amérindien, de famille, de nature writing, de deuil… Mais j’ai trouvé que malgré des thèmes intéressants comme la perte de repère et d’identité, le tout était traité de façon un peu trop superficiel et caricatural avec ce retour à la spiritualité et à la Nature. Je n’ai pas été plus emballée que ça, même si j’ai trouvé jolies certaines planches.

  • (BD adulte/Roman graphique) Furieuse de Geoffroy Monde et Mathieu Burniat

Pensant à une version revisitée du Roi Arthur, j’ai emprunté à la médiathèque Furieuse de Geoffroy Monde et Mathieu Burniat (éd. Dargaud, octobre 2022, 240 pages) et ce fut une belle déception. Je n’ai pas apprécié ma lecture, que ce soit le graphisme ou l’intrigue bien trop caricaturale et manichéenne, tous les hommes étant mauvais dans un monde patriarcal impitoyable envers les femmes qui sont réduites à n’être que des épouses ou des prostituées. Pourtant, en s’enfuyant avec l’épée Excalibur, Ysabelle ne peut-être prétendre à un meilleur destin en tentant de retrouver sa sœur aînée, Maxine qui s’était elle-même enfuie 15 ans auparavant pour échapper elle-aussi à un mariage avec le baron en vertu d’un accord passé par son père, le Roi Arthur devenu alcoolique et dépressif depuis le décès de son épouse?

  • (Romance cosy mystery historique) Un meurtre absolument splendide de Julia Seales

Attirée par le titre et son résumé qui semblait non dénué d’humour so british, j’ai lu Un meurtre absolument splendide de Julia Seales (éd. du Masque, mai 2024, 388 pages), une romance cosy mystery historique se déroulant lors du bal annuel d’automne organisé chez les Ashbrook malgré le mauvais temps. Au cours de la soirée, l’invité d’honneur, Edmund Croaksworth est retrouvé empoisonné. Qui peut être le coupable? Ce meurtre est l’occasion pour Beatrice Steele, passionnée dans le plus grand secret d’enquêtes policières qu’elle lit et analyse dans le journal londonien, de démontrer ses talents tout en assistant l’inspecteur Drake, tombé en disgrâce mais qui agace autant qu’il attire la jeune lady. Cette enquête policière tient surtout à son ton décalé et loufoque dans une ambiance mélangeant Agatha Christie et Jane Austen. Un bon voire très bon moment de lecture! J’en reparle très vite.

  • (Romance historique) La photographe du maharadjah de Dinah Jefferies

J’ai lu, en e-book, pour une lecture commune pour juin des des Étapes Indiennes avec Hilde: La photographe du maharadjah de Dinah Jefferies (éd. Hauteville, avril 2023, 424 pages), une romance historique se déroulant en 1930, dans le Raj britannique. Veuve depuis, Eliza Fraser est engagée pour photographier pendant un an la famille princière du Rajputana, en Inde. Elle laisse derrière elle, en Angleterre, sa mère avec qui elle entretient une relation difficile, depuis le décès brutal de son père lorsqu’elle avait 10 ans. Elle fait très vite la connaissance de Jay, le prince cadet. Arrivera-t-elle à réaliser son rêve de faire de la photographie son métier?  L’histoire est bien très prévisible, les liens entre les personnages étant bien trop évidents, même si l’autrice le justifie par « le destin ». Il y avait pourtant des thèmes intéressants, comme le sati ou les rapports entre Britanniques et Indiens… J’en reparle également très vite.

Cette semaine c’était une Semaine à mille pages organisée par Le pingouin vert sur IG chaque mois tout au long de l’année 2024. Alors combien ai-je lu de pages cette semaine?  1.706 pages lues sans compter les livres jeunesse lus ou non avec mon mini lutin.

Point lecture hebdomadaire #46

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures) et ma lecture en cours. j’ai surtout pioché dans ma PAL anglo-saxonne puisqu’en juin, c’est le Mois Anglais 2022 coorganisée par Lou et Titine.

Nos lectures du  13 au 19  juin 2022:

Des lectures jeunesse:

Côté jeunesse, il y a surtout eu des relectures avec les tomes de la BD jeunesse, Ana Ana , Pomelo rêve, Onze chatons dans un sac ou encore les histoires à lire tout seul de Céline Alvarez comme Le gros radis ou Le petit chaperon rouge.

  • (Album jeunesse) La meilleure Maman du monde de Sébastien Perez et Benjamin Lacombe

Nous avons feuilleté et lu quelques pages de l’album jeunesse, La meilleure Maman du monde de Sébastien Perez et Benjamin Lacombe (éd. Margot, 2021, rééd. 2022, 64 pages), nous plongeant surtout dans les toujours aussi magnifiques illustrations de Benjamin Lacombe. Il y est question de maternité dans le règne animal et de l’amour inconditionnel unissant une mère à son enfant. Coup de cœur pour cet album jeunesse qui a rejoint nos bibliothèques comme cadeau d’anniversaire!

Des lectures adulte:

En fin de semaine, j’ai lu les deux premiers tomes d’une nouvelle série livresque cosy mystery se déroulant sous la Régence anglaise avec Une enquête de Beatrice Hyde-Clare de Lynn Messina.

  • (Cosy mystery) Une insolente curiosité de Lynn Messina (T1)

J’ai lu, en e-book, le tome 1, Une insolente curiosité de Lynn Messina (éd. Les Escales, 2022, 347 pages), un cosy mystery se déroulant sous la Régence anglaise sous fond de romance historique. Beatrice Hyde-Clare, une orpheline non-mariée de 26 ans décide d’enquêter avec le Duc de Kesgrave, âgé de 32 ans, sur la mort de Monsieur Otley, un des invités à la partie de campagne organisé chez les Skeffington. Un très bon moment de lecture en compagnie du duo Béatrice/Damien, un duo attachant et piquant!

  • (Cosy mystery) Une scandaleuse supercherie de Lynn Messina (T2)

Puis j’ai enchaîné, en e-book, avec le tome 2, Une scandaleuse supercherie de Lynn Messina (éd. Les Escales, 2022, 329 pages) qui se déroule 4 mois après les évènements de la partie de campagne. La jeune femme s’associe de nouveau avec le duc pour enquêter sur le meurtre d’un dandy qui s’est écroulé raide mort à ses pieds. Encore un très bon moment de lecture!  J’ai hâte de lire le tome 3, Une infâme trahison qui paraîtra en octobre 2022. Il existe déjà 6 tomes en VO.

  • (Romance surnaturelle) Alpha Priors, La princesse de sang de Jocabel C. Caballero (T3)

J’ai lu, en e-book, le tome 3 d’Alpha Priors, La princesse de sang de Jocabel C. Caballero (éd. Autoédition, 2022, 321 pages), reprenant peu après les évènements du tome 2, la meute des frères Priors étant en pleine guerre de territoire avec celle du cruel et redoutable Makunga. L’oméga de la meute, Tobias a de plus en plus de mal à contenir ses émotions et à garder son loup calme, sauf lorsqu’il est en présence de la princesse de sang Elionore, une vampire du clan Campbell qui vient au sein de leur meute en tant qu’ambassadrice afin de renégocier l’accord de paix entre loups et vampires. Encore un bon moment de lecture au cours duquel de nouveaux ennemis apparaissent et de nouvelles alliances se forment! J’ai hâte de pouvoir lire le tome 4 en cours d’écriture qui, je suppose, sera consacré au plus jeune des frères Priors, Blaine.

Ma lecture en cours:

(Roman policier fantastique) Les Sept Morts d’Evelyn Hardcastle de Stuart Turton

J’ai continué en début de semaine puis dimanche soir Les Sept Morts d’Evelyn Hardcastle de Stuart Turton (éd. Sonatine, 2019, 540 pages), un roman policier fantastique, un homme amnésique tentant de découvrir l’identité du meurtrier d’Evelyn Hardclastle. Chaque jour, cet homme prend comme hôte un des résidents de la demeure des époux Hardclastle afin de pouvoir quitter une boucle temporelle. J’en suis désormais au chapitre 20.

Cette semaine c’est une Semaine à mille pages organisée par Le pingouin vert sur IG chaque mois tout au long de l’année 2022. Alors combien ai-je lu de pages cette semaine?  1113 pages lues sans compter les albums jeunesse.

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