Étiquette : Nora Moretti

Point lecture hebdomadaire #62

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière (mais pas nos relectures), avec encore cette semaine et celles à venir une prédominante pour les lectures automnales et halloweenesques, l’automne étant arrivé et le challenge Halloween de Hilde et Lou ayant débuté le 23 septembre 2022.

Nos lectures du 3 au 9 octobre 2022:

Des lectures jeunesse:

  • (Album jeunesse) 20 bonnes raisons d’aller à l’école de Michaël Escoffier et Romain Guyard

Nous lisons et relisons 20 bonnes raisons d’aller à l’école de Michaël Escoffier et Romain Guyard (éd. Frimousse, 2012), un album jeunesse à partir de 3/4 ans. Un jeune garçon explique ce qu’il se passerait s’il n’allait pas à l’école et qu’il n’apprenait pas à lire et à écrire. Coup de cœur pour mon mini lutin et un très bon moment de lecture pour moi avec cet album jeunesse complètement loufoque dans lequel nous croisons des pirates, des super-héros en couches et d’inquiétantes limaces géantes! Pas sûre pour autant que les enfants seront convaincus par l’argumentaire…

  • (BD jeunesse) Polo, Le malin petit fantôme de Régis Faller (T3)

Nous lisons le tome 3 de Polo, Le malin petit fantôme de Régis Faller (éd. Bayard Jeunesse, 2015, 62 pages), une BD jeunesse à partir de 3 ans. Sur le nuage Lunapark, Polo est entraîné par les Luniens dans le train fantôme. Mais le fantôme mécanique tombe en panne. Polo décide d’aller chez le koala afin de le réparer. Et si le fantôme devenait vivant? Encore une histoire toute mignonne, rigolote et halloweenesque, avec peu de texte, en compagnie de Polo, d’un gentil fantôme et des Luniens!

  • (Album jeunesse) Cette maison est hantée d’Oliver Jeffers

Nous avons lu Cette maison est hantée d’Oliver Jeffers (éd. Kaléidoscope, diff. L’école des loisirs, 2022), un album jeunesse grand format avec des calques blancs et à partir de 3/4 ans. Une petite fille visite une maison hantée mais doute qu’elle le soit vraiment. En effet, passant de pièce en pièce, elle n’arrive pas à voir les gentils fantômes farceurs contrairement à nous lecteurs. Les illustrations de la maison hantée sont de vieilles photographies en noir et blanc qui rendent l’endroit lugubre et gothique et qui est en totale décalage avec les dessins enfantins des fantômes et même de la petite fille (la seule à être colorée en vert et bleu). Un très bon moment de lecture avec cet album-jeu participatif pour se faire gentiment peur et sur le même principe que Même pas peur! de Quentin Gréban que nous lisons et relisons aussi depuis début octobre!

  • (Album jeunesse) Les Musiciens de la Nouvelle-Brême de Pierre Delye et Cécile Hudrisier

Nous avons lu Les Musiciens de la Nouvelle-Brême de Pierre Delye et Cécile Hudrisier (éd. Didier Jeunesse, 2010), un album jeunesse à partir de 5 ans et qui revisite le conte traditionnel des frères Grimm paru pour la première fois en 1819 en le situant au Canada. Franky le caribou, Max le castor, Dexter le raton laveur et Charlie le grizzli sont tous les quatre passionnés de musique. Ils décident de se rendre à la Nouvelle-Brême mais en chemin, ils voient des braconniers. Un très bon moment de lecture rigolo avec ce conte qui se termine sur une jolie morale et qui fait la part belle à la musique, à l’amitié et à l’entraide!

  • (BD jeunesse) Princesse Sara, Toutes les aurores du  monde d’Audrey Alwett, Nora Moretti et Claudia Palescandolo (T14)

J’ai lu le tome 14 de Princesse Sara, Toutes les aurores du  monde d’Audrey Alwett, Nora Moretti et Claudia Palescandolo (éd. Soleil, 2022, 48 pages), une BD jeunesse à partir de 12 ans et qui commence un nouveau cycle. A bord de l’université volante, Sara Crewe est arrivée au Japon avec Lavinia et Donald. Mais ils ne peuvent descendre sur le sol japonais à moins que Sara accepte le marché proposé par l’ambassadeur du Japon et peut-être ainsi maintenir la paix entre l’Angleterre et le Japon. Ce nouveau cycle est bien éloigné de l’histoire originelle mais continue à développer son univers steampunk graphiquement très joli et depuis le départ de James offre les prémisses d’une nouvelle romance, Lavinia s’étant éprise de Sara. Un moment de lecture agréable surtout pour les illustrations, ayant été moins emballée par l’intrigue!

  • (BD jeunesse) Fils de Sorcières de Maxe L’Hermenier et Steven Dondt – Stedho (T1)

Pour une lecture commune avec Hilde, j’ai lu le tome 1 de Fils de Sorcières de Maxe L’Hermenier et Steven Dondt – Stedho (éd. Jungle, 2019, 72 pages), une BD jeunesse à partir de 9 ans qui adapte le roman éponyme de Pierre Bottero paru pour la première fois en 2003 et qui se finit avec un dossier pédagogique pour aller un peu plus loin. Âgé de 10 ans, Jean Sylvestre vit avec sa mère et sa petite sœur Lisa à Paris.Mais sa famille est spéciale, les femmes étant sorcières, de mère en fille. Même sa petite sœur maîtrise déjà ses pouvoirs. Lorsqu’un horrible buveur de magie s’en prend à sa famille en changeant ses tantes et même sa mère en poupées de chiffon, sauf Lisa qui arrive à lui échapper, Jean décide de demander de l’aide à son père qu’il n’a pas revu depuis 5 ans. Ensemble, parviendront-ils à anéantir le buveur de magie? Il y est ainsi question de magie/sorcellerie mais aussi et surtout de famille au sens large. Un moment de lecture agréable racontée du point de vue de Jean et au scénario classique, même si les illustrations ne m’ont pas particulièrement plu, qui fait la part belle aux beaux sentiments et où la famille prime sur la magie!

  • (Comics) Scary Godmother, Une terrifiante marraine de Jill Thompson

J’ai lu Scary Godmother, Une terrifiante marraine de Jill Thompson (éd. Delcourt, 2013, 208 pages), un comics regroupant 5 histoires parues pour la première fois aux États-Unis en 1997 et mettant en scène Scary Godmother, une gentille sorcière au look gentiment creepy, coloré et loufoque accompagnée de son chat et de nombreux gentils monstres espiègles. Dans la première histoire, une petite fille Hanna Marie fête pour la première Halloween avec les grands, sous la responsabilité de son cousin Jimmy. Mais ce dernier n’est pas content de devoir s’occuper de sa jeune cousine et décide avec ses amis de lui jouer un mauvais tour.  Grâce à l’aide de sa marraine, Hanna Marie parviendra-t-elle à surmonter sa peur? Puis dans les histoires suivantes, nous retrouvons les mêmes protagonistes, Scary Godmother faisant désormais partie du quotidien d’Hanna Marie comme les gentils monstres qui sont devenus ses amis. Un bon moment de lecture avec cette gentille marraine pas si terrifiante que ça!

  • (Roman ado) Carabosse, La légende des cinq Royaumes de Michel Honaker

J’ai fini de lire Carabosse, La légende des cinq Royaumes de Michel Honaker (éd. Flammarion, 2014, 372 pages), un roman pour adolescents à la jolie illustration de couverture de François Roca et qui revisite le conte de La Belle au Bois-Dormant de Charles Perrault. Le roman se passe en deux temps, le premier livre consacré à la naissance d’une septième fée, Carabosse et le second livre reprenant 18 ans plus tard après la naissance d’Aurore, la Belle au bois dormant plongée dans le sommeil grâce à la fée Lilas qui tente sans relâche de trouver le prince charmant capable de rompre le sortilège et de mettre fin à la régence de Carabosse. Il y est question de magie, de jalousie, de vengeance, d’amour et de destinée. Le personnage de Carabosse m’a fait penser à celui de la fée Morgane dans les légendes arthuriennes, que ce soit son amour à sens unique pour le roi ou le fait que son fils Clèves tue en son nom tous les autres fées. Une bien jolie version revisitée du conte traditionnel centrée sur Carabosse et dans laquelle on croise des hommes-loups ensorcelés et contrôlés par la méchante fée ainsi qu’un prince charmant à la noblesse de cœur!

Ma lecture en cours:

(Roman policier) L’orpheline de Salisbury d’Ann Granger

J’ai commencé à lire les deux premiers chapitres de L’orpheline de Salisbury d’Ann Granger (éd. 10/18, coll. Grands Détectives, 2020, 360 pages), un roman policier qui correspond au tome 7 de la série livresque « Lizzie et Ben Ross ». Alors que le brouillard s’est abattu sur Londres en ce mois de mars 1870, Benjamin Ross est chargé d’enquêter sur le décès d’une jeune femme découverte dans une poubelle derrière un restaurant de Piccadilly.

Au fil des pages avec les tomes 1 et 2 de Princesse Sara

J’emprunte à la médiathèque les deux premiers tomes de Princesse Sara d’Audrey Alwett, Nora Moretti et Claudia Boccato (éd. Soleil, coll. Blackberry, 2011), une BD jeunesse d’après le roman, La petite princesse de Frances Hodgson Burnett publié en 1905. Cette série comprend actuellement 12 tomes, les quatre premiers reprenant le roman tout en y apportant quelques variantes notamment dans un style Steampunk avec l’introduction de live-dolls et automates.

Dans le tome 1, Pour une mine de diamants, je découvre la jeune Sara Crewe avec son père, Ralph Crewe à la recherche de sa nouvelle poupée, Emily dans les rues de Londres avant son arrivée au pensionnat de jeunes filles tenu par la redoutable Miss Minchin. Miss Amelia n’est plus la jeune sœur de Miss Minchin mais son assistante automate un brin usagée. Miss Minchin, ressentant immédiatement de l’amerture et du mépris à l’égard de la jeune Sara, n’en oublie pas de la mettre en valeur à la moindre occasion, ne pensant qu’à l’immense richesse de Ralph Crewe, propriétaire d’une fabrique familiale d’automates florissantes et qui a investi dans une mine de diamants aux Indes. Mais cette vie de princesse peut-elle toujours durer? Comme dans le roman, la douceur et la générosité de Sara l’amènent à se lier d’amitié avec la jeune domestique Becky, une autre pensionnaire, Ermengarde Saint-John et à devenir la mère « adoptive » de Lottie, une orpheline de mère tout comme elle de 4 ans. Je retrouve également Mariette, la femme de chambre automate de Sara et une autre pensionnaire, la mesquine Lavinia, jalouse de Sara. Les autrices ont réussi à retranscrire à merveille l’atmosphère du roman, le caractère à la fois adulte et rêveur de Sara, la « Petite Madame » comme l’appelait son père, tout en apportant leur touche personnelle.

Puis dans le tome 2, La Princesse déchue, je reprends l’histoire là où elle s’était arrêtée, le jour fatidique de son douzième anniversaire. Sara Crewe est désormais réduite à être une domestique du pensionnat au même titre que la jeune Becky, vivant dans une chambre mansardée et insalubre du grenier. Vêtue d’un simple ensemble noir bien trop petit pour elle, elle enchaîne les dures besognes et les privations. Son état de santé se détériore. Mais elle garde pourtant son tempérament, sa force de caractère et son imagination débordante pour survivre à la faim, au froid et aux mauvais traitements, ce qui a le don d’énerver encore plus Miss Minchin qui voudrait la voir briser. Elle continue de faire répéter aux plus jeunes filles le Français et s’avère utile dans la réparation d’Amélia. Comme dans le tome précédent, les autrices suivent l’histoire du roman avec la déchéance de Sara, sa rencontre avec la « Grande Famille » (même si un quatrième enfant, James est inventé à la famille Carmichael), l’arrivée de M. Carrisford et de son serviteur, Ram Dass, Melchisédec, le rat apprivoisé… Les mêmes émotions me submergent comme à la lecture du roman ou lorsque moi-même enfant, dans les années 80, je regardai le dessin animé Princesse Sarah.

Coup de cœur pour cette adaptation réussie du roman de Frances H. Burnett! Les illustrations, parfois mangaïsées, sont magnifiques. J’ai hâte de lire les autres tomes et surtout le nouveau cycle à partir du tome 5 dévoilant Sara Crewe adulte et retournant aux Indes.

année

Participation #4 au Challenge « Cette année, je (re)lis des classiques » de Nathalie et Blandine #adaptation

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Prénom: « Sara » et #5 Catégorie Lieu: « Mine de diamants »

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