Étiquette : feel good (Page 1 of 2)

Au fil des pages avec La vie d’adulte

Pour une lecture commune proposée par Eimelle dans le cadre du Mois Italien 2025, j’ai lu La vie d’adulte de Sophie Adriansen, Eloisa Scichilone et Mauro Gandini (éd. First Editions, coll. La vie en bulles, octobre 2022, 216 pages), un roman graphique qui me tentait depuis un moment et qui était (enfin) disponible à ma médiathèque. On y suit Marina qui remet sa vie en question, à l’aube de ses 30 ans, après un accident de la circulation qui lui révèle l’existence d’un anévrisme qu’elle se fait opérer. Quelques temps après son opération, elle décide de laisser derrière sa vie à Paris qui ne lui convient plus (au chômage, enlisée dans une relation de couple qui ne la satisfait plus) et se rend, sans prévenir personne, en Italie, d’abord à Rome puis en Toscane au sein d’une association ayant pour projet de réhabiliter une oliveraie près d’Impruneta. Au gré de ses rencontres, elle tente de donner un sens à sa vie et se découvrir elle-même. Y parviendra-t-elle? Serait-ce ainsi la vie d’adulte?

Il y est ainsi question de quête de soi et de ce que signifie « être adulte », de choix de mode de vie privée et/ou professionnelle, loin des pressions sociales ou supposés impératifs sociétaux comme celui du poids de la maternité sur la femme ou des désirs d’enfant enfouis, de rapport mère/fille, de libre-arbitre, de rencontres fortuites, amicales ou amoureuses, qui peuvent devenir déterminantes, de changement de vie… J’ai apprécié voir évoluer au fil des bulles la jeune femme qui s’épanouit au fur-et-à-mesure de son périple dépaysant, tant dans son changement d’esprit que dans son apparence physique.

Outre l’histoire qui interroge sur le fait de devenir adulte avec une jeune femme touchante et en pleine crise existentielle, je l’ai également apprécié graphiquement, les illustrations crayonnées et aux douces couleurs pastel étant pleines de pep’s et avec une mise en page dynamique. Un bon voire très bon moment de lecture avec ce roman graphique feel good dont l’épigraphe en résume bien l’esprit et qui donne envie, si besoin était, de repartir en Italie ou en Charente-Maritime tant pour les yeux que pour les papilles!

J’ai d’ailleurs noté de nombreuses bulles gourmandes dans ce roman avec des pizzas, des glaces, des suppli (spécialité romaine: boulettes de riz pané), un affogato (un dessert napolitain avec une boule de glace noyée dans un café espresso), côté cuisine italienne mais aussi les huîtres de Marennes…

Pour d’autres avis sur ce roman graphique: Eimelle, Nathalie (IG).

La BD de la semaine chez Fanny pour cette semaine

Participation #1 Le Mois Italien 2025 d’Eimelle #LC

Participation #10 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Italie (Dessinateurs)

Participation #12 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2025 de Bidib et Fondant #Cuisine italienne

Au fil des pages avec Lettres d’amour de 0 à 10 (BD)

J’ai lu, en version numérique via ma médiathèque, Lettres d’amour de 0 à 10 de Susie Morgenstern et Thomas Baas (éd. Rue de Sèvres, octobre 2019, 88 pages), un BD jeunesse à la jolie illustration de couverture automnale et qui est une adaptation fidèle du roman éponyme de Susie Morgenstern (éd. L’école des loisirs, coll. Maximax, 1996, rééd. 1998, 210 pages), un roman jeunesse pour les 8/11 ans selon l’éditeur.

Ernest a 10 ans et vit avec Précieuse, sa grand-mère paternelle, après le décès de sa mère le jour sa naissance et le départ de son père 3 jours après. Sa vie est synonyme d’ennui, sans joie de vivre, chaque moment de ses journées suivant une routine bien établie. C’est un très bon élève solitaire et taciturne, parlant peu, lisant beaucoup et sans amis mais beau garçon. Puis un jour, à l’école, l’arrivée d’une nouvelle élève, Victoire, vient chambouler Ernest. Elle déborde d’énergie au sein d’une grande famille unie et bruyante de 14 enfants avec deux parents aimants et bienveillants. Et si le jeune garçon se donnait le droit de vivre pleinement?

J’ai trouvé cette adaptation réussie, retrouvant tous les ingrédients du roman, l’amitié entre Ernest et Victoire, aux antipodes l’un de l’autre et qui donne le coup de pouce au jeune garçon pour tenter de retrouver son père. Il y est question d’amitié, de recherche des origines et du père, d’abandon et de deuil, de relation intergénérationnelle entre un enfant et sa grand-mère, de quête d’identité, du poids des non-dits et et des secrets de famille… Les jolies illustrations de Thomas Baas apportent une touche surannée et survoltée dans les pas de la jeune fille.

Un bon moment de lecture initiatique, optimiste et « feel-good » avec un jeune garçon attachant qui s’ouvre à la vie, laissant derrière lui le poids du passé qui pèse depuis sa naissance sur lui! Comme à la lecture du roman, j’aurai vu la fin autrement, sans le happy end avec son père.

D’autre part, avec la lettre du grand-père de Précieuse écrite du Front que cette dernière ne cesse de lire alors qu’elle est indéchiffrable, il y est question de la Première Guerre Mondiale et du souvenir des êtres disparus. J’ai, enfin, noté de nombreux passages gourmands pour le challenge des Livres (et des écrans) en cuisine, l’éveil à la vie passant également par celui des papilles: fondue bourguignonne, croissants, couscous… 

Pour d’autres avis sur cette BD jeunesse: Enna (qui avait également lu auparavant le roman).

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Chiffre/Nombre: « 10 »

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2024 Bidib et Fondant

Participation #3 Challenge Pages de la Grande Guerre de Nathalie #La fin et les suites de la guerre

Point lecture hebdomadaire 2024 #25

En ce début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière avec moins de lecture que d’habitude en raison d’événements festifs comme la fête de la musique ou de visionnage de séries.

Nos lectures du 17 au 23 juin 2024:

Des lectures jeunesse:

Côté jeunesse, mon mini lutin a jeté son dévolu sur deux nouveautés avec le dernier tome de série qu’il adore: le tome 7 de Charlock, Chantage chez les Chappuccini de Sébastien Perez et Benjamin Lacombe (éd. Flammarion Jeunesse, juin 2024, 76 pages), ce nouvel opus se déroulant en 1918 à Riomaggiore, dans les Cinque Terre en Italie et le tome 21 de Mortelle Adèle, Récréation générale! de Mr Tan et Diane Le Feyer (éd. Mr Tan & Co, mai 2024, 77 pages), une BD jeunesse ainsi que l’agenda scolaire 2024/2025 pour l’année prochaine.

Des lectures adulte:

  • (Romance surnaturelle) Nightfall, Unis par le sang de Jocabel C. Caballero  (T1)

J’ai lu, en e-book, le tome 1 de la nouvelle trilogie qui se déroule dans l’univers d’Alpha Priors et qui s’intéresse cette fois à un autre agent du Bureau des Affaires Surnaturelles de Chicago, le vampire maudit et immortel Andreas: Nightfall, Unis par le sang de Jocabel C. Caballero (éd. Autoédition, juin 2024, 487 pages), une romance paranormale/d’urban fantasy qui se déroule 7 ans après les événements ayant conduit à la mort du chef de Nightfall, organisation de solitaires à laquelle a appartenu Liora, la gargouille et compagne de l’aînée des dragons, Wade. Désormais à la tête de l’organisation, sa fille, Roxie Creighton à la santé déclinante commet l’erreur de se rapprocher, le temps d’une nuit, d’Andréas. Et si le vampire permettait à Roxie de rester en vie? Et si Andréas pouvait mettre fin à son ennui éternel, l’appel du sang de Roxie le dépassant et alors que la jeune femme semble avoir un lieu avec les meurtres de sorcières et vampires, un solitaire les transformant en goules? J’ai encore une fois apprécié me replonger dans cet univers, le duo Roxie/Andréas fonctionnant très bien sous fond d’amour interdit et de caractères opposés! J’ai hâte de lire la suite.

  • (Romantasy) Le Royaume des Corbeaux, La maison aux cœurs exaltés d’Olivia Wildenstein (T2)

J’ai lu le tome 2 du Royaume des Corbeaux, La Maison aux cœurs exaltés (éd. Korrigan, janvier 2024, 557 pages), une romantasy se déroulant parmi les Faës, les métamorphes corbeaux, les humains et les sorcières de Sabbin. Ayant lu le premier tome en autoédition il y a plus d’un an et au vu des nombreux personnages, j’ai mis plusieurs pages avant de tous les resituer. Même si j’avais trouvé le début du premier tome lent, confus voire même un peu bâclé dans l’introduction des personnages et des enjeux, j’avaist malgré tout, poursuivi ma lecture et apprécié la fin du tome précédent, ainsi que la quête de Fallon qui avait accepté d’accomplir la prophétie lui demandant de retrouver des artefacts de corbeaux. La fin présageait d’en découvrir plus sur le peuple du ciel mené par Lore. Mais cela n’a pas été le cas. J’ai trouvé que ce tome intermédiaire n’avançait pas, trop focalisé sur l’immaturité de Fallon et son refus d’accepter le lien d’union avec Lore tout en étant jalouse autant que lui est possessif, la romance spicy prenant trop le pas sur les enjeux politiques, surtout que tout est du seul point de vue de Fallon. Je lirai toutefois le tome 3, La Maison aux promesses ardentes, qui vient de paraître lorsqu’il sera disponible à ma médiathèque.

Ma lecture en cours:

(Roman feel-good contemporain) Mamma Maria de Serena Giuliano

Dimanche, j’ai commencé à lire, en e-book, Mamma Maria de Serena Giuliano (éd. Cherche Midi, mars 2020, 224 pages),  un roman contemporain feel-good qui se déroule en Italie du Sud, alternant les points de vue entre Sofia  qui est revenue chez elle en quittant Paris, après une rupture sentimentale dont elle ne semble pas remise et Maria qui tient le café d’un petit village côtier italien et qui va remettre en cause ses préjugés avec l’arrivée de migrants (une mère enceinte libyenne et son très jeune fils). Il y est ainsi question d’amitiés intergénérationnelles, de tranches de vie familiales, d’entraide, de racisme, de seconde chance, du statut des migrants… Pour le moment, je trouve ma lecture bien trop convenue et stéréotypée.

Au fil des pages avec Au prochain arrêt

J’ai lu, le mois dernier, Au prochain arrêt de Hiro Arikawa (éd. Actes Sud, mai 2021, 192 pages), un court roman choral à la magnifique couverture printanière et se déroulant sur la ligne ferroviaire reliant Takarazuka à Nishinomiya et suivant le temps de leur trajet, des passagers montant et descendant, au gré des 8 gares (chacune donnant le titre des chapitres) que dessert le train de banlieue, à l’aller puis au retour, quelques mois plus tard, d’une saison à l’autre (du printemps à l’automne), chacun à un moment de leur existence, avec ses pensées et choix futurs à rêver ou à accomplir. Et si certaines de ces rencontres fortuites pouvaient changer le cours de leur vie?

J’ai apprécié suivre cet entrelacement de tranches de vie de passagers du train quel que soit leur âge ou leur situation personnelle ou professionnelle, avec leurs pensées, leurs doutes et leurs préoccupations (amitié, rupture, comportement malpoli, embarras, prémisses amoureux…), comme par exemple Shōko, revenant, tout de blanc vêtu du mariage de son ex-fiancé et qui se demande comment elle pourra mettre un terme à sa rancœur, Tokié et sa petite fille, la vieille dame ayant toujours voulu avoir un chien mais qui s’y refuse en mémoire de son défunt mari qui en avait peur ou bien encore Misa prise dans une relation toxique avec son petit ami violent et qui hésite encore à le quitter, le début d’une histoire amoureuse entre deux habitués de la bibliothèque municipale…

Derrière ces destins croisés, il est fait la part belle au transport par train avec ses règles spécifiques (règles que j’avais fait d’ailleurs découvrir avec mon mini lutin en lisant Japorama). Y est également dépeint un tableau de la société japonaise, que ce soit la condition de femme, de la place de la jeunesse ou des personnes âgées, des conditions de travail, des relations amicales ou amoureuses… Un très bon moment de lecture feel good tout en douceur, moins léger qu’il n’y paraît et qui permet de se questionner sur notre propre chemin de vie!

Pour d’autres avis sur ce roman qui avait fait l’objet d’une lecture commune lors de l’édition 2022 d’un Mois au Japon à laquelle je n’avais pas réussi à participer: Hilde, Tiphanya (IG), Rachel et Bianca.

Participation # Un Mois au Japon 2024 de Hilde et Lou #Roman choral

Participation #11 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #Japon

Au fil des pages avec Vous reprendrez bien un peu de magie pour Noël?

Pour la lecture commune du challenge Il était 10 fois Noël de Chicky Poo et Samarian, je viens de finir de lire en e-book Vous reprendrez bien un peu de magie pour Noël? de Carène Ponte (éd. Fleuves, 2021, 243 pages), une comédie de Noël avec un zeste de romance. À 35 ans, ne vivant que pour son travail, Victoria Delmas atterit dans un centre de réhabilitation de Noël après avoir été renversée par un bus à l’approche de Noël. Elle n’a que quelques jours, jusqu’au 26 décembre 2021, pour se racheter auprès d’une personne qu’elle a fait souffrir dans son passé. Qu’à cela ne tienne! Elle pense expédier ses excuses auprès de Dakota Lesage avec qui elle était au lycée avec son frère Austin d’un an son cadet, désormais animatrice la nuit dans une station de radio afin de s’occuper le jour de sa grand-mère Antoinette surnommée Mounette. Et si la magie de Noël permettait à Victoria une seconde chance d’être heureuse?

Une fois passé le début de l’histoire très stéréotypée avec une touche surnaturelle et avec deux femmes aux caractères diamétralement opposés entre la carriériste sans cœur comme le lui a enseigné depuis toute petite son père et une jeune femme réservée et dévouée à sa famille au point de s’oublier elle-même (et ce de façon bien caricaturale comme dans un mauvais téléfilm de Noël), j’ai trouvé la fin du roman plus plaisant, en particulier grâce au tempérament d’Antoinette qui bien que perdant la mémoire n’en reste pas moins pleine d’humour (quelle répartie!) et d’amour envers ses petits-enfants. Sans oublier les passages gourmands noëlesques (sablés, cookies, chocolats chauds…)! Un court feel-good léger et qui se construit autour du difficile équilibre entre travail et vie de famille, influencé ou non par son éducation! Vivre pour travailler ou travailler pour vivre? À chacun sa recette pour être heureux et s’épanouir! 

Pour d’autres avis sur cette comédie de Noël: Blandine, Samarian, Eimelle.

Participation # Challenge Il était 10 fois Noël de Chicky Poo et Samarian #LC de Noël

Participation # Challenge Christmas Time 2022 de MyaRosa #Comédie de Noël

Challenge Petit Bac d’Enna #8 Catégorie Verbe: « Reprendrez »

Participation #109 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #France

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2022 de Bidib et Fondant #Gourmandises de Noël

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