Point lecture hebdomadaire 2025 #19

En cette presque fin de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière.

Nos lectures du 5 au 11 mai 2025:

Des lectures jeunesse:

Nous avons fini de lire le tome 1 d’une trilogie fantasy : La légende de Podkin le Brave, Naissance d’un chef de Kieran Larwood (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, octobre 2019, 272 pages), un roman jeunesse à partir de 9 ans avec les aventures de Podkin, Paz et Pook face aux Gorms et qui se termine sur la découverte de l’identité du barde racontant, des décennies plus tard, leur histoire. Nous avons enchaîné avec le tome 2, Le trésor du terrier maudit (octobre 2020, 304 pages), reprenant quelques mois après le premier tome, le barde repartant avec un apprenti-barde, Rutsi.

Des lectures adulte:

  • (Roman graphique) La vie d’adulte de Sophie Adriansen, Eloisa Scichilone et Mauro Gandini

J’ai lu, pour une lecture commune du Mois Italien 2025, La vie d’adulte de Sophie Adriansen, Eloisa Scichilone et Mauro Gandini (éd. First Editions, coll. La vie en bulles, octobre 2022, 216 pages), un roman graphique avec l’histoire de Marina, une jeune femme touchante et en pleine crise existentielle, à l’aube de ses 30 ans, et qui interroge sur le fait de devenir adulte. Graphiquement, il m’a bien plu. Un bon voire très bon moment de lecture avec ce roman graphique feel good dont l’épigraphe en résume bien l’esprit et qui donne envie, si besoin était, de repartir en Italie ou en Charente-Maritime tant pour les yeux que pour les papilles!

  • (Roman historique) Vous ne connaissez rien de moi de Julie Héraclès

J’ai lu Vous ne connaissez rien de moi de Julie Héraclès (éd. JC Lattès, août 2023, 384 pages), un roman historique s’inspirant du cliché pris par Robert Capa de « La Tondue de Chartres » le 16 août 1944 dans une rue de Chartres, à la Libération, une femme tondue et marquée au fer rouge serrant contre elle son nourrisson et qui est conspuée par la foule qui l’entoure, Simone Touseau, alors âgée de 23 ans. Le parti pris de l’autrice est fort déstabilisant puisque même s’il ne s’agit pas d’une biographie, elle en reprend des dates et des événements de la vraie vie de cette sympathisante nazie (secrétaire-traductrice pour la Kommandantur de Chartres, adhésion au Parti populaire français collaborationniste, travailleuse volontaire en Allemagne dans le cadre du Service du travail obligatoire (STO) mis en place par le régime de Vichy…). Le récit romancé et fictif de la vie de Simone Grivise alterne entre la journée du 16 août 1944 au cours de laquelle a été arrêtée avec ses parents par les FFI et le passé de la jeune femme avec son adolescence, son admiration pour la culture allemande, son amour interdit pour un officier nazi, Otto. La jeune mère est rendue attachante, bien naïve et ses liens entretenus avec le régime nazi n’étant finalement pas par idéologie et antisémitisme mais de façon opportuniste, pour survivre en temps d’occupation nazie, par revanche sociale ou par amour. Certes l’épuration est fort détestable et m’a toujours choquée mais l’autrice aurait pu éviter certains écueils et situations ubuesques comme par exemple lorsque Simone rejoint Otto, blessé sur le front de l’Est et en convalescence en Allemagne en ne se basant pas sur une personne ayant véritablement existé et dont on sait qu’elle a été une collaboratrice avérée pendant la Seconde Guerre Mondiale.

  • (Roman court d’apprentissage) Le vent passe et la nuit aussi de Milena Agus

J’ai lu Le vent passe et la nuit aussi de Milena Agus (éd. Liana Levi, janvier 2025, 176 pages), un court roman d’apprentissage se déroulant à Cagliari, en Sardaigne, pour une lecture commune facultative proposée par Eimelle dans le cadre d’Un mois en Italie 2025. Il s’agit de l’histoire de Cosima, une lycéenne, qui « littérature » sa vie. Il y est ainsi question du pouvoir de la lecture et de l’écriture, de quête initiatique, de la complexité des liens familiaux, d’amitié, d’éveil au sentiment amoureux, de transmission… La jeune femme, à peine majeure, se révèle naïve et poétique, en pleine apprentissage de la vie, trouvant sa source d’inspiration dans les livres. Une lecture certes agréable qui fait la part belle à l’imagination et à la lecture et qui rend hommage à Grazia Deledda, Prix Nobel de littérature en 1926 mais qui se lit vite et déjà vue et revue!

  • (Romance historique) Les fiancées de Bellaire Gardens, La fille du débauché d’Anne Gracie (T3)

J’ai lu le tome 3 des Fiancées de Bellaire Gardens, La fille du débauché d’Anne Gracie (éd. J’ai lu, coll. Aventures et Passions, mai 2025,  386 pages), une romance historique se déroulant en Angleterre, quelques jours après le départ d’Isobel Studley, la sœur de Clarissa pour son voyage de noces de Léo Thorne, comte de Salcott. Cette fois-ci, la romance concerne Clarissa qui souhaite avoir des enfants et se marier mais avec un homme bien différent de son propre père, ce que ne pourrait être le meilleur de son beau-frère, Race, lord Randall dont la réputation de débauché n’est plus à faire. Et si les apparences étaient trompeuses? Un ancien blessé de guerre serait-il un prétendant plus convenable? Une lecture bien agréable et un duo Clarissa/Race qui fonctionne bien! J’ai apprécié retrouvé les personnages vivant à Bellaire Gardens. La série ne semble pas terminée puisqu’une nouvelle demi-sœur illégitime dont la mère était une aristocrate française est découverte.

 

 

 

1 Comment

  1. ToursEtCulture

    belle série !

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