Étiquette : Lire au féminin 2021 (Page 1 of 18)

Au fil des pages avec Cher Père Noël, je voudrais un mec!

Après avoir lu et apprécié Je te ferai aimer Noël en 2019 pour la lecture commune du challenge Il était 7 fois Noël de Chicky Poo et Samarian, je lis cette année Cher Père Noël, je voudrais un mec! de Caro M. Leene (éd. Harper Collins Poche n°299, 2020, rééd. 2021, 298 pages), une romance de Noël dont j’attendais la sortie en format poche, trouvant le titre et le pitch de l’histoire rigolote.

Sur les conseils de sa meilleure amie Maureen, Aly décide d’écrire une lettre au Père Noël par mail mais elle se trompe de destinataire. Au lieu de Maureen, le mail atterrit sur la boîte mail de son patron, Evan Sanders pour qui elle travaille depuis quelques semaines comme secrétaire intérimaire. Entre les deux, l’ambiance est explosive même si la jeune femme trouve son patron terriblement craquant, autant qu’il est insupportable et coincé. Aly se dépêche de supprimer cet e-mail dans l’ordinateur de son patron avant qu’il ne puisse en prendre connaissance. Mais est-ce vraiment le cas?

J’ai trouvé que le duo Aly/Evan fonctionnait encore mieux que le duo que l’autrice avait imaginé dans Je te ferai aimer Noël, leur rapprochement se faisant avec humour et beaucoup d’étincelles, chacun ayant une personnalité bien trempée et beaucoup de répondant. Leurs joutes verbales sont pétillantes dans le genre « je te déteste pour mieux t’aimer ». La romance s’appuie aussi sur le fait qu’Aly est dans son premier véritable emploi et qu’elle a encore beaucoup à apprendre professionnellement alors qu’Evan a réussi professionnellement mais pas dans sa vie affective.

Un très bon moment de lecture légère et rigolote même si bien sûr dès les premières pages on sait bien où tout cela va mener et l’emploi de quelques ficelles scénaristiques/clichés « patron/salariée » dans les romances au travail comme les passages dans l’hôtel ou à l’appartement d’Evan! Les personnages secondaires – Betty et Emilio – sont attachants alors même qu’ils sont peu développés. Il est sûr que je lirai l’année prochaine, dès sa parution en poche, sa dernière romance de Noël, F*** Eve, mon père Noël s’appelle Adam.

Pour d’autres avis sur cette romance de Noël: SorbetKiwi.

Participation #16 Challenge Il était 9 fois Noël de Chicky Poo et Samarian #Romance de Noël

Participation#12 Challenge Christmas Time 2021 de MyaRosa #Romance de Noël

challenge 2021 lire au féminin

Participation #75 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice française

Au fil des pages avec Les étoiles brillent plus fort en hiver

Pour la lecture commune du challenge Il était 9 fois Noël de Chicky Poo et Samarian, j’ai lu mis novembre Les étoiles brillent plus fort en hiver de Sophie Jomain (éd. Charleston Poche, 2021, 365 pages), une romance de Noël se passant à Lille dans le grand magasin fictif des Galeries Hartmann.

A quelques jours du lancement de la semaine des Fééries – le plus gros évènement commercial de l’année aux Galeries Hartmann, Agathe Murano, décoratrice en chef depuis 5 ans, voit débarquer le nouveau directeur, Alexandre Hartmann qui exige de revoir toute la décoration de Noël du grand magasin la trouvant trop ringarde et surchargée à son goût. Cela m’est hors d’elle Agathe qui avait pourtant eu l’accord du directeur précédent, le défunt père d’Alexandre décédé quatre mois plus tôt. A l’approche des fêtes de fin d’année, l’ambiance est électrique entre Agathe et Alexandre. Et si pourtant la magie de Noël opérait grâce au coup de pouce d’un vrai/faux Père Noël et de son chat?

L’histoire est plaisante et se lit facilement, malgré des passages plus classiques et une romance Agathe/Alexandre plus lisse qu’attendue à la lecture de la quatrième de couverture. La romance patron/employée est certes au cœur du roman mais d’autres aspects sont développés par l’autrice qui étend la magie de Noël à la famille au sens large, tant Agathe qu’Alexandre devant faire face à des problèmes personnels au sein de leur famille respective, Agathe en élevant sa nièce qui rêverait de passer un Noël avec sa mère défaillante et Alexandre en plein deuil de son père. Un bon moment de lecture dans l’ensemble avec cette romance de Noël certes parfois convenue mais avec une petite dose de magie avec le personnage fort sympathique du vrai/faux Père Noël et de son chat!

Pâtisserie Meert

Le petit plus: le passage gourmand avec la pâtisserie de Meert (véritable institution et incontournable lillois, dommage que je ne puisse pas me téléporter dans le Vieux-Lille).

Le petit (gros) moins qui a parasité la fin de ma lecture: les erreurs judiciaires/juridiques concernant par exemple la procédure de garde de la nièce (le Juge des Enfants étant compétent pour attribuer la résidence de l’enfant dans ce cas de figure et non le Juge aux Affaires Familiales et un enfant de cet âge étant lui aussi convoqué à l’audience et pouvant avoir son propre Avocat de l’Enfant) ou en matière de droit du travail (un licenciement pour motif personnel ayant très bien suffi en l’espèce pour faire avancer l’intrigue amoureuse, d’autant qu’il n’est même pas fait mention d’une mise à pied à titre conservatoire) ou procédure pénale (le retrait de plainte n’entraînant pas un classement de l’affaire par le Parquet)…

Pour d’autres avis sur cette romance de Noël: Nathalie, Blandine, Chicky Poo, Méline, Au fil des pages, Agdel, So (IG) et Samarian, Isabelle et Marion.

Participation #15 Challenge Il était 9 fois Noël de Chicky Poo et Samarian #Romance de Noël

Participation#12 Challenge Christmas Time 2021 de MyaRosa #Romance de Noël

challenge 2021 lire au féminin

Participation #75 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice française

Challenge Petit Bac d’Enna #14 Catégorie Météo: « Hiver »

Participation #73 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #cuisine italienne et pâtisserie Meert

Au fil des pages avec Rêve de neige

Découvert à l’ouverture de la case 8 de notre calendrier de Noël, nous lisons et relisons depuis Rêve de neige de Sibylle Delacroix (éd. Bayard Jeunesse, 2021), un album à partir de 3 ans et dans lequel nous retrouvons avec plaisir les deux enfants de Graines de sable (une histoire se déroulant à la fin de l’été).

La veille de Noël, Lucie et son petit frère Ulysse vont se coucher regrettant l’absence de neige. Après avoir secoué la boule de neige reçue en cadeau par sa marraine, la petite fille se plonge dans un délicieux rêve neigeux en compagnie de son petit frère. Et si son rêve devenait réalité?

Les illustrations un brin vintage, dans des tonalités sépia, blanc et rouge, sont magnifiques, tout en gaieté, tendresse et simplicité et apportent une touche de douceur onirique et de merveilleux réconfortant. Il y a, en effet, beaucoup de magie de Noël (sans Père Noël) et d’imagination enfantine dans cette histoire avec son lot de plaisirs simples de jouer avec la neige et une forte complicité sœur/frère comme faire des bonhommes de neige, des batailles de boules de neige ou attraper des flocons de neige avec la langue… Que d’expressivité chez les deux enfants! Coup de cœur pour cet album jeunesse comme tous ceux que nous avons lu de cette autrice!

Participation #11 Challenge Christmas Time 2021 de MyaRosa #Livre pour enfants de Noël

Participation #14 Challenge Il était 9 fois Noël de Chicky Poo et Samarian #Album jeunesse

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Participation #74 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice franco-belge

Challenge Petit Bac d’Enna #13 Catégorie Météo: « Neige »

Au fil des pages avec le tome 6 de Son espionne royale

En septembre 2021, j’ai lu le tome 6 de la série livresque Son espionne royale: Son espionne royale et les douze crimes de Noël de Rhys Bowen (éd. Robert Laffont, coll. La bête noire, 2020, 395 pages), un cosy mystery qui se déroule en Angleterre, dans les années 30 et que je chronique pour la semaine « Noëls mystérieux » d’Il était 9 fois Noël et pour le challenge Christmas Time 2021.

En décembre 1933, pour échapper à un morne Noël familial au château de Rannoch, Lady Georginia répond à une petite annonce d’hôtesse mondaine pour les festivités traditionnelles organisées par Lady Camilla Hawse-Gorzley qui n’est autre que la tante maternelle de Darcy O’Mara. Tout semble sourire à Lady Georginia qui se rend dans le petit village de Tiddleton-under-Lovey et y retrouve sa mère qui y a trouvé refuge pour écrire une pièce en compagnie du dramaturge Noël Coward, son grand-père maternel et même Darcy. Mais plusieurs décès viennent noircir son soudain bonheur ainsi que l’évasion de trois détenus de la prison voisine. Ces décès ne sont-ils qu’accidentels et sans rapports les uns les autres? Où sont-ils liés à la malédiction de la Lovey qui frappe le village, une sorcière revenant à chaque Noël se venger d’avoir été brûlée sur le bûcher dans les années 1700?

C’est encore une fois une lecture agréable et addictive en compagnie de Lady Georginia plus mûre mais toujours aussi indépendante et obstinée. En effet, la jeune femme devient de plus en plus aguerrie dans l’art d’être une enquêtrice amateur. Cette fois, elle ne doit pas remplir une mission royale confiée par la Reine. Mais elle se trouve au cœur d’une série de décès étranges et inquiétants dans un petit village anglais pourtant d’ordinaire si paisible, sous fond de Noël traditionnel (que ce soit les coutumes noëlesques ou les bons petits plats) avec une une dose halloweenesque avec une mystérieuse malédiction de sorcière. Un bon moment de lecture! Il ne me reste plus qu’à attendre que le tome 7 soit disponible à ma médiathèque.

Pour d’autres avis sur ce tome 6: Pedro Pan Rabbit et Hilde.

Participation #19 Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #Cosy Mystery

Participation #13 Challenge Il était 9 fois Noël de Chicky Poo et Samarian #Roman policier de Noël

Participation #11 Challenge Christmas Time 2021 de MyaRosa #Cosy Mystery de Noël

Participation #36 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Cosy Mystery

challenge 2021 lire au féminin

Participation #76 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice britannique

Participation #74 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Repas traditionnel de Noël

Au fil des pages avec Le corbeau de Noël

Début décembre 2021, pour une lecture commune avec Syl, Isabelle et Hilde, j’ai lu Le Corbeau de Noël d’Anne Perry  (éd. 10/18, 2021, n°5709, 185 pages), un court roman policier se passant à l’époque victorienne, à Noël, dans un petit village au bord de la Tamise, près de Londres.

Malgré son âge avancé (la quarantaine), Célia Hooper est ravie d’avoir fait un mariage heureux avec l’homme qu’elle aime, John Hooper, enquêteur dans la police fluviale sur la Tamise. Elle souhaiterait que son amie trentenaire et sans famille, Clémentine Appleby connaisse la même joie qu’elle dans le mariage. Mais cette dernière vient de se fiancer avec Seth Marlowe, la cinquantaine, veuf et dont l’unique fille s’est enfuie pour vivre à la rue. Célia ne l’apprécie pas d’autant plus que ce dernier l’accuse de lui avoir adressé des lettres anonymes et malveillantes évoquant la mort de sa première femme et qui était la sœur du pasteur Arthur Roberson, la cinquantaine et amoureux transi de Clémentine. Avec l’aide de son mari, Célia arrivera-t-elle à découvrir la véritable identité du corbeau? Et pourra-t-elle ouvrir les yeux de son amie sur la véritable nature de son futur époux sans perdre son amitié?

Il est rare que je parle sur le blog d’une lecture décevante mais comme il s’agit d’une lecture commune, je vais quand même écrire quelques mots sur ce roman. Ayant déjà lu des tomes de la série « Charlotte et Thomas Pitt » de cette autrice, je m’attendais à une enquête policière plus élaborée et non à des états d’âme redondants sur le repentir, le pardon et le mariage. Certes, l’histoire se déroule à l’époque victorienne et la condition de la femme était bien précaire et liée au bon vouloir de son mari. Peu de cas était fait des violences intrafamiliales qui relevaient de la sphère privée, le mari ayant toute autorité sur femme et enfants.

Mais à force de le répéter, le propos de l’autrice devient ennuyeux d’autant que l’intrigue policière n’est pas exaltante, l’identité du corbeau étant bien trop évidente. Les digressions et atermoiements répétitifs de Célia parasitent d’ailleurs la lecture de l’enquête menée par son mari et qui se fait sans difficultés particulières. Comme lorsque j’avais lu L’étrangleur de Cater Street, je me demande si Anne Perry cherche encore, tant d’années après, à comprendre son propre geste criminel et si ce n’est pas elle qu’elle veut convaincre de son repentir.

Je ne me suis pas non plus attachée aux personnages, que ce soit Célia trop indécise, le pasteur pleutre et effacé ou encore Seth, méchant bien trop caricatural en homme violent et possessif se cachant derrière son image d’homme pieux. Même l’ambiance de Noël est peu présente.

J’avais déjà lu que souvent les romans policiers de Noël d’Anne Perry n’étaient pas forcément réussis mais je ne pensais pas à ce point-là. Peut-être que mon ressenti est lié au fait que je venais d’enchaîner de nombreuses romances de Noël. Si vous cherchez une histoire de corbeau, je vous conseille plutôt Le corbeau d’Oxford de Faith Martin, une enquête de Loveday et Ryder qui se déroule dans les années 60.

Pour d’autres avis sur ce roman: Isabelle, Syl et Hilde.

Participation #18 Challenge British Mysteries de Hilde et Lou #Roman policier de Noël

Participation #11 Challenge Il était 9 fois Noël de Chicky Poo et Samarian #Roman policier de Noël

Participation #9 Challenge Christmas Time 2021 de MyaRosa #Roman policier de Noël

Participation #35 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Roman policier de Noël

challenge 2021 lire au féminin

Participation #73 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice britannique

Challenge Petit Bac d’Enna #14 Catégorie Animal: « Corbeau »

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