Mes challenges livresques 2025

Avant de vous donner un avant-goût de l’édition 2025 des différents challenges livresques auxquels je participe, je tiens à vous souhaiter, à nouveau, une très belle et heureuse nouvelle année et à vous présenter mes meilleurs vœux. Appréciant beaucoup mes participations et échanges autour des challenges livresques depuis quelques années, je continue encore en 2025, accompagnée pour certains de mon mini lecteur. La plupart sont des challenges annuels et d’autres limités à un mois particulier de l’année et qui reviennent d’année en année. Alors voici la liste qui sera complétée au-fur-et-à-mesure de l’année, en espérant que tous soient reconduits.

  • Le Petit Bac d’Enna

Challenge Petit Bac d’Enna

Pour la sixième année consécutive, je participe au Challenge Petit Bac organisé par Enna et qui se déroule du 1er janvier au 31 décembre 2025. Comme les années précédentes, il y a 10 catégories avec les 5 premières identiques: prénom – lieu – animal – objet – couleur et une facultative: gros mot. Puis 5 nouvelles: crime et justice – personnes célèbres – sport/loisir – lettre isolée et métier. Pour plus d’infos, n’hésitez pas à aller sur son blog. Et mon billet de suivi: ici.

  • Challenge Contes & Légendes 2025

Challenge Contes & Légendes 2025 de Bidib

Je participe à nouveau à un autre challenge qui me tient à cœur: le challenge annuel Contes et Légendes de Bidib et qui se déroule du 1er janvier au 31 décembre 2025. Comme il y a deux ans, elle a concocté un bingo facultatif. Tous les supports sont acceptés: tous les contes classiques, les mythes et légendes, réécritures modernes, adaptation cinéma, BD, manga… Pour plus d’infos, n’hésitez pas à aller sur son blog.

  • Le tour du monde en 80 livres 2025

 

Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib

Je participe pour la troisième année consécutive au challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib, un challenge livresque autour de la littérature étrangère (traduite ou pas) en découvrant des auteurs du monde entier avec comme l’année dernière: un pays de départ (j’ai choisi la France) et deux parcours distincts: un littéraire et un illustré. On valide chaque étape (pays) en lisant un livre d’un auteur/illustrateur qui en est originaire. Ce challenge se déroule du 1er janvier au 31 décembre 2025. Pour plus d’infos, n’hésitez pas à aller sur son blog. Et pour mes cartes 2025: ici.

  • 2025 sera classique aussi!

Je participe aussi, pour la cinquième année consécutive, au Challenge « 2025 sera classique aussi! » reconduit encore pour cette nouvelle année par Nathalie. Comme Blandine l’avait fait les années précédentes et elle l’année dernière, elle a prévu un programme facultatif avec un thème par mois, du 1er janvier au 31 décembre 2025. Étant précisé que les classiques s’entendent comme ayant été écrits avant 1970. Pour plus d’infos, n’hésitez pas à aller sur son blog.

  • Challenge Pages de la Grande Guerre

Je participe également au Challenge Pages de la Grande Guerre organisé par Nathalie qui a repris celui de Blandine, sur la Première Guerre Mondiale, De 14-18 à Nous. Pour plus d’infos, n’hésitez pas à aller sur son blog.

  • Des livres (et des écrans) en cuisine 2025

Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2025 de Bidib et Fondant

Je rempile également, par pure gourmandise, pour le challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant. Ce challenge se déroule également du 1er janvier au 31 décembre 2025 avec cette année une grille de bingo. Il s’agit de partager des lectures gourmandes, tout type de livres étant acceptés ou des films, séries, etc. Pour plus d’infos, n’hésitez pas à aller sur leur blog.

  • Les Étapes Indiennes 2025
  • L’African-American History Month Challenge 2025
  • Challenge British Mysteries 2025
  • Un Mois au Japon 2025
  • Le Mois Anglais 2025
  • Challenge Halloween 2025
  • Il était 13 fois Noël
  • Challenge Christmas Time 2025

Au fil des pages avec La femme de ménage

J’ai lu La femme de ménage de Freida McFadden (éd. City Editions, janvier 2023, 304 pages), un thriller psychologique contemporain qui avait été choisie comme lecture commune lors de la Semaine à 1000 du 12 au 18 août 2024 et dont le prologue débute par un drame, une jeune femme étant sur le point d’être menottée par la police, un corps étant retrouvé à l’étage. Que s’est-il passé?

On remonte alors le temps pour découvrir Millie, une jeune femme en liberté conditionnelle et qui vient d’être embauchée, contre toute attente, par Nina Winchester pour s’occuper des tâches ménagères et de la jeune fille du couple, Cecelia. Elle doit trouver ses marques au sein de cette riche famille new-yorkaise, vivant à demeure, dans une petite chambre aménagée au grenier. Mais très vite, l’ambiance au sein de cette famille devient pesante et dérangeante, surtout lorsqu’elle se rend compte que sa porte de chambre ne ferme que de l’extérieur. Parviendra-t-elle à garder sa place de femme de ménage face au comportement étrange et instable de l’épouse? Peut-elle se fier à la gentillesse du mari, Andrew? Et si les apparences étaient trompeuses? Millie peut-elle tout accepter de la part de Nina de peur de retourner en prison?

L’autrice s’amuse à jouer avec les apparences des uns et des autres, au point de brouiller les pistes. Qui est finalement la personne arrêtée pour meurtre? Et qui a été tué? Il y est ainsi question de secrets de famille, d’apparences trompeuses, de mensonges et de manipulations, de relations toxiques… Qui est la véritable victime de ce drame domestique?

Certes, j’ai enchaîné les pages pour savoir si mon hypothèse se confirmait (ce qui a été le cas), ayant accroché au prologue qui donne le ton mais dont le souffle dramatique s’étiole au fil des pages et qui a très bien fait son office de lecture estivale. Mais je ne lirai pas les tomes suivants de peur d’être déçue, le secret sur lequel repose toute la tension dramatique ayant été dévoilé et surtout s’ils sont construits sur le même schéma narratif. 

J’ai également trouvé le personnage de la fille ratée et pas en adéquation avec son jeune âge tout comme le rapport de l’héroïne avec son entourage masculin basé sur le physique (que de fois, pour mon plus grand agacement, il est rappelé la beauté parfaite du mari et même du jardinier Enzo!). Une des relations amoureuses que noue l’héroïne n’apporte d’ailleurs pas grand chose à l’intrigue et la dessert même, une simple amitié ayant largement suffi à mon sens. Un bon moment de lecture dans l’ensemble avec ce turn-over addictif et sans temps mort même si certains personnages et rebondissements ne m’ont pas du tout convaincue, un brin trop caricatural ou tombant dans la facilité scénaristique!

Pour d’autres avis sur ce tome 1: Audrey et MyaRosa.

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Métier: « Femme de ménage »

Participation #1 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #États-Unis

Throwback Thursday Livresque: Conte de fée moderne

TTL n°297 chez Carole #Conte de fée moderne

Ce jeudi 9 janvier 2025, je participe au Throwback Thursday Livresque, un rendez-vous livresque initialement chez Bettie Rose Books et repris depuis par Carole, les liens étant à déposer chez My-Bo0ks. Le principe est de partager chaque jeudi un livre en fonction d’un thème donné. Cette semaine, le thème est « Conte de fée moderne ».

Le thème de cette semaine a été bien plus complexe que prévu. Pour le conte de fée, pas de problème, un conte avec un élément merveilleux. Mais pour la modernité, quelle époque choisir? L’époque moderne se définit comme la période historique allant de 1492 à 1789. Les contes que j’avais en tête ne rentrent pas dans cette période, contes de fée que je considère pourtant comme modernes voire même comme traditionnels car datant de la fin du XIXe siècle ou tout début du XXe siècle. Ils relèvent en réalité de l’époque contemporaine:

  • La Princesse aux perles de Mary de Morgan et Yvonne Gilbert (éd. des Éléphants, novembre 2015, 64 pages), un conte de fées anglais paru pour la première fois en 1880
  • Le Magicien d’Oz de Lyman Frank Baum (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, n°695, juin 2009, 192 pages), un roman jeunesse sous forme de conte et paru pour la première fois aux États-Unis en 1900
  • ou bien les Contes de Hans Christian Andersen qui datent aussi de la fin du XIXe siècle comme Poucette, La petite fille aux allumettes, La Reine des Neiges ou Le Sapin.

Finalement, j’ai réussi à trouver un conte de fée moderne au sens stricto sensu: La Belle et la Bête de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont et paru en 1756 et dont j’avais fait un billet thématique il y a quelques années et dont j’ai lu une réinterprétation récemment par Romane Clessie, Ce que révèlent les roses (éd. Autoédition, octobre 2023, 348 pages).

J’ai également écarté toutes contes de fée revisités ou détournés des dernières décennies même si je me rends compte, en allant sur le blog de Carole et des autres participantes comme Audrey, Au fil des pages ou Katell, qu’elles ont choisi des réinterprétions contemporaines.

Et vous, quel livre auriez-vous choisi pour cette thématique? La semaine prochaine, le thème sera: « Personnage divorcé ».

Point lecture hebdomadaire 2025 #1

En ce (presque) début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière et qui s’est terminée sur un RAT post-Noël 2024 qui est venu clôturer le challenge Il était 12 fois Noël.

Nos lectures du  30 décembre 2024 au 5 janvier 2025:

Des lectures jeunesse:

Mon mini lutin a lu tous les jours, surtout le soir avant d’aller dormir mais que des livres déjà lus, comme des tomes de Mortelle Adèle.

Des lectures adulte:

  • (Romance historique) Des rêves à n’en plus finir de Romane Clessie

J’ai lu, en e-book, Des rêves à n’en plus finir de Romane Clessie (éd. Cyplog, mai 2024, 318 pages), une romance historique se déroulant au départ, dans les Indes françaises, à Pondichéry, au décès de la mère d’Élise, celle-ci étant ramenée par son père en France métropolitaine. Je pensais que l’histoire se déroulerait plus à Pondichéry mais en réalité il s’agit d’une romance en mer, à bord du Cristol, entre Élise, une princesse intrépide, qui a fui, à 19 ans, son mariage arrangé avec le prince de Conti et Christian, un marchand-pirate au bon cœur. Il y est ainsi question de condition de la femme, de quête de liberté, de choix de vie et de rêves. Le duo est attachant. Un bon moment de lecture, malgré quelques facilités scénaristiques!

  • (Roman choral historique) Pour que brûle l’espoir de Rachel Beanland

J’ai lu Pour que brûle l’espoir de Rachel Beanland (éd. Faubourg Marigny, octobre 2024, 460 pages), un roman choral historique se déroulant sur quelques jours, du 26 au 29 décembre 1811, après l’incendie, en pleine représentation de la pièce de théâtre qui se joue à guichets fermés par la Placide & Green Company à Richmond, en Virginie et dans lequel nous suivons, tour à tour, le destin de 4 personnages principaux: Sally Henry Campbell, Cecily Patterson, Jack Gibson et Gilbert Hunt. Et si cette incendie allait irrémédiablement changer leur existence ou non?  Après avoir mis un temps à accepter le style d’écriture au présent (avec plusieurs erreurs dans la concordance des temps dont je ne sais pas si c’est dû à l’autrice ou à la traduction), j’ai enchaîné les chapitres courts et rythmés. Il y est ainsi question de la condition de la femme au début du XIXe siècle aux États-Unis, des inégalités sociales et des Afro-américains, d’esclavage dans cet État ségrégationniste du Sud des États-Unis, de solidarité surtout entre femmes, de lâcheté de la part de la plupart des hommes…  Un très bon moment de lecture malgré les thèmes abordés et richement documentée, la note finale de l’autrice étant très intéressante et revenant sur ces personnages qui ont existé et/ou dont elle s’est inspirée! J’en reparle très vite pour l’AAHM Challenge 2025 organisé encore cette année par Enna en février prochain.

  • (Romance contemporaine de Noël) Rendez-moi Noël! de Juliette Bonte

J’ai lu, en e-book, Rendez-moi Noël! de Juliette Bonte (éd. HarperCollins, octobre 2021, 464 pages), une romance contemporaine de Noël se déroulant dans le village écossais de Wick, la famille Burns ayant décidé d’organiser les festivités de Noël qui étaient pourtant depuis des décennies gérées par la famille Ferguson. L’agitation est à son comble et encore plus, lorsque le fils aîné des Burns, Walter accuse Robyn Ferguson d’avoir dérobé des lettres dans leur château. Une trêve est-il possible entre les deux afin de découvrir le véritable voleur? Au vu du pitch, je m’attendais à autre chose. La romance est vraiment très très accessoire. Il s’agit avant tout d’une enquête au cœur d’une rivalité entre deux familles, enquête qui ne m’a pas convaincu et qui traînait en longueur (Robyn étant l’amie d’enfance du frère cadet des Burns, West qu’on ne voit quasiment pas, tout se déroulant avec Walter). Je n’ai accroché ni à l’enquête ni à la romance, même si le chapitre bonus permet de mieux cerner la personnalité de Walter. Moi qui voulais une lecture légère après Pour que brûle l’espoir, cela a été une mauvaise pioche alors que j’ai apprécié d’autres livres de cette autrice comme par exemple Tu fais quoi pour Noël? Je t’évite (éd. Harper Collins Poche, 2020, 342 pages)!

  • (Roman graphique/Classique jeunesse anglais) Sa Majesté des Mouches d’Aimée de Jongh, d’après William Golding

J’ai lu, en version numérique via ma médiathèque, Sa Majesté des Mouches d’Aimée de Jongh, d’après William Golding (éd. Dargaud, septembre 2024, 352 pages), un roman graphique adaptant le roman éponyme paru pour la première fois en 1954 et qui m’avait marqué lorsque je l’avais lu, en lecture imposée en cours de français au collège. Un groupe de jeunes garçons, de 6 à 12 ans se retrouvent seuls, sur une île déserte et sans adultes, après un naufrage, pendant le Seconde Guerre Mondiale. J’apprécie toujours autant les bulles de cette autrice-dessinatrice que j’avais découverte avec un de ses romans graphiques précédents, Jours de sable (éd. Dargaud, 2021, 288 pages). Une adaptation réussie et fidèle du roman même si je pense qu’il vaut mieux l’avoir lu avant! J’en reparle très vite.

  • (Roman jeunesse historique) L’affaire des fées de Cottingley de Natacha Henry

J’ai également lu L’affaire des fées de Cottingley de Natacha Henry (éd. Rageot, août 2020, 192 pages), un roman jeunesse pour adolescents, l’autrice s’inspirant de faits réels, à savoir les photos prises de fées et de gnomes par une adolescente de 16 ans, Elsie Wright et sa cousine de 9 ans, Frances Griffith, à l’été 1917, à Cottingley, en Angleterre. Déçue de devoir s’occuper de sa petite cousine dont le père est dans les tranchées, près d’Arras plutôt que de continuer à travailler chez un photographe, elle va finalement changer d’avis en liant une amitié inattendu avec elle. Mais quand le mensonge est pris au sérieux par sa mère et sa tante, comment leur annoncer la vérité sous peine de les blesser et de briser le peu de bonheur et de légèreté loin de la guerre? J’ai apprécié de redécouvrir cette histoire, au style d’écriture simple et racontée par Elsie, à la première personne. Une lecture plaisante dont j’ai apprécié découvrir à la fin le dossier thématique avec notamment les photographies, des extraits d’articles de presse, l’écrivain Arthur Alan Poe ayant cru et défendu l’existence du petit peuple ou sur la Première Guerre mondiale! J’en reparle également très vite.

Cette semaine c’était une Semaine à lire organisé sur le le groupe FB « Week-end à 1000 ». Je ne me suis pas vraiment fixé d’objectif de pages à lire, seulement le plaisir de lire. Alors combien ai-je lu de pages cette semaine? 1.786 pages lues sans compter les livres jeunesse lus avec mon mini lutin.

Au fil des pages avec Je vais bien, ne t’en fais pas

L’été dernier, j’ai lu, en e-book, Je vais bien, ne t’en fais pas d’Olivier Adam (éd. La dilettante, janvier 2000, 192 pages), un roman court contemporain. Cela faisait un moment que je voulais le lire, ayant bien apprécié son adaptation en film réalisé par Philippe Lioret et sorti en 2006 avec Mélanie Laurent dans le rôle d’Élise « Lili » et Kad Merad dans le rôle de son père, Paul Tellier mais également la chanson « U-turn (Lili) » d’AaRON tirée de la bande originale du film.

Dans le roman, la jeune femme se prénomme Claire et non pas Lili. Caissière à Shopi et âgée de 22 ans, elle sombre depuis le départ deux ans plus tôt de son frère, Loïc, de 2 ans son cadet après une dispute avec leur père. Après un très long silence, elle reçoit de brèves cartes postales de sa part. Quand elle prend une semaine de congés, en été, elle se rend dans le dernier endroit dont elle a reçu une lettre de Loïc. Arrivera-t-elle à le retrouver?

Le style est cru, bref et centré surtout sur les états d’âme de Claire, ses parents étant peu présents. Il y a beaucoup de non-dits, malgré l’amour qui les unit. La tension est à son comble tout comme la peur de ses parents que Claire découvre le secret autour de la disparition de Loïc est palpable. 

J’ai trouvé le film bien plus abouti et plus marquant émotionnellement que le roman éponyme, bien qu’il prenne des libertés scénaristiques et en laissant par exemple plus de place aux parents, en particulier à la relation père/fille. Premier roman de l’auteur, il n’est pas sans défauts. On y retrouve des thèmes chers à Olivier Adam. Il y est ainsi question de secrets de famille, de deuil, de suicide, d’anorexie, de dépression, du mal-être de la jeune femme dans sa routine quotidienne au sein d’une société de surconsommation et dans laquelle elle n’arrive pas à trouver sa place et qui fait cruellement ressortir le manque de son frère… Pourtant, elle continue inlassablement de rechercher tout signe de vie et donc d’espoir de le revoir. Peut-être est-ce dû au format court du roman mais j’en attendais un peu plus, la fin arrivant un peu trop de façon précipitée.

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