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Pause gourmande: Gaufres de Liège

Depuis quelques week-ends, j’ai fait des gaufres en reprenant la recette d’Isabelle pour les gaufres de Liège qu’elle a trouvé dans Mes petites gaufres de Manuela Chantepie (éd. Larousse, janvier 2015, 72 pages), en la modifiant très peu.

Les ingrédients adaptés à ma préparation: 10 cl de lait (plutôt 1/8 l qui est plus facile à doser soit 12,5 cl), 1 sachet de levure de boulanger, 225 g de farine (plus ou moins 5 g), 1 pincée de sel (et pas une 1 cuillère à soupe même si cela sert à la pâte de mieux lever), 2 œufs entiers (ne sachant jamais quoi faire du blanc qui reste), 125 g de beurre mou, 120 g de sucre perlé. 

Les étapes de la préparation: J’ai suivi les instructions de la recette mais sans batteur, n’en ayant pas. J’ai utilisé l’huile de coude. Une fois la première partie de la pâte, j’ai recouvert d’un linge humidifié. Puis j’ai laissé à température ambiante le beurre afin qu’il ramollisse. Une heure plus tard, j’ai à nouveau pétri la pâte. Je n’ai pas réparti la pâte en boules de 40g vu que j’ai fait quelques gaufres et remis la pâte restante au frigo pour les gaufres suivantes. D’ailleurs, le lendemain matin, la pâte avait encore levé un peu. 

Verdict: Comme la si bien écrit Isabelle, c’est délicieux! Le sucre perlé apporte une touche croquante et caramélisant. 

Pour d’autres idées gourmandes, n’hésitez pas à aller voir comme chaque dimanche chez Isabelle et les autres Marmitonnes qui sont pour certaines proposent, ce dimanche, des recettes anglaises dans le cadre du Mois Anglais 2025.

 

Semaine 24 du Projet 52-2025: « Faire attention »

Pour la semaine 24 du Projet 52-2025 de Du côté de chez Ma’, le thème est « Faire attention« . J’ai tout de suite pensé pour illustrer ce thème à deux panneaux au bord du sentier permettant de rejoindre les rives de la rivière de la Durance, au pied de l’ancien pont suspendu de Mallemort, classé Monument Historique en 2014 et en cours de réhabilitation pour un futur accès réservé aux piétons et cyclistes (d’ici fin 2025?). Ce pont a été construit en 1846 en utilisant la technique des  faisceaux de fils de fer fins (au lieu des chaînes en fer forgé) créée par l’inventeur français, Marc Seguin. Mais revenons aux panneaux de danger, les crues sur la Durance pouvant être redoutables comme l’explique le premier panneau alors que le second permet toutefois la baignade libre et non surveillée tout en précisant bien que la rivière est aménagée par des ouvrages hydroélectriques, son niveau pouvant varier à tout moment. Quand nous y sommes allés, il y avait d’ailleurs des familles qui se baignaient malgré la fraîcheur de l’eau, la température extérieure avoisinant les plus de 30 degrés, le 28 mai 2025.

Au fil des pages avec A petit feu

J’ai lu À petit feu d’Elizabeth Jane Howard (éd. La Table Ronde, coll. Quai Voltaire, mai 2025, 336 pages), un roman choral paru pour la première fois en 1969. On y suit, sur plusieurs mois, la vie d’une famille recomposée plutôt aisée dans l’Angleterre des années 60, chacun se retranchant derrière des non-dits, apparences, hypocrisies et ambitions qui s’entrechoquent, entre Londres, la campagne anglaise, la Côte d’Azur et la Jamaïque, à l’image du chat Claude de l’histoire.

May, la mère se retrouve seule avec son second époux, le colonel Herbert Browne-Lacey, un homme autoritaire, pingre et qui la pousse à rédiger son testament, dans une maison, au cœur de la campagne anglaise, qu’il lui a fait acheter et qu’elle ne supporte plus, après le mariage de sa belle-fille, Alice et le départ à Londres de ses deux enfants, Oliver et Elizabeth. Elle tait sa solitude et sa tristesse en se tournant vers un charlatan spirituel, le Dr. Sedum. De son côté, Alice a fui un père qui l’a traitée comme une domestique pour un époux tout aussi détestable, Leslie Mount et déprime au sein d’une belle-famille envahissante. Quant à Elizabeth et Oliver, ce dernier sans ambition professionnelle se laisse vivre, enchaînant les conquêtes à la recherche d’une riche héritière et profite de la gentillesse et de la naïveté de sa sœur, âgée de 20 ans qui l’entretient en devenant cuisinière à domicile et qui entame une relation amoureuse avec un homme riche de 45 ans, John Cole divorcé et père d’une fille de son âge, Jennifer avec qui il entretient des rapports conflictuels. 

J’ai été charmée par le style d’écriture de l’autrice à l’humour so english et très caustique, le titre français et la façon dont elle amène les rebondissements allant dans le sens d’un roman plus noir que ne le laisse supposer l’illustration de couverture. On compatit pour des personnages qui sont pourtant loin d’être attachants de part leur faiblesse ou leur caractère odieux comme Oliver, bien trop frivole, manipulateur avec sa sœur qu’il rabaisse sans cesse et si peu mature, malgré ses 24 ans, en rentrant dans l’intimité de chacun. Les trois femmes (May, Alice et Elizabeth) tentent à leur manière de s’émanciper mais le poids de leur éducation et des conventions sociales semblent bien trop prégnant pour elles. Ne peuvent-elles pas vivre pour elles-mêmes? Le mariage n’est-il que l’unique solution pour une meilleure vie? Chacune, à leur façon, vont en faire l’amère expérience, entre mariages ratés, isolements, libertés de choix de vie et espoirs envolés. Les apparences s’effritent et les tensions s’accroissent, chacun affichant une image de bonheur inexistant. Il y est ainsi question de la condition de la femme dans les années 60, de leur difficile revendication d’émancipation, de la complexité des relations amoureuses, de choix de vie possibles… Un bon voire très bon moment de lecture! Je ne manquerai pas de lire d’autres romans de l’autrice comme par exemple La longue vue ou sa saga des Cazalet

Participation #4 Le Mois Anglais 2025 de Lou et Titine #Roman

Participation #7 Challenge 2025 sera classique aussi! de Nathalie #Roman anglais

Participation #17 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Royaume-Uni (Angleterre)

Throwback Thursday Livresque: Titre en deux mots

TTL n°319 chez Carole #Titre en 2 mots

Ce jeudi 12 juin 2025, je participe au Throwback Thursday Livresque, un rendez-vous livresque initialement chez Bettie Rose Books et repris depuis par Carole, les liens étant à déposer chez My-Bo0ks. Le principe est de partager chaque jeudi un livre en fonction d’un thème donné. Cette semaine, le thème est « Titre en deux mots ».

Je n’ai pas eu à aller chercher bien loin au vu de mes dernières lectures:

  • Lady Susan de Jane Austen (éd. Gallimard, coll. Folio, éd. 2006, rééd. février 2023, n°4396, 128 pages), un court roman épistolaire écrit vers 1794 et paru pour la première fois en 1871 avec une veuve intrigante et séductrice, Lady Susan qui entend bien marier son unique fille, Fedérica, âgée de 16 ans avec Sir Henry
  • le tome 2 de la trilogie Silo, Origines de Hugh Howey (éd. Actes Sud, mai 2014, 576 pages), un roman revenant sur les origines du projet des silos débuté en 2049, dans l’État de Géorgie aux États-Unis et dont le titre du tome 3 fonctionne et qui sera ma prochaine lecture, Silo, Générations

Mais j’ai également repris d’anciennes lectures:

  • Balades indiennes de Chitra Benerjee Divakaruni, Anita Nair et Bulbul Sharma (éd. France Loisirs, août 2004, 173 pages), un recueil de 4 nouvelles avec l’histoire de femmes qui sont à un tournant de leur vie et rempli de passages gourmands avec la cuisine indienne
  • Petit Bonheur de Yue Zhang (éd. L’école des Loisirs, janvier 2024, 52 pages), un album jeunesse joliment illustré et à partir de 3/4 ans avec l’histoire d’un petit bonheur, qui après s’être endormi, n’a pas reçu de magie de la part de la Fée de la Lune, la veille du Nouvel An Chinois
  • Malgré tout de Jordi Lafebre (éd. Dargaud, septembre 2020, 152 pages), un roman graphique avec l’histoire d’un amour à rebours entre Ana et Zeno, désormais sexagénaires, l’auteur partant du chapitre 20 au chapitre 1 et qui m’avait bien plu tant graphiquement que leur romance
  • Premiers printemps d’Anne Crausaz (éd. MeMo, avril 2010, 44 pages), un album jeunesse joliment illustré et à partir de 3 ans dans lequel nous suivons une petite fille sur une année, d’un printemps à un autre et qui découvre les saisons à travers ses cinq sens

J’aurai encore pu continuer longtemps à énumérer d’autres livres, tant le thème de cette semaine était vaste et permettait de choix, comme par exemple encore Nos armes, Radium Girls, Christmas Therapy, Poussière Blonde ou Soleil Vert mais que j’ai déjà mentionné pour d’autres TTL récents.

Et vous, quel livre auriez-vous choisi pour cette thématique? La semaine prochaine, le thème sera: « Un personnage qui dépasse ses limites ».

Au fil des pages avec The Wendy Project

J’ai lu, en version numérique via ma médiathèque, The Wendy Project de Melissa Jane Osborne et Veronica Fish (éd. Ankama, coll. Étincelle, mai 2019, 96 pages), un roman graphique avec le difficile deuil de Wendy Davies, âgée de 16 ans, après la mort de son jeune frère Michael dont le corps n’a pas été retrouvé, après un terrible accident de la circulation, à travers son journal intime. L’adolescente refuse son décès au point de croire que son frère vit encore auprès d’un garçon volant tandis que son autre frère, John est devenu mutique depuis l’accident. Ses parents sont inquiets de son état et l’emmène voir une psychologue. Wendy parviendra-t-elle à faire le deuil de son frère? Comment se reconstruire et accepter de vivre après un tel drame?

J’ai beaucoup apprécié cette BD, se déroulant en Nouvelle-Angleterre et qui est une reprise réussie du roman originel de James Matthew Barrie (éd. Librio, rééd. 2017, 143 pages) en abordant de façon réaliste les étapes du deuil, entre déni, tristesse et culpabilité. J’ai également apprécié la relation entre les deux enfants, Wendy et John, dont les liens fraternels se ressoudent après ce drame. Ces étapes apparaissent également graphiquement, la dessinatrice passant du noir et blanc (le monde réel) aux couleurs vives et oniriques (monde imaginaire).

Les éléments du conte originel se fondent dans l’intrigue agrémentée de certaines citations, l’imagination de l’adolescente meurtrie identifiant les personnages originels à son entourage (la chambre de Michael renvoyant au Pays Imaginaire, les enfants perdus ou Peter Pan à un adolescent délinquant dont elle est amoureuse, la fée Clochette à la fille populaire de son lycée…). On ressent les émotions intenses de l’adolescente qui perd de plus en plus pied, à travers son carnet de dessins remis par la psychologue qui la suit. Un très bon moment de lecture!

Pour d’autres avis sur cette BD: Blandine et Moka

La BD de la semaine chez Moka pour cette semaine

Participation #10 Challenge Contes & Légendes 2025 de Bidib #Classique jeunesse anglais revisité

Participation #3 Le Mois Anglais 2025 de Lou et Titine #Roman graphique

Participation #6 Challenge 2025 sera classique aussi! de Nathalie #Adaptation BD

Participation #13 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #États-Unis

Challenge Petit Bac 2025 d’Enna #4 Catégorie Prénom: « Wendy »

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