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Point lecture hebdomadaire 2025 #4

En ce début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière.

Nos lectures du  20 au 26 janvier 2025:

Des lectures jeunesse:

Pas de nouveauté cette semaine côté jeunesse. Mon mini lutin a voulu relire Quelque part dans la neige de Linde Faas (éd. Kaléidoscope, diff. L’école des loisirs, décembre 2023, 36 pages), un album jeunesse grand format à partir de 3 ans qui se déroule pendant Noël avec l’histoire de Sophie, une petite fille vivant avec son père très (trop) pris par son travaile et qui se sentant seul, suit un jour un élan dans la forêt enneigée. J’en ai profité pour le chroniquer.

Des lectures adulte:

  • (Romance cosy mystery historique) La demoiselle et le mousquetaire, Cadavres et contrariétés de S.D. Fischer (T4)

J’ai lu, en e-book, le tome 4 de La demoiselle et le mousquetaire, Cadavres et contrariétés de S.D. Fischer (éd. Autoédition, décembre 2024, 297 pages), une romance cosy mystery historique se déroulant sous le règne de Louis XIV et plusieurs semaines après le tome précédent, Joséphine Galtier et Jérôme de Faulcon de Montessand tentant de s’oublier mutuellement, afin de respecter les exigences parentales. Pour éviter de penser au comte, Joséphine enchaîne les heures auprès des indigents malades de l’Hôtel-Dieu de Paris jusqu’à ce qu’un des médecins soit retrouvé étranglé dans son bureau tandis que Jérôme se tient également éloigner de la jeune femme en entraînant son entraîne son ami, Geoffrey de Sept-Vans, dans une enquête qui ne relève pourtant des Mousquetaires mais de la police, après qu’un corps a été repêché dans la Seine. Et si leur enquête respective les conduisaient à se retrouver et à ne plus pouvoir taire leurs sentiments? Encore un bon moment de lecture, ayant même trouvé ce tome meilleur côté romance (quelle alchimie entre eux!), même si je déplore une nouvelle fois l’utilisation inappropriée par l’autrice du terme « jeune fille » pour décrire Joséphine, qui a désormais plus de 20 ans! Je ne manquerai pas de lire le tome suivant lorsque celui-ci paraîtra.

  • (BD adulte /Roman graphique) La neige était sale de Jean-Luc Fromental et Bernard Yslaire

J’ai lu en version numérique via ma médiathèque La neige était sale de Jean-Luc Fromental et Bernard Yslaire (éd. Dargaud, janvier 2024, 104 pages),  une BD adulte adaptant le roman éponyme de Georges Simenon, un roman dur et existentialiste que je n’ai pas lu, avec la déchéance de Frank, âgé de 18 ans, presque 19 et fils de Lotte, une tenancière de maison close qui ne sait quel sens donné à sa vie, dans une ville occupée, en pleine guerre au point de commettre les pires atrocités, que ce soit en commettant des meurtres ou des vols ou en jouant un jeu malsain avec sa voisine éperdument amoureuse de lui. Et si cette déchéance volontaire pouvait conduire à la rédemption? A la fin de ma lecture, je n’ai ressenti qu’un profond gâchis, même si je n’ai pas adhéré à la rédemption du jeune homme. Cette histoire questionne sur la nature humaine. Toutefois, graphiquement, je suis mitigée, ayant apprécié l’ambiance sombre, violente, malsaine et poisseuse créée par la palette et le jeu des couleurs mais ayant eu bien du mal avec l’apparence physique des personnages.

  • (Roman dystopique post-apo ados/YA) Imperium, À tout jamais d’Amelia C. Jones (T3)

J’ai lu, en e-book, le tome 3 de la trilogie Imperium, À tout jamais d’Amelia C. Jones (éd. Autoédition, janvier 2025, 363 pages), un roman dystopique post-apocalyptique pour les adolescents, les humains vivant sous des dômes après le Grand Désastre et sous la coupe de Régalia et se déroulant un peu après les événements du tome 2, Irène Miles ayant repris par la force Yorkville. Mais a-t-elle anéanti toute résistance? Nora, épaulée par Declan, tente le tout pour le tout dans l’espoir d’un avenir meilleur. Mais est-ce encore possible de faire éclater la vérité et de vivre en dehors du dôme comme le pensaient ses parents? J’ai apprécié ce tome venant clôturer la trilogie et qui continue l’aspect un peu sombre et mature du précédent, tout en alternant à nouveau les points de vue entre Nora et Declan. Comment concilier la lutte dans la résistance, au nom de la liberté et des autres avec sa vie privée et son propre droit au bonheur? La vie de la communauté compte-t-elle plus que sa propre vie? Nora est confrontée à un choix radical, au point de s’éloigner un peu plus, et malgré elle, à Declan comme lors de leur rencontre. J’ai apprécié les questionnements de l’héroïne et sa relation avec Declan, tout en nuances et en non-dits malgré l’amour incontestable qui les unit ainsi que leur lutte pour faire tomber Régalia. Un bon voire très bon moment de lecture, même si l’autrice aurait pu laisser mourir un peu plus des résistants amis du couple!

  • (Romance historique) Au bord de la crise de nerf de Suzanne Enoch

Après mes lectures précédentes, j’ai opté pour une lecture plus légère et rigolote avec Au bord de la crise de nerf de Suzanne Enoch (éd. J’ai lu, coll. Regency, février 2023, n°13705, 384 pages), une romance historique se déroulant à l’époque de la Régence anglaise. Huit ans plus tôt, afin de ne pas perdre la maison de son enfance, Winnover Hall, Emmeline Hervey, alors âgée de 18 ans, a épousé son ami d’enfance, Will Pershing, âgé de 20 ans. Elle pensait avoir tout prévu dans ce mariage de convenance qui devait se concrétiser par la naissance d’un enfant dans les 5 ans afin de conserver la demeure, condition sine qua non imposée par ses ancêtres, en particulier son grand-père, le duc de Welshire. Il n’est nullement question d’amour dans ce partenariat, Emmeline épaulant en contrepartie le jeune homme dans sa carrière politique. Mais le couple n’a eu aucun enfant. Alors quand le duc impose de rencontrer ses arrière-petits-enfants, Emmeline est obligée d’avouer à Will qu’à son insu, elle a inventé, dans ses lettres, deux enfants, Malcolm et Flora, respectivement âgé de 7 ans et 5 ans. Les époux décident donc d’emprunter, pendant plusieurs semaines, deux orphelins londoniens, George et Rose afin de les faire passer pour les enfants imaginaires du couple. Mais il n’est pas si simple de se dépatouiller dans tous les mensonges et d’éduquer ces deux jeunes orphelins sur la défensive et bien décidés à ne pas retourner dans le sordide orphelinat, la situation se compliquant avec l’arrivée de leur frère aîné, James, tout juste majeur qui entend bien profiter de la situation financièrement. La romance est au second plan, l’intrigue se nouant surtout autour des deux jeunes orphelins. Pour autant, leur rapprochement se fait doucement, Will déplorant un mariage platonique basé sur l’amitié et le respect et voyant là l’occasion de se rapprocher de son épouse dont il est, en réalité, secrètement épris. Une lecture sans prétention mais rigolote! Je n’en attendais pas plus.

Cette semaine c’était une Semaine à mille pages organisée par Le pingouin vert sur IG chaque mois tout au long de l’année 2025. Alors combien ai-je lu de pages cette semaine?  1.148 pages lues sans compter les livres jeunesse lus avec mon mini lutin.

Au fil des pages avec La neige était sale

J’ai lu, cette semaine, en version numérique via ma médiathèque La neige était sale de Jean-Luc Fromental et Bernard Yslaire (éd. Dargaud, janvier 2024, 104 pages),  une BD adulte adaptant le roman éponyme de Georges Simenon paru pour la première fois en 1948 avec la déchéance de Frank Friedmaier, âgé de 18 ans, presque 19 et fils de Lotte, une tenancière de maison close qui ne sait quel sens donné à sa vie, dans une ville occupée, en pleine guerre et lors d’un hiver neigeux. Faisant partie des privilégiés qui ne connaissent ni les pénuries ni le froid et se pensant intouchable, il n’attend plus rien de la vie, assassinant un occupant particulièrement répugnant, juste parce qu’il s’en sent capable, comme il peut profiter, selon son bon vouloir, des « filles » de sa mère et jouant un jeu malsain avec sa jeune voisine, Sissy Holst, éperdument amoureuse de lui. Et si cette déchéance volontaire pouvait conduire à la rédemption?

Je n’ai pas lu le roman de Simenon, un roman dur et défini comme existentialiste, le roman étant paru deux ans après L’existentialisme est un humanisme de Jean-Paul Sartre, chaque individu se définissant par ses actes. A la fin de ma lecture, je n’ai ressenti qu’un profond gâchis, même si je n’ai pas adhéré à cette rédemption du jeune homme qui par moment m’a fait penser à certains adolescents ou adulescents (à peine adultes) commettant leurs premiers actes délinquantiels. J’étais curieuse de découvrir cette BD et ne regrette pas de l’avoir lue. Aucune identification pourtant dans ce jeune homme, même si la voix-off qui interpelle Frank à la deuxième personne, y invite. Cette BD questionne sur la nature humaine, laissant à chacun ses propres réponses existentielles et fait écho aux années d’occupation, pendant la Seconde Guerre Mondiale mais si le lieu et l’époque ne sont pas mentionnés.

Graphiquement, je suis plus mitigée, ayant apprécié l’ambiance sombre, violente, malsaine et poisseuse créée par la palette et le jeu des couleurs mais ayant eu bien du mal avec l’apparence physique des personnages très grossiers et caricaturaux et même Franck lui-même, bien jeune par rapport par exemple à Fred Kromer qui n’est que de 3 ans son aîné (apparaissant plus comme un trentenaire voire même quadragénaire), sa beauté froide contrastant avec les pires atrocités commises. Peut-être que cela est un moyen d’appuyer le contraste entre son jeune âge et le fait qu’il se sente comme quelqu’un ayant déjà bien vécu, prêt à se laisser emporter dans la mort. C’est un jeune perdu, cruel et cynique, tombé en dépression, sans une once d’empathie, vivant dans l’oisiveté et qui pense être prêt à mourir. Mais l’est-on vraiment? Franck m’a d’ailleurs fait penser au personnage de Colette, Fred Peloux dans Chéri et sa suite, La fin de Chéri.

Malgré les privations en temps de guerre, j’ai pu relevé quelques bulles gourmandes pour le Challenge Des livres (et des écrans en cuisine), Franck en ayant la possibilité, que ce soit au bar-restaurant de Timo ou chez sa mère.

Participation #2 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2025 de Bidib et Fondant

Participation #4 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Belgique (Simenon)

Au fil des pages avec Peter Pan de Kensington

Après avoir grandement apprécié son interprétation d’Un chant de Noël, une histoire de fantômes (éd. Dargaud, novembre 2022, 80 pages), à Noël dernier, j’ai lu, en version numérique via ma médiathèque, Peter Pan de Kensington  de Jose Luis Munuera (éd. Dargaud, août 2024, 96 pages), une BD jeunesse selon l’éditeur mais que je conseillerai pour les adolescents et qui adapte Le Petit Oiseau blanc de James Matthew Barrie paru en 1902 et qui mentionnait pour la première fois le personnage de Peter Pan, avant la pièce de théâtre de 1904 et le roman éponyme de 1911.

Dans les jardins de Kensington, à Londres, Maimie Mannering, une fillette de six ans s’est perdue à la nuit tombée et ne sait pas comment rentrer chez elle. Elle demande de l’aide à Peter Pan qui la conduit auprès de la Reine des fées qui leur soumet une énigme improbable. Le temps est compté. Ils ont jusqu’au lever du jour pour la résoudre sinon la fillette restera bloquer dans le parc à tout jamais. Y parviendront-ils à temps?

J’ai une nouvelle fois bien apprécié cette lecture, même si je n’ai pas lu le roman originel de 1902, seulement Peter Pan dont on retrouve le côté sombre et cruel dans sa façon de se comporter, par moment, avec la fillette. J’ai également apprécié ce petit peuple de la nuit qui prend vie dans le parc, la Reine des fées étant le double nocturne de la Reine Victoria dans une version reprenant les caricatures satiriques des journaux de l’époque victorienne et qui apporte une touche de légèreté et d’humour au récit bien sombre.

Il y est ainsi question d’enfance, de la place de l’enfant au sein de la famille, en particulier de la perte d’un enfant, de deuil, d’oubli, d’amour parental ou filial, de mortalité enfantine… Le monde de l’enfance peut basculer à tout moment, tout tenant dans un équilibre précaire entre merveilleux et cruauté, à l’image de la vie, théâtre de la tragédie humaine. Les illustrations sont magnifiques, entre réalisme et onirisme, entre innocence enfantine et peurs nocturnes, la mort hantant les lieux. Comme le lui demande Peter Pan, que peut bien être Maimie? Et même Peter lui-même? Un très bon moment de lecture bien que les thèmes abordés soient sombres et tristes! Cela m’a donné envie de lire l’œuvre illustrée par Arthur Rackham, Peter Pan dans les jardins de Kensington (éd. Bibliothèque nationale de France, rééd. décembre 2021, 128 pages), une version réduite de  James Matthew Barrie, n’ayant pas réussi à dénicher Le Petit Oiseau blanc.

Je coche au passage ma première case du bingo du Challenge Contes et Légendes « une BD ».

Participation #1 Challenge Contes & Légendes 2025 de Bidib #Classique jeunesse anglais

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Prénom: « Peter »

Participation #1 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Espagne (Dessinateur) et Royaume-Uni/Écosse (Auteur)

Point lecture hebdomadaire 2025 #2

En ce (presque) début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière. J’ai moins lu cette semaine car j’ai regardé des séries dont Black Doves.

Nos lectures du  6 au 12 janvier 2025:

Des lectures jeunesse:

Mon mini lutin a lu tous les jours, surtout le soir avant d’aller dormir mais que des livres déjà lus, comme des tomes de Mortelle Adèle. La seule nouveauté, dans le cadre scolaire, les premiers chapitres du Chat de l’empereur de Chine d’Évelyne Brisou-Pellen et Marie Spénale (éd. Milan, coll. Cadet, juillet 2019, 80 pages), un roman jeunesse à partir de 8 ans. Quin a accepté un travail qui s’avère plus dangereux que prévu. Les gardes de l’Empereur sont à ses trousses et dans un des sacs de riz qu’il transporte, il découvre un mystérieux chat.

Des lectures adulte:

  • (Romance cosy mystery historique) Les aventures d’une lady, Une enquête sous la neige d’Écosse de Laurence Lopez Hodiesne

J’ai lu en e-book, le premier tome (je suppose) des Aventures d’une lady, Une enquête sous la neige d’Écosse de Laurence Lopez Hodiesne (éd. Autoédition, décembre 2024, 220 pages), se déroulant à Édimbourg, à quelques jours de Noël. LAccompagnée de sa mère, la vicomtesse de Mely, lady Fiona MacDonald est une jeune femme de 23 ans qui ne souhaite pas se marier, malgré les manigances de sa mère, la vicomtesse de Mely. Bien à contrecœur, elle se rend chez son dernier prétendant en date: le baron Graham Douglas. Mais celui a disparu, sa redingote pleine de sang ayant été retrouvée dans son bureau par sa gouvernante. A-t-il été enlevé ou même été tué? Mais qui a pu commettre un tel acte? Et pour quelles raisons? Lady Fiona est bien décidée à enquêter aux côtés de l’inspecteur Liam Campbell, âgé de 30 ans, tout comme les mères respectives des deux jeunes gens. Contre toute attente, Eilidh MacDonald la vicomtesse se mêle également à l’enquête et se lit d’amitié avec la mère de l’inspecteur, Morag Campbell, une veuve d’un riche marchand.  Une lecture plaisante avec cette enquête rigolote et dans laquelle l’inspecteur Campbell se retrouve bien en peine face aux trois femmes qui n’ont pas dit leur dernier mot pour débusquer avant lui le coupable, autour d’une bonne tasse de thé! Si une enquête était publiée, je la lirai volontiers, l’enquête ayant été très divertissante bien que rocambolesque et les personnages féminins bien trop modernes pour l’époque!

  • (BD adulte) L’Angélus de Frank Giroud et Homs

J’ai lu, en version numérique via ma médiathèque, l’intégrale en deux tomes de L’Angélus de Frank Giroud et Homs (éd. Dupuis, août 2020, 120 pages), à partir de 15 ans selon l’éditeur. Ne s’intéressant pourtant pas aux œuvres artistiques, Clovis Chaumel se retrouve pourtant ébranlé lorsqu’il se retrouve devant le tableau l’Angélus de Millet, au Musée d’Orsay. Face à l’incompréhension de ses proches, ce quadragénaire met à mal son équilibre familial en tentant de résoudre le secret que cacherait cette toile et ce qu’elle a fait ressurgir de son passé, tout comme les différentes versions par Salvador Dali de ce tableau. Sa quête vire à l’obsession. Quel secret de famille se cache-t-il derrière tout cela? Il y est ainsi question de quête d’identité, de secrets de famille, d’adultère, de maladie… Graphiquement, j’ai eu du mal avec les personnages, en particulier l’aspect sexy d’Évelyne Arnaud, la jeune prof de dessin du fils aîné collégien de Clovis et même si les personnages sont très expressifs et que la métamorphose de Clovis est également physique. Mais j’ai apprécié la première partie de la quête d’identité de ce père de famille sans histoires et dont la découverte d’un tableau va chambouler sa routine quotidienne et sa propre histoire familiale. J’ai trouvé que la seconde partie enchaîne un peu trop vite les révélations peu crédibles à mon goût (comme si à 45 ans, Clovis n’avait jamais dû faire refaire sa carte d’identité et fournir les actes de naissance de ses parents par exemple), laissant derrière elle la question de l’Angélus.

  • (BD ado-adulte/Roman graphique) Ava, Quarante-huit heures dans la vie d’Ava Gardner d’Emilio Ruiz et Ana Miralles

J’ai lu, en version numérique via ma médiathèque, Ava, Quarante-huit heures dans la vie d’Ava Gardner d’Emilio Ruiz et Ana Miralles (éd. Dargaud, octobre 2024, 112 pages), un roman graphique pour les ados/adultes selon l’éditeur. Accompagnée de son secrétaire David et de sa dame de compagnie René, Ava Gardner se rend, à Rio de Janeiro, pour la tournée de son dernier film, La comtesse aux pieds nus, en 1954. Mais rien ne se passe comme prévu. Dans un contexte politique instable, l’actrice n’est pas épargnée par la presse qui guette le moindre scandale et frasque de sa part. Elle reçoit un accueil éprouvant et étouffant, réduite à n’être qu’un objet féminin du désir des hommes et des manigances des producteurs du film, elle qui a déjà bien du mal à se remettre de sa séparation d’avec son futur mari, Franck Sinatra et à tenir à l’écart Howard Hugues qui, malgré ses multiples refus, entend bien l’épouser. J’ai apprécié les illustrations et le portrait tout en nuances de cette actrice de l’âge d’or du cinéma hollywoodien. Qui se cache derrière l’image iconique d’une belle femme fatale? Comment être soi-même et être libre de sa vie, malgré la célébrité? Un très bon moment de lecture! J’en reparle très vite.

  • (Roman adulte) Poussière blonde de Tatiana de Rosnay

J’ai également lu Poussière blonde de Tatiana de Rosnay (éd. Albin Michel, février 2024, 320 pages), un roman qui fait écho à ma précédente lecture sur Ava Gardner avec une autre icône de l’âge d’or du cinéma hollywoodien, Marilyn Monroe. En janvier 2020, Pauline Bazelet assiste à la destruction du Mapes Hotel, palace réputé mais fermé et à l’abandon depuis plusieurs décennies, à Reno, dans le Nevada, avec sa meilleure amie Billie-Pearl. C’est l’occasion de se souvenir d’une rencontre qui a changé son destin, pendant l’été 1960, lors du tournage du film Les Désaxés de John Huston. En ce temps-là, Pauline était une jeune mère célibataire de 20 ans vivant chez ses parents et qui travaillait comme femme de chambre au Mapes Hotel, ayant dû laisser de côté ses rêves de devenir vétérinaire. Lorsqu’elle est appelée pour nettoyer la suite 614, elle ne s’attendait pas à faire la connaissance de Mrs Miller, une femme hagarde dont elle ne comprend pas tout de suite qu’elle est Marilyn Monroe. J’ai apprécié découvrir la vie de Pauline et son émancipation à travers des flashbacks et ses échanges avec l’actrice qui se montre tout à a la fois fragile et à fleur de peau, sous l’emprise des médicaments et pourtant si gentille et bienveillante à l’égard de la jeune femme. Un très bon moment de lecture également! J’en reparle très vite.

Point lecture hebdomadaire 2025 #1

En ce (presque) début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière et qui s’est terminée sur un RAT post-Noël 2024 qui est venu clôturer le challenge Il était 12 fois Noël.

Nos lectures du  30 décembre 2024 au 5 janvier 2025:

Des lectures jeunesse:

Mon mini lutin a lu tous les jours, surtout le soir avant d’aller dormir mais que des livres déjà lus, comme des tomes de Mortelle Adèle.

Des lectures adulte:

  • (Romance historique) Des rêves à n’en plus finir de Romane Clessie

J’ai lu, en e-book, Des rêves à n’en plus finir de Romane Clessie (éd. Cyplog, mai 2024, 318 pages), une romance historique se déroulant au départ, dans les Indes françaises, à Pondichéry, au décès de la mère d’Élise, celle-ci étant ramenée par son père en France métropolitaine. Je pensais que l’histoire se déroulerait plus à Pondichéry mais en réalité il s’agit d’une romance en mer, à bord du Cristol, entre Élise, une princesse intrépide, qui a fui, à 19 ans, son mariage arrangé avec le prince de Conti et Christian, un marchand-pirate au bon cœur. Il y est ainsi question de condition de la femme, de quête de liberté, de choix de vie et de rêves. Le duo est attachant. Un bon moment de lecture, malgré quelques facilités scénaristiques!

  • (Roman choral historique) Pour que brûle l’espoir de Rachel Beanland

J’ai lu Pour que brûle l’espoir de Rachel Beanland (éd. Faubourg Marigny, octobre 2024, 460 pages), un roman choral historique se déroulant sur quelques jours, du 26 au 29 décembre 1811, après l’incendie, en pleine représentation de la pièce de théâtre qui se joue à guichets fermés par la Placide & Green Company à Richmond, en Virginie et dans lequel nous suivons, tour à tour, le destin de 4 personnages principaux: Sally Henry Campbell, Cecily Patterson, Jack Gibson et Gilbert Hunt. Et si cette incendie allait irrémédiablement changer leur existence ou non?  Après avoir mis un temps à accepter le style d’écriture au présent (avec plusieurs erreurs dans la concordance des temps dont je ne sais pas si c’est dû à l’autrice ou à la traduction), j’ai enchaîné les chapitres courts et rythmés. Il y est ainsi question de la condition de la femme au début du XIXe siècle aux États-Unis, des inégalités sociales et des Afro-américains, d’esclavage dans cet État ségrégationniste du Sud des États-Unis, de solidarité surtout entre femmes, de lâcheté de la part de la plupart des hommes…  Un très bon moment de lecture malgré les thèmes abordés et richement documentée, la note finale de l’autrice étant très intéressante et revenant sur ces personnages qui ont existé et/ou dont elle s’est inspirée! J’en reparle très vite pour l’AAHM Challenge 2025 organisé encore cette année par Enna en février prochain.

  • (Romance contemporaine de Noël) Rendez-moi Noël! de Juliette Bonte

J’ai lu, en e-book, Rendez-moi Noël! de Juliette Bonte (éd. HarperCollins, octobre 2021, 464 pages), une romance contemporaine de Noël se déroulant dans le village écossais de Wick, la famille Burns ayant décidé d’organiser les festivités de Noël qui étaient pourtant depuis des décennies gérées par la famille Ferguson. L’agitation est à son comble et encore plus, lorsque le fils aîné des Burns, Walter accuse Robyn Ferguson d’avoir dérobé des lettres dans leur château. Une trêve est-il possible entre les deux afin de découvrir le véritable voleur? Au vu du pitch, je m’attendais à autre chose. La romance est vraiment très très accessoire. Il s’agit avant tout d’une enquête au cœur d’une rivalité entre deux familles, enquête qui ne m’a pas convaincu et qui traînait en longueur (Robyn étant l’amie d’enfance du frère cadet des Burns, West qu’on ne voit quasiment pas, tout se déroulant avec Walter). Je n’ai accroché ni à l’enquête ni à la romance, même si le chapitre bonus permet de mieux cerner la personnalité de Walter. Moi qui voulais une lecture légère après Pour que brûle l’espoir, cela a été une mauvaise pioche alors que j’ai apprécié d’autres livres de cette autrice comme par exemple Tu fais quoi pour Noël? Je t’évite (éd. Harper Collins Poche, 2020, 342 pages)!

  • (Roman graphique/Classique jeunesse anglais) Sa Majesté des Mouches d’Aimée de Jongh, d’après William Golding

J’ai lu, en version numérique via ma médiathèque, Sa Majesté des Mouches d’Aimée de Jongh, d’après William Golding (éd. Dargaud, septembre 2024, 352 pages), un roman graphique adaptant le roman éponyme paru pour la première fois en 1954 et qui m’avait marqué lorsque je l’avais lu, en lecture imposée en cours de français au collège. Un groupe de jeunes garçons, de 6 à 12 ans se retrouvent seuls, sur une île déserte et sans adultes, après un naufrage, pendant le Seconde Guerre Mondiale. J’apprécie toujours autant les bulles de cette autrice-dessinatrice que j’avais découverte avec un de ses romans graphiques précédents, Jours de sable (éd. Dargaud, 2021, 288 pages). Une adaptation réussie et fidèle du roman même si je pense qu’il vaut mieux l’avoir lu avant! J’en reparle très vite.

  • (Roman jeunesse historique) L’affaire des fées de Cottingley de Natacha Henry

J’ai également lu L’affaire des fées de Cottingley de Natacha Henry (éd. Rageot, août 2020, 192 pages), un roman jeunesse pour adolescents, l’autrice s’inspirant de faits réels, à savoir les photos prises de fées et de gnomes par une adolescente de 16 ans, Elsie Wright et sa cousine de 9 ans, Frances Griffith, à l’été 1917, à Cottingley, en Angleterre. Déçue de devoir s’occuper de sa petite cousine dont le père est dans les tranchées, près d’Arras plutôt que de continuer à travailler chez un photographe, elle va finalement changer d’avis en liant une amitié inattendu avec elle. Mais quand le mensonge est pris au sérieux par sa mère et sa tante, comment leur annoncer la vérité sous peine de les blesser et de briser le peu de bonheur et de légèreté loin de la guerre? J’ai apprécié de redécouvrir cette histoire, au style d’écriture simple et racontée par Elsie, à la première personne. Une lecture plaisante dont j’ai apprécié découvrir à la fin le dossier thématique avec notamment les photographies, des extraits d’articles de presse, l’écrivain Arthur Alan Poe ayant cru et défendu l’existence du petit peuple ou sur la Première Guerre mondiale! J’en reparle également très vite.

Cette semaine c’était une Semaine à lire organisé sur le le groupe FB « Week-end à 1000 ». Je ne me suis pas vraiment fixé d’objectif de pages à lire, seulement le plaisir de lire. Alors combien ai-je lu de pages cette semaine? 1.786 pages lues sans compter les livres jeunesse lus avec mon mini lutin.

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