Étiquette : sentiers botaniques

Le sentier botanique du Parc de la Grande Corniche

Ce 1er juin 2019, nous allons au Fort de la Revère, point de départ de notre balade dans le parc de la Grande Corniche. Tout a encore bien fleuri depuis le mois de mars. Après une courte pause pique-nique, nous faisons le sentier botanique dont le départ se situe quelques mètres après la Maison de la Nature. Le soleil tape et la plupart des endroits à l’ombre a déjà été utilisée par le troupeau de vaches, les bouses témoignant de son passage.

Ciste cotonneux

Des panneaux indiquent certaines plantes et arbres présents le long du sentier: euphorbe épineuse, ciste blanc, calycotome épineux, pistachier lentisque… Nous avions reconnu avant le panneau les nombreux cistes cotonneux également appelés cistes blancs. L’odeur du thym sauvage se répand dans l’air.

Gazé

Piéride du chou

Parmi toute cette végétation aux couleurs variées volètent de nombreux papillons, des plus grands comme le flambé ou le vulcain aux plus petits. Nous voyons notamment des flambés, un gazé également appelé piéride de l’aubépine, des piérides du chou, des azurés communs, etc.

Azuré commun

Ascalaphe soufré

Mais il nous est bien difficile de les identifier pour la plupart. Il y a également toutes sortes d’autres pollinisateurs tels que des bourdons et des abeilles qui se régalent, passant de fleur en fleur. Nous voyons également un insecte qui semble être un papillon ou une petite libellule mais qui s’avère être en réalité un ascalaphe soufré.

Nous faisons une petite pause à un endroit où se situe une roche broyée entre les deux lèvres d’une faille. Au loin, les sommets du Mercantour, notamment le Mont Mounier, sont encore bien enneigés.

Puis nous reprenons le sentier sur notre gauche et arrivons bientôt à la cime de Simboula (675 mètres d’altitude) avec sa tour d’observation, permettant une jolie vue surplombant la rade de Villefranche-sur-Mer.

Le sentier se termine en descente jusqu’à la maison de la Nature (balise n°642). Nous en profitons pour aller voir l’exposition temporaire sur « Les Alpes de la Méditerranée ». Puis nous regagnons notre voiture pour une glace bien méritée à Villefranche-sur-Mer, commune accueillant pour quelques jours une manifestation de Street Art avec David Zinn.

Le Fort de la Revère encore et toujours

Fauvette à tête noire

Ce 18 octobre 2018, nous partons, une nouvelle fois, balader au Fort de la Revère. Du côté de l’observatoire ornithologique, de nombreux oiseaux passent d’arbuste en arbuste. Sur l’un d’eux, nous pouvons apercevoir une fauvette à tête noire en train de grignoter des baies. D’ailleurs, nous sommes sur la fin des migrations automnales.

Eze

Puis nous descendons jusqu’à la Maison de la Nature que nous passons pour emprunter un premier sentier offrant de très jolis points de vue sur le littoral et sur Eze. Nous revenons, ensuite, sur nos pas, pour nous diriger, cette fois-ci, vers le sentier botanique.

Tour du Mont Grazian

Ce 30 octobre 2007, nous partons à Sospel en vue de faire la randonnée du Tour du Mont Grazian, telle qu’indiquée dans notre guide Randoxygène. Nous nous garons au lieu-dit « Pont de Caï » (balise n°89). Nous commençons par marcher à côté d’une voie ferrée.

La végétation abondante est encore teintée de belles couleurs automnales. Nous arrivons bientôt au niveau de la rivière que nous traversons à gué. Le sentier monte de plus en plus.

Nous voyons au loin le village de Piène Haute. Nous gagnons ainsi le col de Paula (balise n°119). Puis le sentier commence à redescendre. Après 500 mètres sur la route D193, nous récupérons le sentier (balise n°440). Nous arrivons alors à la chapelle Saint-Jérôme.

Le paysage se change en oliveraies. Les oliviers sont de chaque côté du sentier qui descend petit à petit sur Olivetta. Nous passons, pour quelques minutes, de France en Italie, au-dessus de l’ancien poste frontière d’Olivetta.

Puis nous revenons du côté français où se trouvent un pont-siphon du XVIe siècle très bien conservé et un ancien four à chaux. Ce pont à quatre arches avait permis, à l’époque, d’alimenter en eau Olivetta. Des tubes en céramique forment le siphon.

Il est temps de quitter ces vestiges et les oliveraies. Nous poursuivons par l’ancien chemin de Sospel, une partie ayant été aménagée en sentier botanique. La végétation redevient celle du départ. Nous sommes au même niveau que la Bévéra. Puis nous finissons par revenir au Pont de Caï.

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