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Des bulles silencieuses avec Petit Poilu

Ce mercredi 12 novembre 2025 ce sont les bulles silencieuses qui sont mises à l’honneur pour la BD de la Semaine. En en cherchant une dans nos étagères, je me suis rendue compte que je n’avais pas chroniqué les nombreux tomes empruntés à la médiathèque que nous avons pourtant « lus » et appréciés quand mon mini était tout petit, en maternelle. Il s’agit de la série du Petit Poilu de Pierre Bailly et Céline Fraipont (éd. Dupuis), une BD jeunesse sans texte à partir de 3 ans. Petit Poilu est un petit bonhomme curieux et débrouillard, le jeune lecteur pouvant facilement s’identifier à lui. 

Automne et Halloween obligent, j’ai pensé à ces deux tomes:

  • le tome 4 de Mémé Bonbon de Pierre Bailly et Céline Fraipont (éd. Dupuis, 2008, 32 pages) où il est question de savoir comment réagir face à un adulte trop oppressant et comment accorder ou non sa confiance à un adulte que l’on ne connaît pas. Attiré par des bonbons, Petit Poilu est fait prisonnier par Mémé Bonbon qui le fait travailler dans sa fabrique de bonbons. Parviendra-t-il à se libérer?
  • le tome 8, La forêt des Ombres (éd. Dupuis, 2010, 32 pages) où il est question des préjugés et des dérives face à la peur de l’autre. Après avoir pénétré dans un champignon géant, Petit Poilu accède à une forêt aux teintes automnales. Mais alors que tout se passe bien, Petit Poilu a soudain peur d’une inquiétante ombre qui rappelle le loup. Soudain, la patrouille des glands surgit derrière lui et le recrute pour chasser le loup. Mais est-ce la bonne attitude?

Même sans texte, cette BD jeunesse est pleine d’émotions, très expressive et permet d’aborder de nombreux thèmes, pas forcément simples, à hauteur d’enfant. Chaque tome se termine sur un résumé de l’histoire et une piste de réflexion destinée plutôt à l’adulte pour accompagner cette lecture. Je suis allée à la médiathèque cet après-midi avec mon mini sorcier pour voir si le tome 2, La maison Brouillard était disponible mais il ne l’était pas, l’histoire étant aussi de saison, Petit Poilu pénétrant dans une inquiétante maison dans laquelle vit un étrange vampire. 

La BD de la semaine chez Fanny pour cette semaine avec d’autres bulles silencieuses

Au fil des pages avec Les vacances de Donald

Début juin 2023, nous avons lu Les vacances de Donald de Frédéric Brrémaud et Federico Bertolucci (éd. Glénat, 2021, 48 pages), un album jeunesse sans textes à partir de 3/4 ans. Ne supportant plus les bruits quotidiens de la ville, Donald part à la campagne, pensant s’y reposer. Mais bien vite, rien ne se passe comme prévu. Ses vacances ne se révèlent pas si calmes et paisibles que souhaitées. Donald parviendra-t-il quand même à en profiter un peu?

Les illustrations de Federico Bertolucci sont très expressives, dynamiques et cartoonesques. Elles rendent vivantes l’histoire rythmée et pleine d’humour, les gags s’enchaînant malgré une trame narrative simple centrée sur le personnage de Donald, toujours aussi gaffeur et râleur, que ce soit quand il essaye de camper, de randonner ou se baigner. Nous croisons même Tic et Tac. Un bon moment de lecture avec cette aventure muette qui respecte les canons du personnage et qui est un joli hommage aux films d’animation Disney des années 50!

Participation #29 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2023 de Bidib #Italie (illustrateur)

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2023 de Bidib et Fondant #Cuisine de camping

Au fil des pages avec Béatrice

J’ai lu, fin avril 2022, Béatrice de Joris Mertens (éd. Rue de Sèvres, 2020, 112 pages), une BD adulte/roman graphique sans textes. Dans les années 70, Béatrice, une jeune femme célibataire et vendeuse dans un grand magasin se rend sur son lieu de travail en train et est intriguée par un sac à main rouge laissé par terre. Un jour, elle succombe à sa curiosité et emporte le sac chez elle. Elle y découvre un album photo rempli de photographies en noir et blanc d’un couple épanoui et amoureux ayant vécu dans les années 20. Cette découverte chamboule son existence bien terne et routinière, Béatrice partant à la recherche des lieux où le couple de l’album photo s’est rendu. Jusqu’à quel point la jeune femme solitaire et rêveuse va-t-elle s’identifier à celle des photos? Est-ce une vie par procuration poussée à l’extrême ou un pacte avec le diable?

Vivant avec ses chats et des lectures tournées vers le passé (Bonjour tristesse de Françoise Sagan, Arc de Triomphe d’Erich Maria Remarque ou Gatsby le Magnifique de Francis Scott Fitzgerald), la jeune femme se laisse facilement obnubilée par ce couple au point de sembler heureuse. L’histoire m’a fait penser bien sûr à Faust de Goethe, le café où se rend Béatrice s’appelant d’ailleurs Faust mais aussi à La peau de chagrin d’Honoré de Balzac.

Graphiquement, Joris Mertens utilise de nombreux procédés rendant la narration très visuelle et dynamique, jouant avec la couleur rouge puis passant du sépia au noir et blanc. Il a ainsi réussi à recréer l’ambiance des années 70 (avec une grande ville (mélange de Paris et de Bruxelles) dans laquelle se déverse chaque jour son flux de travailleurs et envahie par les publicités et même si le grand magasin dans lequel travaille Béatrice m’a fait plus penser à celui décrit par Émile Zola, en 1883, dans Au bonheur des dames) puis des années 20 (avec toute l’exubérance de ces Années Folles). Un très bon moment de lecture avec cette BD pleine de nostalgie!

Pour d’autres avis sur cette BD: Eimelle et Nathalie.

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Prénom: « Béatrice »

Participation #53 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #Belgique

Au fil des pages avec On sème un peu, beaucoup…

Nous lisons On sème un peu, beaucoup… de Laura Hedon (éd. A2MIMO, 2021), une autrice que nous avions découverte avec son précédent album printanier tout aussi joli, adorable et poétique que celui-ci, Allons chercher le printemps. Dans cet album sans texte, nous suivons une minuscule petite fille qui voyage accrochée à une graine de pissenlit jusqu’à arriver dans une ville. Et si la nature avait aussi sa place en ville, à l’image des mauvaises herbes pas si mauvaises qui y poussent?

Les illustrations aux couleurs pastels sont douces, arrondies et dynamiques à la façon d’une BD et suivent le cycle des plantes. La toute petite fille qui fait penser à une Poucette des villes vit en osmose avec sa graine de pissenlit jusqu’à poursuivre cette harmonie avec la végétation urbaine. Un très joli message écologique en compagnie des petits êtres de la Nature avec cet album jeunesse à partir de 5 ans et qui se termine par un petit volet documentaire de Sophie Bordet-Petillon! D’ailleurs, de plus en plus de jardins ou potagers coopératifs se développent dans les villes et qui permettent des échanges conviviaux comme décrits dans cet album jeunesse.

Cette lecture accompagne parfaitement nos petites plantations de ces dernières semaines puisque certains de nos haricots ont germé et sont devenus des petits plants qui depuis que j’ai pris la photo ont été plantés dans notre jardinière.

challenge 2021 lire au féminin

Participation #30 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice française

Au fil des pages avec Fleurs!

Avec l’arrivée du printemps, j’ai emprunté à la médiathèque plusieurs albums jeunesse sur le thème floral, comme Fleurs! d’Hervé Tullet (éd. Bayard Jeunesse, 2019), un livre-accordéon cartonné sans textes et qui une fois déplié, se termine par un fleur-miroir. Comme toujours avec Hervé Tullet, c’est un livre qui permet aux tout-petits d’explorer avec leurs sens: avec les mains et aussi les yeux, les textures utilisés par l’auteur permettant un jeu d’ombres et de lumières. Place à la contemplation et à la rêverie!

En s’inspirant de ces fleurs, nous faisons à notre tour des dessins avec des feutres Posca sur des feuilles bleues. Un anniversaire approchant, nous fabriquons également une carte d’anniversaire. Je garde également l’idée pour la fête des mères.

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