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Deux autres albums jeunesse sur l’hiver

Dans cette dernière semaine d’hiver, nous empruntons à la bibliothèque deux albums jeunesse sur cette saison. Cette année, l’hiver ayant été particulièrement doux dans le Sud de la France, nous n’avons pas vraiment pu profiter de la neige.

Nous avions adoré découvrir les aventures automnales de Nic, Nac, Noc, trois petits écureuils dans Tout est rouge de Kazuo Iwamura (éd. Mijade, 2016). Cette fois-ci, nous les retrouvons heureux de voir que la neige est tombée pendant la nuit dans Vive la neige! de Kazuo Iwamura (éd. Mijade). Rien ne peut attendre pour aller faire de la luge avec leurs parents! Surtout pas les excuses de leurs parents pour rester au chaud dans la maison: le froid pour le père ou les tâches ménagères pour la mère! Et finalement, qui des enfants ou des parents s’amuseront le plus dans la neige? Les illustrations et le texte sont toujours aussi chaleureux que l’ouvrage précédemment lu.

Puis après les parties de luge, vient le tour des bonshommes de neige avec le tome 4 de Monsieur Blaireau et Madame Renarde – Jamais tranquille! de Brigitte Luciani et Eve Tharlet (éd. Dargaud, 2013). Nous avions déjà lu les tomes précédents de cette bande dessinée qui décrit le quotidien d’une famille recomposée avec d’un côté, une maman renarde, Marguerite et de sa fille Roussette et de l’autre, un papa blaireau, Edmond et de ses trois enfants, Glouton, Carcajou et Cassis. Cette fois-ci, nous les suivons pendant leur premier hiver ensemble. La cohabitation semble bien difficile de prime abord, les renards et les blaireaux n’adaptant pas leur rythme de vie de la même façon pour faire face à l’hiver, le froid, la neige et la raréfaction de la nourriture. Malgré les chamailleries entre les enfants, de beaux moments de partage et de complicité vont pouvoir encore avoir lieu. A la différence de Cassis, bande dessinée abordable dès 2 ans, ce tome est destiné à des enfants un peu plus grands (dès 4 ans selon l’éditeur), l’histoire étant plus longue à suivre même si les personnages sont toujours aussi attachants.

Challenge Petit Bac d’Enna – #2 catégorie Adjectif « Tranquille »

Au fil des pages avec Cassis

Ce mois-ci, c’est la découverte des BD pour les tout-petits lecteurs que nous sommes! Nous lisons avec enthousiasme les deux tomes de Cassis de Brigitte Luciani et Eve Tharlet (éd. Dargaud, 2014). Il est tout à fait possible de proposer des bandes dessinées à des enfants dès 3 ou 4 ans, même avant.

 Le tome 1 s’intitule Cassis veut jouer. Nous partons à l’aventure avec Cassis, la petite dernière d’une famille de blaireaux et de renards. Cassis est ravie de pouvoir sortir du terrier et aller jouer dans la forêt avec ses grands frères blaireaux (Glouton et Carcajou) et sa grande sœur renarde (Roussette). Après avoir bien joué, Cassis s’endort mais est réveillée par un papillon qu’elle suit dans la forêt, sans que les autres enfants s’en aperçoivent. Elle se retrouve alors complètement seule et perdue. Mais tout finit bien. De là à repartir à l’aventure?

Oui!!! Nous enchaînons avec le tome 2, Cassis a peur. Cette fois-ci, l’histoire se déroule le soir: Cassis est gardée par ses frères et sa sœur. Peu après s’être endormie pour la nuit, elle se réveille terrorisée par un monstre. Roussette, Glouton et Carcajou vont avoir la brillante idée de rassurer leur petite sœur en proposant au monstre un repas et un lit loin du terrier.

Cassis reprend la mise en page des bandes dessinées classiques avec un format à l’italienne, même s’il n’y a pas de bulles à proprement parler. Les thèmes abordés parlent aux plus jeunes. Le texte alterne avec de très jolies illustrations à l’aquarelle. Ici, nous sommes conquis par les histoires de cette petite blairelle, pleine d’énergie! Encore un coup de cœur!

Challenge Petit Bac d’Enna – #1 catégorie Végétal « Cassis »

Au fil des pages avec Tout est rouge

Nous nous replongeons, avec Tout est rouge de Kazuo Iwamura (éd. Mijade, 2016), dans l’automne avec la découverte de cette saison par les écureuils, Nic, Nac et Noc. Nous avions pu être aussi émerveillés qu’eux en nous promenant en forêt cet automne en observant la végétation et les couchers de soleil. Cet album est tout en poésie, avec de très jolies illustrations toutes douces et qui se déclinent autour des teintes automnales: rouge bien sûr, orangée et jaune. L’auteur a réussi à retranscrire à merveille les changements de l’automne à travers l’histoire de cette famille d’écureuils qui passeront l’hiver bien au chaud.

Pour prolonger l’histoire, nous pouvons aussi jouer à rechercher tous les objets rouges qui nous entourent. Nous faisons également un puzzle de la couverture. Nous collons aussi dans l’ordre des images séquentielles de l’histoire ou utilisons des cartes plastifiées, comme par exemple en cherchant qui est Nic, Nac et Noc… Selon l’âge de l’enfant, il est possible d’aborder la façon dont les animaux passent l’hiver: certains s’adaptent au froid, d’autres hibernent ou hivernent, d’autres encore migrent dans des régions plus chaudes et même certains meurent en ayant pris soin avant de laisser une descendance…

Challenge Petit Bac d’Enna – #1 catégorie Couleur « Rouge »

Des albums jeunesse sur l’hiver

Brrr! Brrr! Quand il fait froid dehors, rien de mieux que de se mettre sous une couverture pour lire. Nous commençons par trois albums jeunesse des éditions L’école des loisirs, collection Les lutins. En premier, Plouk  de Christel Desmoineaux (éd. 2018). Plouk est un pingouin (en réalité, un manchot empereur – erreur de traduction) qui a peur de l’eau. Difficile dans ces conditions de pouvoir se nourrir de poissons! Plouk va devoir surpasser sa peur et fera preuve de courage en sauvant Toupiti, le petit frère de Touka à qui il mangeait, sans le savoir, ses poissons. Nous avons bien aimé les illustrations de ce petit livre. Après plusieurs lectures de cette histoire, nous avons aussi fait le puzzle de couverture et un jeu des paires, après avoir plastifié des paires d’images de l’album.

Puis nous lisons Juste un petit bout! d’Émile Jadoul (éd. 2018). Une poule va partager son écharpe avec un oiseau et un lapin. Le fera-t-elle aussi pour le renard? Cet album jeunesse est destiné pour les tout-petits, au vu du peu de texte. Ne pas oublier bien sûr de rajouter les règles de politesse lorsque les animaux demandent un petit bout d’écharpe pour se réchauffer: un s’il te plaît ou un merci aurait été le bienvenu.

Nous nous plongeons ensuite dans A trois on a moins froid d’Elsa Devernois et Michel Gay (éd. 2018). Nous en apprenons tous les jours: les animaux de la forêt ont aussi des pannes de radiateur en hiver! Kipic le hérisson et Casse-Noisette l’écureuil vont tenter de se réchauffer ensemble toute la nuit en attendant le réparateur. Malheureusement, les piquants de Kipic compliquent le sommeil des deux amis. Qu’à cela ne tienne, ils vont chercher l’aide de Touffu, le lapin angora. Une histoire toute simple sous le signe de l’amitié! Nous avons aussi fait des activités autour de l’album: un puzzle de la couverture, un jeu des paires avec les illustrations des trois animaux et des photos des « vrais » animaux.

Balade dans la forêt de Turini

Ce 19 octobre 2018, nous montons au Col de Turini en passant par Lantosque et la Bollène-Vésubie. Après avoir garé la voiture sur une des places de parking du col (stationnement interdit du 30 novembre au 30 avril de chaque année), nous nous dirigeons vers la balise n°184. Le sentier permet de gagner la Baisse de Patronel.

Après une petite montée le long d’un large sentier sous les chants des oiseaux, nous arrivons au niveau de la balise n°32 et tournons à gauche, ce qui permet de gagner les balises n° 33 puis plus tard n°181. En face de nous, cachés dans la végétation, se trouvent les murs d’une ancienne maison ou peut-être  d’un ancien hôtel-restaurant.

Au sol, de nombreux troncs d’arbres ont été coupés et rassemblés, la forêt de Turini étant exploitée pour son bois, notamment des épicéas et des sapins. Sur le sentier, nous passons également à côté de plusieurs tables de pique-nique. L’une d’elles fut bien agréable pour une petite pause goûter. Nous ne sommes pas les seuls, une mésange noire grignotant des baies d’un sorbier des oiseleurs au-dessus de nos têtes. Nous poursuivons notre balade en évitant d’écraser par endroits les nombreux champignons, de taille et de forme variées,  mais que nous ne cueillons pas, ignorant s’ils sont comestibles ou non. Puis nous retournons à notre voiture. Pour le trajet de retour, nous ne redescendons pas par la vallée de la Vésubie mais par la D21 en passant par Peïra Cava et Lucéram.

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