Catégorie : Mini lecteur (Page 3 of 268)

Au fil des pages avec Crazy Spooky Love

J’ai lu, en e-book, Crazy Spooky Love de Josie Silver (éd. Charleston, octobre 2025, 368 pages), une romance cosy paranormale contemporaine se déroulant en Angleterre. Venant d’avoir 27 ans, Melody Bittersweet est bien décidée à se démarquer de sa mère et de sa grand-mère avec qui elle partage le même don de voir les fantômes en ouvrant sa société de chasseuses de fantômes. Après avoir recruté sa meilleure amie, Marina et un jeune stagiaire introverti, Arty recommandé par le fantôme de son père, elle est prête à résoudre sa première mission qui l’a met en concurrence avec son ex-petit ami, Leo Dark qui possède le même don qu’elle, sous le regard sceptique d’un agaçant journaliste, Fletcher Gunn. Douglas Scarborough souhaite, en effet, vendre au plus vite la propriété familiale hantée par trois fantômes Scarborough qui font fuir tout acheteur potentiel. Mais celle-ci s’avère plus difficile que prévue, l’un des trois frères fantômes, Douglas ayant été tué par l’un d’entre eux (Isaac ou Lloyd?). 

J’ai apprécié, dans l’ensemble, l’ambiance et l’humour bon enfant avec ses personnages hauts en couleur et excentriques (même si déjà vus et stéréotypés), ayant adhéré à cet univers de gentils fantômes. Mais j’aurai apprécié une enquête plus élaborée et moins superficielle, qui se résout bien trop facilement, le trio n’ayant pourtant pas beaucoup de talent de détectives. Je me serai également passé du van « épave » surnommé Babs ou de l’adoption du carlin. Bien qu’attachante et n’ayant pas sa langue dans sa poche, j’ai trouvé Melody peu mature et bien trop portée sur l’apparence des hommes qui la rende un brin trop écervelée à mon goût. Il m’a paru également peu convaincant le fait qu’elle possède ce don sans avoir jamais eu affaire à un fantôme victime d’un crime. Une lecture « détente » rigolote et légère mais que je conseillerai plutôt pour des jeunes adultes (mais pour public averti au vu des quelques courtes scènes spicy) qui apprécieront sans doute plus que moi toutes les références de pop culture (les plus évidentes Scooby-Doo et Ghostbusters bien sûr et qui commencent à dater), en tout cas qui les reconnaîtront pour les plus récentes (comme Princesse Lumpy Space)! 

J’ai noté enfin de nombreux passages gourmands, toute nouvelle journée à l’Agence des chasseuses de fantômes débutant par un café (un thé pour Artie) et la boîte de biscuits/gâteaux apportée par Marina et concoctés par sa grand-mère d’origine italienne. J’en aurai bien mangé quelques-uns comme les babas au limoncello, zeppole, cannoli « nappés de chocolat » (p.114), biscotti…

Pour d’autres avis sur ce roman: Émilie (bien plus enthousiaste que moi). 

Participation # Challenge Halloween 2025 de Hilde et Lou #Fantômes

Participation #19 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2025 de Bidib et Fondant #Gourmandises italiennes

Participation # (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Royaume-Uni

Au fil des pages avec La maîtresse de Bhatia House (T4)

J’ai lu la quatrième enquête de Perveen Mistry, La maîtresse de Bhatia House de Sujata Massey (éd. Charleston, septembre 2025,  560 pages), un roman policier se déroulant à Bombay, en été 1922, peu de temps avant le début des pluies de mousson. Sa belle-sœur venant d’accoucher d’une petite fille, Perveen se charge d’apporter son don lors d’une levée de fonds en vue de la construction d’un hôpital pour femmes et organisée au domicile de la famille Bhatia, une riche famille gujaratie dont le patriarche, Sir Dwarkanath a fait fortune dans la pierre de construction et vivant à Ghatkopar, en dehors de Bombay. Mais lors de la réception, un incident se produit: les vêtements du petit-fils et héritier de la famille Bhatia prennent feu. Le jeune garçon est sauvé par son ayah, Sunanda. Mais le lendemain, Perveen est surprise de la découvrir parmi un groupe d’individus arrêtés, la jeune femme de 20 ans étant accusée d’avoir bu une tisane censée provoquer un avortement. La procédure lui paraît inhabituelle d’autant que le plaignant à l’origine de son arrestation est introuvable. Pourra-t-elle prouver l’innocence de Suranda?

J’ai apprécié retrouvé Perveen Mistreen, juriste et associée dans le cabinet d’Avocat de son père, qui se retrouve une nouvelle fois mêlée à une affaire de complots et d’enjeux familiaux et politiques qui mettent sa vie en danger. En voulant aider la jeune ayah, la jeune femme se retrouve à enquêter sur une précédente réception de la famille Bhatia, un empoisonnement, des faits de corruption, un incendie volontaire… Pourquoi s’en est-on pris à Suranda? Quelle information si importante détient-elle sans le savoir?

J’ai trouvé l’enquête mieux ficelée que dans le tome précédent avec de multiples ramifications qui touchent au fonctionnement même de la société indienne de l’époque. Nous découvrons le Bombay cosmopolite et patriarcal des années 20, sous domination britannique, avec les communautés parsie, gujaratie ou juive avec le personnage Miriam Penkar, première femme gynécologue et choisie pour être directrice du futur hôpital pour femmes. Il y est ainsi question de la condition de la femme, de ses droits, de sa place dans la société (maternité, criminalisation de l’avortement, accès aux soins et à la Justice en cas de violences faites aux femmes, dépression post-partum, émancipation…), de corruption, de chantage, d’inégalités sociales au sein d’une Inde marquée par l’expansionnisme britannique se heurtant aux États princiers, d’hypocrisie…

Perveen est toujours tiraillée entre les conventions sociales et familiales et ses aspirations d’émancipation féminine, tant sur le plan professionnel que privé. Elle ne peut toujours pas exercer pleinement comme Avocate pour défendre Sunanda au point de ne pas respecter, au départ, toutes les règles déontologiques de sa profession et pouvant mettre à mal sa réputation et celle de sa famille. Elle doit aussi taire ses sentiments à l’égard de Colin Sandringham, leur relation mixte se faisant en secret, ce dernier ayant tout quitté pour rejoindre Perveen. Un bon moment de lecture avec cette nouvelle enquête, malgré quelques longueurs et même si j’ai parfois trouvé le ton et des réflexions de Perveen un peu trop modernes pour l’époque! Je serai au rendez-vous pour le tome 5.

Participation #9 Challenge Les Étapes Indiennes 2025 de Hilde #Indes britanniques

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Métier: « Maîtresse »

Participation # (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #États-Unis

Au fil des pages avec Edgar et la malédiction du corbeau

Nous avons lu, avec mon mini sorcier, Edgar et la malédiction du corbeau de Séverine Gauthier et Clément Lefèvre (éd. Little Urban, septembre 2025, 48 pages), un album jeunesse à partir de 4 ans. Edgar, un jeune garçon vit dans un manoir hanté, s’étant lié d’amitié avec les fantômes et esprits hantant les lieux, Elizabeth, une grande bibliophile, Pluton, le grand chat noir ou bien encore son amoureuse, la belle Annabel Lee, mi-enfant mi-sirène. Mais une malédiction pèse sur eux: il sont retenus prisonniers des lieux par un grand corbeau sinistre. Edgar parviendra-t-il à surmonter ses peurs et l’affronter lors d’une partie d’échec? 

Cela m’a donné envie de relire Le Corbeau, un poème narratif d’Edgar Allan Poe et paru pour la première fois en 1845. Même si les plus jeunes lecteurs n’auront pas cette référence, ils pourront tout à fait apprécier cet album jeunesse plein de bons sentiments où il est question de courage, d’amitié, de solidarité et de confiance en soi. Le personnage d’Edgar est attachant, bienveillant et courageux, prêt à dépasser ses peurs pour aider ses amis fantômes, les jeunes enfants pouvant facilement s’identifier à lui.

J’ai apprécié la manière dont le récit en vers permet d’aborder le thème de la peur et des angoisses. Le côté angoissant et frissonnant de l’histoire est atténué par les douces et jolies illustrations de Clément Lefèvre si reconnaissables et non dénués d’humour, dans une ambiance gothique et « à la Tim Burton » avec tout un tas de détails et autres clins d’œil à la pop culture comme par exemple dans la chambre du petit garçon (tableaux de Totoro ou de Monsieur de Jack). Un bon voire très bon moment de lecture! 

Pour d’autres avis sur cet album jeunesse: Marinette et Bianca.

Participation # Challenge Halloween 2025 de Hilde et Lou #Manoir hanté

Challenge Petit Bac d’Enna #5 Catégorie Animal: « Corbeau »

Participation #5 Challenge Littérature jeunesse 2025-2026 de Pativore #Album jeunesse

Clin d’œil au Challenge 2025 sera classique aussi! de Nathalie #Edgar Allan Poe

Participation #18 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2025 de Bidib et Fondant #Goûter

Throwback Thursday Livresque: Livre dont (au moins) une scène se déroule à Halloween

TTL n°339 chez Carole #Livre dont (au moins) une scène se déroule à Halloween

Ce jeudi 30 octobre 2025, je participe au Throwback Thursday Livresque, un rendez-vous livresque initialement chez Bettie Rose Books et repris depuis par Carole, les liens étant à déposer chez My-Bo0ks. Le principe est de partager chaque jeudi un livre « ancien » de notre bibliothèque en fonction d’un thème donné. Cette semaine, le thème est « Livre dont (au moins) une scène se déroule à Halloween ».

Pour illustrer ce thème, j’ai pioché dans d’anciennes lectures halloweenesques:

  • le tome 1 de Mortina, Une histoire qui te fera mourir de rire de Barbara Cantini (éd. Albin Michel Jeunesse, 2018), un roman jeunesse illustré à partir de 6 ans avec l’histoire de Mortina, une jeune zombie se mêlant aux enfants pendant une fête d’Halloween. 
  • L’arbre d’Halloween de Ray Bradbury (éd. Folio, coll. Folio SF, n°525, octobre 2015, 176 pages), un court roman fantastique paru pour la première fois aux États-Unis en 1972 et avec l’histoire de Tom Skelton et de ses amis déguisés pour Halloween partent en quête de friandises puis de leur ami Joe Pipkin qui n’est pas venu participer à la fête avec eux.
  • le tome 8 des Quiquoi, Les Quiquoi et la véritable histoire d’Halloween (à peu près) de Laurent Rivelaygue et Olivier Tallec (éd. Actes Sud Junior, 2022, 32 pages), une BD jeunesse au format à l’italienne et à partir de 6 ans se déroulant pendant Halloween
  • Scary Godmother, Une terrifiante marraine de Jill Thompson (éd. Delcourt, 2013, 208 pages), un comics regroupant 5 histoires parues pour la première fois aux États-Unis en 1997, la première histoire se déroulant pendant la première fête d’Halloween d’une petite fille Hanna Marie avec son frère aîné qui lui fait un mauvais tour. 
  • Le Crime d’Halloween d’Agatha Christie (éd. Le Masque, rééd. octobre 2023, 319 pages), un roman policier paru pour la première fois en 1969 au Royaume-Uni et mettant en scène une enquête d’un Hercule Poirot vieillissant après le meurtre d’une petite fille pendant une fête d’Halloween.

Et vous, quel livre auriez-vous choisi pour cette thématique? La semaine prochaine, le thème sera: « livre publié en France AVANT 2020 ».

Au fil des pages avec le tome 1 de Poltron Minet

Repéré à la médiathèque pour sa couverture automnale, j’ai lu le tome 1 de Poltron Minet, La voie romane de Cédric Mayen et Madd (éd. Dupuis, mars 2023, 56 pages), une BD jeunesse à partir de 9 ans. A la fin de leurs vacances d’été à la campagne, il est temps pour Romane et ses parents de rentrer chez eux, mais sans le chaton de la petite fille, Minet étant introuvable. Ce dernier se perd en forêt et à son réveil, il fait la connaissance d’un lapin et d’un écureuil se comportant comme des humains et se dénommant Hardi Lapin et Avare Écureuil. Mais le chaton peut-il leur faire confiance lorsqu’ils se moquent de lui en le surnommant très vite Poltron Minet et en l’amenant voir Chat Pourri qui, dans sa jeunesse, aurait été apprivoisé par un maître?

Minet, encore bien naïf, découvre une nouvelle société aux airs médiévaux qui n’a rien à envier à celle des humains, les préjugés et discriminations étant fort à l’égard des « naturels » comme lui ou des hérissons, mis au ban de cette société animalière car considérés comme des assassins. Sous une apparente harmonie, des règles strictes et injustes les régissent. Sous bonne garde de Féroce Renarde et accompagné de Hardi Lapin et Avare Écureuil, parviendra-t-il à trouver un moyen de retrouver sa jeune maîtresse, Romane?

Graphiquement, les illustrations rondes, colorées, dynamiques et expressives apportent une touche de douceur à un récit abordant des thèmes assez âpres pour des jeunes lecteurs même si à hauteur d’enfant, avec une touche d’humour bienvenue: la condition des animaux, les relations sociales, le vivre ensemble sous fond d’aventures et de quête initiatique, le chaton se révélant au fil des pages bien plus audacieux, dégourdi, bienveillant et déterminé. Un bon voire très bon moment de lecture avec ce premier tome introductif qui donne envie de connaître la suite!

J’ai déjà vu que le tome 2 est disponible à notre médiathèque, Le protocole Seth (éd. février 2024, 56 pages), un tome qui, au vu du résumé du 4e de couverture, semble encore plus sombre en abordant la question des expérimentations sur les animaux. Je ne sais pas si mon mini lutin le lira, ayant trouvé déjà le premier tome bien trop triste, espérant jusqu’à la fin que Minet retrouve la petite fille. 

La BD de la semaine chez Blandine pour cette semaine

Participation #4 Challenge Littérature jeunesse 2025-2026 de Pativore #BD jeunesse

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