Catégorie : Mini lecteur (Page 3 of 262)

Au fil des pages avec Chârulatâ

Pour une lecture commune proposée par Hilde dans le cadre de son challenge Les Étapes Indiennes 2025, j’ai lu Chârulatâ de Rabindranath Tagoré (éd. Zulma, février 2009, 128 pages), un court roman paru pour la première fois en 1901 sous le titre Le Nid gâché, l’auteur bengali ayant reçu le Prix Nobel de littérature en 1913. Le titre actuel choisi par la maison d’édition est celui repris du film indien de Satyajit Ray sorti en 1964 mais je préfère le titre originel.

Cette courte histoire se déroule dans une riche demeure bengali disposant d’un gynécée, réservée aux femmes. Chârulatâ est une jeune femme mariée, très jeune, depuis de nombreuses années avec Bhupati qui la délaisse pour son travail. Ce couple dont le mariage a été arrangé est sans enfants. Face à l’ennui de son épouse, Bhupati fait venir chez eux son cousin Amal, un jeune étudiant qui rêve d’une carrière littéraire et Mandakini, la femme du frère de Chârulatâ. Très vite, une complicité se crée entre Chârulatâ et Amal qui se retrouvent dans le jardin autour d’un projet d’écriture. L’attirance intellectuelle se transforme alors en passion amoureuse pour la jeune femme. Le drame est-il inéluctable? Une seconde chance est-elle possible pour les époux?

L’auteur dépeint, avec une certaine ironie, l’évolution des sentiments au sein de ce triangle amoureux, au cœur d’une famille élargie, ce qui fit scandale lors de sa parution, même si tout est bien chaste et tout en retenue. Chârulatâ semble acculée, face à un époux distrait, naïf et absorbé dans son travail au sein du journal de langue anglaise qu’il a fondé et à un cousin qui lui témoigne un peu d’attention dont elle n’est pas coutumière et une passion commune pour la littérature. Il y est ainsi question de relation de couple au sein d’un mariage arrangé, de passion, de désespoir amoureux, de jalousie, de la condition de femme à l’époque du Raj britannique, son époux étant plus tourné vers l’Occident – l’Angleterre alors qu’elle, est confinée aux traditions et habitudes culturelles indiennes qui la cantonnent à un rôle d’épouse soumise et qui tente pourtant, au contact du cousin de son mari, de s’émanciper à travers la littérature et l’écriture en se découvrant un certain talent dans la composition de textes, bien plus qu’Amal…

Malgré des réactions souvent exagérées voire théâtrales, la jeune femme se révèle plus attachante qu’il n’y paraît dans une société indienne de la fin du XIXe siècle qui la cantonne à un rôle d’épouse soumise. Elle ne sait pas gérer ses émotions, ses premiers émois amoureux non partagés, entre complicités, malentendus et trahisons. De son côté, Bhupati est très paternaliste plutôt qu’époux, réalisant trop tard que son épouse est devenue une femme. Peut-être qu’in fine cela dénonce les mariages arrangés où aucun ne peut s’épanouir. Certains biographes de l’auteur ont vu des éléments autobiographiques dans ce roman, ce dernier ayant été proche de l’une de ses belles-sœurs plus âgées que lui et qui partageait ses goûts littéraires et qui s’était suicidée, à 25 ans, peu de temps après son mariage arrangé avec Mrinalini Devi une fillette de 10 ans alors qu’il avait 22 ans.

Cette lecture m’a permis de découvrir cet auteur dont ce roman est à remettre dans le contexte de l’époque même si malheureusement, en Inde, comme dans d’autre pays, le mariage arrangé des enfants est toujours une triste réalité. J’ai également apprécié le rapprochement intellectuel via le goût de la littérature et de l’écriture et la tentative d’émancipation féminine avant que tout bascule. Pour prolonger ma lecture, j’ai prévu de regarder le film de 1964.

C’est également une participation pour le Challenge 2025 sera classique, le thème de juillet étant les classiques indiens.

Pour d’autres avis sur ce roman: Hilde (IG), Lou, Ewa (IG) et Books&City (IG).

Participation #6 Challenge Les Étapes Indiennes 2025 de Hilde #LC

Participation #8 Challenge 2025 sera classique aussi! de Nathalie #Roman indien

Participation #21 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Inde

 

Point lecture hebdomadaire 2025 #27

En cette fin de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière qui s’est terminée sur un Week-end à mille.

Nos lectures du 30 juin au 6 juillet 2025:

Des lectures jeunesse:

Nous avons continué de lire, chaque soir, le tome 3 de La légende de Podkin le Brave, Le Monstre de Cœur Sombre de Kieran Larwood (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, juin 2021, 304 pages), un roman jeunesse fantasy à partir de 9 ans et qui vient clore cette trilogie, la lutte contre les Gorm n’étant pas finie et la vie du barde est entre les mains des Danseuses d’Os, un contrat ayant mis sur sa tête. Son récit sera-t-il assez convaincant pour rester en vie? L’histoire est toujours aussi addictive et appréciée par mon mini lutin.

Des lectures adulte:

  • (Romance historique) Les Sœurs Beaunier, La rancœur de Charlotte d’Andréa Gray (T3)

J’ai lu, en e-book, le tome 3 des Sœurs Beaunier, La rancœur de Charlotte d’Andréa Gray (éd. Autoédition, avril 2025, 312 pages), une romance historique se déroulant en 1840, en Angleterre. Souhaitant contrecarrer tous les projets d’un mariage prestigieux dont rêve sa mère qui l’a trahie en lui mentant, pendant 8 ans, sur le sort échu à sa sœur aînée Suzanne passée pour morte, Charlotte Beaunier, désormais âgée de 22 ans, n’a désormais qu’un seul objectif pour retrouver sa liberté: ruiner sa réputation. Mais elle est loin de se douter que son premier choix pour y arriver va l’amener à croiser le chemin du scandaleux et dépravé marquis d’Alton, lorsqu’elle s’introduit dans son club le plus sulfureux et libertin de Londres. Ce dernier, âgé de 30 ans, ne vit que pour la vengeance à l’égard de son défunt père et est également prêt à tout pour ruiner son nom, en projetant un mariage avec la plus célèbre des courtisanes de Londres. La rivalité est-elle la seule option possible entre eux deux? Au vu des tomes précédents, je ne m’attendais pas à une romance aussi spicy. Il est question d’émancipation féminine, de séduction et de jeux de pouvoir entre deux personnages qui ne sont pas prêts à s’avouer vaincus. Un bon moment de lecture!

  • (Roman court SF) Sweet Harmony de Claire North

J’ai lu, en e-book, Sweet Harmony de Claire North (éd. Bélial, janvier 2024, 160 pages), un roman court de science-fiction se déroulant dans un futur proche. Harmony Meads tient sa réussite de l’usage des nanotechnologies, ayant souscrit de nombreux abonnements à Fullife, son fournisseur de santé et ses nombreuses extensions onéreuses, tant dans sa vie personnelle, en couple avec Jiannis que dans sa vie professionnelle, agent immobilière à Londres. Mais un matin, l’impensable se produit: elle se réveille avec un bouton sur le visage. Serait-ce le début de la fin? Ce court roman m’a fait penser à un des épisodes de la série Black Mirror. La spirale infernale dans laquelle plonge la jeune femme endettée est bien amenée. Dans cette satire sociétale, il y est ainsi question de la marchandisation de la santé. Un bon moment de lecture!

  • (Romance cosy fantasy historique) Des oiseaux fabuleux dans un ciel victorien d’India Holton

J’ai lu, en e-book, le tome 1 de Love’s Academic, Des oiseaux fabuleux dans un ciel victorien d’India Holton (éd. J’ai lu, mars 2025, 416 pages), un cosy fantasy historique comme le décrit l’autrice se déroulant, en 1890 entre l’Espagne, la France et l’Angleterre. Un concours dont le prix est une chaire est organisé en Angleterre pour capturer un caladrius, un oiseau fabuleux en voie d’extinction qui y aurait été aperçu et mettant en émoi les ornithologues. Parmi eux, Beth Pickering, professeure d’ornithologie à la faculté d’Oxford de 24 ans compte bien réussir à le retrouver la première, si elle arrive à précéder un rival fort agaçant et si séduisant, Devon Lockley, professeur d’ornithologie à l’université de Cambridge. J’ai retrouvé avec plaisir le style d’écriture et l’humour de cette autrice dont j’ai déjà lu sa trilogie Dangereuses Demoiselles. Ici, pas de pirates ni de sorcières mais des ornithologues tout aussi loufoques et impitoyables évoluant à l’époque victorienne, où les bonnes manières (réputation, ombrelles et tasses de thé) sont de mises, tout en devant faire face à des oiseaux fabuleux aussi rares que dangereux et des manigances de la presse et de la SIO. Un très bon moment de lecture! J’en reparle très vite.

Ma lecture en cours

(Roman historique) Hollywoodland de Zoé Brisby

J’ai lu, en e-book, jusqu’au chapitre 22, Hollywoodland de Zoé Brisby (éd. Albin Michel, février 2025, 306 pages), un roman revenant sur les derniers mois Peg Entwistle, une jeune actrice avant son suicide du haut de la lettre « H » du célèbre panneau publicitaire dans la nuit du 16 septembre 1932. La jeune femme de 24 ans semble pourtant, quelques mois plus tôt, avoir un avenir prometteur, se liant d’amitié avec deux starlettes et aspirantes comédiennes comme elle: Maggy et Joyce et tombant amoureuse de Joe, un acteur de 30 ans qui commence à se faire un nom à Hollywood, après avoir tout perdu en Oklahoma. J’apprécie ma lecture même si l’histoire ne peut pas bien se terminer. Il y est question de l’industrie cinématographique, très patriarcal aspirant les rêves et espoirs, de la condition de la femme dans les années 30… 

 

Au fil des pages avec Le Restaurant des recettes oubliées

J’ai lu, en e-book, Le Restaurant des recettes oubliées de Hisashi Kashiwai (éd. Nami, avril 2023, 256 pages), un roman contemporain très gourmand et paru pour la première fois au Japon en 2013 et qui avait été proposé, en avril dernier, comme lecture commune pour le challenge Un mois au Japon 2025. Nagare Kamogawa, un ancien policier veuf à la retraite et sa fille Koishi tiennent un restaurant discret, sans enseigne ni menu, à Kyoto mais avec un chat facétieux. Seuls les habitués et ceux qui arrivent à découvrir leur adresse en lisant un court encart publicitaire d’une ligne sibylline paru dans une revue culinaire viennent y déguster de savoureux repas faits maison ou les recruter afin de retrouver un plat qui a marqué intensément leur vie mais dont ils ignorent la recette. 

Ce qui est rare pour moi, je n’ai pas lu d’une traite ce roman mais sur plusieurs jours, l’ayant lu comme si chaque partie était une nouvelle indépendante dans le même univers. En effet, la structure narrative d’une partie à l’autre est similaire en deux temps (deux chapitres): on fait la connaissance d’un client qui se remémore difficilement un plat, d’après ses souvenirs et les émotions qu’il lui évoque encore, tant d’années après, mais sans pouvoir en donner la recette puis celui-ci revient, souvent 15 jours après, afin de déguster le plat ainsi retrouvé. Sera-t-il autant apprécié qu’autrefois? Quelle sera la répercussion future de cette nouvelle dégustation?

C’est ainsi que défilent dans leur bureau d’enquête: un ancien collègue de Nagare pour son plat préféré que lui préparait autrefois sa défunte épouse et que n’arrive pas à refaire sa nouvelle femme, une femme âgée dont la fille est sur le point de se marier pour un plat qu’elle avait mangé lors d’un dîner avec un homme dont elle avait rejeté sa demande en mariage, un homme politique pressé pour un plat ayant marqué son enfance solitaire, une femme de 50 ans pour un plat préparé par son ex-mari qui est gravement malade et dont la vie est comptée, une jeune étudiante de 19 ans pour partager une dernière fois un plat avec son grand-père atteint d’Alzheimer et qu’ils avaient tous les deux dégusté lors d’un voyage de jeunesse et un jeune entrepreneur trentenaire pour un plat cuisiné par sa mère avant qu’elle ne décède lorsqu’il est encore petit.

En lisant le 4e de couverture, j’avais trouvé l’idée intéressante, gourmande et nostalgique mais j’ai trouvé le roman un peu trop répétitif et finalement assez plat (sans mauvais jeu de mots). Il m’a manqué ce petit quelque chose qui fait le charme et la délicatesse de la littérature japonaise. J’ai eu du mal à m’attacher à Nagare Kamogawa et à sa fille Koishi, le premier veuf et dont le deuil perdure malgré les années, la seconde, la trentaine semblant éprise de Hiroshi, un des clients réguliers du restaurant et qui tient lui-même un restaurant de sushis. Derrière leurs gestuels et chamailleries, on ressent pourtant bien l’amour paternel/filial qu’il se voue l’un à l’autre tout comme leur volonté de retrouver les plats si fort émotionnellement pour leurs clients. Mais je n’ai pas trouvé leur présence plus marquante que cela, surtout que tout ce qui aurait pu être vraiment intéressant, à savoir l’enquête culinaire menée par le père est juste rapportée et finalement peu détaillée.

Quant aux clients, j’en ai trouvé certains fort égoïstes, en particulier l’ancien collègue de Nagare (et in fine la condition précaire et peu enviable de la femme japonaise). Il y est ainsi question de non-dits, de solitudes, de malentendus irréparables, de choix de vie déterminée par un plat du passé, de regrets, de remords, de veuvage, de maladie, du poids de la famille, d’épiphanie lors de la redécouverte du plat ainsi retrouvé… 

J’aurai également apprécié découvrir en fin d’ouvrage la recette de ces plats. Une lecture fort gourmande mais qui ne m’a pas plus emballée que cela! Cela ne m’a pas donné envie de lire les suites qui sont depuis parues: Deuxième service et A la carte. Sur un procédé narratif similaire, j’avais lu récemment La Petite Confiserie de l’allée nocturne de Hiyoko Kurisu et dont j’ai bien plus apprécié l’histoire du personnage servant de fil conducteur, Kogetsu. Mais il y a également, par exemple, un autre roman que j’avais repéré il y a un moment mais que je n’ai toujours pas lu avec la possibilité de voyager dans le passé le temps d’un café: Tant que le café est encore chaud de Toshikazu Kawaguchi. 

Pour d’autres avis plus enthousiastes sur ce roman: Nathalie et Hilde.

Participation #8 Un Mois au Japon 2025 de Lou et Hilde #LC

Participation #20 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Japon

Participation #16 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2025 de Bidib et Fondant #Cuisine japonaise

Au fil des pages avec Hollywoodland

J’ai lu, en e-book, Hollywoodland de Zoé Brisby (éd. Albin Michel, février 2025, 306 pages), un roman revenant sur les derniers mois Peg Entwistle, une jeune comédienne de théâtre new-yorkais aspirant à jouer au cinéma, avant son suicide du haut de la lettre « H » du célèbre panneau publicitaire, Hollywoodland, dans la nuit du 16 septembre 1932, pendant la Grande Dépression. La jeune femme de 24 ans semble pourtant, quelques mois plus tôt, avoir devant elle un avenir prometteur, se liant d’amitié avec deux starlettes et aspirantes comédiennes comme elle: Maggie et Joyce et tombant amoureuse de Joe, un acteur de 30 ans qui commence à se faire un nom à Hollywood, ancien fermier d’Oklahoma qui survit dans l’un des bidonvilles qui s’est formé derrière la RKO, un des grands studios de l’âge d’or d’Hollywood.

J’ai beaucoup apprécié ma lecture même si dès le premier chapitre, l’histoire ne peut pas bien se terminer. Malgré le décompte fatal, je me suis attachée à la courte vie de la jeune femme broyée, comme tant d’autres, par un monde de l’industrie cinématographique impitoyable et misogyne pour toutes celles et ceux qui pensent y voir se concrétiser leur rêve californien, le profit passant avant l’humain, d’autant plus que les studios et les plateaux de tournage commencent à être secoués par les prémisses du code de censure du Sénateur Hays. Entre rivalités, superficialité, pressions et désillusions, peu réussiront à percer. Mais à quel prix? Certains sont prêts à tout donner, comme Wanda, une des starlettes qui prend en grippe Peg. Il est bien difficile également de garder à distance et de prouver son talent ou de protéger sa vie face à des producteurs ou réalisateurs qui abusent de leur pouvoir, faisant fi du consentement et qui en demandent toujours plus, que ce soit sur les plateaux de tournage ou dans l’intimité. 

Malgré son jeune âge, Peg est une jeune femme qui a déjà bien vécu: orpheline très tôt ayant été adopté, avec ses deux jeunes frères, par son oncle et sa tante puis divorcée à 19 ans de Robert Keith, un acteur-scénariste violent, elle se veut combattive et résiliente. Ses deux nouvelles amitiés semblent l’aider à affronter la dure réalité des castings au cours desquelles elle n’est qu’une parmi les autres femmes au physique parfait avec ses cheveux blonds, ses yeux bleus et sa frêle silhouette. De même, elle retrouve la même honnêteté et combativité auprès de Joe qui a lui-même un dur vécu derrière lui et qui est venu tenter sa chance à Hollywood après avoir perdu sa ferme pendant le Dust Bowl. Mais cela sera-t-il suffisant? Maggie, Joyce et Joe réussiront-ils également à s’en sortir?

En s’inspirant de ce fait divers, l’autrice dresse un portrait sans concessions de Hollywood. Il y est question de l’industrie cinématographique aspirant les rêves et espoirs, de la condition de la femme dans les années 30 et de leur difficile émancipation, de soif de liberté, de seconde chance… J’ai une nouvelle fois bien apprécié ce roman comme les deux autres qui font partie du triptyque américain de l’autrice, même si Les mauvaises épouses et La double vie de Dinna Miller se passent dans les années 60 pour le premier et les années 50 pour le deuxième. Un très bon moment de lecture!

Week-end à 1000 – juillet 2025

Ce week-end, du vendredi 4 juillet 19h00 à dimanche minuit se déroule un week-end à mille. Il s’agit d’un défi livresque où l’objectif est de lire au moins 1000 pages, quel que soit le support ou genre (romans, albums illustrés, BD, romans graphiques, mangas, livres audio…). Mais ce nombre de pages à lire reste libre, chaque participant pouvant se fixer un objectif de lecture plus petit ou plus grand, en se constituant ou non une petite PAL pour l’occasion. Pour plus d’infos, n’hésitez pas à y participer à votre tour et à rejoindre le groupe FB dédié: ici

Bon week-end à tous!

Vendredi 4 juillet 2025

Ce sont les vacances scolaires ce vendredi soir pour notre mini lutin alors peu de lectures pour cette première soirée du week-end si ce n’est bien sûr, des pages du tome 3 de La légende de Podkin, Le Monstre de Cœur Sombre de Kieran Larwood (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, juin 2021, 304 pages), un roman fantasy jeunesse à partir de 9 ans puisque nous sommes allés manger des sushis dans notre restaurant japonais habituel.

Samedi 5 juillet 2025

Avec la canicule qui s’est malheureusement bien installée depuis le 1er jour de l’été, je me suis réveillée encore bien tôt, peu après 5h30. J’en ai profité pour lire Sweet Harmony de Claire North (éd. Bélial, janvier 2024, 160 pages), un roman court de science-fiction se déroulant dans un futur proche. Harmony Meads tient sa réussite de l’usage des nanotechnologies, ayant souscrit de nombreux abonnements à Fullife, son fournisseur de santé et ses nombreuses extensions onéreuses, tant dans sa vie personnelle, en couple avec Jiannis que dans sa vie professionnelle, agent immobilière à Londres. Mais un matin, l’impensable se produit: elle se réveille avec un bouton sur le visage. Serait-ce le début de la fin? Ce court roman m’a fait penser à un des épisodes de la série Black Mirror. La spirale infernale dans laquelle plonge la jeune femme endettée est bien amenée. Dans cette satire sociétale, il y est ainsi question de la marchandisation de la santé. Un bon moment de lecture! Sur le même thème, j’ai également prévu de lire Re:Start de Katia Lanero Zamora (éd. Argyll, mai 2025, 128 pages). 

Puis j’ai lu, en e-book, jusqu’au chapitre 14, le tome 1 de Love’s Academic, Des oiseaux fabuleux dans un ciel victorien d’India Holton (éd. J’ai lu, mars 2025, 416 pages), un cosy fantasy historique comme le décrit l’autrice se déroulant, en 1890 entre l’Espagne, la France et l’Angleterre. Un concours dont le prix est une chaire est organisé en Angleterre pour capturer un caladrius, un oiseau fabuleux en voie d’extinction qui y aurait été aperçu et mettant en émoi les ornithologues. Parmi eux, Beth Pickering, professeure d’ornithologie à la faculté d’Oxford de 24 ans compte bien réussir à le retrouver la première, si elle arrive à précéder un rival fort agaçant et si séduisant, Devon Lockley, professeur d’ornithologie à l’université de Cambridge. J’apprécie beaucoup cette lecture, retrouvant avec plaisir le style d’écriture et l’humour de cette autrice dont j’ai déjà lu sa trilogie Dangereuses Demoiselles. Ici, pas de pirates ni de sorcières mais des ornithologues tout aussi loufoques et impitoyables évoluant à l’époque victorienne, où les bonnes manières (réputation, ombrelles et tasses de thé) sont de mises, tout en devant faire face à des oiseaux fabuleux aussi rares que dangereux et des manigances de la presse et de la SIO. 

Dimanche 6 juillet 2025

Encore levée avant 6 heures, j’ai repris et fini de lire Des oiseaux fabuleux dans un ciel victorien d’India Holton. Un très bon moment de lecture! Si d’autres tomes paraissent, je ne manquerai pas de suivre les aventures de Beth et Devon, l’alchimie entre les deux ayant très bien fonctionné. 

J’ai également profité de l’opération All Stars 2025 pour acheter plusieurs e-books qui me tentaient bien depuis un moment et qui ne sont pas (ou pas encore) à ma médiathèque comme L’Empoisonneuse de Palerme, La mystérieuse bibliothèque de Blackwood Abbey, le tome 1 d’Une enquête de Veronica Speedwell, Un étrange prélude ou bien encore Hollywoodland

Dans l’après-midi et avec la chaleur, j’ai commencé un nouveau roman d’une autrice dont j’avais déjà bien apprécié ses derniers romans et que je continue également en soirée jusqu’au chapitre 22 (+149 pages lues): Hollywoodland de Zoé Brisby (éd. Albin Michel, février 2025, 306 pages), un roman revenant sur les derniers mois Peg Entwistle, une jeune actrice avant son suicide du haut de la lettre « H » du célèbre panneau publicitaire dans la nuit du 16 septembre 1932. La jeune femme de 24 ans semble pourtant, quelques mois plus tôt, avoir un avenir prometteur, se liant d’amitié avec deux starlettes et aspirantes comédiennes comme elle: Maggy et Joyce et tombant amoureuse de Joe, un acteur de 30 ans qui commence à se faire un nom à Hollywood, après avoir tout perdu en Oklahoma. J’apprécie ma lecture même si l’histoire ne peut pas bien se terminer. Il y est question de l’industrie cinématographique, très patriarcal aspirant les rêves et espoirs, de la condition de la femme dans les années 30… 

 

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