Étiquette : tristesse (Page 2 of 4)

Au fil des pages avec Öko, un thé en hiver

Nous lisons Öko, un thé en hiver de Mélanie Rutten (éd. MeMo, 2010), un album jeunesse à partir de 8 ans et qui a reçu le Prix Sorcières 2011 dans la catégorie « Premières lectures ». Au cours de l’hiver, Öko et ses amis vont à l’enterrement de Madeleine, la cigale du village qui vient de mourir de vieillesse. Après la cérémonie, ils se réunissent dans la maison de la défunte, passant la soirée à se souvenir d’elle avec émotions et repartant chacun avec des objets d’elle. Mais ce n’est pas le seul sujet des discussions puisqu’ils parlent aussi d’un inquiétant yéti qui habiterait dans la forêt. Öko parviendra-t-il à faire le deuil de son amie?

L’histoire aborde de nombreux thèmes qui s’entremêlent à l’instar des chapitres de l’album jeunesse, passant du rire aux larmes comme dans la vraie vie, des moments plus graves et sombre alternant avec d’autres plus légers et insouciants (comme par exemple la neige au réveil d’Öko). Il y est question du deuil (comment continuer à vivre après la perte d’un être cher), du sens de la vie, de l’amitié, d’un amour naissant entre Öko et Nour, de l’accueil d’un étranger et des préjugés qui peuvent l’entourer… L’hiver laisse alors place au printemps et à un nouveau chapitre dans la vie d’Öko et ses amis.

Les illustrations à l’aquarelle apportent également une touche de tendresse et de chaleur à l’histoire. Mélanie Rutten arrive à retranscrire avec beaucoup de finesse les émotions d’Öko, que ce soit son chagrin, sa solitude ou la vie reprenant son cours dans le souvenir de son amie défunte à l’image des fleurs plantées sur la tombe de Madeleine. Un très bon et touchant moment de lecture avec cet album jeunesse!

D’autre part, j’ai noté des passages gourmands et valide au passage la catégorie « Boisson chaude » du Menu complet du challenge Des livres (et des écrans) en cuisine: une soupe, un thé, un gâteau… et qui sont de beaux moments de partage entre Öko et ses amis et de pensées à l’égard de Madeleine qui, malgré son décès, continue à vivre à travers eux.

J’ai, enfin, hâte de pouvoir lire les autres tomes même s’ils ne sont pas tous à la médiathèque. En effet, j’‘ai découvert cette histoire à la médiathèque, après avoir été attirée par l’illustration de couverture et sans savoir qu’il s’agit du deuxième tome d’une tétralogie écrite par Mélanie Rutten, après Mitsu, un jour parfait et avant Elliot et Nestor et Nour, le moment venu.

Challenge Petit Bac d’Enna #13 Catégorie Aliment/Boisson: « Thé »

Participation #3 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2022 de Bidib et Fondant #Menu complet (Une boisson chaude/Thé)

Participation #6 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #Belgique

Au fil des pages avec La chanson de Petit Loup

Nous lisons La chanson de Petit Loup de Britta Teckentrup (éd. Albin Michel Jeunesse, 2010), un album jeunesse à partir de 3 ans. Dans les montagnes enneigées, des loups hurlent sous la lune mais le plus jeune, Petit Loup n’y arrive pas. Ses frères et sœurs se moquent de lui, ce qui le rend triste, malgré le soutien bienveillant de ses parents qui lui assurent qu’un jour il y parviendra. Petit Loup part seul, porté par le bruit des oiseaux et se perd.

Les illustrations épurées et pourtant expressives des loups accompagnent une histoire douce et poétique qui aborde la confiance en soi et la patience pour devenir grand mais aussi la difficulté de trouver sa place dans une fratrie. Les plus jeunes lecteurs pourront facilement s’identifier et s’attacher à l’adorable et enfantin Petit Loup. Un très joli moment de lecture avec cet album jeunesse comme lorsque nous avions lu de cette autrice La bonne étoile de Taupe!

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Art: « Chanson »

Participation #3 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #Allemagne

Nos lectures « La petite fille aux allumettes »

Pour la semaine 2 du challenge Il était 9 fois Noël, « Si Noël m’était conté », j’ai eu envie de relire différentes versions de La petite fille aux allumettes de Hans Christian Andersen, un conte poétique et terriblement triste paru pour la première fois en 1845.

  • (Recueil de contes) La petite fille aux allumettes dans Contes de Hans Christian Andersen

Je commence par relire le conte originel dans Contes de Hans Christian Andersen (éd. Le Livre de Poche, coll. Classique de Poche, n°16113, rééd. 2006, 4 pages). La veille du Nouvel An, une petite fille très pauvre n’a pas vendu une seule allumette. Pour éviter d’être frappée par son père, elle se réfugie dans un coin, entre deux maisons et tente de survivre à la nuit froide qui s’annonce en utilisant les invendus d’allumettes. A chaque fois qu’elle craque une allumette, elle s’imagine près d’un grand poêle de fer puis devant un bon repas puis devant un immense sapin puis enfin dans les bras de sa grand-mère aimante et décédée. Au matin, la petite fille est retrouvée morte de froid, le sourire aux lèvres, dans l’indifférence générale et l’anonymat.

La fin inéluctable de ce conte est cruellement réaliste, personne ne venant en aide à la petite fille qui ne peut trouver de réconfort éphémère qu’en elle-même et dans la mort. Elle ne peut compter ni sur sa propre famille maltraitante ni sur des passants indifférents ou égoïstes qui rentrent chez eux. Andersen dépeint un tableau bien sombre de l’Humanité tout en l’entourant d’une dimension religieuse qui apporterait une issue heureuse pour qui croit en Dieu (la triste et dure vie terrestre étant compensée par l’espoir d’une béatitude éternelle au Paradis).

  • (Album jeunesse) La petite fille aux allumettes illustré par Mayalen Goust, d’après Andersen

Je lis ensuite La petite fille aux allumettes illustré par Mayalen Goust, d’après Andersen (éd. Flammarion Jeunesse, Père Castor, 2005), un album jeunesse pour les 3/6 ans selon l’éditeur mais au vu de l’histoire qui reprend le texte originel, je dirai pour des enfants plus grands (je ne l’ai d’ailleurs pas encore lu à mon mini lutin). Les illustrations de Mayalen Goust apportent une douceur onirique qui contraste avec la dureté du texte, même si chaque fois que l’allumette s’éteint, l’instant enchanteur s’arrête pour replonger la petite fille dans le froid et la faim de la nuit. Une très jolie version!

  • (Album jeunesse) La petite fille aux allumettes de Natacha Godeau et George Ermos

Je lis également La petite fille aux allumettes de Natacha Godeau et George Ermos (éd. Auzou, coll. Les p’tits classiques, 2016), un album jeunesse pour les 3/6 ans selon l’éditeur. C’est une version adaptée du texte d’Andersen qui met l’accent sur la magie entourant le craquage des allumettes. Il n’est pas fait mention de la mort ni au fait qu’une fois l’allumette consumée, la petite fille est renvoyée à sa triste condition. Les illustrations rappellent une époque lointaine, celle où le conte originel a été écrit au milieu du XIXe siècle et mettent en opposition les conditions d’existence de la pauvre petite fille avec des habitants plus riches. Une version sans doute plus accessible aux plus petits même si je ne l’ai pas non plus lu à mon mini lutin!

Participation #7 Challenge Il était 9 fois Noël de Chicky Poo et Samarian #Album jeunesse

Participation #7 Challenge Christmas Time 2021 de MyaRosa #Album jeunesse

Participation #67 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #Conte de Noël

Challenge Petit Bac d’Enna #13 et #14 Catégorie Être humain: « Fille »

Participation #24 au challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie #Classique jeunesse

Au fil des pages avec Où est mon étoile?

Pour cette journée dédiée aux éditions Nobi Nobi, j’ai choisi une de nos dernières lectures avec Où est mon étoile? de Satoe Tone (éd. Nobi Nobi!, 2015), un album jeunesse grand format partir de 3 ans. Petite Souris est triste d’avoir perdu un ami cher. Ses amis la réconforte en lui disant qu’il n’est pas vraiment parti et qu’il s’est changé en une belle étoile. Mais où peut-elle la trouver? S’ensuit alors un long voyage pour Petite Souris.

L’autrice aborde avec douceur et délicatesse le thème douloureux du deuil à travers le voyage de Petite Souris. La tristesse de l’absence du défunt laisse alors place aux souvenirs qu’il lui en reste, grâce au réconfort de ses amis. Parmi les amis de la petite souris, nous retrouvons la petite grenouille Pippo du précédent album de l’autrice, Le voyage de Pippo (éd. Nobi Nobi, 2014) avec des illustrations aux couleurs pastels tout aussi oniriques et poétiques que dans cette histoire. Un très bon moment de lecture rempli d’émotion avec cet album jeunesse aux magnifiques illustrations!

Participation #15 Un mois au Japon 2021 de Hilde et Lou #Album jeunesse

challenge 2021 lire au féminin

Participation #21 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice japonaise

Au fil des pages avec Les copains de la colline

Nous empruntons à la médiathèque Les copains de la colline de Linda Sarah et Benji Davies (éd. Milan Jeunesse, 2014, rééd. 2019), un album jeunesse à partir de 4 ans. Ben et Théo sont inséparables. Ce sont les meilleurs amis du monde. Mais l’arrivée d’un troisième garçon, Sam perturbe Ben, mettant à mal cette belle amitié exclusive. Et si une amitié encore plus belle et forte pouvait se créer à trois?

Comme toujours avec Benji Davies, les illustrations sont jolies et pleines de tendresse. Il y décrit un univers simple et chaleureux, proche de la nature. Que d’aventures en haut de la colline pour ces trois enfants pleins d’énergie et débordant d’imagination avec des jeux autour des pirates et des pauses-goûter. L’attitude de Ben nous rappelle celle de Marmotte dans Les Fantômes ne frappent pas à la porte d’Eulalia Canal et Rocio Bonilla (éd. Père Fouettard, 2020). Coup de cœur pour cet album jeunesse!

Participation #2 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Album jeunesse

Challenge Petit Bac d’Enna #5 Catégorie Lieu: « Colline »

Participation #22 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Goûter

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