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Au fil des pages avec La princesse à la plume blanche

Pour le RAT des Étapes Indiennes organisé par Hilde le week-end dernier, j’ai emprunté à la médiathèque La princesse à la plume blanche de Ghislaine Roman et Sophie Lebot (éd. De la Martinière Jeunesse, 2015), un album jeunesse très grand format à partir de 3 ans. Un maharadja est très malheureux au décès de sa femme. Seule leur fille unique, la princesse Chedana arrive à lui redonner par moment le sourire. Le temps passe et le maharadja se remarie par devoir. Très vite, sa nouvelle épouse, la maharani est jalouse de la beauté de la princesse et décide de faire construire un pavillon de lecture sur un îlot pour l’y enfermer dans le plus grand secret. Chedana pourra-t-elle compter sur la protection de Ganesh, le Dieu éléphant pour échapper au sortilège de la maharani? Le jour, Chedana étudie les nombreux livres à sa disposition et la nuit, un paon blanc prend possession des lieux.

Coup de cœur pour ce conte indien qui rappelle au début Blanche-Neige avec une marâtre jalouse de la fille de son mari! Puis l’histoire prend une toute autre direction et qui explicite le titre de l’album. Les illustrations sont magnifiques et se déploient sur des doubles pages très colorées et au charme d’une Inde ancienne et légendaire. Il y est question de magie avec la maharani, de métamorphoses, de divinités, d’amour mais aussi du pouvoir des livres. Mais je n’en dirai pas plus pour ne pas vous gâcher le plaisir de découvrir ce joli conte indien.

étapes indiennes, inde, lectures

Participation #1 aux Étapes Indiennes de Hilde #RAT

Participation #29 Contes & Légendes de Bidib #Inde

Au fil des pages avec Une fois encore

Nous empruntons à la médiathèque Une fois encore d’Emily Gravett (éd. Kaléidoscope, 2011), un album jeunesse avec des découpes à partir de 3 ans. C’est l’heure du coucher et un petit dragon demande encore et encore à lire la même histoire, celle de Cédric, un dragon rouge de colère qui ne veut pas dormir et qui tyrannise trolls et princesse. Il ne se lasse pas d’écouter l’histoire alors que son père (ou sa mère?) est de plus en plus fatigué et écourte – chamboule – à chaque relecture l’histoire. La colère du petit dragon ne peut qu’éclater.

Comme toujours chez Emily Gravett, les illustrations sont colorées, expressives, malicieuses et participent pleinement à la mise en abîme du moment de la lecture. De là à ce que le jeune lecteur crache des flammes comme le petit dragon de l’histoire? En effet, avec beaucoup d’humour, l’autrice aborde la frustration chez les tout-petits et la difficile maîtrise des émotions qui peut déclencher colère et tempête émotionnelle. Elle décrit à merveille la montée de la colère du petit dragon en créant même des trous dans le livre par exemple. Encore un coup de cœur pour ce livre participatif aux très jolies pages de garde et qui se lit jusqu’à la quatrième de couverture!

Participation #172 Je lis aussi des albums

Participation #17 Contes & Légendes 2020 de Bidib

Au fil des pages avec Le pire des chevaliers

Nous avons emprunté à la médiathèque, il y a déjà quelques semaines, Le pire des chevaliers d’Anna Kemp et Sara Ogilvie (éd. Milan, 2015), un album jeunesse à partir de 5 ans et qui a été publié après La Pire des princesses. Il était une fois petit crapaud, surnommé « Riquiqui » par ses amis mais qui préférait de loin le prénom « César ». Il part en quête d’une princesse pour devenir chevalier, après avoir lu un soir un conte extraordinaire. Après avoir croisé sur sa route, ogre, sorcière et autre créature, parviendra-t-il à rencontrer une princesse et ainsi devenir un héros comme il se l’imagine (grand et costaud bien sûr)?

Que d’humour dans ce conte de fées détourné tout en rimes et qui s’amuse avec les clichés des contes traditionnels! Exit le grand héros et la pauvre princesse en détresse! Chaque personnage a ses particularités et n’en est pas moins héros à sa façon. Cela nous rappelle la détermination de Petit Pois et l’importance de l’estime de soi. Un très bon moment de lecture!

Participation #169 Je lis aussi des albums

Challenge Petit Bac d’Enna #5 Catégorie Mot au pluriel: « Chevaliers »

Participation #15 Contes & Légendes 2020 de Bidib #contes de fées

Au fil des pages avec les tomes 1 et 2 de Princesse Sara

J’emprunte à la médiathèque les deux premiers tomes de Princesse Sara d’Audrey Alwett, Nora Moretti et Claudia Boccato (éd. Soleil, coll. Blackberry, 2011), une BD jeunesse d’après le roman, La petite princesse de Frances Hodgson Burnett publié en 1905. Cette série comprend actuellement 12 tomes, les quatre premiers reprenant le roman tout en y apportant quelques variantes notamment dans un style Steampunk avec l’introduction de live-dolls et automates.

Dans le tome 1, Pour une mine de diamants, je découvre la jeune Sara Crewe avec son père, Ralph Crewe à la recherche de sa nouvelle poupée, Emily dans les rues de Londres avant son arrivée au pensionnat de jeunes filles tenu par la redoutable Miss Minchin. Miss Amelia n’est plus la jeune sœur de Miss Minchin mais son assistante automate un brin usagée. Miss Minchin, ressentant immédiatement de l’amerture et du mépris à l’égard de la jeune Sara, n’en oublie pas de la mettre en valeur à la moindre occasion, ne pensant qu’à l’immense richesse de Ralph Crewe, propriétaire d’une fabrique familiale d’automates florissantes et qui a investi dans une mine de diamants aux Indes. Mais cette vie de princesse peut-elle toujours durer? Comme dans le roman, la douceur et la générosité de Sara l’amènent à se lier d’amitié avec la jeune domestique Becky, une autre pensionnaire, Ermengarde Saint-John et à devenir la mère « adoptive » de Lottie, une orpheline de mère tout comme elle de 4 ans. Je retrouve également Mariette, la femme de chambre automate de Sara et une autre pensionnaire, la mesquine Lavinia, jalouse de Sara. Les autrices ont réussi à retranscrire à merveille l’atmosphère du roman, le caractère à la fois adulte et rêveur de Sara, la « Petite Madame » comme l’appelait son père, tout en apportant leur touche personnelle.

Puis dans le tome 2, La Princesse déchue, je reprends l’histoire là où elle s’était arrêtée, le jour fatidique de son douzième anniversaire. Sara Crewe est désormais réduite à être une domestique du pensionnat au même titre que la jeune Becky, vivant dans une chambre mansardée et insalubre du grenier. Vêtue d’un simple ensemble noir bien trop petit pour elle, elle enchaîne les dures besognes et les privations. Son état de santé se détériore. Mais elle garde pourtant son tempérament, sa force de caractère et son imagination débordante pour survivre à la faim, au froid et aux mauvais traitements, ce qui a le don d’énerver encore plus Miss Minchin qui voudrait la voir briser. Elle continue de faire répéter aux plus jeunes filles le Français et s’avère utile dans la réparation d’Amélia. Comme dans le tome précédent, les autrices suivent l’histoire du roman avec la déchéance de Sara, sa rencontre avec la « Grande Famille » (même si un quatrième enfant, James est inventé à la famille Carmichael), l’arrivée de M. Carrisford et de son serviteur, Ram Dass, Melchisédec, le rat apprivoisé… Les mêmes émotions me submergent comme à la lecture du roman ou lorsque moi-même enfant, dans les années 80, je regardai le dessin animé Princesse Sarah.

Coup de cœur pour cette adaptation réussie du roman de Frances H. Burnett! Les illustrations, parfois mangaïsées, sont magnifiques. J’ai hâte de lire les autres tomes et surtout le nouveau cycle à partir du tome 5 dévoilant Sara Crewe adulte et retournant aux Indes.

année

Participation #4 au Challenge « Cette année, je (re)lis des classiques » de Nathalie et Blandine #adaptation

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Prénom: « Sara » et #5 Catégorie Lieu: « Mine de diamants »

Au fil des pages avec Sortilèges

Lors des trois jours consacrés aux monstres et créatures du Halloween Challenge 2019 (du 7 au 9 octobre), nous empruntons à la bibliothèque Sortilèges d’Emily Gravett (éd. Kaléidoscope, 2008), un album jeunesse à partir de 5 ans selon l’éditeur. Nous suivons un crapaud qui, après avoir découvert un vieux livre de sortilèges tout déchiré, tente de se métamorphoser en un prince charmant. Parviendra-t-il à retrouver le bon sortilège pour y parvenir?

L’autrice s’amuse avec les contes de fées, notamment celui dans lequel le baiser d’une princesse peut transformer un crapaud en prince. La chute de cette album jeunesse décalé est très drôle, tout comme l’apparition du prince charmant qui pourra faire rougir les plus jeunes lectrices. Les découpes à l’horizontal des pages permettent de tester différentes recettes de sortilèges et formules magiques en transformant le crapaud en d’étranges animaux hybrides jusqu’à mélanger les bons ingrédients dans le chaudron. Les illustrations apportent une touche magique avec de la fumée et des étoiles dorées et scintillantes à chaque métamorphose (ratée ou non) du crapaud. Un très bon moment de lecture et de rires!

Pour un autre avis sur cet album jeunesse : Lou.

Challenge Halloween 2019 de Hilde et Lou

Participation #66 Je lis aussi des albums

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