Étiquette : Marie Desplechin

Au fil des pages avec Mauve

Pour cette nouvelle lecture commune avec Hilde dans le cadre du challenge Halloween 2023, j’ai lu Mauve de Marie Desplechin et Magali Le Huche (éd. Rue de Sèvres, avril 2022, 105 pages), une BD jeunesse à partir de 9/10 ans et qui est une adaptation du roman éponyme que j’avais lu en 2020.

Avant de parler de la BD, je vais commencer par le roman écrit plusieurs années après Verte et Pome, avec une histoire plus longue, un style d’écriture plus mature et à destination d’un lectorat jeunesse qui a grandi depuis les deux premiers tomes et qui clôt une trilogie qui sous fond de sorcellerie aborde préoccupations que pourraient avoir des lecteurs pré-adolescents ou adolescents dans leurs rapports familiaux et amicaux. Quant à la BD, elle toujours aussi fidèle au roman de Marie Desplechin (éd. L’école des loisirs, septembre 2014, 205 pages) mais sans reprendre totalement l’écriture en polyphonie.

Malgré le soutien de Verte, Pome est victime de harcèlement scolaire depuis l’arrivée d’une nouvelle au collège, Mauve. L’entourage des deux jeunes adolescentes ne comprend pas leur changement d’humeur. Serait-ce une crise d’adolescence? Raymond, le grand-père paternel de Verte s’interroge et demande l’aide d’Anastabotte, la grand-mère maternelle de Verte. Et si derrière cela, il y avait une menace encore plus terrible, digne des plus sombres heures de la chasse aux sorcières, la mère de Pome, Clorinda devenant à son tour victime de la rumeur malveillante du voisinage lancée par le père de Mauve? La sorcellerie permettra-t-elle de rétablir la paix?

Il y est ainsi question de harcèlement scolaire, d’exclusion, de lutte entre le Bien et le Mal, de sorcellerie, d’adolescence, d’amitié, de famille et de solidarité. C’est avec plaisir que j’ai retrouvé la galerie haute en couleurs de personnages imaginées par Marie Desplechin, que ce soit Verte, sa famille, en particulier Anastabotte et Raymond ainsi que ses amis, Pome et Soufi.

J’ai enfin noté des passages gourmands pour le challenge Des livres (et des écrans) en cuisine, de nombreuses discussions se passant devant un bon petit plat préparé par Ray, goûter avec ou sans thé ou autour d’un verre de vin. Encore un bon moment de lecture!

Pour un autre avis sur ce tome 3: Hilde.

Participation # Challenge Halloween 2023 de Hilde et Lou #BD jeunesse

Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Couleur: « Mauve »

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2023 de Bidib et Fondant

Au fil des pages avec Pome

Pour cette nouvelle lecture commune avec Hilde, nous avons lu Pome de Marie Desplechin et Magali Le Huche (éd. Rue de Sèvres, 2018), une BD jeunesse à partir de 8/9 ans et qui est une adaptation du roman éponyme lu l’année dernière et la suite de Verte. Une année s’est écoulée depuis que la jeune adolescente Verte a découvert ses dons de sorcière et a pu, malgré le sortilège de sa mère Ursule, retrouver son père Gérard grâce à l’aide magique de sa grand-mère maternelle, Anastabotte et de son ami Soufi initié à la sorcellerie malgré son statut de garçon.

Depuis, Soufi a déménagé et Verte a fait la connaissance de son grand-père paternel, Raymond. La jeune fille a une vie bien remplie: elle poursuit son apprentissage de la sorcellerie au coté d’Anastobotte tout en s’entraînant au foot avec son père et Soufi. Pourtant, il semble lui manquer quelque chose pour être totalement épanouie. Verte a accepté sa part d’héritage de sorcière mais aimerait partager ce secret avec son père, ce qui lui est formellement interdit. Et si sa rencontre avec Pome, une autre sorcière de son âge, allait tout changer? En effet, avec leurs nombreux points communs, les deux jeunes filles deviennent très vite inséparables tant au collège que pour apprendre la sorcellerie.

Comme dans Verte, il est question de préoccupations que pourraient avoir des lecteurs pré-adolescents ou adolescents dans leurs rapports familiaux et amicaux. Par exemple, Verte se demande si Pome et Soufi s’entendront. Pome connaît les mêmes difficultés que Verte a pu connaître dans le tome précédent, la jeune fille vivant seule avec sa mère aussi sévère qu’Ursule et sans avoir connu son père. Il est également question de l’égalité entre les sexes et de discriminations, seules les femmes pouvant pratiquer la magie. Et Verte, apprentie sorcière un brin rebelle, entend bien changer les choses, tenant de son père qui ne réserve pas, dans son métier d’entraîneur, le foot aux garçons.

J’ai une nouvelle fois bien apprécié le personnage d’Anastabotte à la fois mamie poule, toujours prête à faire des crêpes entre deux sortilèges et sorcière coquette, n’oubliant jamais de remettre du rouge à lèvre lorsque Raymond est dans les parages. D’ailleurs, Verte, Pome et Soufi s’aperçoivent de cette attirance réciproque et vont s’en mêler en utilisant la magie. Le personnage de Raymond, en papi poule, est également attachant.

La BD est fidèle au roman de Marie Desplechin (éd. L’école des loisirs, 2008, 153 pages) mais sans reprendre totalement l’écriture en polyphonie (qui permet à chaque personnage de l’histoire de donner son ressenti). Les illustrations de Magali Le Huche retranscrivent la touche d’humour et d’espièglerie que contient le texte originel de Marie Desplechin. Gourmande comme je suis, j’ai également noté une différence dans le goûter d’Anastabotte qu’elle donne à Verte et Pome après leur cours de sorcellerie. Dans le roman, elle sort son gaufrier (p.51) alors que dans la BD, elle prépare des crêpes. J’avais d’ailleurs fait des gaufres lors du RAT gourmand d’Halloween 2020. Et cette année, j’ai fait des crêpes comme Hilde.

Un bon moment de lecture avec cette BD jeunesse à l’illustration de couverture très automnale! Il ne reste plus qu’à attendre si elle paraît un jour l’adaptation en BD du troisième tome de cette trilogie, Mauve dont j’avais lu le roman l’année dernière.

Pour un autre avis sur ce tome 2 de la BD jeunesse: Hilde et Chicky Poo.

Participation #12 au Challenge Halloween 2021 de Hilde et Lou #Sorcière et BD jeunesse

Participation #62 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrices françaises

Participation #67 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Crêpes

Point lecture hebdomadaire #10

En ce début de semaine, voici notre point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures de la semaine dernière et celle en cours, avec un passage à la médiathèque et qui rentrent presque toutes dans le cadre du Challenge Halloween de Lou et Hilde.

Nos lectures du 4 au 10 octobre 2021:

Des albums jeunesse:

(Album jeunesse) Et si la nuit avait peur de toi? de Peter Vegas et Benjamin Chaud

Encore beaucoup de relectures cette semaine et une découverte avec Et si la nuit avait peur de toi? de Peter Vegas et Benjamin Chaud (éd. Milan Jeunesse, 2021), un album jeunesse à partir de 3 ans. Un très bon moment de lecture avec cette histoire toute mignonne pour dédramatiser l’heure du coucher et la peur du noir chez le jeune lecteur!

Des BD jeunesse et adulte:

  • (BD jeunesse) Spooky, Les contes de travers, Malices de princesse de Carine-M et Élian Black’mor (T3)

En lecture commune avec Hilde, je lis le tome 3 de Spooky, Les contes de travers, Malices de princesse de Carine-M et Élian Black’mor (éd. Glénat Jeunesse, 2017), une BD jeunesse à partir de 9 ans. C’est avec plaisir que je retrouve l’univers de Spooky, une jeune princesse qui est, dans ce tome, dans les préparatifs de sa fête d’anniversaire d’Halloween, étant née un 31 octobre. LC avec Hilde prévue le 13 octobre 2021.

  • (BD adulte) Les filles de Salem de Thomas Gilbert

J’ai lu Les filles de Salem, Comment nous avons condamné nos enfants de Thomas Gilbert (éd. Dargaud, 2018, 198 pages), une BD adulte. Une jeune fille de 14 ans, Abigail Hobbs est accusée de sorcellerie avec une centaine d’autres filles et femmes de son village sous la pression du révérend Samuel Parris. Entre attaques des Indiens Wabanaki et mauvaises récoltes, le mal semble se répandre au sein de la petite communauté de Salem Village. Serait-ce le fait de sorcières sous l’emprise du Malin? Qui survivra à la série de pendaisons annoncée?

Thomas Gilbert s’inspire très librement des procès des sorcières de Salem en 1692 en en reprenant des protagonistes comme Abigail Hobbs ayant été l’une des personnes reconnues coupables de sorcellerie et exécutées. On y retrouve des hypothèses souvent mentionnées pour expliquer ces procès hors norme et la folie qui les ont entourés: une petite communauté isolée, patriarcale et hétéroclite, chacun tentant de défendre ses intérêts, qu’ils soient personnels (conflits entre familles ou voisins), marchands ou religieux/puritain (le pouvoir religieux déclinant) et régulièrement frappée par les attaques des Amérindiens… Nous retrouvons ainsi des figures représentatives des accusées qui me donnent une impression d’accumulations caricaturales: des catholiques irlandaises (mère et fille) tenant la taverne de Salem, une femme déficiente mentale et mise enceinte par le Révérend, une vieille esclave indienne…

Cela faisait un moment que je voulais lire cette BD mais je pense que j’en attendais plus et ai plus apprécié l’illustration de couverture que celles à l’intérieur, les personnages étant parfois à mon goût trop grotesques ou l’intrigue pas assez poussée en particulier celle du troublant Indien Wabanaki.

  • (BD jeunesse) Pome de Marie Desplechin et Magali Le Huche

Je lis également en vue d’une autre lecture commune avec Hilde, l’adaptation en BD jeunesse du roman éponyme lu l’année dernière, Pome de Marie Desplechin et Magali Le Huche (éd. Rue de Sèvres, 2018), à partir de 8/9 ans. Verte fait la connaissance d’une autre sorcière de son âge, Pome et qui va elle aussi apprendre la sorcellerie auprès d’Anastabotte, la grand-mère maternelle de Verte qui n’oublie jamais de remettre du rouge à lèvre lorsque Raymond, le grand-père paternel de Verte est dans les parages et qui est toujours prête à faire des crêpes entre deux études de sortilèges.

La BD est fidèle au roman mais sans l’écriture chorale comme dans le premier tome, ne retenant que le point de vue de Verte. Un bon moment de lecture! LC avec Hilde prévue le 20 octobre 2021.

Des romans jeunesse:

  • (Roman jeunesse) Winterwood, La forêt des âmes perdues de Shea Ernshaw

Je finis de lire Winterwood, La forêt des âmes perdues de Shea Ernshaw (éd. Rageot, 2020, 399 pages) confirmant mes intuitions sur l’intrigue sentimentale et magique. Descendante d’une lignée de sorcières et âgée de 17 ans, Nora Walker vient en aide à Oliver Huntsman, après l’avoir découvert dans la neige une nuit de pleine lune dans la sombre forêt de Wicker Woods et alors que celui-ci a disparu depuis 15 jours du camp de redressement, en pleine tempête hivernale. Les chapitres alternent les points de vue entre Nora et Oliver sous fond de huis-clos oppressant et qui permettent au lecteur de reconstituer les faits de la nuit de la disparition d’Oliver Hunstman. Il y est question également de parcours initiatique, Nora Walker découvrant son pouvoir. Un bon moment de lecture!

  • (Roman jeunesse) Sorcière Blanche d’Anne-Marie Desplat-Duc

Je lis Sorcière Blanche d’Anne-Marie Desplat-Duc (éd. Rageot, 2006, 221 pages), un roman jeunesse à partir de 12 ans pour la thématique Wicca, sorcellerie et paganisme. Le roman retrace la vie d’Agathe de Préault-Aubeterre, de sa naissance à son mariage à 17 ans, au XVIIe siècle et de son initiation aux secrets des plantes et de la découverte de son don de guérison (coupeur de feu) auprès d’une vieille guérisseuse bretonne puis d’un vieux sage de Saint-Domingue, Zaka, ce qui lui permet d’être engagée comme assistante d’un apothicaire. Il y est aussi question de la condition des femmes (et un questionnement autour du mariage qui me rappelle celui de La Belle et la Bête), du sort des esclaves et des engagés (« les 36 mois ») dans les territoires d’Outre-Mer au XVIIe siècle.

  • (Roman jeunesse) La capucine de Marie Desplechin (T3)

Je lis aussi La capucine de Marie Desplechin (éd. L’école des Loisirs, 2020, 220 pages) avec une jolie illustration de couverture de Mayalen Goust. et qui clôt la trilogie des filles du siècle après Séraphine et Satin grenadine. La jeune héroïne Louise, âgée de 13 ans et travaillant pour un patron qui la bat régulièrement dans un petit village de maraîchers, Bobigny à 10 kilomètres de Paris peut compter sur sa mère, domestique chez de riches bourgeois parisiens et sur Bernadette, douée pour la cuisine et ayant le don de voir des fantômes alors que le spiritisme est en vogue à Paris.

A travers le choix de vie de Louise, jeune fille au fort caractère, indépendante malgré son jeune âge et aux mains vertes, on découvre le quotidien des maraîchers à Bobigny et celui des domestiques à Paris au début du XIXe siècle, époque encore marquée par la Commune (et la chanson de Jean-Baptiste Clément, une ronde pour enfants, Dansons la capucine). Un bon moment de lecture! Pour un autre avis: Bidib.

  • (Roman jeunesse) Esther et Mandragore, Une sorcière et son chat de Sophie Dieuaide et Marie-Pierre Oddoux (T1)

Je lis aussi le tome 1 d’Esther et Mandragore, Une sorcière et son chat de Sophie Dieuaide et Marie-Pierre Oddoux (éd. Talents Hauts, 2016, 125 pages), un roman jeunesse pour les 8/12 ans. A l’école des Sorcières, Esther Fleurdefer, élève de première année, se voit décerner le premier prix de curiosité lui permettant de se rendre quand elle le souhaite dans l’Autre Monde, chez les Humains avec son chat Mandragore (un familier râleur) avec interdiction de se servir de sa magie. C’est ainsi qu’elle va vivre chez la sorcière Agatha et qu’elle va aider une petite Zoé à retrouver son chaton noir Puce.

Il est question d’amitié, d’entraide et de l’amour que l’on peut porter à son animal de compagnie. Une histoire pour les jeunes lecteurs amateurs de sorcellerie et de chat! J’ai également emprunté à la médiathèque les tomes suivants.

  • (Romans jeunesse) Charlock de Sébastien Perez et Benjamin Lacombe (T1 et T2)

Nous lisons le tome 1 de Charlock, La disparition des souris de Sébastien Perez et Benjamin Lacombe (éd. Flammarion Jeunesse, 2020), un roman jeunesse pour les 8/10 ans. Charlock est un chat bleu aux multiples vies et détective. Alors qu’il vit à Paris en 1975 chez Mamzel Marcelle, il se lie d’amitié avec une souris Magali. Mais un jour, son amie disparaît. Charlock réunit leur bande d’amis (un cacaotès, un chat, un chihuahua et un lapin) pour enquêter.

En s’inspirant de Sherlock Holmes, l’histoire est également une revisite rigolote du Joueur de flûte de Hamelin des frères Grimm. Il est question d’amitié, de peur, de tolérance et d’entraide avec des animaux qui a priori n’étaient pas vraiment fait pour s’entendre. Le duo Perez/Lacombe fonctionne toujours aussi bien pour cette fois un lectorat plus jeune. Un bon moment de lecture avec un texte rempli de jeux de mots (en particulier le nom des animaux)! A noter toutefois que pour les jeunes lecteurs, l’histoire révèle le secret de la Petite Souris.

Nous enchaînons avec le tome 2 de Charlock, Le trafic de croquettes (éd. Flammarion Jeunesse, 2020). Cette fois, aidé de Claude, un pigeon voyageur un brin zozo et qui louche, Charlock est chargé de découvrir qui empoisonne des croquettes pour chiens à New York en 1917, sous fond de guerre des gangs entre chiens et chats. Les personnages sont tout aussi bien croqués que dans le tome précédent. De façon rigolote, il est question d’amitié et de liberté pour des animaux vivants à la rue depuis toujours ou après avoir perdu leurs maîtres. Encore un bon moment de lecture!

Nos lectures en cours:

  • (Roman jeunesse) Magic Charly, Bienvenue à Saint-Fouettard d’Audrey Alwett (T2)

Je suis en train de lire le tome 2 de Magic Charly, Bienvenue à Saint-Fouettard d’Audrey Alwett (éd. Gallimard Jeunesse, 2021, 523 pages), un roman jeunesse fantasy à partir de 12 ans. Dimanche soir, je m’arrête, vu l’heure, au chapitre 13 (264 pages lues). Charly et Sapotille sont envoyés à Saint-Fouettard, une institution pour jeunes magiciers indisciplinés à Thadam, en Bretagne. L’endroit est lugubre et glacial avec des professeurs peu enclins à leur apprendre la magie et des pensionnaires surveillés par des croquemitaines et des rumeurs qui se faufilent partout pour tout rapporter au directeur. L’avenir de Charly et Sapotille semble bien compromis.

  • (Roman jeunesse) Charlock, L’affaire du collier de Sébastien Perez et Benjamin Lacombe (T3)

Après avoir lu samedi en fin d’après-midi les deux premiers tomes de Charlock, nous commençons dimanche soir pour l’histoire du soir le tome 3, avec les deux premiers chapitres: Charlock, L’affaire du collier (éd. Flammarion Jeunesse, 2021), un roman jeunesse pour les 8/10 ans. Cette fois, Charlock, chat détective aux multiples vies doit résoudre une nouvelle enquête qui le conduit en Autriche, en 1763: le collier de la Reine Lisbeth ayant disparu. 

Au fil des pages avec Verte

Pour le mercredi BD du Challenge Halloween du 21 octobre 2020, c’est une lecture commune avec Hilde et Blandine avec Verte, l’adaptation de son roman éponyme.

Lors du RAT gourmand d’Halloween, j’ai commencé par Verte de Marie Desplechin (éd. L’école des loisirs, 1996, rééd. 2003), un roman jeunesse à partir de 9 ans. Verte est une jeune fille de 11 ans qui rêve de normalité auprès de ses amis, d’amourette avec Soufi – qui n’est pas non plus insensible et qui ne cesse de lui dire qu’elle lui fait penser à quelqu’un – et d’en savoir plus sur son père qu’elle n’a jamais connu. Mais sa mère, Ursule désespère que Verte n’ait pas encore développé ses capacités de sorcière et s’en plaint régulièrement, dans des échanges tendus au téléphone, avec sa propre mère, Anastabotte. Il est alors décidé qu’Anastabotte initierait Verte tous les mercredis à la sorcellerie. Mais dès le premier mercredi, tout ne se passe pas comme prévu, Anastabotte invitant Soufi pour le goûter.

L’histoire plaisante et rigolote aborde, derrière un fond fantastique et magique, des thèmes qui peuvent interroger de jeunes lecteurs pré-adolescents ou adolescents comme les relations parent-enfant, quête et/ou acceptation de soi, affirmation de personnalité, amitié, premiers émois amoureux… L’originalité de l’écriture tient dans sa construction en roman choral, chaque chapitre étant dédié à un personnage de l’histoire et à son point de vue, sans que cela soit redondant mais valorisant les attentes des uns et des autres (par exemple s’agissant de la famille monoparentale: difficulté d’être mère célibataire, recherche du père inconnu et secrets de famille). La fin de l’histoire peut même se suffire à elle-même. Mais j’enchaîne avec les tomes suivants, Pome et Mauve et son adaptation en BD jeunesse. Un très bon moment de lecture en compagnie de Verte, de sa famille et de ses amis, avec une préférence pour le roman.

Puis je lis son adaptation en BD jeunesse, Verte de Marie Desplechin et Magali Le Huche (éd. Rue de Sèvres, 2017). L’histoire est fidèle au roman même si je ne retrouve pas cette écriture chorale, la BD retraçant l’intrigue sous le seul point de vue de Verte.

Même si les personnages sont différents de ce que j’avais imaginé, surtout la grand-mère (où sont passés sa tenue extravagante et son rouge à lèvres bien voyant?), j’ai bien apprécié la version BD d’Ursule tellement impatiente de voir sa fille devenir sorcière.

Pour d’autres avis sur le roman jeunesse: Blandine et Lou et sur la BD jeunesse: Hilde et Blandine.

Logo, Challenge Halloween 2020, sorcières

Challenge Halloween de Hilde et Lou #BD Jeunesse-Sorcière

Challenge Petit Bac d’Enna #12 Catégories Prénom et Couleur: « Verte »

Participation #15 au challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant

© 2024 JOJO EN HERBE

Theme by Anders NorenUp ↑