Étiquette : Le Mois Américain 2020 (Page 2 of 3)

Au fil des pages avec Le Magicien d’Oz

J’emprunte à la médiathèque Le Magicien d’Oz de Sébastien Perez et Benjamin Lacombe, d’après Lyman Frank Baum (éd. Albin Michel Jeunesse, 2018),  un album jeunesse à partir de 9 ans voire un peu plus puisqu’il s’agit plutôt d’un roman illustré. Quelle superbe adaptation de l’œuvre de L.F. Baum publié en 1900!

Le narrateur de l’histoire est ici l’épouvantail qui prend vie dès les premières pages. L’histoire débute ainsi par la rencontre de Dorothy et de l’épouvantail, et non de l’arrivée de Dorothy au Pays d’Oz après la tornade qui a emporté la ferme de son oncle et de sa tante au Kansas. A peine âgé de quelques heures, l’épouvantail grandit au fil des pages en compagnie de ses compagnons de route – la jeune Dorothy avec son chien Toto et qui ne peut pas rentrer chez elle au Kansas, l’Homme de fer sans cœur et le lion sans courage –  vers la Cité des Émeraudes pour rencontrer le Magicien d’Oz, seul à même de lui donner un cerveau. Et si au fond, il possédait déjà tout en lui?

Les illustrations de Benjamin Lacombe sont magnifiques, avec cette prédominance de vert (vert métallisé, vert émeraude…) qui contraste avec le gris des terres fermières du Kansas. L’écriture de Sébastien Perez est très plaisante et fluide, accessible pour un jeune lecteur. Dans cette version, ce n’est pas Dorothy mais l’épouvantail qui est le personnage central de l’histoire – un personnage très attachant, tour à tour naïf et enfantin dans sa découverte du monde mais aussi astucieux et perspicace malgré lui. Cette idée de tout décrire de son point de vue n’oublie toutefois pas toutes les étapes-clés du romande L.F. Baum à partir de la rencontre de Dorothy et de l’épouvantail.

Il y est ainsi question de quête initiatique, d’aventures faites de rencontres et de dangers, d’amitié, d’entraide et de confiance en soi! Coup de cœur pour cette adaptation réussie du Magicien d’Oz, joli conte fantastique et initiatique! C’est aussi une critique sociale de la société américaine, ce que rappelle les dernières pages de l’album. Avec ce roman illustré, je participe au jeu de pistes du Mois des Contes et Légendes de Bidib pour la piste n°5, « Escale en Amérique ».

Participation #39 Contes & Légendes 2020 de Bidib #Escale en Amérique

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Participation #10 au Challenge « Cette année, je (re)lis des classiques » de Nathalie et Blandine

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Le Mois Américain de Titine #Album jeunesse/roman illustré

Challenge Petit Bac d’Enna #8 Catégorie Personne réelle: « Magicien d’Oz »

Au fil des pages avec Blues Bayou

Pour cette journée « Album jeunesse » du 6 septembre 2020 du Mois Américain, nous lisons Blues Bayou de Benjamin Lacombe et Daniela Cytryn (éd. Milan Jeunesse, 2009), un album jeunesse à partir de 3 ans. Dans le Mississipi des années 30, deux enfants d’une dizaine d’années, James et Amy sont amis et font fi de leur différence de peau et de l’interdiction de se voir. Un jour alors qu’ils partent à l’aventure dans le bayou, leur embarcation chavire non loin des alligators et d’un danger encore plus grand, celui de l’ogre des marais.

Les illustrations de Daniela Cytrin sont magnifiques à l’instar de l’illustration de couverture et des pages de garde très musicales. Tout comme les illustrations, le texte de Benjamin Lacombe retranscrit l’atmosphère du bayou sous fond de musique… Une tendre histoire d’amitié, de ségrégation, de blues et de jazz! Quand la musique n’a pas de couleur! Coup de cœur pour cet album jeunesse!

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Le Mois Américain de Titine #Album jeunesse

Challenge Petit Bac d’Enna #9 Catégorie Son: « Blues »

Au fil des pages avec Beloved

Pour cette journée « Lady First » du 4 septembre 2020 du Mois Américain, j’ai choisi Beloved de Toni Morrison (éd. 10/18, 1986, rééd. 2009), un roman ayant reçu le Prix Pulitzer Fiction en 1988. C’est l’histoire d’une ancienne esclave Sethe, hantée par son passé d’esclave au sein de la plantation du Bon-Abri, dans le Kentucky et par le fantôme de sa fille aînée Beloved décédée et qui tente de se reconstruire en femme libre avec sa fille cadette Denver en 1873 à Cincinnati, dans l’Ohio, quelques années après la Guerre de Sécession. Comment Sethe peut-elle se sentir libre et faire son deuil sans tomber dans la folie alors qu’elle a commis l’irréparable par amour pour ses enfants et qu’elle est traumatisée par des années d’esclavage?

Une lecture dense, poignante et faite de nombreux flash-backs dans le passé des protagonistes et de non-dits, l’autrice étant partie d’un fait divers d’infanticide survenu en 1856 pour dénoncer l’esclavagisme. L’autrice dévoile petit à petit au fil des pages le passé douloureux de Sethe et qui l’amènera à ce qu’elle est devenue en 1873, reprenant parfois un même évènement présenté plusieurs pages précédentes de façon laconique voire presque elliptique pour y revenir un peu plus loin avec un peu plus de détails soit sous les souvenirs de Sethe elle-même ou du point de vue d’autres protagonistes, comme par exemple celui de sa fuite du Bon-Abri.

Pour un autre avis sur ce roman: Enna (dans sa version audio).

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Le Mois Américain de Titine #First Ladies (auteure/féminisme/héroïne)

Challenge Petit Bac d’Enna #8 Catégorie Amour et relations amoureuses: « Beloved »

Petit récap’ du Mois Américain 2020

Je participe, pour la première fois cette année, au Mois Américain proposé par Titine du blog « Plaisir à cultiver » tout au long du mois de septembre 2020. Pour plus d’infos, n’hésitez pas à aller sur son blog, sur le groupe Facebook du Mois Américain ou sur le compte Instagram avec Mélanie alias le Shérif @lemoisamericain. Un programme facultatif est prévu:

Ce billet sera actualisé au fil du mois tout en faisant un billet séparé pour chaque participation.

Mais avant de commencer mes lectures, j’ai sélection des romans dans ma bibliothèque, entre lectures et relectures pour un début de PAL: The Expanse 1, L’Éveil du Léviathan de James S.A. Corey (éd. Actes Sud, 2014), La servante écarlate de Margaret Atwood (éd. Robert Laffont, coll. Pavillons Poche, rééd.2019), Le Maître du Haut Château de Philip K. Dick (éd. J’ai lu, 2013), La reine du bal de Mary Higgins Clark et Alafair Burke (éd. Le livre de poche, 2019) et Beloved de Toni Morrison (éd. 10/18, rééd. 2009).

Le 1er septembre 2020, je reprends ma lecture du tome 1 de The Expanse, L’éveil du Léviathan de James S.A. Corey commencé la veille. J’avais commencé à lire quelques années auparavant, juste après avoir vu la saison 1 de la série éponyme qui reprend vraiment la trame du roman. Cette fois-ci, la lecture est plus plaisante puisque je suis beaucoup moins imprégnée par la série. Je m’arrête pour ce soir au chapitre 7. Je laisse Jim Holden et l’inspecteur Miller après la destruction du Canterbury, un transporteur de glace.

Puis le 3 septembre 2020, je complète ma PAL par un passage en médiathèque. Je suis repartie avec de nombreux romans dont certains sur les conseils de la bibliothécaire: Mille femmes blanches de Jim Fergus (éd. Le cherche midi, rééd.2007), Conflits de famille d’Alison Lurie (éd. Rivages, 1990), La femme au miroir d’Éric-Emmanuel Schmitt (éd. Albin Michel, 2011), Le piège de la belle au bois dormant de Mary Higgins Clark et Alafair Burke (éd. Le livre de poche, 2018) et un roman jeunesse, L’arbre à souhaits de Katherine Applegate (éd. Bayard Jeunesse, 2018).

En soirée, je lis un peu plus de la moitié de L’arbre à souhaits de Katherine Applegate, un roman jeunesse à partir de 8 ans et qui raconte la vie de Rouge, un chêne rouge qui tente d’exaucer le vœu d’une petite fille, Samar qui voudrait avoir un ami. Je termine ce roman le lendemain.

Le 4 septembre 2020, je retourne à la médiathèque, mais dans une autre annexe, pour compléter une nouvelle fois ma PAL : deux albums jeunesse, Blues Bayou de Benjamin Lacombe et Daniela Cytryn (éd. Milan Jeunesse, 2009) et Petit Lièvre et l’Étranger de Vanessa Hié (éd. Nathan, 2011) ainsi que Là où chantent les écrevisses de Delia Owens (éd. du Seuil, 2020), un premier roman que je commence dans l’après-midi et poursuis en soirée jusqu’au chapitre 4. L’histoire débute par le décès mystérieux d’un jeune homme, Chase Andrews, en 1969 au pied d’une tour de guet dans les marais, à côté de la ville ségrégationniste de Barkley Cove. Puis retour dans le passé, en 1952 où je suis l’histoire d’une jeune enfant de 6 ans, Kya abandonnée par sa mère et laissée à son père Pa, un homme alcoolique et violent, dans une cabane insalubre au fonds des marais. Y a-t-il un lien entre cette toute jeune fille abandonnée dans les marais et ce décès survenu des années plus tard et qui a tout l’air d’être un meurtre?

Le 6 septembre 2020, je continue un peu dans la journée Là où chantent les écrevisses que je termine tard dans la soirée, un peu après 1h du matin, tant la lecture de ce premier roman est prenante, oscillant entre la vie de Kya, « la fille des marais » et l’enquête sur le décès de Chase. Coup de cœur pour ce roman mélangeant roman policier, roman initiatique et roman naturaliste! Je comprends les critiques élogieuses que j’ai pu voir, notamment le lendemain en lisant les billets d’autres participantes.

Le 7 septembre 2020, je commence la lecture, en fin d’après-midi, d’un roman à suspense, Le piège de la belle au bois dormant de Mary Higgins Clark et Alafair Burke, retrouvant avec plaisir Laurie et son émission Suspicion pour quelques chapitres.

Je retourne l’après-midi à la médiathèque pour chercher deux albums jeunesse: Les Sœurs Ramdam de Françoise de Guibert et Ronan Badel (éd. Thierry Magnier, 2015), Rosa Parks de Lisbeth et Marta Antelo (éd. Kimane, 2018) ainsi qu’un roman jeunesse, Les aventures de Huckleberry Finn de Mark Twain (éd. Flammarion, rééd. 1994).

Le 8 septembre 2020, après le petit déjeuner, nous lisons Les Sœurs Ramdam de Françoise de Guibert et Ronan Badel et Petit Lièvre et l’Étranger illustré par Vanessa Hié (éd. Nathan, 2011). En journée, je continue un peu Le piège de la belle au bois dormant. En fin d’après-midi, pour la journée « Cowboy », nous relisons Wanted, Un crime insoutenable d’Olivier Dupin et Séverine Duchesne et lors des histoires du soir, Les Sœurs Ramdam. Un autre album jeunesse me vient aussi en tête que nous avions lu cet été, Le bison de Catharina Valckx (une aventure de Billy le hamster et de son meilleur ami Jean-Claude le ver de terre).

Fin septembre 2020, je relis Les chemins secrets de la liberté de Barbara Smucker et illustré par Yves Beaujard (éd. Castor Poche Flammarion, 1982, rééd. 1991), un roman jeunesse à partir de 10 ans et qui relate le périple de deux jeunes esclaves fugitives vers le Canada.

  • 2 septembre / « Nature »: Le jardin voyageur de Peter Brown (éd. NordSud, 2010)
  • 4 septembre / « Ladies first (auteure/féminisme/héroïne): Beloved de Toni Morrison (éd. 10/18, 1986, rééd. 2009)
  • 6 septembre / « Album Jeunesse »: Blues Bayou de Benjamin Lacombe et Daniela Cytryn (éd. Milan Jeunesse, 2009)
  • 8 septembre / « la figure du Cowboy »: Les Sœurs Ramdam de Françoise de Guibert et Ronan Badel (éd. Thierry Magnier, 2015)
    Et hors thème: Le Magicien d’Oz de Sébastien Perez et Benjamin Lacombe, d’après Lyman Frank Baum (éd. Albin Michel Jeunesse, 2018)
  • 10 septembre / « Série TV »:
  • Là où chantent les écrevisses de Delia Owens (éd. du Seuil, 2020)
  • 12 septembre / Roman XIXe siècle:
  • Petit Lièvre et l’Étranger de Jacqueline Guillemin et Vanessa Hié (éd. Nathan, coll. Musicontes, 2011)
  • Les chemins secrets de la liberté de Barbara Smucker et illustré par Yves Beaujard (éd. Castor Poche Flammarion, 1982, rééd. 1991)
  • 30 septembre / « Essai/documentaire »: Rosa Parks de Lisbeth Kaiser et Marta Antelo (éd. Kimane, coll. Petite & Grande, 2018)

Au fil des pages avec Le jardin voyageur

Nous lisons depuis plusieurs semaines Le jardin voyageur de Peter Brown (éd. NordSud, 2010), un album jeunesse à partir de 3 ans. Alors qu’il se promène sous la pluie dans les rues d’une ville morne et grise, Liam, un petit garçon découvre sur une portion d’une ancienne voie ferrée un îlot de fleurs sauvages. Complètement novice en la matière, il décide de prendre soin de ce petit coin de verdure au cœur de la ville et se transforme petit à petit en jardinier. De quoi donner envie à son jardin de voyager?

L’auteur a imaginé avec beaucoup de poésie et avec des illustrations au charme vintage la transformation fleurie d’une ville entière en s’inspirant des jardins qui constituent désormais la High Line, une ancienne ligne de chemin de fer désaffectée en 1980 dans l’Ouest de Manhattan. Il y a un côté post-apocalyptique dans les premières pages avec cette ville industrielle aux couleurs ternes, grisâtres et polluées et qui laissent bientôt place à un ciel bleu et une végétation dense et colorée. Coup de cœur pour cet album jeunesse qui aborde jardinage, écologie et respect de l’environnement et qui a fini par rejoindre nos bibliothèques dans son format poche!

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Le Mois Américain de Titine #Nature

Avec cet album jeunesse, je participe pour la première fois cette année au Mois Américain proposé par Titine du blog « Plaisir à cultiver » tout au long du mois de septembre 2020. Ce 2 septembre 2020, il est ainsi prévu de parler de « Nature ». Pour plus d’infos, n’hésitez pas à aller sur son blog.

Challenge Petit Bac d’Enna #9 Catégorie Lieu: « Jardin »

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