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Nos lectures « La moufle »

Bien que nous possédons déjà deux autres versions de La moufle, conte traditionnel que nous relisons régulièrement et pas seulement en hiver, j’en ai emprunté à nouveau une autre à la médiathèque et ai acheté d’autres versions qui reprennent plutôt la version ukrainienne que russe puisque l’objet qui deviendra un abri aux animaux est une moufle. La version russe « Teremok » (La Maisonnette) mettant en scène une mouche a été repris dans les Contes populaires russes d’Alexandre Afanassiev, un recueil de contes paru en  1873.

  • (Album jeunesse) La moufle de Florence Desnouveaux et Cécile Hudrisier

La moufle de Florence Desnouveaux et Cécile Hudrisier (éd. Didier Jeunesse, coll. A petits petons, 2017), un album jeunesse à partir de 3 ans. Une souris, un lièvre, un renard, un sanglier et un ours vont chercher à se réchauffer dans une moufle rouge déposée par le vent sur la neige du chemin. Mais y aura-t-il de la place pour tout ce petit monde? Fous-rires garantis! Les illustrations sont aussi attachantes que le texte est drôle.

  • (Album jeunesse) La moufle de Chloé Chauveau et Céline Bielak

La moufle de Chloé Chauveau et Céline Bielak (éd. Lito, 2018), un album jeunesse à partir de 3 ans. Une souris, un lapin, un renard, un sanglier, un ours et une fourmi vont chercher à se réchauffer dans une moufle perdue par un petit garçon. Cette version est tout aussi rigolote que la précédente. Les illustrations remplies de tendresse nous ont aussi beaucoup plu. La répétition du texte sert également à entretenir le rire à l’arrivée de chaque personnage.

  • (Album jeunesse) La moufle d’Elisa Paganelli

Nous découvrons également une nouvelle version de La moufle avec celle d’Elisa Paganelli (éd. Fleurus, 2021), un album jeunesse à partir de 3 ans qui met en scène d’autres animaux. C’est un lapin qui découvre la moufle, la souris n’apparaissant qu’en toute fin de l’histoire dans le rôle dévolu d’habitude à la fourmi qui n’est pas présente ici. La moufle est présentée comme un véritable petit logis où il fait bon se réchauffer et partager un bon thé. Une bien jolie version colorée de ce conte-randonnée!

  • (Album jeunesse) La moufle de Robert Giraud et Olivier Latyk

Après l’avoir emprunté les années précédentes à la médiathèque, j’ai fini par acheter en format poche La moufle de Robert Giraud et Olivier Latyk (éd. Flammarion Jeunesse, coll. Père Castor, 2000, rééd. 2020), un album jeunesse à partir de 3 ans, d’après un conte traditionnel russe. De toutes les versions que nous avons pu lire, celle-ci est celle à l’ambiance russe puisqu’elle met en scène un paysan russe qui en allant couper du bois perd une de ses moufles qui va devenir un abri pour différents de la forêt. Une bien jolie version également avec les illustrations épurées d’Olivier Latyk que nous avons encore pris plaisir à relire!

  • (Album jeunesse) La moufle de Céline Alvarez, Karine Michel et Julie Machado

Nous lisons La moufle de Céline Alvarez, Karine Michel et Julie Machado (éd. Les Arènes, 2020, rééd. 2021), un album jeunesse « premières lectures » aux jolies illustrations et à partir de 4/5 ans pour apprendre à lire seul, le texte étant en lettres majuscules (diagrammes en vert et lettres muettes en gris). Il y a trois niveaux de lectures avec à chaque double page une courte phrase, des bulles et des onomatopées. Une jolie version également!

  • (Album jeunesse) La moufle de Bernard Villiot et Antoine Guilloppé

Nous lisons enfin La moufle de Bernard Villiot et Antoine Guilloppé (éd. L’élan vert, 2012), un album jeunesse à partir de 4/5 ans. La moufle égarée est découverte par un petit rat. Puis d’autres animaux viennent s’y blottir jusqu’à l’explosion de la moufle. Mais l’histoire ne s’arrête pas là dans cette version, une araignée tissant un petit nid douillet avec le reste de la moufle. Les illustrations d’Antoine Guilloppé contrastent avec les versions précédemment lues, l’illustrateur s’étant surtout servi de trois couleurs (le noir, le blanc et le rouge), dans un jeu d’ombre et de lumière, les animaux étant à la fois représentés en gros plan ou en silhouettes comme des ombres chinoises.

Participation #5 Challenge Contes & Légendes 2022 de Bidib #Conte ukrainien/russe

Participation #1 Challenge 2022 en classiques de Blandine et Nathalie #Conte traditionnel

Au fil des pages avec Entre neige et loup

Déjà en janvier 2020 puis encore cette année, en février, j’ai lu Entre Neige et Loup d’Agnès Domergue et Hélène Canac (éd. Jungle, 2019), une BD jeunesse à partir de 7 ans. Je ne prends qu’aujourd’hui le temps d’en parler dans un billet, tout en ayant pris plaisir à le relire une nouvelle fois – une lecture un peu différente car empreinte de tout ce que j’ai pu lire ces dernières semaines sur le folklore japonais et faisant ainsi résonner plus distinctement l’épigraphe de la BD, un célèbre haïku de Matsuo Bashô.

Élevée par son père, Lila vit cloitrée dans sa maison, sur une île enneigée. Depuis son plus jeune âge, son père la protège d’une malédiction et d’un démon. Un jour qu’il s’absente plus longuement, Lila l’imagine déjà prisonnier du démon et décide de partir à sa recherche. Accompagnée de son chat Bambou et de ses deux grenouilles, Mochi et Moshi, la jeune fille découvre alors une forêt endormie sous la neige, peuplée de jizos énigmatiques et d’un loup blanc. Et si en retrouvant son père elle en apprenait plus sur sa mère?

L’histoire, certes classique, est poétique, douce et d’une candeur enfantine, notamment dans la relation de Lila avec ses animaux de compagnie et dans sa découverte du monde. Les magnifiques illustrations d’Hélène Canac accompagnent à merveille la quête initiatique de la jeune héroïne, intrépide et courageuse, qui se découvre des dons magiques. La recherche de son père lui permettra, en effet, de se souvenir de sa petite enfance avec sa mère et d’en apprendre plus sur l’identité du démon. Son parcours n’est pas sans embûches et est fait de rencontres avec des jizos parlant en haïkus. Nous sommes ainsi plongés dans le monde de l’enfance empreint du folklore japonais et rempli de mystères, de magie et de Yokaï avec même un Totoro en arrière-plan d’une case.

Sous une intrigue fantastique, il est aussi question, au travers de la relation parent/enfant, du fait de grandir pour un enfant et pour le parent de l’accompagner dans cette autonomie avec son lot d’erreurs et de succès tant pour l’enfant que pour le parent. Un très bon moment de lecture avec cette BD jeunesse fantastique qui ravira les jeunes lecteurs!

Pour d’avis sur cette BD jeunesse: Chicky Poo et Hilde.

Participation #21 Un mois au Japon 2021 de Hilde et Lou #BD jeunesse

challenge 2021 lire au féminin

Participation #27 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrices/Illustratrices européennes

Challenge Petit Bac d’Enna #9 Catégorie Météo: « Neige »

Participation #40 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Participation #49 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant

Au fil des pages avec Bonjour Monsieur Froid

Nous empruntons à la médiathèque Bonjour Monsieur Froid de Carles Porta (éd. Seuil Jeunesse, 2018), un album jeunesse à partir de 3 ans, dans la série des Contes de la Vallée après avoir relu à l’automne dernier Les Feuilles Volantes. Après l’automne, cette fois-ci le conte se déroule en hiver. Maximilien Froid, un étrange visiteur arrive avec son chapeau et sa valise dans la Vallée. Frigorifié et bien seul, il est aidé par Tête-d’Oignon, une petite ballerine avec une tête d’oignon qui l’habille chaudement et lui trouve un abri dans le creux d’un arbre. Mais en chemin, Monsieur Froid prend avec lui la petite louve, Yula. Les amis de Yula tente de la sauver. Mais a-t-elle vraiment été kidnappée?

Nous retrouvons avec plaisir la petite bande d’amis hétéroclites que nous avions découvert dans Les Feuilles Volantes: Yula, Tête-d’Oignon, Sara la renarde… mais sans le petit oiseau Ticky parti en migration. Carles Porta crée tout un univers tendre et loufoque. En arrivant par hasard dans la vallée, Maximilien Froid dépasse sa solitude et la froideur de sa riche famille en se faisant des amis grâce à la musique. Il y est question de peur de l’autre et de préjugés. Les illustrations sont douces et colorées. Un très bon moment de lecture! A noter qu’il existe quatre tomes dans cette série des Contes de la Vallée, un par saison.

Participation #30 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #Conte moderne


Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Météo: « Froid »

Au fil des pages avec le tome 3 de L’émouvantail

Nous empruntons à la médiathèque le tome 3 de L’émouvantail, Un, deux, trois… Soleil! de Renaud Dillies (éd. de la Gouttière, 2020), une BD jeunesse à partir de 5 ans. Accompagné de son ami Petit Oiseau, l’émouvantail découvre le cycle des saisons. Il est émerveillé devant les couleurs prises par les feuilles de l’automne. Mais les feuilles sont vite remplacées par les premiers flocons et le froid qui les accompagnent. L’émouvantail part alors à la recherche d’un abri avec Petit Oiseau. Mais les deux amis se perdent et sont séparés. L’émouvantail arrivera-t-il à survivre à l’hiver?

Les illustrations de ce conte sont toujours aussi magnifiques. Après l’été des deux tomes précédents, place aux autres saisons, en particulier l’hiver.  Dans ce tome, il y a plus de tension et d’inquiétudes pour le jeune héros candide et touchant qui découvre pour la première fois l’hiver, la nature pouvant être aussi belle que dangereuse (intempéries, animaux prédateurs…).  Heureusement, il pourra une nouvelle fois compter sur son ami, Petit Oiseau. Un très bon moment de lecture avec cette BD jeunesse toujours très poétique et qui se finit bien!

Participation #11 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #conte moderne

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Météo: « Soleil »

Au fil des pages avec Anya et Tigre blanc

J’emprunte à la médiathèque Anya et Tigre Blanc de Fred Bernard et François Roca (éd. Albin Michel Jeunesse, 2015), un album jeunesse très grand format à partir de 8 ans. Au pays du Grand Blanc, dans des temps anciens, après la naissance du prince héritier du royaume gouverné par un Roi cruel et injuste, de nombreux enfants de la même génération que le prince disparaissent un à un. C’est le cas du frère jumeau d’Anya, enlevé bébé. Des animaux les remplacent. C’est ainsi qu’Anya grandit au côté d’un tigre blanc, les animaux et les hommes pouvant communiquer ensemble. Mais, à 12 ans, Anya est à son tour enlevée par une sorcière aveugle et maudite. Sera-t-elle à l’origine de la révolte qui gronde pour retrouver tous ces enfants?

L’histoire est contée par le temps, un narrateur qui se veut le plus neutre possible sur ce qu’il nous révèle, « blanc comme neige ». Les illustrations sont magnifiques et très réalistes, surtout les animaux et me plongent dans le froid de cette contrée lointaine, avant la Grande Fonte. Il y est question de malédiction royale, de travail forcé des enfants et de révolte avec une jeune héroïne forte et courageuse face à la tyrannie du couple royal secondé ou plus exactement dupé par une sorcière maléfique. Un très bon moment de lecture que je poursuis avec la suite, La malédiction de l’anneau d’or qui revient sur la vie de la sorcière maudite!

Participation #5 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Couleur: « Blanc »

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