Étiquette : escalade

Randonnée estivale aux Grès d’Annot

Le 27 août 2022, nous sommes partis à la découverte des grès d’Annot. Nous nous garons sur le parking de la gare d’Annot (705 mètres d’altitude) même s’il est possible de commencer le sentier du centre ville, au niveau du parking de la Mairie. Nous suivons le balisage jaune pour randonner le long du sentier bleu qui mène à la Chambre du Roi. Le panneau indique un parcours de 2 km pour une durée d’1 heure. Nous passons sous les rails du train puis tournons à droite pour suivre les rails par un sentier caillouteux. 

Nous arrivons ensuite dans les sous-bois et démarrons une pente plus abrupte entourée de gros morceaux de grès jusqu’à arriver à un panneau indiquant le site d’escalade, « Les Météores ».

Nous pouvons observer de plus près les blocs et falaises de grès et les châtaigniers. Il est amusant de voir les différentes formes des blocs dues à l’érosion et qui ont alimenté de nombreuses légendes. Nous pouvons aussi voir des « marmites » sculptées par le temps et l’eau et qui se remplissent d’eau de pluie.

Nous continuons à grimper jusqu’à arriver à la balise en bois n°2 sur laquelle je flashe le QR code afin d’en savoir plus sur l’abri qui témoigne d’une occupation humaine très ancienne. Nous faisons une pause pour explorer l’abri qui se décompose en deux parties, une qui servait aux humains et la seconde aux animaux. L’entrée se situe du côté humain. Cette habitation semi-troglodytique a été construite à partir de sable et de blocs de grès. 

Puis nous reprenons le sentier qui continue de monter jusqu’à arriver à la balise en bois n°3, la forêt laissant place à un paysage plus désertique et escarpée, celui des robines ou « roubines » et de marnes bleues. Cette roche particulièrement friable l’est encore plus en cette période de sécheresse. Le sentier très escarpé prête au vertige et est très glissant par endroit. Pour cette fois, nous n’irons pas plus loin et retournons faire une pause dans l’abri précédent. La Chambre du Roi sera pour une prochaine fois.

Le retour se fait plus facilement puisqu’en descente. Avant de regagner la voiture, nous en profitons pour manger quelques mûres. Il y a également quelques champignons que nous ne touchons pas, ne savant pas s’ils sont comestibles et une petite « construction » éphémère qui pourrait très bien servir d’abri à Jojo.

Balade à Annot

Ce 31 mars 2018, nous partons à Annot. En raison de travaux de voirie, nous n’empruntons par l’itinéraire habituel, une déviation étant mise en place au niveau de la gare de Tinée. La route est à double sens jusqu’au viaduc de la Mescla. Puis nous récupérons la route 202 en passant Touët-sur-Var, Puget-Théniers, Entrevaux jusqu’à Annot.

Une fois garés, nous pique-niquons sur la place du village à côté du pont sur la Vaïre, avec les bruits et mélodies du cours d’eau et des nombreux oiseaux dans les platanes. Des oisillons sont dans les nids en attente d’être nourris.

Sur la Vaïre, des bergeronnettes grises, des mésanges, des moineaux et des hirondelles volent en rase-mottes et se posent de temps en temps sur un des rochers. D’autres se faufilent sous les voitures garées sur la place d’Annot.

Promenade de la Beïte – Annot

La place est le point de départ de plusieurs randonnées. Nous quittons le Vaïre pour nous rendre à l’opposé et suivre le sentier des Grès d’Annot. Nous faisons un détour par la Promenade de la Beïte, l’occasion de pouvoir observer un pic épeiche et des accenteurs mouchet. Les bas-côtés du cours d’eau sont parsemés de primevères. 

hellébore fétide – Annot

hellébore fétide – Annot

gare d’Annot

Nous revenons sur nos pas et prenons l’escalier qui permet la poursuite du parcours balisé en jaune. Le chemin monte un peu jusqu’à la gare d’Annot. Nous laissons derrière nous les dernières maisons du village pour entamer véritablement le sentier en sous-bois. Les primevères ont laissé la place aux hellébores fétides qui ont fleuri. Nous ne toucherons pas ce plantes qui dégagent une mauvaise odeur quand on froisse leurs feuilles et qui sont toxiques alors même qu’elles ont été utilisées autrefois pour soigner la folie. D’ailleurs en témoigne Le lièvre et la tortue de Jean de la Fontaine. Considérant fou le pari de la tortue d’arriver avant lui à la course, le lièvre lui répondit: « Ma Commère, il vous faut purger / Avec quatre grains d’ellébore ». Au loin, nous voyons les panneaux indicatifs et prenons le sentier de gauche.

Deux sentiers de découverte ont, en effet, été aménagés, le plus court menant à la Chambre du Roi, à travers grès et châtaigniers. Il est également possible d’y faire de l’escalade. Les grès se sont désagrégés il y a environ 45 millions d’années lors de la formation des Alpes et se sont façonnés à travers des siècles d’érosion. Ils ont servi de garde-manger pour les récoltes de fruits et de légumes. Ils ont été utilisés comme abris semi-troglodytiques. Ils ont aussi alimenté histoires et légendes ancestrales.

Randonnée dans la Sierra de Montserrat

Ce 15 août 2007, nous partons de Barcelone pour nous rendre dans la Sierra de Montserrat, située à une cinquantaine de kilomètres au Nord-Ouest. Nous nous garons, vers 9h30, sur un des parkings payants autour du Monastère de Montserrat, à 720 mètres d’altitude. Puis nous prenons le funiculaire de Sant Joan qui emprunte une pente très raide et qui permet d’accéder au départ de nombreuses randonnées avec des sentiers aménagés et balisés dans le parc naturel. 

Nous marchons sur le sentier à travers les rochers ruiniformes qui se sont formés, en fil du temps et de l’érosion, dans du poudingue. Le site porte bien son nom de « Montserrat » qui signifie « montagne dentelée » en catalan. L’un des rochers a la forme d’un éléphant (1.110 mètres d’altitude). Sur d’autres rochers, nous voyons de nombreux grimpeurs. Le sentier monte jusqu’à une petite chapelle.

Après une courte pause déjeuner, nous reprenons le sentier et arrivons, après avoir marché sur un long sentier aménagé en escaliers sur la cime de Sant Jeroni avec sa table d’orientation. La vue est vertigineuse. Le sommet de Saint Jeroni est situé à 1.236 mètres d’altitude.

Puis nous redescendons pour reprendre le funiculaire, en passant par une forêt. Nous essayons de chercher les formes qui pourraient se dessiner dans les rochers que nous observons. Vers 15h30, nous sommes de nouveau sur le site du Monastère. Nous visitons un peu le lieu avant de prendre la route pour la Mer à Sitges.

Le Baou de Saint-Jeannet

Ce 1er octobre 2006, nous partons entre amis, en tout début d’après-midi, à Saint-Jeannet visiter le village et monter au sommet du Baou. Une fois la voiture garée sur le parking à l’entrée du village, nous commençons par déambuler dans les ruelles du village jusqu’à la rue du Baou.

Nous remontons cette rue jusqu’aux dernières maisons et tournons à droite pour prendre le sentier allant au baou (balise n°1a). Nous montons jusqu’à une bifurcation et prenons sur la gauche au niveau de la balise n°4.

Nous arrivons ainsi au niveau du sommet (800 mètres d’altitude). Nous ne sommes pas seuls, des grimpeurs font une pause en profitant de la vue tandis que d’autres arrivent par les falaises de calcaire, formidables voies naturelles d’escalade. Nous avons une vue plongeante sur Saint-Jeannet. Il ne faut pas avoir peur du vertige ou sinon ne pas trop s’approcher! Nous restons un petit moment puis  nous redescendons par le même chemin que nous avions pris à l’aller.

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