Étiquette : BD jeunesse (Page 29 of 34)

Au fil des pages avec Le Petit Loup Rouge

J’emprunte à la bibliothèque Le Petit Loup Rouge d’Amélie Fléchais (éd. Ankama, coll. Étincelle, 2014), un album jeunesse à partir de 8 ans, voire un peu plus et qui détourne, de façon tout aussi sombre que le conte écrit par Charles Perrault, Le Petit Chaperon Rouge. Un petit loup tout de rouge vêtu s’aventure dans la forêt pour apporter un lapin à sa grand-mère. Mais en chemin, il croise une jeune fille et la suit, oubliant la mise en garde de ne pas s’approcher des humains. Le petit loup rouge devrait-il si facilement lui accorder sa confiance?

Je retrouve avec plaisir le coup de crayon d’Amélie Fléchais qui a également illustré Bergères Guerrières, une série de BD jeunesse ou encore L’homme montagne. Les illustrations sont magnifiques plongeant le lecteur dans une forêt tour à tour accueillante et angoissante. Le petit loup rouge est un loup, ni gentil ni méchant qui mange des lapins tandis que la petite fille, fille de chasseur est celle dont il faut se méfier, témoignant de la cruauté dont peuvent faire preuve certains humains à l’égard des animaux sauvages. Il y est ainsi question des préjugés, de peur de l’autre et de nature humaine. Un très bon moment de lecture avec ce conte revisité!

challenge halloween 2020

Challenge Halloween de Hilde et Lou #Contes et légendes (logo de Pedro)

Participation #51 Contes & Légendes 2020 de Bidib

Challenge Petit Bac d’Enna #11 Catégorie Couleur: « Rouge »

Au fil des pages avec le tome 1 de Spooky, Les contes de travers

Attirée par la couverture, j’emprunte à la médiathèque le tome 1 de Spooky, Les contes de travers, Pension pour monstres de Carine-M et Élian Black’Mor (éd. Glénat, 2015), une BD jeunesse à partir de 9 ans. Il s’agit du journal intime de Spooky, une princesse du royaume des Contes au look gothique et qui a le pouvoir magique de rendre réel n’importe lequel de ses vœux. Elle adore inventer des contes à faire peur.

Muni de son livre de contes amélioré – le seul à avoir échoué à son examen – qu’elle a rebaptisé « Journal intime conté et hanté », Spooky est invitée chez ses trois oncles, les Trois Petits Cochons, à la pension de Gray’s Inn Road qu’ils tiennent à Londres et qui accueillent de nombreux monstres et personnages des contes de fée. Lors de sa première matinée dans la pension, Spooky doit faire face à son premier mystère, la disparition des pots de confiture aux fruits rouges (pour la plus grande joie des Toasts Maison Syndiqués). Serait-ce par exemple le méfait d’un Ogre? Entre visite de Londres et va-et-vient de pensionnaires plus monstrueux les uns que les autres, Spooky parviendra-t-elle à trouver le coupable?

L’histoire revisite de façon détournée et déjantée Le Petit Chaperon rouge des Frères Grimm sous des airs de la Famille Addams ou à la Tim Burton. Que d’imagination dans la tête des auteurs qui s’amusent en multipliant les références aux contes traditionnels mais aussi à l’époque contemporaine qui ne seront peut-être pas compris des plus jeunes (comme celles issues de la culture pop  – le Docteur Who par exemple) et en faisant même parler le journal intime! Les illustrations sont magnifiques, expressives, dynamiques, tantôt très colorées tantôt plus sombres et remplies de détails, sans oublier les annotations et les différentes polices d’écriture utilisées comme dans un journal intime.

Spooky est une jeune ado moderne et attachante qui enquête parmi une multitude de personnages très réussis (Toasts Maison Syndiqués ou les deux Bobbies infiltrés MM, Bémis & Bémmis en tête). J’ai beaucoup apprécié cette lecture et ai hâte de pouvoir emprunter les tomes suivants. Gros coup de cœur pour cet album jeunesse à l’univers graphique déjanté, rempli d’humour et de mystères qui font gentiment peur!

Challenge Halloween de Hilde et Lou #BD jeunesse

Participation #49 Contes & Légendes 2020 de Bidib #Au pays des Ogres

Challenge British Mysteries de Hilde et Lou

Participation #12 au challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant

Au fil des pages avec le tome 1 d’Eli & Gaston

J’emprunte à la médiathèque le tome 1 d’Eli & Gaston, L’esprit de l’automne de Ludovic Villain et Céline Deregnaucourt (éd. Ankama, 2019), une BD jeunesse à partir de 7 ans. Cette année, Eli ne passe pas ses vacances d’été avec ses parents mais chez sa grand-mère Jo. Et ça ne l’enchante guère. Dès la première soirée, tout se passe de travers, sa grand-mère la rassurant par une vieille histoire de gardiens de la forêt. Pourtant le lendemain matin, cette dernière semble préoccupée. Elle charge Eli de récupérer des œufs dans la ferme voisine. Mais Alexandre, un jeune garçon lui joue un mauvais tour en l’enfermant dans le poulailler. Après tant de frayeurs, la petite fille décide de s’enfuir et de retrouver ses parents. Mais en chemin, avec Gaston, son chat grassouillet et froussard, elle passe par une forêt aussi magnifique avec ses couleurs automnales qu’effrayante. Il y règne un silence inquiétant, les animaux semblant fuir quelque chose et certains arbres ayant été attaqués. Eli parviendra-t-elle à en savoir plus sur le mal qui ronge peu à peu la forêt?

Les jolies illustrations dynamiques et tout en rondeurs de Céline Deregnaucourt accompagnent à merveille la quête initiatique de la jeune héroïne. Eli est une petite fille un peu boudeuse qui, embarquée malgré elle dans une aventure fantastique, fait preuve de beaucoup de courage. Et que dire de cet esprit d’automne prenant la forme d’un dragon volant! Un très bon moment de lecture cosy et qui permet également de sensibiliser les jeunes lecteurs à l’écologie et à l’importance du cycle des saisons! Des suites sont prévues que je lirai avec plaisir, notamment pour en savoir plus sur la grand-Mère Jo.

Pour un autre avis sur cette BD jeunesse: Chicky Poo.

Challenge Halloween de Hilde et Lou #Esprit 

Challenge Petit Bac d’Enna #11 Catégorie Prénom: « Eli »

Au fil des pages avec le tome 1 de La Brigade des cauchemars

Pour la lecture commune avec Hilde, Blandine et Nathalie du 7 octobre 2020 du Challenge Halloween, je lis le tome 1 de La Brigade des cauchemars, Sarah de Franck Thilliez, Yomgui Dumont et Drac (éd. Jungle, coll. Frissons, 2017, rééd. 2020), une BD jeunesse à partir de 11 ans voire pour des lecteurs un peu plus grands.

Tristan et Esteban, deux adolescents de 14 ans font partie, après leurs journées de lycée, de la Brigade des cauchemars. En effet, le père de Tristan, le professeur Albert Angus dirige la clinique du sommeil qui a la particularité de soigner des personnes de leurs cauchemars en rentrant littéralement dans leur tête. Mais rentrer dans les rêves de tels patients n’est pas sans dangers, même si Tristan, en fauteuil roulant est ravi de pouvoir marcher lorsqu’il pénètre dans un rêve. C’est ainsi qu’arrive Sarah, une jeune adolescente admise à la demande de sa mère et en proie à un terrible cauchemar récurrent. Esteban semble la connaître mais ne sait plus d’où. Les deux adolescents arriveront-ils à comprendre l’origine de son cauchemar pour y mettre fin et ainsi la guérir?

Dès l’illustration de couverture, l’histoire semble sombre, mystérieuse et angoissante. Le modus operandi pour rentrer dans le rêve/cauchemar des patients me fait penser au film Inception de Christophe Nolan sorti en 2010. L’histoire est racontée par les pensées d’un des protagonistes, Esteban, un jeune qui a été recueilli trois ans auparavant par le professeur Angus après avoir été retrouvé seul et amnésique dans la forêt. Il y est question des angoisses et des inquiétudes que peuvent connaître les adolescents vis-à-vis du passage à l’âge adulte par exemple. Le cauchemar de Sarah est ainsi particulièrement angoissant avec des adolescents qui disparaissent, pourchassés par des adultes armés. Les illustrations me font alors penser à des séries américaines de science-fiction comme la récente Colony ou d’autres « post-apo ». Mais je ne suis pas sûre que les jeunes lecteurs connaissent ces références. Ce premier tome de mise en place des protagonistes laisse des mystères en suspens, même si le cauchemar de Sarah est vite résolu – BD jeunesse oblige – et donne envie de lire les deux tomes suivants.

Pour d’autres avis sur cette BD jeunesse: Bidib, Blandine et NathSci et Syl.

Challenge Halloween de Hilde et Lou #BD Jeunesse

Challenge Petit Bac d’Enna #11 Catégorie Mot au pluriel: « Cauchemars »

Au fil des pages avec le tome 1 de la BD des Enquêtes d’Enola Holmes

Après avoir lu les romans de Nancy Springer et vu le film très librement adapté du premier tome, je lis le tome 1 de l’adaptation en BD des Enquêtes d’Enola Holmes, La double disparition de Serena Blasco (éd. Jungle, 2015, rééd. 2020), une BD jeunesse à partir de 9 ans.

En 1888, le jour de ses 14 ans, Enola Holmes est bien triste quand elle s’aperçoit que sa mère a disparu et c’est seule qu’elle ouvre ses  cadeaux d’anniversaire offerts par sa mère: un recueil sur les fleurs et un carnet de messages codés. Elle appelle alors à l’aide ses deux frères aînés, Mycroft et Sherlock qu’elle n’a pas revu depuis très longtemps. Ils sont plus attristés par l’apparence de leur sœur, très loin de ressembler à une jeune Lady de son âge que par la disparition de leur mère. Face au projet de ses frères de l’envoyer parfaire son éducation dans une pension pour jeunes filles, Enola s’enfuit prête à résoudre seule, à Londres, la disparition de leur mère, tout en évitant d’être elle-même retrouvée par Sherlock Holmes qui n’est jamais bien loin.

Je retrouve,  dans le même esprit mais de façon plus condensée, l’intrigue du roman de Nancy Springer. Il y est aussi question de la condition de la femme, Enola Holmes souhaitant, du haut de ses 14 ans, vivre comme elle entend et non aux conditions très infantilisantes de ses frères aînés qui veulent en faire une parfaite Lady. Il est plaisant de découvrir en images les différents déguisements imaginés par Enola pour échapper à ses frères et devenir Ivy Meschle, surtout que Nancy Springer décrivait avec précision les tenues très corsetées des femmes à l’époque victorienne. Sous les traits de Serena Blasco, Enola Holmes est très expressive, perspicace en décodant les messages floraux laissés par sa mère et tout aussi attachante que dans le roman.

Même si les illustrations à l’aquarelle sont très girly, Serena Blasco n’en oublient pas, dans certains passages, de rappeler la pauvreté et la misère des bas-quartiers de Londres, de façon plus sommaire et moins sombre que dans le roman. Les tomes suivants de cette BD jeunesse seront-ils aussi proches des romans? J’espère pouvoir les lire rapidement pour le savoir. A noter le petit plus de cette BD jeunesse qui se termine avec un carnet secret d’Enola Holmes rempli d’annotations et de croquis, un peu à la manière des Carnets de Cerise.

Pour d’autres avis sur ce tome 1 de la BD: FondantGrignote et Hilde.

Challenge British Mysteries de Hilde et Lou

Challenge Petit Bac d’Enna #9 Catégorie Crimes et Justice: « Enquêtes »

« Older posts Newer posts »

© 2025 JOJO EN HERBE

Theme by Anders NorenUp ↑