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Point lecture hebdomadaire 2025 #21

En ce début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière, ayant également regardé l’anime du Pavillon des hommes.

Nos lectures du 19 au 25 mai 2025:

Des lectures jeunesse:

Nous avons continué de lire jusqu’au chapitre 8 le tome 2 de La légende de Podkin le Brave, Le trésor du terrier maudit de Kieran Larwood (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, octobre 2020, 304 pages), le petit groupe de lapins partant dans une nouvelle mission périlleuse, en territoire Gorm, afin de récupérer un des 12 Dons, le marteau caché près de Pomme Croisée. L’histoire plaît toujours autant à mon mini lutin, que ce soit les aventures de Podkin que les interludes du barde et de son apprenti Rutsi.

Des lectures adulte:

  • (Roman historique) Les Disparues de Nellie Bly d’Isadora et Samuel Avril

J’ai lu Les Disparues de Nellie Bly d’Isadora et Samuel Avril (éd. Prisma, mai 2024, 299 pages), un roman historique s’inspirant, de façon romancée, d’une partie de la vie d’Elizabeth Cochrane, de ses premiers pas de journaliste d’investigation au sein du Pittsburgh Dispatch jusqu’à son départ pour relever le pari d’un tour du monde en moins de 80 jours. Ce n’est pas une biographie en tant que telle, le couple d’auteurs ayant fait le choix d’une trame narrative avec pour fil conducteur la motivation de la jeune femme à découvrir, envers et contre tous, le sort des femmes disparues, celles de sa première infiltration au sein d’une fabrique de conserves, à Pittsburgh puis au sein de l’asile sur l’île de Blackwell, à New York. Un bon moment de lecture dans l’ensemble!

  • (Roman policier contemporain) La mort en face d’Antonio Lanzetta

J’ai lu, en e-book, La mort en face d’Antonio Lanzetta (éd. Mera Editions, novembre 2024, 262 pages), un roman policier contemporain avec une touche de paranormal se déroulant à Salerne et sous-titré « La folie cache parfois de sombres vérités », pour une lecture commune facultative proposée par Eimelle dans le cadre d’Un mois en Italie 2025. Le commissaire Massimo Trotta Lidia Basso, psychologue, professeure de psychologie à l’université et consultante auprès de la police sont chargés d’enquêter sur le meurtre d’une étudiante. Leur enquête les conduit auprès d’un adolescent de 17 ans, Matteo, placé dans un établissement pédopsychiatrique depuis 10 ans, après avoir survécu à la « ferme de l’horreur » et qui dessine, depuis le soir du meurtre, la jeune femme assassinée. Les deux affaires seraient-elles liées? Un bon moment de lecture dans l’ensemble sous fond de parapsychologie même si j’ai trouvé que la fin ouverte ne répondait pas à toutes les questions laissées en suspens et était un peu précipitée!

  • (Romance bit-lit surnaturelle) The Fake Mate de Lana Ferguson

J’ai lu The Fake Mate de Lana Ferguson (éd. Milady, mai 2025, 418 pages), une romance bit-lit surnaturelle. Mackenzie Carter, médecin urgentiste et métamorphe oméga de 29 ans ne supporte plus l’insistance de sa grand-mère de la voir marier et avec des enfants. Après de trop nombreux rendez-vous ratés, elle réussit à convaincre Noah Taylor, un cardiologue antipathique et métamorphe alpha de 36 ans de se faire passer pour son petit ami, ce que celui-ci accepte plus facilement qu’elle ne l’aurait cru, Noah ayant besoin d’une « moitié » afin de ne pas être pénalisé par l’administration de l’hôpital de Denver. Le couple Mackenzie/Noah fonctionne très bien, fondé sur le trope « Grumpy/Sunshine », même si leurs comportements amoureux sont plus proches de jeunes adultes connaissant leur première relation de couple. L’autrice s’amuse avec les codes de l’omégaverse sans pour autant tomber dans le côté dominant/dominée. Une lecture légère et rigolote!

  • (Romance historique) Les diaboliques, L’explosive lady Imogène de Sarah MacLean (T3)

J’ai lu le tome 3 des Diaboliques, L’explosive lady Imogène de Sarah MacLean (éd. J’ai lu, coll. Aventures et Passions, décembre 2023,  418 pages), une romance historique se déroulant en Angleterre, à l’hiver 1840, l’inspecteur Thomas Peck enquêtant sur une série d’explosions de nature criminelle dans l’East End et trouvant, à chaque fois, sur les lieux Lady Imogène Loveless et ses amies, celles-ci semblant lui cacher des informations sur les commanditaires. La jeune femme de 24 ans, passionnée de chimie et d’explosifs, est bien loin de l’image de la jeune lady à marier, comme le souhaiterait son frère et mettant dans tous ses états l’inspecteur de 30 ans. J’étais curieuse de découvrir ce troisième tome, ayant déjà bien apprécié les interactions entre ces deux personnages dans les deux précédents tomes. L’alchimie entre les deux est « explosive ». Leur romance m’a bien plu, sous fond de différence de classes sociales, l’inspecteur ayant grandi dans l’East End et Lady Imogène étant la fille d’un comte vivant dans les beaux-quartiers de Mayflair. J’ai également une nouvelle fois apprécié ces justicières de l’ombre et leurs activités secrètes afin de protéger les plus faibles, même si un des derniers rebondissements ne m’a pas convaincu, peu plausible vu le rang social de la jeune femme. Un bon moment de lecture avec cette romance non dénuée d’humour et spicy que j’ai choisie pour le thème « Intrigues et secrets » du mois d’avril 2025 du Challenge Romances Historiques! Je pensais qu’il s’agissait d’une trilogie mais au vu de l’épilogue, il y aura un quatrième tome (je me disais bien dès le départ que le mariage de la Duchesse de Trevescan était suspect).

Cette semaine c’était une Semaine à mille pages organisée par Le pingouin vert sur IG chaque mois tout au long de l’année 2025. Alors combien ai-je lu de pages cette semaine?  1.395 pages lues sans compter le roman jeunesse lu avec mon mini lutin.

Au fil des pages avec La mort en face

J’ai lu, en e-book, La mort en face d’Antonio Lanzetta (éd. Mera Editions, novembre 2024, 262 pages), un roman policier contemporain avec une touche de paranormal se déroulant à Salerne et sous-titré « La folie cache parfois de sombres vérités », pour une lecture commune facultative proposée par Eimelle dans le cadre d’Un mois en Italie 2025. Le corps sans vie d’Elena, une étudiante de 19 ans, est retrouvée sur une plage de Salerne. Le commissaire Massimo Trotta est chargé de l’enquête. Il fait appel à Lidia Basso, psychologue, professeure de psychologie à l’université et consultante auprès de la police. Les deux se considèrent comme frère et sœur depuis qu’ils ont été confiés enfants à la même famille d’accueil. Leur enquête les conduit auprès d’un adolescent de 17 ans, Matteo, placé dans un établissement pédopsychiatrique depuis 10 ans, après avoir survécu à la « ferme de l’horreur » et qui dessine, depuis le soir du meurtre, la jeune femme assassinée. Les deux affaires seraient-elles liées?

Je ne m’attendais pas à l’aspect paranormal de l’enquête qui apparaît pourtant dès le premier chapitre et qui m’a fait penser à un mélange entre Sixième Sens et Le Silence des Agneaux. Le roman alterne les points de vue entre le garçon (réalité ou cauchemars?) et Lidia. Les courts chapitres addictifs s’enchaînent, nous plongeant dans le passé sombre, violent, douloureux et traumatique de chacun des protagonistes.  Il y est ainsi question de maladies mentales, de violences intrafamiliales, de résilience, de maltraitance… Un bon moment de lecture dans l’ensemble sous fond de parapsychologie même si j’ai trouvé que la fin ouverte ne répondait pas à toutes les questions laissées en suspens et était un peu précipitée! Peut-être le début d’une nouvelle série policière avec ce duo d’enquêteurs.

Pour d’autres avis sur ce roman policier: Eimelle.

Participation #4 Le Mois Italien 2025 d’Eimelle #LC

Participation # (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Italie

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Crimes et Justice: « Mort »

Au fil des pages avec Soleil vert

J’ai lu Soleil vert de Harry Harrison (éd. J’ai lu, rééd. juin 2014, 307 pages), un roman policier dystopique paru pour la première fois aux États-Unis en 1966 sous le titre Make Room! Make Room! dans lequel on suit l’enquête de l’inspecteur Andrew « Andy » Rush pour trouver le coupable d’un meurtre dans un New-York surpeuplé et rationné en eau et en nourritures, en août 1999. Ce policier trentenaire a une vie bien routinière et est un peu mieux loti que les autres new-yorkais compte-tenu de son métier. Il a un toit, louant une chambre à un vieil homme, Solomon Khan avec qui il partage l’appartement modeste et de quoi se nourrir. Chaque jour, avec les collègues de sa brigade, il part disperser les manifestations des Aînés ou les émeutes qui se produisent lors de chaque nouvelle restriction d’eau ou de distribution de nourriture de synthèse pour ceux qui possèdent les cartes d’Allocation.

Mais un jour, il se voit confier une enquête sensible qui lui accapare encore plus son temps et qu’il ne peut classer rapidement comme d’ordinaire, ses supérieurs subissant des pressions politiques: élucider le meurtre de Michael O’Brien « Big Mike », un riche homme véreux habitant de le quartier huppé de Chelsea Park; ce qui l’amène à faire la connaissance de la petite amie du défunt, Shirl Greene, une belle jeune femme de 23 ans dont il tombe amoureux. 

De son côté, le coupable de ce cambriolage raté, Billy Chung, un jeune homme d’origine taïwanaise et âgé de 18 ans ne peut que fuir dans les bas-fonds de la ville afin d’échapper aux autorités, parmi la multitude de sans-abris. Il pensait pourtant avoir réussi à se sortir de la pauvreté, après avoir revendu des steaks de Soylent volés et améliorer ses conditions de vie en étant coursier de télégrammes pour la Western Union.

Construit de façon classique, les chapitres alternent entre les points de vue du policier et du meurtrier, ce cambriolage raté ayant des répercussions inéluctables sur leur vie et permettant à l’auteur d’étoffer son univers dystopique, en plein été caniculaire: vieillissement de la population, pauvreté, criminalité, réchauffement climatique, corruption, inégalités sociales, disparition des ressources naturelles, pollution, survie pour l’eau, la peur de l’An 2000, peu d’espoir de vie meilleure pour les jeunes… Il y est d’ailleurs avant tout question d’une réflexion autour des causes de cette surpopulation, l’auteur critiquant vertement le rôle de la religion dans l’interdiction de la contraception. Contrairement à la plupart des récits SF comme par exemple dans L’oiseau moqueur de Walter Tavis, il n’y a d’ailleurs aucun contrôle des naissances qui aurait mal tourné.

Le récit est également bien noir et pessimiste, tant la vie du policier que celui du coupable semblant ne pouvoir aller que de mal en pis, même lorsque des rencontres fortuites pourraient leur permettre une trajectoire de vie différente et meilleure. Quel avenir possible pour la jeunesse? Un bon moment de lecture même si je l’ai trouvé en-deça du film!

Malgré les pénuries alimentaires et une alimentation de synthèse à base de soja, d’algues et de planctons (comme les steaks de Soylent (à base de lentilles et de graines de soja), les biscuits aux algues, bouillies d’avoine et biscuits marrons…), j’ai noté quelques passages « gourmands » avec les plats et boissons préparés par Shirl et partagés avec Andrew et provenant du marché noir (du steak de bœuf, du whisky, du champagne…).

Petit aparté ciné: J’ai trouvé le film réalisé par Richard Fleischer et sorti en 1973 et avec dans les rôles-titres Charlton Heston (Frank), Leigh Taylor-Young (Shirl) et Edward G. Robinson (Sol), vu il y a très longtemps, bien plus percutant que le roman originel qui n’est finalement pas une adaptation si fidèle que cela puisque des idées bouleversantes du film ne sont pas présentes dans le roman notamment la banalisation de l’être humain comme bien de consommation, l’utilisation des dégageuses (et non comme le roman les camions antiémeutes dotés de canons à eau pour repousser les émeutiers) et la victime, William Simonson étant un des dirigeants de Soylent Corporation qui voulait révéler la nature écœurante des derniers aliments de synthèse créés, le policier en charge de l’enquête, Frank Thorn, se retrouvant au cœur d’un complot politico-financier en 2022. Le personnage du garde du corps a totalement été modifié également.

Participation #5 Challenge 2025 sera classique aussi! de Nathalie #Classique SF américain

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Couleur: « Vert »

Participation #9 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #États-Unis

Participation #13 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2025 de Bidib et Fondant

Point lecture hebdomadaire 2025 #17

En ce milieu de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière.

Nos lectures du   21 au 27 avril 2025:

Des lectures jeunesse:

Nous avons continué à lire le tome 1 d’une trilogie fantasy : La légende de Podkin le Brave, Naissance d’un chef de Kieran Larwood (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, octobre 2019, 272 pages), un roman jeunesse à partir de 9 ans et dans lequel un lapin barde raconte l’histoire du jeune Podkin, alors âgé de 8 ans qui a fui avec sa sœur aînée, Paz et son petit frère Pook, lorsque les Gorm ont attaqué leur terrier, le trio trouvant de l’aide auprès d’une vieille lapine sorcière. L’histoire plaît beaucoup à mon mini lutin au point que j’ai déjà acheté les deux tomes suivants, tant nous enchaînons les pages lues.

Des lectures adulte:

  • (Nouvelle SF) In the year 2889  de Jules et Michel Verne

J’ai lu en français puis en anglais la nouvelle attribuée à Jules Verne mais qui en réalité avait été écrite par son fils Michel Verne. Celle-ci avait d’abord été publiée en anglais dans une revue américaine en février 1889: In the year 2889 (éd. Autoédition, octobre 2024, 114 pages, annotée et illustrée par Valentin Saric)  puis en français sous un autre titre: La journée d’un journaliste américain en 2889 avec quelques modifications (nom du journaliste, date de la journée…). Que d’inventions imaginées dans cette nouvelle comme par exemple les tubes pneumatiques, le télépothe, la cryogénisation! J’en reparle très vite. 

  • (BD adulte/Roman graphique) Shamisen de Guilherme Petreca et Tiago Minamisawa

J’ai lu, en version numérique via ma médiathèque, Shamisen de Guilherme Petreca et Tiago Minamisawa (éd. Ankama, avril 2023, 160 pages), un roman graphique s’inspirant de la vie de la musicienne itinérante non-voyante, Haru Kobayashi (1900/2005), l’une des dernières Gozes célèbres ayant vécu au Japon. J’ai apprécié la découverte de cette musique traditionnelle japonaise à travers ce récit onirique et poétique, sous forme de conte philosophique, au cours duquel la musicienne itinérante fait de nombreuses rencontres avec des Yōkai et divinités japonaises. Un bon moment de lecture aux douces illustrations rappelant les estampes japonaises!

  • (Roman policier historique) Les malvenus d’Audrey Brière

J’ai lu Les malvenus d’Audrey Brière (éd. de l’épée, janvier 2023, 314 pages), un roman policier historique qui se déroule en plein hiver 1917, dans une petite bourgade de Bourgogne, Haut-de-Cœur, Thomas Sorel étant retrouvé mort, égorgé, dans la cave de sa belle-mère. Sa mort semble en réjouir plus d’un tant la victime, homme de main du maire du village, était détestable. L’enquête, bien sombre, est confiée à Matthias Lavau, un policier et ancien orphelin du couvent des Ursulines, comme la victime et sa femme, Jeanne Gauthier qu’il connaissait depuis l’enfance et qui est assisté par Esther Louve, une jeune femme bien mystérieuse. Le roman alterne les époques, renvoyant au passé trouble de chacun, même de la Prieure du couvent. Ce meurtre serait-il lié au passé de la victime ou à des méfaits plus récents. Mais ce fut une lecture bien mitigée, confuse et décevante tant il m’a été difficile de m’ancrer dans l’année 1917 et de m’attacher aux deux personnages principaux, même si j’ai apprécié l’atmosphère noire, lourde et étouffante, quasiment en huis-clos où chaque habitant cache des secrets, au cœur d’un hiver rude et de privations liées à la guerre et que l’enquête se fonde sur les prémisses de la police scientifique! 

  • (Court roman fantastique) La Petite Confiserie de l’allée nocturne de Hiyoko Kurisu

J’ai également lu cette semaine, en e-book, La Petite Confiserie de l’allée nocturne de Hiyoko Kurisu (éd. Hauteville, coll. Kibun, mars 2025, 192 pages), un court roman japonais avec une touche fantastique et à la magnifique illustration de couverture. En 6 chapitres, on suit la vie de jeunes gens à un moment-clé de leur vie, alors qu’ils sentent perdus ou égarés, comme une jeune lycéenne en mal d’amour, un jeune agent immobilier complexé par son apparence, une jeune femme délaissée par son mari après la naissance de leur premier enfant… Et si l’achat de quelques confiseries avait le pouvoir de changer leur vie? Un bon voire très bon moment de lecture! Je serai bien restée aux côtés de Kogetsu un peu plus longtemps. J’en reparle très vite. 

  • (Roman d’anticipation) La fin de l’absolumine de Coralie Bru

J’ai lu, en e-book, La fin de l’absolumine de Coralie Bru (éd. Librinova, février 2025, 392 pages), un roman choral d’anticipation dans lequel on suit Alice, Meriem et Laura dans un monde où la société se décompose entre des individus ou non dotés d’une puce reliée à une intelligence artificielle et qui permet de contrôler les émotions. Au-delà de l’aspect d’anticipation, ce roman questionne la nature humaine et les choix parentaux qu’on peut être amené à prendre dans l’intérêt supérieur de son enfant et leur répercussion sur le reste de la fratrie. Un bon voire très bon moment de lecture avec ce roman à la fin ouverte!

  • (Manga Seinen ado) Les Carnets de l’Apothicaire de Natsu Hyuuga et Itsuki Nanao (T3)

J’ai lu  le tome 3 des Carnets de l’Apothicaire de Natsu Hyuuga et Itsuki Nanao (éd. Ki-oon, mai 2021, 194 pages), un manga Seinen à partir de 15 ans et reprenant sur l’intrigue laissant en suspens dans le tome précédent, à savoir la tentative d’empoisonnement déjoué par Mao Mao à l’égard de l’une des concubines préférées de l’Empereur. J’ai apprécié retrouvé les intrigues et enquêtes de Mao Mao, que celles-ci aient lieu au sein du palais impérial ou lorsqu’elle retourne, pour 3 jours auprès de son père adoptif, dans le quartier des plaisirs. On en apprend ainsi un peu plus sur son passé et sur Jinshi également. Encore un bon moment de lecture!

Point lecture hebdomadaire 2025 #13

En cette début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière.

Nos lectures du  24 au 30 mars 2025:

Des lectures jeunesse:

Nous continuons à lire avec mon mini lutin Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne (éd. Hatier, août 2011, 352 pages), un roman jeunesse d’aventures paru pour la première fois en 1872.

  • (Albums jeunesse) Les Souris du Buisson-aux-Mûres, Le Printemps et L’Été de Jill Barklem

Nous avons également lu Les Souris du Buisson-aux-Mûres, Le Printemps de Jill Barklem (éd. Qilinn Éditions, mars 2024, 32 pages), un album jeunesse à partir de 3 ans et paru pour la première fois au Royaume-Uni en 1980. Dans ce tome, les souris organisent un pique-nique surprise pour l’anniversaire du petit Wilfred. Puis comme nous l’avions déjà et sans attendre l’été, il a aussi voulu lire le tome sur L’Été (éd. Qilinn Éditions, mars 2024, 32 pages) avec cette fois le mariage de Poppy Eyebright, la laitière et Dusty Dogwood, le meunier.  Des histoires toutes aussi mignonnes que celles sur les deux autres saisons!

  • (Album jeunesse) La Belle et la Bête de Cécile Roumiguière et Benjamin Lacombe, d’après Gabrielle-Suzanne de Villeneuve

J’ai lu, après mon mini lutin, La Belle et la Bête de Cécile Roumiguière et Benjamin Lacombe, d’après Gabrielle-Suzanne de Villeneuve et qui est parue tout récemment (éd. Albin Michel Jeunesse, février 2025, 80 pages), un album jeunesse à partir de 9 ans. J’ai beaucoup apprécié cette une réinterprétation réussie et magnifiquement illustrée du conte originel, Mme Villeneuve s’étant très certainement inspirée de la famille des Goncalvus, dont le père souffrait d’hypertrichose et dont Belle, dans cette version, découvre leur vie dans un livre de la bibliothèque de la Bête. Un très bon moment de lecture! J’en reparle très vite.

  • (Roman jeunesse) L’Étoile du soir de Siècle Vaëlban

J’ai lu L’Étoile du soir de Siècle Vaëlban (éd. Albin Michel Jeunesse, octobre 2023, 144 pages), un roman jeunesse à partir de 8 ans selon l’éditeur mais que je conseillerai pour les adolescents au vu des thèmes abordés. Chaque soir après l’école, Kinjal, une fillette de 9 ans rentre chez elle, auprès de ses parents et de sa sœur aînée Chadna,  en empruntant un périlleux chemin à travers la montagne qu’elle chérit tant, vivant sur le plateau d’Hemadri, en Inde jusqu’au jour où son quotidien est bouleversé, sa sœur étant soudainement malade des fleurs de chair. Il y est ainsi question de quête initiatique, de deuil, de résilience, de famille, de jalousie, de religion à travers les esprits de la montagne, de Nature, de la portée symbolique des noms, de courage… Un très bon moment de lecture avec ce court roman poétique et touchant!

Des lectures adulte:

  • (Biographie) Ada ou la beauté des nombres de Catherine Dufour

J’ai lu Ada ou la beauté des nombres de Catherine Dufour (éd. Fayard, septembre 2019, 245 pages), une biographie sous-titrée Lovelace, la pionnière de l’informatique. Je m’attendais à ce que l’autrice se focalise bien plus sur les découvertes d’Ada mais en réalité c’est sa vie qu’elle relate, sur un ton léger et humoristique qui est parfois déroutant au vu des propos mentionnés (inceste, violences intrafamiliales et conjugales…).

  • (Thriller domestique contemporain) Le mensonge de trop de Shari Lapena

J’ai lu Le mensonge de trop de Shari Lapena (éd. Les Presses de la Cité, février 2025, 336 pages), un thriller domestique se déroulant dans une petite ville américaine où tout un quartier suit les recherches pour retrouver Avery Wooler, une fillette de 9 ans qui a disparu après avoir été renvoyée de son cours de chorale à l’école. Les courts chapitres s’enchaînent avec son lot de suspects et de mensonges. Qu’est-il arrivé à la fillette? Sera-t-elle retrouvée en vie? L’autrice multiplie les rebondissements, les mensonges, les trahisons et les apparences trompeuses, les manipulations et les fausses pistes pour mieux nous tenir en haleine. Personne ne semble irréprochable et à l’abri du soupçon, que ce soit son père William, médecin dont l’amante, Nora, une voisine de la famille vient de rompre ou des garçons plus âgés du quartier… Un très bon moment de lecture avec ce turn-over addictif autour d’une disparition d’enfant même si j’ai trouvé la fin un peu trop courte et précipitée mais à l’image du titre et même si la fillette m’a parue quand même très mature pour son jeune âge! J’en reparle très vite.

  • (Roman historique) Sur l’île d’Elizabeth O’Connor

J’ai lu Sur l’île d’Elizabeth O’Connor (éd. JC Lattès, mai 2024, 272 pages), un roman d’apprentissage se déroulant sur une île au large du pays de Galles, de septembre à décembre 1938. Agée de 18 ans, Manod vit avec son père veuf et pêcheur de homards et sa sœur cadette âgée de 12 ans. Un jour, une baleine s’échoue et deux ethnologues anglais viennent pour étudier le mode de vie et le folklore des habitants, engageant la jeune femme qui maîtrise parfaitement l’anglais comme assistante et traductrice. Leur arrivée lui redonne l’espoir d’une autre vie, sur le continent anglais. En effet, contrairement à sa sœur cadette, Manod aspire à une autre vie loin de l’île aux dures conditions de vie en devant professeure. Mais peut-elle y croire? Avec des chapitres très courts, sobres et épurés, l’autrice dresse un portrait très touchant et tout en délicatesse de cette jeune femme pleine de rêves, d’espoirs et de doutes. On ressent sa sensibilité à fleur de peau et le désespoir qui semble ne pas quitter les îliens, la guerre n’étant pas loin d’éclater. Un très bon moment de lecture avec ce roman d’apprentissage et d’émancipation féminine! J’en reparle très vite.

Ma lecture en cours:

(Roman policier historique) Monk, La marque de Caïn d’Anne Perry (T6)

J’ai commencé à lire le tome 6 de Monk, La marque de Caïn d’Anne Perry (éd. 10/18, coll. Grands Détectives, mai 2001, 444 pages), un roman policier se déroulant à la fin des années 1850, Monk étant engagée par Mrs. Geneviève Stonefield pour retrouver son mari Angus, un homme d’affaires prospère, celle-ci étant persuadé que le frère jumeau de son mari, Caleb, l’a assassiné. Son enquête le conduit dans les bas-fonds de Londres où se répand une épidémie de typhoïde.

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