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Au fil des pages avec Maya l’abeille

J’ai lu Maya l’abeille de Waldemar Bonsels (éd. Ynnis Editions, 2022, 221 pages), un roman jeunesse initiatique à partir de 9/10 ans et paru pour la première fois en Allemagne en 1912. Quand je l’ai vu à la fin de l’été dans les nouveautés de ma médiathèque, je ne savais pas que l’histoire était si ancienne, ne connaissant que le dessin animé de la fin des années 70 avec son emblématique chanson du générique.

Toute jeune abeille élevée par sa nourrice Cassandre, Maya sort pour la première fois de la ruche par une belle journée d’été. Curieuse et intrépide, elle décide de partir à la découverte du monde et non de devenir une ouvrière récoltant et rapportant chaque jour le pollen à la ruche. La petite abeille est très vite émerveillée par la beauté estivale et impressionnée par ce qui l’entoure, inconsciente des dangers qui la guettent, comme par exemple des prédateurs. Elle rencontre de nombreux insectes et autres petits animaux (bousier, libellule, araignée, punaise, papillon…), parfois amicaux parfois hostiles ainsi qu’un elfe des fleurs. De discussion en discussion, elle désire de plus en plus rencontrer un être humain bon.  Parviendra-t-elle à réaliser son rêve, trouver sa place parmi les abeilles, forte désormais de son expérience?

À chaque rencontre éphémère (à peu près un chapitre à chaque fois, l’animal se faisant dévorer ou disparaissant purement et simplement), la petite abeille mûrit tout comme le jeune lecteur, le narrateur omniscient, profondément humain l’interpellant par des petites phrases en italique qui vont bien au-delà des aventures de la petite abeille. Il y est ainsi question de la vie humaine, du vivre ensemble, d’apprendre de ses erreurs et de ses préjugés, de ne pas se fier aux apparences qui peuvent être trompeuses, de beauté, de mort, de douleurs et de souffrance, du système naturel proie/prédateur, d’un peu de magie avec l’elfe des fleurs ou bien encore d’amour entre insectes d’espèce différente…

D’autre part, je n’ai pu laisser de côté tout au long de ma lecture que l’histoire a été écrite et publiée quelques années avant la Première Guerre Mondiale, surtout à la lecture de la confrontation finale abeilles/frelons, l’auteur apparaissant humaniste et pacifiste, bien que patriotique (vivre pour la reine de la ruche avant sa propre vie d’abeille).

J’ai ainsi apprécié découvrir la véritable histoire de Maya l’abeille, loin de mes souvenirs d’enfance, même si j’ai regretté qu’il n’y ait pas quelques illustrations des différents animaux croisés, anthropomorphisés ou non, comme ce peut être le cas par exemple chez Beatrix Potter. Un bon moment de lecture avec ce roman d’apprentissage à la fois poétique et philosophique, un classique jeunesse allemand qui interroge la nature humaine!

Pour le plaisir, je vous mets le lien du générique de Maya l’abeille:

Participation # Challenge 2023 sera classique de Blandine et Nathalie #Classique jeunesse allemand

Participation # Challenge Contes & Légendes 2023 de Bidib #Elfe des fleurs

Challenge Petit Bac d’Enna #5 Catégorie Prénom: « Maya »

Participation #12 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2023 de Bidib#Allemagne

Au fil des pages avec Poucette

J’avais relu l’année dernière avec mon mini lutin, sans prendre le temps de le chroniquer, Poucette, d’après Hans Christian Andersen et illustré par Charlotte Gastaut (éd. Flammarion Jeunesse, coll. Père Castor, 2011, 32 pages), un album jeunesse pour les 3/6 ans selon l’éditeur. Il était une fois Poucette, une toute petite fille qui n’était pas plus haute qu’un pouce qui vivait paisiblement jusqu’au jour où elle rencontra une vieille grenouille. Commence alors pour elle un long voyage aux multiples dangers. Arrivera-t-elle à trouver le bonheur et finir sa vie en compagnie d’un prétendant à sa hauteur et qu’elle aimera en retour?

J’apprécie toujours autant les illustrations de Charlotte Gastaut qui apportent une touche asiatique/japonaise au long voyage initiatique de la petite fille. On ressent les émotions de Poucette, que ce soit la solitude, la faim, le froid de l’hiver ou la peur à chaque pression exercée sur elle afin qu’elle prenne, sans son consentement, un mari, que ce soit le fils de la vieille grenouille ou la taupe, voisin de la souris qui la recueille l’hiver venu. On est loin du modèle rousseauiste de l’éducation des jeunes filles aux XVIIIe et XIXe siècles décrit dans Émile ou De l’éducation (1762) selon lequel les femmes devraient tout faire pour plaire et faire honneur à leur mari, en leur rendant la vie agréable et douce, même si c’est dans la souffrance. Toutefois, le choix d’un mari reste important jusqu’à la fin du conte, comme l’était la condition de la femme du XIXe siècle, l’histoire s’achevant par la rencontre avec le prince des fleurs. Il y est également question d’entraide, la petite fille se liant d’amitié avec une hirondelle qu’elle a soigné pendant l’hiver. Poucette se révèle forte face à l’adversité et bienveillante à l’égard de ses amis. Un très bon moment de lecture avec cet album magnifiquement illustré et qui est paru pour la première fois en 1835!

Participation #7 Challenge Contes et Légendes 2023 de Bidib #Conte traditionnel

Participation #3 Challenge 2023 sera classique de Blandine et Nathalie #Conte traditionnel

Au fil des pages avec Hana au temps des tulipes

J’avais lu à l’automne 2021 Hana au temps des tulipes de Deborah Noyes et Bagram Ibatoulline (éd. Gautier-Languereau, 2004, 29 pages), un album jeunesse à partir de 5/6 ans. Hana aime s’amuser avec son père. Mais ce dernier n’a plus de temps à lui consacrer quand vient le temps des tulipes au point d’en être malade. L’amour de la petite fille et la complicité d’un ami de la famille, Rembrandt permettront-ils de soigner son père?

Il y est question de relation père/fille, du commerce des tulipes et de choix de vie. Après l’histoire, il y a une note de l’autrice nous la remettant dans le contexte historique avec la fièvre des tulipes entre 1634 et 1637, les commerçant hollandais spéculant sur le cours de la tulipe, quitte à faire faillite. Les illustrations de Bagram Ibatoulline rappelle le style de Rembrandt, peintre et graveur néerlandais du XVIIe siècle. Un très bon moment de lecture!

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Prénom: « Hana »

Participation #20 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2023 de Bidib #États-Unis (autrice) et Russie (illustrateur)

Des marmottes au col de la Cayolle

Marmotte

Le 28 mai 2022, nous sommes partis nous balader au col de la Cayolle après une longue halte déjeuner à Entrevaux. Une fois garés sur le parking aménagé au sommet du col, nous avons pris le temps de bien nous couvrir, les températures ayant bien chuté (autour de 15 degrés). Nous sommes, en effet, à 2.326 mètres d’altitude, à la frontière entre les Alpes-Maritimes et les Alpes de Haute-Provence et sur le sentier, nous passons à côté de névés. 

Contrairement à notre balade de juillet 2015, nous observons, dès la sortie de la voiture, une marmotte de l’autre côté de la route, au départ d’un des sentiers de randonnée. Nous avançons lentement, au son des cris des marmottes, sans doute la période post-hibernation nous facilitant leurs observations, avec ou sans nos jumelles. Nous prenons ainsi un grand plaisir à les voir gambader, boulotter ou se poser sur les rochers!

Traquet motteux

Dans les tourbières, après les avoir entendus longtemps sans les voir, j’arrive en fin de balade à observer et photographier de dos un traquet motteux pendant que le mini lutin observe les fourmis et autres insectes avec sa loupe.

Nous pouvons également voir de nombreuses fleurs printanières. Une très chouette journée à la montagne, loin de la chaleur du bord de mer! Quand nous retournons chez nous, vers 20h30, il fait encore 28 degrés.

 

La Nature au fil du printemps #6

Pour ce nouveau rendez-vous photo avec Syl et Isabelle d’écoute et d’observation de la Nature au fil du printemps, voici quelques photos prises le 28 mai 2022 à Entrevaux. Que de roses de toutes les couleurs dans le parc du village surplombé par la citadelle, en particulier sur le mur sous la cathédrale!

Pour d’autres ambiances printanières: chez Isabelle et chez Syl.

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