Étiquette : détermination

Au fil des pages avec Le garçon qui aimait la Lune

Nous avons lu Le garçon qui aimait la Lune de Rino Alaimo (éd. Gautier-Languereau, 2016), un album jeunesse à partir de 4 ans. Par une nuit de juin, un petit garçon tombe amoureux de la lune et voudrait être aimé d’elle en retour. Il lui offre des présents que la lune décline à chaque fois avec douceur. À force de détermination et d’obstination, le petit garçon parviendra-t-il à trouver le cadeau qui fera chavirer le cœur de la lune?

Les illustrations sont magnifiques et oniriques, tout en doré et noir et avec des jeux incroyables de lumière. Elles font la part belle à l’imagination, que ce soit lorsque le petit garçon offre à la lune une rose ou lorsqu’il affronte un dragon de la forêt. Un très bon moment de lecture avec ce petit garçon qui fait tout pour réaliser ses rêves! L’auteur a adapté le court-métrage qu’il avait réalisé quelques années auparavant (en italien: ici et en français: ici).

Participation #4 Challenge Contes et Légendes 2023 de Bidib #Dragon

Challenge Petit Bac d’Enna #1 Catégorie Lieu: « Lune »

Participation #9 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2023 de Bidib #Italie

Au fil des pages avec Savitri la Vaillante

Le mois dernier, Bidib, Hilde et Blandine associaient leurs challenges respectifs pour un mois dédié aux contes et légendes d’Inde. J’avais ainsi emprunté à la médiathèque Savitri la Vaillante, conte de l’Inde de Béatrice Tanaka (éd. Messidor/La Farandole, coll. Parolimages,1985), un album jeunesse à partir de 5 ans que je ne lis finalement que ce mois-ci.

Enfant longuement désirée, Savitri, une princesse hindoue, est élevée par des parents aimants et devient une belle jeune femme vertueuse et instruite. Quand elle est en âge de se marier, c’est elle qui choisit son époux, Satyavan, fils d’un roi ayant perdu son royaume et vivant comme bûcheron dans la forêt. Mais le jeune homme était frappé par une malédiction selon laquelle il mourrait un an après leur mariage. Ils se marient quand même et Satyavan meurt. Pour sauver son mari, Savitri défie Yama, le Dieu de la Mort jusqu’à son royaume. L’amour l’emportera-t-il sur la mort?

En dressant le portrait d’une femme forte, intelligente et déterminée, l’autrice s’est inspirée d’une tradition existant encore dans une province paysanne d’Inde, le Mithila, la demande en mariage étant à l’initiative de la femme qui choisit son époux en lui offrant un dessin. Les illustrations au style typiquement hindou alternent entre noir et blanc et couleurs vives. Un bon moment de lecture avec ce conte hindou!

Pour un autre avis sur ce conte hindou: Blandine.

Participation #54 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #Contes et légendes d’Inde

Participation #5 aux Étapes Indiennes de Hilde et Blandine #Étapes n°6 et 8

challenge 2021 lire au féminin

Participation #48 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice française

Challenge Petit Bac d’Enna #12 Catégorie Adjectif: « Vaillante »

Au fil des pages avec Issunbôshi, le petit samouraï

J’emprunte à la médiathèque Issunbôshi, le petit samouraï d’Alice Brière-Haquet et Sanoe (éd. Nobi Nobi!, coll. Soleil Flottant, 2016), un album jeunesse à partir de 6 ans et décrit par l’éditeur comme une version japonaise de Tom Pouce ou du Petit Poucet, le début me faisant également penser à Poucette. Un couple désire plus que tout un enfant, même le plus petit qu’il soit. Leur vœu est exaucé par l’arrivée d’un tout petit bébé, Issunbôshi. Malgré sa taille, le petit garçon grandit et rêve d’être un grand samouraï. Un jour, il quitte son foyer pour se mettre au service d’une princesse. Parviendra-t-il à faire preuve de courage face à de terrifiants onis et ainsi montrer sa grandeur?

Les illustrations colorées, expressives et de style manga sont magnifiques. Il est question d’aventures extraordinaires, de quête initiatique, de courage, de différence, de confiance en soi et de romance. Un très bon moment de lecture avec ce conte traditionnel japonais, l’album jeunesse se terminant sur un petit lexique et des explications sur ce conte datant du Japon médiéval et faisant partie des Otogi-zōshi du XVe/XVIe siècle!

Et ce sera une participation dans le thème du mois du Challenge Contes et Légendes de Bidib, le mois d’avril étant dédié aux « Anges et Démons ». Dans cette histoire, il s’agit d’onis – des yōkai issus du folklore japonais.  Ils sont représentés sous la forme de gigantesques démons hideux proches des trolls et des ogres, munis de leur gourdin et incarnent le mal absolu, portant des cornes comme le Diable. J’en apprends d’ailleurs un peu plus sur eux dans Yōkai! Le monde étrange des monstres japonais de Fleur Daugey et Sandrine Thommen (éd. Actes Sud Junior, 2017), un album jeunesse regroupant de nombreuses légendes japonaises à partir de 6 ans.

Participation #16 Un mois au Japon 2021 de Hilde et Lou #Album jeunesse

Participation #38 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #Conte japonais

Challenge Petit Bac d’Enna #8 Catégorie Adjectif: « Petit »

challenge 2021 lire au féminin

Participation #22 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice et illustratrice

Participation #44 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Cuisine japonaise

Participation #11 au challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie #Conte traditionnel japonais

Au fil des pages avec Le pire des chevaliers

Nous avons emprunté à la médiathèque, il y a déjà quelques semaines, Le pire des chevaliers d’Anna Kemp et Sara Ogilvie (éd. Milan, 2015), un album jeunesse à partir de 5 ans et qui a été publié après La Pire des princesses. Il était une fois petit crapaud, surnommé « Riquiqui » par ses amis mais qui préférait de loin le prénom « César ». Il part en quête d’une princesse pour devenir chevalier, après avoir lu un soir un conte extraordinaire. Après avoir croisé sur sa route, ogre, sorcière et autre créature, parviendra-t-il à rencontrer une princesse et ainsi devenir un héros comme il se l’imagine (grand et costaud bien sûr)?

Que d’humour dans ce conte de fées détourné tout en rimes et qui s’amuse avec les clichés des contes traditionnels! Exit le grand héros et la pauvre princesse en détresse! Chaque personnage a ses particularités et n’en est pas moins héros à sa façon. Cela nous rappelle la détermination de Petit Pois et l’importance de l’estime de soi. Un très bon moment de lecture!

Participation #169 Je lis aussi des albums

Challenge Petit Bac d’Enna #5 Catégorie Mot au pluriel: « Chevaliers »

Participation #15 Contes & Légendes 2020 de Bidib #contes de fées

Au fil des pages avec Petit Pois

Nous empruntons à la bibliothèque Petit Pois de Davide Cali et Sébastien Mour (éd. Actes Sud Junior, 2017), un album jeunesse à partir de 3 ans. Pendant toute son enfance, Petit Pois, un tout petit garçon grandit plein d’insouciance. Mais lorsqu’il entre à l’école, tout le renvoie à sa petite taille. Mais avec une telle différence – un handicap lui diront certains -, Petit Pois réussira-t-il avec volonté et détermination à trouver sa place dans la société et s’épanouir comme il le souhaite?

Comme il est indiqué sur la quatrième de couverture, « on n’est jamais trop petit pour faire de grandes choses », à l’instar de Tom Pouce. Cet album jeunesse peut se lire comme un conte détourné de Tom Pouce. Il aborde les thèmes de la différence, du handicap et de la détermination. Les illustrations aux contours arrondis complètent l’humour du texte, comme par exemple la coccinelle, l’animal de compagnie de Petit Pois. Mon seul petit bémol la tenue de Petit Pois lorsqu’il explore le potager, cette tenue d’exploration aurait pu être plus moderne et non connoté. Un bon moment de lecture qui développe l’estime de soi! D’ailleurs, cet album jeunesse a fait partie de la sélection « Maternelle » pour le prix des Incorruptibles 2018/2019.

Participation #67 Je lis aussi des albums

Challenge Petit Bac d’Enna – #12 catégorie Végétal: « Pois »

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