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Retour au Boréon pour une balade estivale

Le 1er août 2021, cela faisait plus d’un an que nous n’étions plus allés au Boréon, dans la Haute-Vésubie, qui avait été lourdement frappé par la tempête Alex à l’automne 2020. L’ambiance est particulière sur la route au vu des dégâts occasionnés et du sacré travail fait de remise en état (même s’il reste encore de nombreux mois pour réparer ce qui est possible). Des endroits familiers portent encore les marques de la tempête ou ont même complètement détruits comme à Roquebillière et Saint-Martin-Vésubie. Des portions de route provisoire ont été creusées au cœur même des gorges où le débit de l’eau est réduit. La route vers la Madone de Fenestre est fermée. Une fois le barrage du Boréon passé, nous passons à côté du parc Alpha et de ce qui était avant le sentier de pêche qui a disparu et le long duquel nous apprécions de pique-niquer.

Boréon – août 2021

Boréon – septembre 2019

Puis nous nous garons au niveau du parking inférieur, la température étant d’à peine 20 degrés. Nous partons de la balise n°419 en direction de la cascade de Peïrastrèche. L’ambiance particulière se ressent aussi sur les sentiers puisque que nous avons dû finalement rebrousser chemin sur le sentier de Peïrastrèche, à quelques centimètres du début du parc du Mercantour, le pont en bois ayant été détruit. La différence avec septembre 2019 du même endroit est flagrante.

Nous faisons une petite halte au bord du Boréon, malgré l’envie de continuer en enjambant les rochers. La halte se transforme en pause lecture avec Edmond et ses amis, La grande aventure d’Astrid Desbordes et Marc Boutavant (éd. Nathan, 2017, rééd. 2020), un album jeunesse à partir de 3 ans. Deux souris amies, Polka et Hortense décident de gravir la montagne pour découvrir ce qu’il se cache de l’autre côté. Et en avant l’aventure! Il y est question de courage, d’amitié, de peur de l’inconnu et de randonnée à la montagne. Une jolie histoire avec des illustrations douces et colorées!

Nous reprenons ensuite la marche en passant par un sentier abrupt pour couper en direction du lac de Trécolpas à la balise n°421a avant de rejoindre le GR52 à la balise n°421. Après quelques minutes, c’est l’occasion d’observer des chamois dans les hauteurs du parc du Mercantour. Mais aucune marmotte entendue ni vue contrairement aux années précédentes.

Chamois

Nous voyons d’abord passer rapidement un chamois et son petit. Puis nous continuons à marcher un petit peu. Et en haut, dans le prolongement de deux grands arbres, nous apercevons encore deux autres chamois. Puis nous faisons demi-tour pour nous poser au premier lieu d’observation. Au bout de quelques minutes d’attente, nous voyons passer un autre chamois et son petit.

Joubarde à toile d’araignée

Puis c’est l’heure de repartir et nous passons par un autre sentier plus large à la balise n°421 en direction de la Vacherie du Boréon pour rejoindre le parking inférieur un peu après 15h. Pour redescendre, nous prenons un peu plus notre temps qu’à l’aller pour mesurer l’ampleur du passage de la tempête Alex et des travaux déjà réalisés. 

 

Sur les traces du loup au Parc Alpha

Nonobstant la journée bien entamée, nous partons visiter le Parc Alpha, parc animalier consacré aux loups et situé juste après le lac du barrage du Boréon, à 1.480 mètres d’altitude.

Sur la route menant au parc, après avoir passé Saint-Martin-Vésubie, nous avons l’agréable surprise de voir que la neige tombée la semaine précédente a tenu, malgré une température autour de 10°. Dans les sous-bois attenant à la route, nous avons aussi la chance d’apercevoir, très furtivement, trois biches.

Arrivés sur le parking, direction le chalet d’accueil du Boréon pour acheter nos billets d’entrée.  Plutôt que de passer par l’intérieur pour gagner l’entrée du parc, nous choisissons de ressortir du chalet et de prendre le chemin bien balisé et fortement enneigé du Centre Nordique du Boréon. Bien nous en a pris puisque nous pouvons observer un écureuil roux sautant de branches en branches.

Nous laissons les skieurs à la piste de ski de fond pour prendre sur notre gauche le pont en bois nous permettant l’accès au parc. Nous sommes très aimablement accueillis par un des personnels du parc qui nous guide sur les possibles activités restantes de cette fin d’après-midi, en particulier le nourrissage de la meute Pelago.

Le chemin menant aux affûts nous est ouvert par de nombreux oiseaux, notamment des mésanges huppées. Plusieurs panneaux expliquent la végétation présente dans le parc. Il y a également un parc à insectes en forme de papillon.

Lors de notre première visite en mars 2007, il n’y avait que des loups. En dix ans, les meutes se sont bien agrandies. Depuis 2017, le parc accueille également deux chamois et des lièvres variables dans des enclos bien évidemment distincts.

Souvenirs, souvenirs… En mars 2007, la neige était également tombée lors de notre visite. Heureusement, nous avions pu nous réchauffer auprès du feu de bois. Les sculptures en bois de loups agrémentaient aussi le parc. Nous avions regardé un petit film documentaire sur le retour du loup, son mode de vie et sa cohabitation avec l’être humain, et en particulier les bergers. Nous avions ensuite observé la meute de loups au moment du nourrissage, sous les flocons de neige.

Randonnée dans le Boréon

Ce 9 août 2015, vers 9h00, nous nous garons sur le parking supérieur du Boréon, après avoir passé Saint-Martin-Vésubie et le Lac du Boréon. Nous partons de la balise n°420 (1.670 mètres d’altitude) et suivons le sentier le long d’une rive du cours d’eau. Puis à la balise n°421, nous continuons notre ascension en prenant, à droite, le sentier de la Maïris. Après avoir vu un troupeau de vaches, au détour d’un pont en bois, nous pouvons voir au loin un chamois.

Nous arrivons bientôt au chalet Vidron (balise n°422) situé à 1.770 mètres d’altitude. Nous continuons et passons le pont de Peïrastrèche (balise n°423). Nous montons encore par un sentier arboré.

Chamois – Boréon

A travers les arbres, nous avons alors la chance d’observer un petit groupe de chamois à quelques pas de nous. Après une bonne pause pour les regarder et les photographier, nous reprenons notre ascension jusqu’à apercevoir, cette fois, un peu plus loin, se fondant presque avec les gros blocs de rochers, des marmottes.

Marmotte – Boréon

Nous nous arrêtons une nouvelle fois pour déjeuner, avec une jolie vue, sur les va-et-vient des marmottes et des chamois. Mais bientôt une pluie fine commence à tomber. Même si l’envie de continuer jusqu’au lac de Trécolpas est grande, il est plus prudent de faire demi-tour pour regagner notre voiture, peu après 15h00.

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