Étiquette : bienveillance

Au fil des pages avec Santa, La souris du Père Noël

En recherchant des livres avec « Noël » dans le titre hier, je me suis aperçue que je n’avais pas fait de billet pour Santa, La Souris du Père Noël de Michael Brown et Elfrieda de Witt (éd. Albin Michel Jeunesse, novembre 2021,  40 pages), un album jeunesse à partir de 3 ans, paru pour la première fois aux États-Unis en 1966 et que mon mini lutin avait reçu dans son calendrier de Noël en décembre 2021. La veille de Noël, un petite souriceau sans nom et solitaire se demande si quelqu’un a pensé au cadeau du Père Noël. Paniqué, il lui en offre un. Que découlera-t-il de ce geste généreux?

L’histoire est toute mignonne et dans l’esprit de Noël. Il y est question de générosité et de bienveillance entre une petite souris et le Père Noël. J’ai également apprécié les illustrations vintage, en particulier la mise en scène de la vie quotidienne de cette souris si attachante et dont l’acte sans arrière-pensée lui permettra de rompre sa solitude. Un bon bon moment de lecture, même si le titre en dévoile trop et qui se termine sur les paroles d’une chanson!

Participation #2 Challenge Christmas Time 2025 de MyaRosa #Album jeunesse

Participation #3 Challenge il était 13 fois Noël de Chicky Poo et Samarian #Album jeunesse

Participation #13 Challenge 2025 sera classique aussi! de Nathalie #Album jeunesse 1966

Participation #36 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #États-Unis

Participation #9 Challenge Littérature jeunesse 2025-2026 de Pativore #Album jeunesse

Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Animal: « Souris »

Au fil des pages avec La longue marche des dindes (BD)

Pouvant le consulter en ligne grâce à ma médiathèque, j’ai lu La longue marche des dindes de Léonie Bischoff, d’après Kathleen Karr (éd. Rue des Sèvres, septembre 2022, 144 pages), un roman graphique jeunesse à partir de 9/10 ans, joliment illustré et adoptant en BD le roman éponyme de Kathleen Karr paru pour la première fois aux États-Unis en 1998.

Dans le Missouri, à l’été 1860, après avoir été diplômé d’office par Miss Rogers, sa bienveillante maîtresse d’école, Simon Green, un jeune orphelin de 15 ans décide d’écouter son conseil et de « déployer ses ailes » en acheminant jusqu’à Denver, dans le Colorado, en chariot et à pieds avec l’aide de Mr. Peece, 1.000 dindons, pensant pouvoir faire fortune en les vendant 5 dollars chacun à l’arrivée. Un long périple de plus de 1.000 kilomètres l’attend, fait d’espoir en un avenir meilleur, de rencontres inattendues et de dangers, que ce soit une jeune esclave en fuite, son père qui l’a abandonné huit ans auparavant au décès de sa mère ou bien encore des Indiens, des soldats de la Cavalerie…

Il y est ainsi question de quête initiatique, de confiance en soi, d’esclavagisme, de la condition de la femme, du génocide des Amérindiens (ici les Potawatomis au Kansas), d’analphabétisme, d’accès à l’éducation, de pauvreté, d’amitié, d’entraide, des dures conditions de vie des fermiers avec le transport du bétail, d’ouverture aux autres, de deuil, d’abandon, de solitude, de liberté ou bien encoredu bien-être animal…

J’ai bien apprécié le groupe qui se forme au fur-et-à-mesure de cette traversée au cœur de l’Ouest américain, chacun trouvant sa place au sein de cet élevage de dindons ambulant. Ce groupe quoique hétéroclite se révèle, en effet, soudé, solidaire, humaniste et attachant, que ce soit Simon qui bien qu’il ait été mauvais à l’école se révèle très débrouillard, déterminé à croire en ses rêves, généreux, courageux, ouvert d’esprit et intelligent de cœur, Mr. Peece, un muletier alcoolique mais paternaliste avec son fidèle chien Emmett, Jo, une jeune esclave en fuite qui désire à tout prix connaître la liberté et Lizzie, une adolescente de 14 ans, orpheline et victime de « la folie de la Prairie ».

Même si des thèmes douloureux sont abordés, le propos en reste optimiste et bienveillant, renforcé par les dessins tout en douceur et aux couleurs pastel de Léonie Bischoff qui atténuent la dureté de ce long périple digne d’un western (traversée du Far West en chariot, Indiens, bandits…) et qui rendent les personnages très expressifs avec une physionomie rappelant leur caractère et leurs émotions (la candeur et générosité de Simon malgré les quolibets subis, la peur de Jo ou bien encore le visage marqué par le deuil et l’alcoolisme de Mr. Peece…).

J’ai enfin noté quelques passages gourmands pour le challenge Des livres (et des écrans) en cuisine avec le thé de Miss Rogers à Simon, les plats préparés par Mr. Peece tout au long de leur périple…

Un très bon moment de lecture jeunesse avec ce long périple plein de bons sentiments! Ce roman graphique fait d’ailleurs partie de l’abonnement Maximax 2023/2024 pour les 9/11 ans et a remporté le Prix Fauve Jeunesse lors du Festival d’Angoulême 2023. Je ne peux toutefois pas vous dire s’il est non fidèle au roman éponyme, ne l’ayant pas lu.

Pour d’autres avis sur ce roman graphique: Blandine, Nathalie et Mylène.

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Animal: « Dindes »

Participation #31 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2023 de Bidib #Suisse (Scénariste/Dessinatrice) et États-Unis (Autrice)

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2023 de Bidib et Fondant #Cuisine américaine du XIXe siècle

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