Étiquette : sorcière (Page 6 of 15)

Au fil des pages avec Une soupe 100% Sorcière

Dans le cadre du Challenge Halloween 2021, nous relisons Une soupe 100% Sorcière de Quitterie Simon et Magali Le Huche (éd. Glénat Jeunesse, 2007, rééd. 2020), un album jeunesse au format à l’italienne et à partir de 3 ans que nous avions déjà lu l’année dernière, en toute fin du Challenge Halloween 2020. Il était une fois Kroquela la sorcière qui voulait préparer une bonne soupe. Tous ses bocaux étant vides, elle enfourche son balai pour récupérer des ingrédients dans les potagers de ses voisins: une carotte chez Mère-Grand, une pomme de terre chez l’ogre et un poireau chez la famille du Petit Poucet. Mais ces derniers sont mécontents et veulent récupérer leur dû. Kroquela parviendra-t-elle à faire sa soupe?

Le duo autrice/illustratrice s’amuse avec les références aux contes traditionnels que sont Le Petit Chaperon rouge et Le Petit Poucet tout en en respectant leur narration jusqu’à la chute finale. Nous retrouvons le coup de crayon de Magali Le Huche dans les illustrations, chaque ingrédient étant associé à un personnage issu de contes. Le texte est répétitif et rigolo tout en démontrant avec humour les bienfaits de la soupe, une soupe heureusement bien loin de celle que pourrait préparer La sorcière Tambouille. Un très bon moment de lecture avec ce conte détourné et qui donnera peut-être envie aux jeunes lecteurs de déguster de bonnes soupes comme celle de Kroquela pour grandir!

Participation #4 au Challenge Halloween 2021 de Hilde et Lou #Album jeunesse

Participation #61 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Participation #63 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Soupe

Challenge Petit Bac d’Enna #12 Catégorie Aliment/boisson: « Soupe »

challenge 2021 lire au féminin

Participation #58 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice et illustratrice françaises

Des peg dolls halloweenesques

Hier avait lieu le deuxième Atelier créatif de Syl de l’édition 2021 du Challenge Halloween de Hilde et Lou. Depuis une semaine, m’inspirant de créations DIY vues sur Internet ou sur Pinterest, nous faisons des pegs dolls automnales et halloweenesques. J’ai commencé par un bonhomme champignon dimanche dernier après avoir fait des fruits et légumes en feutrines. J’ai fait le chapeau champignon en feutrine en cousant des ronds blancs et rembourrant l’intérieur avec de la nicofibre. Puis j’ai fait colorié en blanc la figurine avec un feutre Posca blanc.

En début de semaine, j’ai fait des citrouilles Jack O’Lantern et fantômes en peg dolls en utilisant des feutres Posca. Puis mecredi, j’ai continué avec un vampire et une fille portant une robe candy corn.

Ce matin, je fais une nouvelle petite sorcière avec un chapeau noir en feutrine sur lequel j’ai collé une petite plume et les cheveux avec de la laine verte. Contrairement à l’année dernière, j’ai rajouté pour maintenir la forme du chapeau de la nicofibre comme dans celui du chapeau du bonhomme citrouille. Pour le reste des vêtements, j’ai colorié avec des feutres Posca.

Pour d’autres jolies créations: un coussin automnal chez Syl, un tableau avec une sorcière chez Hilde, un joli coussin de porte avec un tendre et délicat renard brodé chez Isabelle.

Atelier créatif #2 de Syl

Participation #3 au Challenge Halloween 2021 de Hilde et Lou #Loisirs créatifs

Au fil des pages avec Sorcidonie et les magipotirons

Potironflette et la boulachagrin

Nous lisons les 4 histoires de Sorcidonie et les magipotirons de Nora Thullin et Ana Duna (éd. Fleurus, 2021), un album jeunesse à partir de 4 ans, chaque histoire abordant une émotion ressentie par l’un des magipotirons de Sorcidonie ou celui de sa tante: le chagrin (Potironflette étant triste qu’on se moque d’elle car elle a un doudou), la colère (Potironchon n’étant pas content du choix d’un jeu), la peur (du médecin, Potirongeur étant malade) et la timidité (de Potironron qui vient passer la journée chez Sorcidonie).

Les illustrations sont colorées avec une adorable petite sorcière et ses potirons de compagnie qui me rappelle Amélia Fang et sa citrouille de compagnie, Trouille. Le texte s’amuse à inventer plein de mots-valises et se prête à une lecture en rimes à voix haute. Un bon moment de lecture avec des histoires sous fond de sorcellerie mais évoquant des épisodes de vie quotidienne pour mettre des mots sur les émotions et des astuces pour apprendre à les gérer!

Potironron et les magibiscuits

Pour prolonger la lecture, nous faisons un goûter avec des magibiscuits en suivant la recette du livre (farine, beurre ramolli, sucre, une pincée de sel et puis un œuf mais sans mettre la vanille ni de cannelle), une des astuces pour la timidité. Mais pour nous ce sera de la pure gourmandise! Après avoir laissé reposer la pâte 30 minutes au frigo, j’ai fait les sablés avec un emporte-pièce en forme d’étoile. Dix minutes plus tard de cuisson au four à 200 degrés, nous les avons dévoré tièdes voire à peine sortis du four. Miam miam!

Participation #2 au Challenge Halloween 2021 de Hilde et Lou #Album jeunesse

Participation #60 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Magibiscuits/Sablés

Participation #5 Les Gourmandises de Syl #Magibiscuits/Sablés

challenge 2021 lire au féminin

Participation #57 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice et française et illustratrice espagnole

Nos lectures « Baba Yaga »

En août 2021, le Challenge Contes et Légendes de Bidib est dédié aux contes slaves. Le premier conte qui m’est venu à l’esprit est celui de Baba Yaga, la sorcière slave que l’on retrouve dans le folklore russe, polonais ou bulgare. Voici trois versions de ce conte traditionnel russe que nous venons de lire. J’en avais d’ailleurs lu une autre version en début d’année, Les oies de Baba Yaga d’Alain Serres et Alessandra Vitelli (éd. Rue du Monde, coll. Papagoya, 2012), un album jeunesse à partir de 4 ans. Un avant-goût halloweenesque!

  • Baba Yaga de Sylvie Misslin et Joël Cimarròn

Je commence par lire Baba Yaga de Sylvie Misslin et Joël Cimarròn (éd. Amaterra, 2012), un album jeunesse à partir de 6/7 ans pour apprendre à lire à deux et qui contient également une roue associant une image et une étiquette avec des phrases de l’histoire qu’il convient d’associer sur la première double page.

Le père de Vassilissa, un paysan se remarie lorsque celle-ci a 8 ans. Mais sa nouvelle femme est jalouse de la jeune fille. Un jour, elle l’envoie chez chez une de ses amies pour chercher du fil et une aiguille qui serviront à raccommoder une chemise. Vassilissa obéit, malgré la peur de rencontrer Baba Yaga, la sorcière mangeuse d’enfants. En chemin, elle fait preuve de bonté et de gratitude à l’égard d’un pommier, des chiens puis d’un chat. Or ces derniers appartiennent à Baba Yaga qui n’est autre que l’amie de sa marâtre. En retour, ces derniers l’aideront-ils à s’enfuir, en particulier le chat qui lui offre une brosse?

Construite comme un conte-randonnée, l’histoire se déroule en deux temps, avec trois rencontres décisives avant son face à face avec la sorcière. C’est le bon tempérament de la jeune fille et son courage qui la sauvent. Les illustrations Joël Cimarròn sont très jolies et se fondent dans un décor slave. Baba Yaga apparaît sous les traits d’une vieille sorcière aux traits mauvais. De cette rencontre, la jeune fille apprendra à ne pas être trop obéissante. Un très bon moment de lecture avec cette version que j’ai préféré sur les trois!

  • Baba Yaga de Rose Celli et Christian Broutin

Je lis ensuite Baba Yaga de Rose Celli et Christian Broutin (éd. Flammarion Jeunesse, coll. Père Castor, 1974, rééd. 2013), un album jeunesse à partir de 5/6 ans, la sorcière apparaissant sous des traits terrifiants pour un jeune lecteur.

Une jeune fille est envoyée chez la sœur de sa marâtre, Baba Yaga pour chercher du fil et une aiguille. Mais méfiante, elle se rend d’abord chez sa gentille tante paternelle à qui elle demande conseil. Cette dernière lui explique comment se sauver de la sorcière. Sur ces bons conseils, la jeune fille se rend chez Baba Yaga. Elle se voit confier la poursuite d’une broderie pendant que la sorcière ordonne à sa servante de préparer un bain en vue de son repas du soir.

Cette version est plus longue que la précédente. Outre l’aide reçue, la jeune fille fait plus de rencontres: la servante, le chat, les chien, une barrière et un bouleau. De même, pour sa fuite, le chat lui donne un peigne et une serviette magiques.

  • Baba Yaga de Géraldine Elschner et Aurélie Blanz

Je termine mes lectures par Baba Yaga de Géraldine Elschner et Aurélie Blanz, adapté d’un conte russe (éd. L’Élan Vert, 2015), un album jeunesse à partir de 4/5 ans. Cette version est plus proche de la précédente puisque j’y retrouve l’aide de la tante paternelle, les mêmes rencontres (servante, chat, chiens, portail et bouleau) et les deux objets magiques offerts par le chat.

Les illustrations de cet album jeunesse sont plus enfantines et colorées. Il y a même un passage gourmand avec un gâteau aux raisins que je croquerai bien même s’il est préparé par la marâtre.

De ces trois versions (même si tous les éléments ne sont pas présents dans chacune), il ressort que Baba Yaga est une vieille sorcière dévoreuse d’enfants vivant au fond de la forêt, dans une cabane aussi terrifiante qu’elle, une cabane montée sur des pattes de poulet et entourée de crânes et os humains. Elle se déplace avec un mortier équipé d’un pilon comme gouvernail, tout en effaçant ses traces avec son balai. D’autre part, les épreuves subies par la petite fille permettront d’ouvrir les yeux à son père sur le véritable caractère de sa nouvelle épouse, son amour paternel étant plus fort.

Participation #55 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #Conte slave

Participation #21 au challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie #Conte traditionnel russe

Participation #55 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant

challenge 2021 lire au féminin

Participation #50 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice//illustratrice françaises

Au fil des pages avec La légende de la vallée

Attirée par l’illustration de la couverture, j’ai emprunté à la médiathèque et lu La légende de la vallée de Solène Gaynecoetche et Éric Désiront (éd. Bilboquet, 2014), un album jeunesse à partir de 5 ans. Une vallée verdoyante est habitée par de nombreux animaux mais aucun être humain jusqu’au jour où une famille vient s’y installer avec leurs deux jeunes filles, Jehanne et Eléonor. Les deux sœurs sont très vite attirées par un bois enchanté malgré l’obscurité qui y règne, théâtre d’un affrontement entre le Bien et le Mal. Quel sera le choix des deux sœurs? Et sera-t-il le même?

A la fois illustrateur, maquettiste, graphiste et photographe, Éric Désiront allie ces domaines pour apporter un charme délicat à ses illustrations en noir et blanc, en volume et avec des jeux d’ombres et de lumière se fondant dans le noir de l’encadré du texte. Elles renforcent l’ambiance sombre et inquiétante du bois dans lequel plongent les deux sœurs.Les différents tableaux scéniques donnent presque l’impression d’être au cœur d’un court-métrage d’animation.

J’ai bien plus apprécié les illustrations poétiques que le texte convenu, malgré la touche de mystérieux et de magie. On y retrouve des éléments récurrents de contes traditionnels comme une forêt, un cerf-esprit, une sorcière… Il y est question de destin, de quête initiatique, d’équilibre entre Bien et Mal personnifié dans la dualité des deux sœurs. Cette histoire m’est apparue comme un tome introductif bien qu’elle soit parue quelques mois après Le loup de Six-Cailloux (éd. Bilboquet, 2014). J’ai déjà repéré à la médiathèque une autre histoire se passant dans cette vallée, La rébellion des animaux (éd. Bilboquet, 2015). Un moment plaisant de lecture avant tout pour les illustrations!

Participation #48 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

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