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Au fil des pages avec le tome 5 du Pont des Tempêtes

Sitôt paru, j’ai lu, en e-book, le tome 5 du Pont des Tempêtes, Le trône tourmenté de Danielle L. Jensen (éd. Bragelonne, coll. Fantasy, octobre 2025, 468 pages), une romantasy se déroulant dans un monde en guerre et ravagé par des tempêtes sauvages, l’unique voie de passage commerciale étant le pont des tempêtes détenu par le roi d’Ithicana. Après les royaumes du Sud, l’intrigue se tourne vers ceux du Nord, Harendall, Amarid et Cardiff, les tensions étant fortes au point que la guerre pourrait éclater à tout moment.

Comme son frère jumeau Aren, le mariage d’Ahnna Kertell a été arrangé par le Traité des Quinze Ans, du temps de leurs parents. Meurtrie par la guerre qui a dévasté Ithicana, la jeune femme de 28 ans entend bien respecter ce traité et accepter d’être mariée avec le prince héritier d’Harendall, Williams, son promis depuis l’enfance. Mais parviendra-t-elle à se pardonner ses actes passés et taire son cœur qui est attirée par le mauvais prince, le demi-frère aîné illégitime de William, James, âgé de 30 ans et dont la mère était cardiffienne? Au cœur de la cour d’Harendall, loin des siens et de l’île sud, Ahnna a bien dû mal à trouver sa place et ne pas être piégée par les intrigues, corruptions et quêtes de pouvoir. Peut-elle vraiment accorder sa confiance à James, empêtré dans ses propres secrets qui pourraient contrecarrer les objectifs de la jeune femme? 

J’ai vite replongé dans l’univers du Pont des Tempêtes avec un début de roman fort bien rythmé mais j’ai trouvé qu’Ahnna, malgré son passé de guerrière aguerrie à la tête de l’île sud, s’est bien vite laisser dépasser par la situation au point de mettre sa vie en danger, son attirance pour James prenant le pas sur sa raison. Il y est ainsi question une nouvelle fois d’amour impossible, d’opposition entre désirs et responsabilités, de trahisons, l’autrice reprenant une trame narrative très similaire aux tomes précédents. Mais le duo Ahnna/James se démarque des deux précédents Lara/Aren et Zarrah/Kerris tant leur culpabilité est grande vis-à-vis de leur peuple qu’ils veulent sauver à tout prix, l’enjeu commercial que représente le riche royaume harendallien étant aussi crucial pour Cardiff que pour Ithanica, l’un ne pouvant se faire qu’au détriment de l’autre. Il y est aussi question de religion et de préjugés, les cardiffiens étant victimes de persécutions du fait de leurs coutumes assimilées à de la sorcellerie (astromancie ou lire dans les feuilles de thé). Un bon voire très bon moment de lecture jusqu’au twist final qui m’a fortement déplu tant il manque de nuances et d’originalité! Mais je lirai le sixième et dernier tome de cette série lorsqu’il paraîtra. 

Pour d’autres avis sur ce tome 5: Carole.

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Objet: « Trône »

Participation # (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Canada

Au fil des pages avec le tome 3 des Carnets de l’Apothicaire

J’étais restée en plein suspense après ma lecture en mars 2024 du tome 2 et ai finalement réussi à emprunter à la médiathèque le tome 3 des Carnets de l’Apothicaire de Natsu Hyuuga et Itsuki Nanao (éd. Ki-oon, mai 2021, 194 pages), un manga Seinen à partir de 15 ans et qui reprend le récit juste après la tentative d’empoisonnement déjoué par Mao Mao lors du banquet d’hiver.

Comme dans les deux premiers tomes, il y a de nombreux sauts dans le temps, au fil des chapitres et des enquêtes menées par Mao Mao qui est désormais une jeune adulte, dame de compagnie et goûteuse de l’une des concubines préférées de l’Empereur, Gyokuyo. En effet, le retour de la jeune femme chez elle, auprès de son père adoptif au sein du quartier des plaisirs a lieu 10 mois après son enlèvement. Elle se rend compte que sa vie au sein du palais impérial n’est pas si différente de sa vie passée. Bien que très perspicace et observatrice, la jeune femme a encore bien à apprendre auprès de son père adoptif lorsqu’ils sont amenés à intervenir sur un double suicide suspect d’une courtisane et de son client. L’absence de Mao Mao ne passe d’ailleurs pas inaperçue auprès de Jingshi dont la réaction amuse beaucoup Gyokuyo qui voit bien au-delà des deux jeunes gens, à l’instar de nous lecteur.

J’ai une nouvelle fois bien apprécié les intrigues de ce troisième tome, même si comme je l’avais déjà mentionné pour le tome 2, je trouve que certains aspects auraient pu être moins survolés et plus matures. J’ai également apprécié en découvrir plus sur le passé de Mao Mao qui n’était pas si enviable que cela et la tournure prise par la « relation » avec Jingshi qui en dévoile également un peu plus sur lui, après le décès suspect d’un militaire de haut-rang qu’il connaissait bien. Encore un bon moment de lecture! Mais je devrai une nouvelle fois patienter pour connaître les tomes suivants, ces derniers étant pour le moment déjà empruntés par d’autres usagers de ma médiathèque. J’ai déjà commencé à regarder les premiers épisodes de la saison de son adaptation en anime et envisage de lire les romans éponymes.

J’ai enfin noté quelques passages gourmands, comme par exemple les brochettes mangées par son amie servante ou le saké offert en récompense par Jingshi et sans tenir compte des plats ou boissons empoisonnées.

La BD de la semaine chez Blandine pour cette semaine

Participation #6 Un Mois au Japon 2025 de Lou et Hilde #Manga

Participation #9 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Japon

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Métier: « Apothicaire »

Participation #11 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2025 de Bidib et Fondant #Cuisine japonaise

Au fil des pages avec Comment le Prince Cardan en est venu à détester les histoires

J’ai lu, il y a plusieurs mois, Comment le Prince Cardan en est venu à détester les histoires de Holly Black et  Rovina Cai (éd. Rageot, novembre 2022, 192 pages), le tome 3,5 de la série de fantasy féérique pour adolescents, à partir de 15/16 ans, Le Peuple de l’Air se déroulant à la Haute Cour de Domelfe, dans le royaume de Terrafæ. Ce tome apporte une sorte de conclusion à la trilogie avec cette fois le point de vue de Cardan et en allant même plus loin que les événements du tome 3, La reine sans royaume (éd. Rageot, mars 2022, 439 pages). L’autrice avait d’ailleurs déjà étendu son univers avec Les sœurs perdues (éd. Rageot, novembre 2021, 58 pages), une très courte nouvelle (le tome 1,5) consacrée à la sœur jumelle de Jude, Taryn, celle-ci lui adressant une lettre d’excuse.

Dans la trilogie, sous les yeux de Jude, Cardan apparaissait comme un prince cruel puis un roi maléfique, usant de son arrogance et de sa cruauté sur quiconque l’approchait, en particulier les humains et même ses amis, tout en apparaissant bien plus complexe que ce qu’en pensait la jeune femme. En effet, Cardan n’était-il pas plus qu’un enfant Fae avec un cœur de pierre et une langue acérée? Derrière son arrogance et sa cruauté, ne cherche-t-il pas à ne plus être blessé par son entourage, n’étant pas épargné, dès son plus jeune âge par des trahisons familiales ou amicales? Peut-il se voir lui-même comme un être digne d’amour?

J’ai apprécié ce tome au style poétique et narrant, sous forme d’un conte initiatique, ponctué de ses rencontres avec le troll Aslog et accompagné de jolies illustrations féériques de Rovina Cai, l’enfance puis l’adolescence du Prince Cardan jusque dans son présent avec Jude. Ce que j’avais esquissé de la personnalité du jeune fæ et de son vécu a été confirmé par ce tome. Comment se construire dans la solitude, le mépris de sa famille (son père l’ayant rejeté du fait de la prophétie, sa mère ne l’ayant enfanté que pour assouvir sa soif de puissance, ses frères et sœurs, comme Balekin, ne voyant en lui qu’un concurrent au trône à rabaisser), des amitiés pas si amicales que cela, teintées de jalousie et de faussetés (en particulier avec Locke) et même lorsqu’il en espère plus (comme avec Nicasia). Comment pourrait-il voir en Jude, cette humaine, une possible amie et même un être aimé? Il est ainsi question de confiance en soi, de relations amicales et amoureuses, de quête initiatique, dans un contexte d’intrigues politiques, de trahisons et de complots…

J’ai ainsi apprécié me replonger dans l’univers de Terrafæ et en découvrir un peu plus sur le Prince Cardan, de son point de vue, même si ce dernier garde une part de mystères. En effet, dans la trilogie, tout est raconté du seul point de vue de Jude, un personnage que j’ai eu du mal à cerner et à comprendre, surtout dans le premier tome, Le Prince cruel (éd. Rageot, septembre 2020, 540 pages), fine stratège mais bien immature dans ses premiers émois amoureux. Un bon voire très bon moment de lecture!

Pour d’autres avis sur ce tome: Clarabel.

Participation #2 Challenge Contes & Légendes 2025 de Bidib #Petit Peuple

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Lettre isolée: « à »

Participation #2 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #États-Unis (Autrice) et Australie (Illustratrice)

 

 

Au fil des pages avec le tome 3 du Pont des Tempêtes

J’ai lu le tome 3 du Pont des Tempêtes, L’héritier insoumis de Danielle L. Jensen (éd. Bragelonne, coll. Fantasy, mars 2024, 552 pages), une romantasy se déroulant dans un monde en guerre et ravagé par des tempêtes sauvages, l’unique voie de passage commerciale étant le pont des tempêtes détenu par le roi d’Ithicana.

Ce tome se déroule parallèlement aux événements des tomes 1 et 2 mais sous le double point de vue du prince héritier de Maridrina, Keris Veliant, le frère de Lara et de la nièce de l’impératrice de Valcotta et sa générale, future héritière, Zarrah. Leur romance se dessinait déjà dans les premiers tomes, apparaissant suffisamment pour me titiller, leurs rapports orageux dévoilant des caractères forts et un trope « amour interdit », chacun faisant partie d’une guerre sans fin qui a pour point d’ancrage la prise de la cité de Nerastis. Là où Lara a été élevée dans le mensonge, Zarrah a vu son deuil être transformé en une arme de vengeance par sa tante. De son côté, Keris refuse de suivre les pas de son tyran de père, rêvant plutôt à la paix sans vraiment sans donner les moyens. Leur rencontre remettra-t-elle en cause leur position, aucun des deux ne dévoilant son identité à l’autre?

Certes, on sait déjà où va l’intrigue mais l’écriture étant addictive, cela ne m’a pas gêné, ayant apprécié d’en découvrir plus sur l’univers imaginé par l’autrice, cette fois dans les rapports haineux entre Maridrina et Valcotta, cette dernière n’étant pas venue en aide à Ithicana. On recroise même rapidement Lara et Aren dans des événements-clés où Keris ou Zarrah avait pu interagir avec eux.

Derrière la romance, il y est ainsi question du poids de l’héritage familial, des préjugés, de complots, de trahisons et du droit à choisir sa propre vie, de deuil, d’emprise… Même si ce tome 3 finit là où s’arrête le tome 2 chronologiquement, j’ai apprécié découvrir cette partie de l’histoire. J’ai hâte de découvrir la suite dans le tome suivant, l’histoire entre Zarrah et Keris n’étant pas terminée. Un très bon moment de lecture, ayant su avant de commencer ma lecture que cela se passait dans la même temporalité que les deux premiers tomes et ayant eu peur alors que ce ne soit qu’une redite!

Participation # (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #Canada

 

Au fil des pages avec La guerrière et le Highlander

J‘ai lu, en e-book, La guerrière et le Highlander de Déborah Guérand (éd. HarperCollins, coll. Victoria, n°195, octobre 2023, 304 pages), une romance historique médiévale se déroulant sur l’île de Skye, en Écosse, dans le clan MacKinnon entre 1375 et 1389, Urain ayant été levée par sa mère comme un garçon pour la rendre plus libre, indépendante et à l’abri des malversations des hommes, la jeune femme étant née d’un viol. Ce secret va perturber sa relation avec son meilleur ami, Alasdair MacKinnon, troisième fils du chef de clan. Leur amour pourra-t-il s’épanouir malgré ce secret vécu comme une trahison par Alasdair?

Le résumé m’attirait beaucoup en raison de la situation particulière d’Urain et je me demandais comment cela allait être traitée par l’autrice. Mais compte-tenu des nombreux retours dans le passé afin d’établir la relation entre Urain et Alasdair, j’ai trouvé que l’intrigue manquait de rythme et les sentiments des deux jeunes gens ne correspondaient pas vraiment à leur âge au fil du temps (10 ans, 16 ans puis à la fin 24 ans), leur relation étant entrecoupée de très longues années sans se voir. J’ai toutefois bien apprécié la description de la situation géopolitique de l’époque, la romance se fondant dans des complots et enjeux politiques intéressants et renvoyant à la grande Histoire de l’Écosse et des figures historiques de l’époque.

Une lecture plaisante, surtout dans la seconde partie lorsque l’histoire revient sur la vie des deux jeunes gens, en 1389! J’ai vu qu’un second tome est paru sur l’un des personnages secondaires qui m’a bien plu, Connor, l’un des cousins d’Alasdair: La rebelle et le Highlander (éd. HarperCollins, Coll. Victoria, n°210, février 2024, 320 pages) et se déroulant en 1393. J’ai bien envie de la lire aussi.

Je la rajoute d’ailleurs pour le thème de février dernier du challenge Romance Historique 2024, « Romance médiévale » et coche au passage la case « Une histoire qui se passe sur une île » du bingo de juin 2024 d’un Week-end à 1000.

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