Auteur/autrice : Jojo (Page 1 of 355)

Au fil des pages avec Le Pumpkin Spice Café

J’ai lu, en e-book, le tome 1 de Dream Harbor, Le Pumpkin Spice Café de Laurie Gilmore (éd. HaperCollins, novembre 2024, 352 pages), une romance contemporaine New Adult se déroulant dans une petite ville américaine, lors de la Fête de l’automne. En reprenant le café de sa tante Dot, Jeanie, âgée de 28 ans est bien décidée à commencer une nouvelle vie, bien loin de ce qu’elle a pu vivre ses dernières années à Boston dans un travail stressant et qui l’a enfermée dans une routine solitaire, loin de sa famille et sans amis. Mais sa rencontre avec Logan, un bel agriculteur grincheux, va-t-il mettre à mal son projet? 

Certes, on retrouve ce côté cosy automnal annoncé et de petite ville à la Gilmore Girls (le pseudonyme de l’autrice y faisant un clin d’oeil) qui m’a plu, mais pour le reste, j’ai trouvé l’histoire bien trop convenue et sans grand intérêt, même dans la romance qui accumule les clichés. Je m’attendais à un cosy mystery mais la petite enquête autour du café qui serait hanté ne l’est pas vraiment même si l’identité du fantôme était rigolote, à défaut de rendre crédible le sort réservé à l’auteur des dégradations. Quant à la romance avec le trope « Grumpy/sunshine » doublé d’une opposition « citadine/campagnard », elle ne m’a guère convaincu tant le slow burn m’a semblé long et redondant, au vu des âges de Jeanie et Logan, basé encore une fois sur une absence de communication même si les doutes du jeune homme peuvent se comprendre, ce dernier ayant peur de revivre une nouvelle déception amoureuse au vu et au su de toute la petite ville, les commérages allant bon train. J’ai été déçue par ce roman dont le meilleur reste finalement son illustration de couverture. Les autres couples des tomes suivants apparaissent dès ce premier tome et sont les amis proches de Logan. Mais je ne pense pas lire les tomes suivants tant j’ai trouvé ce premier tome insipide mais pour un lectorat averti (l’autrice enchaînant vers la fin les scènes spicy). 

Pour d’autres avis bien plus enthousiastes que le mien: Carole et Marinette (en audio). 

Participation # Challenge Halloween 2025 de Hilde et Lou #Romance cosy automnale

Participation # (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #États-Unis

Au fil des pages avec Femme pour moitié

J’ai lu, le mois dernier, pour une lecture commune avec Hilde et Jostein dans le cadre des Étapes Indiennes, Femme pour moitié de Perumal Murugan (éd. Gallimard, janvier 2025, 224 pages), un court roman paru pour la première fois en 2010  et se déroulant dans un village modeste du Tamil Nadu, dans le Sud de l’Inde, au sein d’un couple de paysans sans enfants, dans les années 40. Kali et Ponna, respectivement âgés de 30 et 28 sont mariés depuis 12 ans mais n’ont jamais pu devenir parents. L’amour qui les unit sera-t-il suffisamment fort face à la pression sociétale et familiale d’avoir une descendance? Las de subir, au quotidien, les moqueries, médisances et humiliations de leur entourage, ils multiplient les offrandes, rituels comme le dangereux tour de la Pierre Stérile pour mettre fin aux superstitions, malédictions et commérages… Mais doivent-ils suivre les derniers conseils en date de leur famille incitant la jeune femme à se rendre au festival en l’honneur d’Ardhanarishvara, dieu à demi-femme au cours duquel les conventions sociales sont abolies? Ou au contraire, seront-ils capable de suivre l’exemple de l’oncle de Kali, Nallaiyam, désormais âgé et toujours célibataire, qui a fait fi des ragots et de sa mise à l’écart du fait de son choix de vie?

Il y est ainsi question de l’infertilité au sein du couple, du poids des mœurs, de la religion et des coutumes dans l’Inde rurale à avoir une descendance, d’héritage, de répudiation de la femme ou d’adoption… L’auteur nous offre surtout le point de vue du mari, Kali et de ses questionnements sur leur impossibilité à concevoir un enfant (cela viendrait-il de lui ou de Ponna?), sur son mariage alors qu’il a choisi une femme qu’il a toujours aimée et qu’il désire toujours autant après des années de mariage (pourrait-il la répudier et vivre sans elle ou en prenant une seconde épouse?). Pourquoi ce couple ne pourrait-il pas être heureux sans enfants?

La vie simple de ce couple contraste avec la dureté du regard critique de leur entourage, leur colère et impuissance se reflétant dans un langage parfois cru et grossier qui contraste avec des passages plus poétiques de leur routine quotidienne, rurale et au cœur d’une Nature apaisante, auprès des animaux de la ferme et nous plongeant dans leur intimité. Au fil des des stigmatisations successives, le couple se fissure et le drame semble inéluctable tant la pression des traditions pèse sur ce couple sans enfants. Un bon moment de lecture dramatique et émouvant, construit comme une fable et abordant un thème universel et tabou qui a valu, pour l’auteur, des menaces de mort et son retrait de la vie littéraire, pendant plusieurs années! Même dans notre société actuelle, le regard porté sur les célibataires ou les couples sans enfants reste malheureusement tout aussi intrusif, blessant voire oppressant. 

J’ai également noté quelques passages gourmands accompagnés ou non d’alcool (comme des bouteilles d’arack ou du vin de palme) comme par exemple « des kachayam à la farine de riz et des pakkoda épicés », « du curry aux lentilles et beignets aux piments », « du puttu bien chaud dans une assiette de feuilles. Quatre gros tronçons, avec un curry de légumes »… 

Pour d’autres avis sur ce roman: Hilde et Jostein.

Participation # Challenge Les Étapes Indiennes 2025 de Hilde #LC

Participation # Challenge Contes & Légendes 2025 de Bidib #Hindouisme

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2025 de Bidib et Fondant #Cuisine indienne

Participation # (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Inde

Throwback Thursday Livresque: Fausse identité

TTL n°335 chez Carole #Fausse identité

Ce jeudi 2 octobre 2025, je participe au Throwback Thursday Livresque, un rendez-vous livresque initialement chez Bettie Rose Books et repris depuis par Carole, les liens étant à déposer chez My-Bo0ks. Le principe est de partager chaque jeudi un livre en fonction d’un thème donné. Cette semaine, le thème est « Fausse identité ».

Pour illustrer ce thème, j’ai choisi:

  • le personnage de Dina Miller, un agent du Mossad qui se fait passer pour une veuve revenant d’Argentine lors d’une mission d’exfiltration aux États-Unis au début des années 60 dans La double vie de Dina Miller de Zoé Brisby (éd. Albin Michel, mars 2024, 272 pages), un roman historique
  • le personnage d’Enola Holmes qui se fait passer pour Ivy Meshle, l’assistante du Dr. Leslie T. Ragostin ou la jeune épouse de ce dernier le jour et une nonne muette venant en aide aux pauvres des bas-quartiers la nuit dans le tome 2 des Enquêtes d’Enola Holmes, L’affaire Lady Alistair de Nancy Springer (éd. France Loisirs, coll. Guanaco, avril 2010, 288 pages), un roman jeunesse à partir de 10 ans ou son adaptation BD par Serena Blasco (éd. Jungle, mai 2016, 64 pages), une BD jeunesse à partir de 9 ans

Et vous, quel livre auriez-vous choisi pour cette thématique? La semaine prochaine, le thème sera: « à New-York ».

 

Au fil des pages avec le tome 2 de Brume

En attendant la parution ce 1er octobre 2025 du tome 4, nous avons relu, avec mon mini sorcier, les tomes précédents. Je me suis aperçue que je n’avais publié que le tome 1, comme Hilde et nous avons prévu d’en faire des lectures communes en publiant, ce 1er octobre le tome 2 et mercredi prochain, le tome 3. Voici donc mon billet sur le tome 2, Brume et la forêt des âmes perdues de Jérôme Pélissier et Carine Hinder (éd. Glénat, coll. Tchô!, janvier 2024, 64 pages), une BD jeunesse écrite en lettres majuscules et à partir de 7 ans.

Brume est toujours bien décidée à percer le secret de ses origines et pour ce faire, elle part à la recherche de l’antre de la sorcière Naïa dont elle détient le grimoire, au cœur de la sombre forêt des âmes perdues, aidée de son ami toujours aussi peureux, Hugo et du petit cochon toujours aussi énigmatique, Hubert (le narrateur). Mais le trajet est une nouvelle fois semé d’embûches, entre des fantômes, une meute de loups ou bien encore le redoutable Ankou. Mené par la petite sorcière têtue et un brin trop confiante, le trio parviendra-t-il à en savoir plus sur la sorcière Naïa? 

Nous avons une nouvelle fois beaucoup apprécié ce tome de transition dans lequel nous retrouvons tous les ingrédients qui nous avaient déjà plu dans le premier: l’humour, l’aventure et l’amitié, la fin du tome se terminant en plein suspens et gardant encore son lots de mystères et de secrets. Nous retrouvons la même structure narrative (le regard porté par Hubert permettant un recul sur le vécu des 2 enfants) et des illustrations toujours aussi colorées, expressives et dynamiques permettant une belle immersion dans ce monde de sorcellerie inspiré du folklore breton. Aurons-nous le fin mot de l’histoire dans le tome 3, La source des secrets (octobre 2024, 64 pages)? La réponse, mercredi prochain.

Pour d’autres avis enthousiastes sur ce tome 2: Hilde, Mylène et Moka.

Participation # Challenge Halloween 2025 de Hilde et Lou #BD jeunesse

Participation # Challenge Contes & Légendes 2025 de Bidib #Sorcière et Ankou

La BD de la semaine chez Blandine pour cette semaine

Au fil des pages avec Grimelda Hauchecorne, La souris de Salem

Acheté après avoir succombé à l’illustration de couverture et lu à sa parution en 2022, ce n’est que cette année que j’ai relu avec mon mini sorcier Grimelda Hauchecorne, La souris de Salem de Cassandra O’Donnell et Jean-Mathias Xavier (éd. Flammarion Jeunesse, octobre 2022, 48 pages), un album jeunesse au format à l’italienne et à partir de 7/8 ans, les magnifiques illustrations au charme gothique romantique pouvant impressionner les plus jeunes.

A Salem, de puissantes et méchantes sorcières se réjouissent de la tenue du Sabbat, la fête de la lune de sang, leur permettant de jeter de nombreux sinistres sorts, sauf pour une petite souris, Grimelda Hauchecorne, qui, possédant un cœur, ne peut être leur égale et rivaliser en méchanceté. Parviendra-t-elle à trouver une solution à cette différence qui lui pèse, au cœur des bois entourant Salem? 

Le texte doux, poétique et construit sous forme de conte-randonnée vient atténuer la présence des personnages effrayants (le roi des cauchemars, la fille de l’eau et l’homme-arbre) que rencontrent la petite souris au cœur généreux qui, en tant que sorcière, n’en a pas peur et qui a peu de temps à perdre avec eux, tant elle est obnubilée par sa différence. Il y est ainsi question d’acceptation de soi et des autres, de différence qui devient une qualité et non plus une faiblesse… J’ai particulièrement apprécié les illustrations avec ce charme gothique et suranné, dans un style rappelant l’époque victorienne, Tim Burton ou la fantasy comme Tolkien… Un très bon moment de lecture avec ce conte gothique gentiment effrayant et se terminant sur une jolie morale sur ce que l’on peut faire ou non de son cœur!

Pour d’autres avis sur cet album jeunesse: Lou

Participation #2 Challenge Halloween 2025 de Hilde et Lou #Album jeunesse

Participation # Challenge Contes & Légendes 2025 de Bidib #Conte-randonnée

Challenge Petit Bac d’Enna #4 Catégorie Animal: « Souris »

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