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Au fil des pages avec Le restaurant de l’amour retrouvé

Début mai 2021, pour prolonger le Mois au Japon, je lis Le restaurant de l’amour retrouvé d’Ito Ogawa (éd. Picquier, 2015, 254 pages), un court roman japonais. Rinco, une jeune femme de 25 ans retourne, après une rupture amoureuse, dans son village natal où vit sa mère qu’elle n’a pas revu depuis 10 ans. Le choc de la rupture lui en a fait perdre de la voix, son ex petit-ami ayant vidé tout l’appartement, y compris les ustensiles de cuisine et à l’exception de la jatte de saumure héritée de sa grand-mère maternelle.

Sa mère accepte qu’elle reste à condition de s’occuper de son cochon femelle apprivoisé, Hermès. Aidé d’un ami de la famille Kuma, Rinco se reconstruit petit à petit en faisant le métier qu’elle aime, cuisiner dans son propre restaurant, « L’Escargot ». Les relations avec sa mère restent tendues, entre non-dits, rancunes et secret familial. Parviendra-t-elle à se remettre de son chagrin amoureux et à renouer avec sa mère grâce à son art culinaire?

Ce roman court au style simple est porté par la cuisine gastronomique de Rinco qui vit délicatement et lentement au rythme des saisons et des plats qu’elle prépare minutieusement et avec beaucoup d’amour, avec des ingrédients locaux et de saison et de générosité aux personnes qui viennent manger dans son restaurant. Sa cuisine, héritée de sa grand-mère maternelle, devient thérapie et réconfort pour elle et pour les autres. Ses plats deviennent sa voix. Chaque plat qu’elle prépare est en effet unique et raffiné et contribue à rendre heureux celui ou celle qui le savoure; ce qui fait bientôt la réputation du restaurant de Rinco.

S’éloignant des rapports conflictuels mère/fille, le texte est un vrai plaisir pour les papilles jusqu’à ce que la mère de Rinco reprenne une place dramatique dans l’histoire (la fin étant un peu abrupte avec en particulier le sort réservé au cochon et (trop) longuement décrit mais qui fait sens dans la reconstruction de Rinco). Avec une touche toute personnelle, la jeune femme crée des plats japonais qui donne envie d’être savourés.

Il y est ainsi question de cuisine comme art-thérapie, de générosité, d’amitié, d’amour (filial, maternel et envers soi-même), de partage mais aussi de Nature avec une montagne généreuse et accueillante au bord d’une source thermale. Un bon moment de lecture feel good dans une atmosphère typiquement japonaise (avec les plats japonais ou les statues de jizô au bord des routes)!

Pour un autre avis: Katell.

Participation #25 Un mois au Japon 2021 de Hilde et Lou #Roman

Participation #3 au Challenge Cottagecore 2021 de MissyCornish #Retour aux sources

challenge 2021 lire au féminin

Participation #36 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice japonaise

Participation #55 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Cuisine japonaise

Au fil des pages avec Mariette, Soupir et le petit cerisier

Nous empruntons à la médiathèque Mariette, Soupir et le petit cerisier d’Irène Schwartz et Frédéric Stehr (éd. L’école des loisirs, 2005), un album jeunesse à partir de 3 ans. Un matin d’été, Soupir et Mariette découvrent la neige qui est tombée dans la nuit. Elles s’amusent avec cette drôle de neige jusqu’à s’éloigner un peu trop du terrier.

L’histoire est aussi mignonne que celle que nous avions déjà lu de cette famille de marmottes, Mariette et Soupir cherchent une maison. Par leur imprudence, les deux petites marmottes découvrent des fruits délicieux, des cerises. Mais comment leur mère pouvait elle aussi les connaître? Un très bon moment de lecture avec cet album jeunesse rigolo et gourmand pour les amateurs de neige et de cerises! Il peut être aussi bien lu en hiver qu’en été pour une échappée montagnarde.

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Adjectif: « Petit »

Participation #15 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Cerise

Au fil des pages avec Mariette et Soupir cherchent une maison

Comme l’été dernier, nous empruntons à la médiathèque Mariette et Soupir cherchent une maison d’Irène Schwartz et Frédéric Stehr (éd. L’école des loisirs, 1996), un album jeunesse à partir de 3 ans. Par une belle journée ensoleillée, la famille de marmottes se réveille quand soudain, Soupir découvre une drôle de pierre qui leur révèle que leur terrier est sur le passage d’un nouveau sentier de randonnée, le sentier des edelweiss. Ni une ni deux, Marmotte et Soupir partent à la recherche d’un nouveau terrier.

L’histoire est tendre avec cette adorable famille de marmottes. En partant avec elle à la recherche d’une nouvelle maison, nous voyons aussi le mode de vie des marmottes avec par exemple les dangers qui guettent les marmottes comme une hermine. Il n’est pas si simple de trouver un bel abri pour y vivre. Les illustrations ont un côté un peu vintage dans un décor montagnard qui donne envie de partir randonner. Un bon moment de lecture avec même une petite touche gourmande lorsque Mariette et Soupir se régalent de baies, des mûres sans doute!

Participation #10 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Baies

Au fil des pages avec Anika et la sorcière des neiges

Nous lisons un de nos derniers emprunts à la médiathèque, Anika et la sorcière des neiges de Linda Sunderland et Daniel Egnéus (éd. Little Urban, 2017), un album jeunesse à partir de 3 selon l’éditeur mais plutôt pour les plus grands, à partir de 5 ans. Pendant qu’Anika reste au Jardin des neiges avec son père, sa mère part cueillir des gentianes bleues, fleurs porte-bonheur de sa fille. Mais elle est capturée par la maléfique Sorcière des Neiges. Anika part la sauver avec son père. Aidée d’un corbeau et d’un renard polaire, aura-t-elle assez de magie en elle pour faire face à la sorcière?

Anika est une petite fille bien courageuse et amie des corbeaux qui lui ont offert une belle robe de plumes. Elle s’épanouit au sein d’une famille unie et en harmonie avec les animaux sauvages, les soignant au besoin en toute simplicité et gentillesse. Elle n’hésite donc pas une seconde pour aider son père dans le sauvetage de sa mère. Il est ainsi question d’aventure, d’amour filial, de respect des animaux et de magie du cœur. A l’instar de la magnifique couverture pleine page, les illustrations sont jolies dans les tons bleutés, même si parfois j’ai trouvé bizarres des animaux avec deux yeux de profil au lieu d’un seul. Un très bon moment de lecture avec ce joli conte initiatique hivernal qui rappelle celui d’Hans Christian Andersen, La Reine des neiges, la jeune Gerda partant sauver son ami Kay prisonnier dans le palais de la reine!

Participation #2 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Météo: « neiges »

Au fil des pages avec Les trois boucs

Après avoir lu Il n’y a pas de dragon dans cette histoire de Lou Carter et Deborah Allwright, nous voulions en savoir plus sur un des contes repris dans l’histoire et que nous ne connaissions pas, à savoir Les trois boucs bourrus, un conte norvégien paru en 1843 dans Contes populaires norvégiens de Peter Christen Asbjørnsen et Jørgen Moe.

J’ai donc emprunté à la médiathèque Les trois boucs de Jean-Louis Le Craver et Rémi Saillard (éd. Didier Jeunesse, coll. A petits petons, 2001), un album jeunesse à partir de 3 ans. Trois boucs, Poilu, Velu et Barbu veulent se rendre dans une montagne pour y manger une herbe succulente. Mais pour s’y rendre, ils doivent traverser un pont au-dessous duquel vit un troll terrifiant et affamé. Arriveront-ils malgré à gagner la montagne? J’ai apprécié l’histoire et la ruse utilisée par les boucs pour échapper au troll mais pas les illustrations, surtout que le troll meurt transpercé par les cornes du grand bouc dans cette version. Un conte norvégien à découvrir quand même et qui aurait aussi été dans le thème halloweenesque du challenge Contes et Légendes au pays des ogres!

Participation #65 Contes & Légendes 2020 de Bidib #Conte norvégien

année

Participation #14 au Challenge « Cette année, je (re)lis des classiques » de Nathalie et Blandine

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