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Au fil des pages avec Le prince dragon

J’emprunte à la médiathèque Le prince dragon de Marie Diaz et d’Olivier Desvaux (éd. Belin Jeunesse, 2014), un album jeunesse grand format à partir de 7/8 ans et d’après un conte traditionnel scandinave. Dans un royaume du Nord, au temps des dragons, une roi et une reine désespèrent de ne pouvoir avoir d’enfant. Un jour d’automne, la reine rencontre une vieille d’avant le temps qui lui donne une solution magique. Mais la reine ne suit pas totalement les recommandations de la vieille. Elle donne alors naissance, dans le plus grand secret, à deux êtres: une créature terrifiante qu’elle jette par la fenêtre puis un magnifique garçon. Le temps passe jusqu’au jour où l’enfant est en âge de se marier. Et si le secret de la reine refaisait surface? Qui sera à même de lever le maléfice du Prince Dragon qui l’oblige à dévorer chacune de ses épouses successives?

Quel beau conte scandinave à la fois féérique et terrifiant! Il y est question de désir d’enfant, de malédiction, de mort, d’amour libérateur… Les illustrations à la peinture à l’huile d’Olivier Desvaux sont magnifiques. J’avais d’ailleurs beaucoup apprécié ses illustrations de Cosette. Une très belle découverte pour le mois « Dragons » du challenge Contes et Légendes proposé par Bidib!

Participation #27 Contes & Légendes 2020 de Bidib #Dragon

Au fil des pages avec Les loups

Nous empruntons à la médiathèque Les loups d’Emily Gravett (éd. Kaléidoscope, 2005), un album jeunesse à partir de 3 ans. Dès la page de garde, le ton de l’album est donné: il s’agit d’un « conte de tonnerre d’enfer » : « Trop de lapins croient ce qu’ils lisent dans les contes. Les petites filles vêtues de chaperon rouge ne sont pas ce que les loups préfèrent manger ». Mais que mange réellement un loup? C’est ce que va découvrir un lapin en empruntant à la bibliothèque municipale « Les Levrauts » un documentaire sur les loups. Le lapin est tellement plongé dans son livre qu’il ne se rend pas compte qu’un loup sorti tout droit de son livre le prend en chasse.

Encore un coup de cœur pour cet album mêlant humour, suspense et mise en abîme comme dans Une fois encore! L’humour d’Emily Gravett est toujours aussi percutant, tout en offrant deux fins à cette histoire dont une plus joyeuse pour les jeunes lecteurs les plus sensibles. Les illustrations au fusain, avec une touche de rouge pour le livre emprunté, sont comme toujours avec cette autrice, magnifiques. Sans oublier les pages de garde agrémentées de cartes d’emprunts à la bibliothèque et lettres à lire. Une belle démonstration, s’il en est, du pouvoir des livres!

Le Mois Anglais de Lou, Titine et Lamousmé

Participation #26 Contes & Légendes 2020 de Bidib

Au fil des pages avec La Barbe bleue

J’ai emprunté à la médiathèque La Barbe bleue de Charles Perrault et illustré par Eric Battut (éd. Bilboquet, 2000), un album jeunesse à partir de 3 ans selon l’éditeur voire bien plus âgé au vu de certains passages du texte.

Un homme très riche, veuf à plusieurs reprises et à la barbe bleue jette son dévolue sur les filles de sa voisine. La cadette accepte finalement de l’épouser, séduite par tant de richesses malgré son aspect si laid et si terrible. La Barbe bleue part en voyage d’affaires tout en confiant à sa jeune épouse un trousseau de clefs, lui précisant bien de ne pas essayer de rentrer dans son cabinet. Mais la curiosité étant trop grande, la jeune épouse ouvre la porte du cabinet et découvre l’horreur: un « plancher (…) tout couvert de sang caillé » dans lequel « se miraient les corps de plusieurs femmes mortes et attachées le long des murs ». Que se passera-t-il au retour de la Barbe bleue? Finira-t-elle égorgée à l’instar des précédentes épouses?

Les illustrations épurées d’Eric Battut faites de bleu, de blanc et de noir, sans oublier le rouge couleur du sang accompagnent parfaitement le texte sombre et cruel de Charles Perrault écrit en 1697 dans Les contes de ma mère l’Oye. Le texte finit par deux moralités de l’époque (la curiosité comme vilain défaut et le fait de savoir qui porte la culotte au sein du couple: l’homme ou la femme?). Il y est ainsi question de (dé)loyauté et de démesure, rappelant la condition de la femme au XVIIe siècle. Un moment de lecture terrifiant à ne pas lire à de trop jeunes lecteurs!

Participation #25 Contes & Légendes 2020 de Bidib

année

Participation #9 au Challenge « Cette année, je (re)lis des classiques » de Nathalie et Blandine

Challenge Petit Bac d’Enna #7 Catégorie Couleur: « Bleue »

Au fil des pages avec Le Petit Chaperon rouge

Nous lisons Le Petit Chaperon rouge de Beatrix Potter et Helen Oxenbury, d’après Charles Perrault (éd. Kaléidoscope, 2019), un album jeunesse à partir de 3 ans. Le Petit Chaperon rouge va rendre visite à sa grand-mère avec un briochon et une petite motte de beurre. En chemin, elle croise la route d’un loup affamé et rusé. Survivra-t-elle à cette rencontre? Beatrix Potter raconte dans une version so british le conte traditionnel et de façon tout aussi sombre et cruelle que Charles Perrault en 1697. Nous retrouvons une petite fille naïve, captivée par la Nature qui l’entoure et qui se laisse prendre au piège du loup. La tension et la peur montent en même temps que le moment fatidique approche. Le loup semble sortir grand vainqueur, comme dans la version sans appel de Charles Perrault, même si les bûcherons ne sont pas loin.

Les jolies illustrations pastel d’Helen Oxenbury sont douces, expressives et ancrent l’histoire dans la campagne anglaise, à l’image de la tenue du grand méchant loup. Elles contrastent avec le texte Beatrix Potter, digne héritière de Charles Perrault. Selon l’âge de l’enfant et au vu des illustrations de la dernière page, il est possible d’imaginer une fin plus heureuse, à la façon des Frères Grimm mais encore une triple mort (du loup, de la fillette et de sa grand-mère). Un très bon moment de lecture avec cet album à la très jolie page de garde!

Pour d’autres avis sur cette version du conte: Syl et Bidib.

Participation #24 Contes & Légendes 2020 de Bidib

année

Participation #8 au Challenge « Cette année, je (re)lis des classiques » de Nathalie et Blandine

Challenge Petit Bac d’Enna #6 Catégorie Couleur: « Rouge »

Au fil des pages avec Une maison pour trois cochons

Nous empruntons à la médiathèque Une maison pour trois cochons de Sabine de Greef (éd. L’école des loisirs, 2006), un album jeunesse cartonné à flaps à partir de 3 ans et revisitant le conte des Trois petits cochons. Nous avions découvert cette autrice avec 1, 2, 3 Qui est là? qui renvoie au même conte. Dans cette version, les trois petits cochons s’unissent pour construire à la hâte une maison en bois pour échapper au loup affamé. Ce dernier très en colère souffle sur la maison qui s’envole et qui devient un bateau. Les trois petits cochons arriveront-ils à échapper au loup? Un très bon moment de lecture et beaucoup de rires en soulevant les rabats! Nous sommes bien sûr plus proches de la version de Disney de 1933 que de celle de Joseph Jacobs de 1890, les trois petits cochons se moquant du loup.

Participation #23 Contes & Légendes 2020 de Bidib

année

Participation #7 au Challenge « Cette année, je (re)lis des classiques » de Nathalie et Blandine

Challenge Petit Bac d’Enna #7 Catégorie Mot au pluriel: « Cochons »

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