Étiquette : Challenge Contes et Légendes 2025 (Page 1 of 3)

Au fil des pages avec The Wendy Project

J’ai lu, en version numérique via ma médiathèque, The Wendy Project de Melissa Jane Osborne et Veronica Fish (éd. Ankama, coll. Étincelle, mai 2019, 96 pages), un roman graphique avec le difficile deuil de Wendy Davies, âgée de 16 ans, après la mort de son jeune frère Michael dont le corps n’a pas été retrouvé, après un terrible accident de la circulation, à travers son journal intime. L’adolescente refuse son décès au point de croire que son frère vit encore auprès d’un garçon volant tandis que son autre frère, John est devenu mutique depuis l’accident. Ses parents sont inquiets de son état et l’emmène voir une psychologue. Wendy parviendra-t-elle à faire le deuil de son frère? Comment se reconstruire et accepter de vivre après un tel drame?

J’ai beaucoup apprécié cette BD, se déroulant en Nouvelle-Angleterre et qui est une reprise réussie du roman originel de James Matthew Barrie (éd. Librio, rééd. 2017, 143 pages) en abordant de façon réaliste les étapes du deuil, entre déni, tristesse et culpabilité. J’ai également apprécié la relation entre les deux enfants, Wendy et John, dont les liens fraternels se ressoudent après ce drame. Ces étapes apparaissent également graphiquement, la dessinatrice passant du noir et blanc (le monde réel) aux couleurs vives et oniriques (monde imaginaire).

Les éléments du conte originel se fondent dans l’intrigue agrémentée de certaines citations, l’imagination de l’adolescente meurtrie identifiant les personnages originels à son entourage (la chambre de Michael renvoyant au Pays Imaginaire, les enfants perdus ou Peter Pan à un adolescent délinquant dont elle est amoureuse, la fée Clochette à la fille populaire de son lycée…). On ressent les émotions intenses de l’adolescente qui perd de plus en plus pied, à travers son carnet de dessins remis par la psychologue qui la suit. Un très bon moment de lecture!

Pour d’autres avis sur cette BD: Blandine et Moka

La BD de la semaine chez Moka pour cette semaine

Participation #10 Challenge Contes & Légendes 2025 de Bidib #Classique jeunesse anglais revisité

Participation #3 Le Mois Anglais 2025 de Lou et Titine #Roman graphique

Participation #6 Challenge 2025 sera classique aussi! de Nathalie #Adaptation BD

Participation #13 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #États-Unis

Challenge Petit Bac 2025 d’Enna #4 Catégorie Prénom: « Wendy »

Au fil des pages avec Le voile blanc

J’ai lu Le voile blanc de Romina Denti et Valentino Forlini (éd. Akileos, mars 2022, 208 pages), une BD adulte/roman graphique. Il s’agit d’une uchronie se déroulant en 1851, de Londres aux forêts de glace de Novgorod, le froid de l’hiver s’étant répandu depuis 3 siècles sur Terre. L’histoire alterne les temporalités, entre celle d’Aglaja, une jeune fille fêtant le solstice d’été, en 1570 à Novgorod et qui se retrouve prisonnière d’une grotte au fond d’un lac et de Lady Blodwen Morgan, une jeune biologiste vivant à Londres en 1851 avec son frère Dylan et sa sœur Rhian et qui monte une mission de recherches avec son ex-fiancé, James Westbrock, capitaine du navire en charge de l’expédition vers la Russie et de Dmitri, un prisonnier mutilé venant de Novgorod, jusqu’à ce que leurs vies s’entrecroisent. Ces derniers arriveront-ils à mener à bien leur expédition avant que la famine n’emporte tous les humains? 

ll y est ainsi question d’une revisite du mythe de Perséphone avec l’arc narratif autour d’Aglaja/Volos mais aussi de la condition de la femme dans un monde patriarcal, d’écologie, de fanatisme religieux, d’apparences trompeuses, d’inégalités sociales, liberté de choix amoureux… Graphiquement, cela m’a plu, malgré la dureté de certains visages dans des poses redondantes, en particulier des deux jeunes femmes principales affichant une colère à peine contenue devant ce qu’elles subissent ou ne peuvent avoir accès du fait de leur condition, la violence étant omniprésente (froid glacial, mort, sexe…). Certains passages ou twists m’ont paru un peu trop brusques ou confus et certaines réactions un peu trop caricaturales, compte-tenu de tous les thèmes abordés, à l’instar de la fin un peu trop optimiste à mon goût, même si j’en comprends le sens (l’amour fédérateur et rédempteur), vu les caractères de Blodwen et Dmitri. Un bon moment de lecture mêlant fantastique, écologie, légendes animistes, mythologique grecque, féminisme et secte religieuse!

Pour aller plus loin, je vous encourage à lire les posts du compte Instagram de Romina Denti (ici) et qui dévoilent de nombreux éléments dont elle s’est inspirée pour imaginer son scénario, que ce soit les légendes, mythes, personnages ou bien encore objets qui ponctuent le roman graphique.

La BD de la semaine chez Fanny pour cette semaine

Participation #9 Challenge Contes & Légendes 2025 de Bidib #Mythologie grecque, animisme…

Participation #5 Le Mois Italien 2025 d’Eimelle #Roman graphique

Participation #2 Le Mois Anglais 2025 de Lou et Titine #Roman graphique

Participation #12 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Italie

Challenge Petit Bac 2025 d’Enna #4 Catégorie Couleur: « Blanc »

Au fil des pages avec Moi, Méduse

J’avais lu le 5e tome de cette collection mythologique: Moi, Méduse de Sylvie Baussier (éd. Scrineo, coll. Mythologie, janvier 2021, 112 pages), un court roman jeunesse à partir de 10 ans avec dans les premières pages de jolies illustrations en noir et blanc de Tristan Gian et qui se place du point de vue des monstres de la mythologie grecque et non des héros mais ne prends le temps de le chroniquer que ce mois-ci.

Très belle jeune fille dont on loue la beauté de la longue chevelure brune ondulée, Méduse ne se sent pas prête à se marier et refuse tout demande au point d’être considérée comme une humaine orgueilleuse, rendant fou de désir Poséidon, un de ses nombreux prétendants dont elle repousse, comme elle peut, les avances et provoquant la jalousie d’Athéna. Mais alors qu’elle est violée par Poséidon dans un temple dédié à Athéna, cette dernière punit Méduse en la transformant en un monstre hideux, sa chevelure devenant des serpents et pouvant transformer en statue quiconque croise son regard.

Comme lors de ma lecture de Moi, Charybde, piégée avec Scylla (éd. Scrineo, coll. Mythologie, février 2022, 111 pages), j’ai, une nouvelle fois, apprécié le parti pris de l’autrice qui se place du point de vue de Méduse, bien plus victime du Destin, des manigances et jalousies des Dieux et Déesses (ici la jalousie d’Athéna et le désir non réciproque de Poséidon) que « monstre » qui pétrifie les hommes de son regard, surtout au regard de la mythologie grecque et des droits de la femme. Persée est son pendant masculin qui, lui en tant que « héros », a le soutien et la protection des divinités, en particulier d’Athéna. Comme dans les autres tomes de cette collection, il y a la fin un petit dossier documentaire sur le mythe de Méduse ainsi qu’un cahier de jeux sur la compréhension de l’histoire. Un bon moment de lecture instructif et qui questionne sur la condition de la femme dans la Grèce antique!

Participation #8 Challenge Contes & Légendes 2025 de Bidib#Mythologie grecque

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Animal: « Méduse »

Au fil des pages avec Shamisen

J’ai lu, en version numérique via ma médiathèque, Shamisen de Guilherme Petreca et Tiago Minamisawa (éd. Ankama, avril 2023, 160 pages), un roman graphique s’inspirant de la vie de la musicienne itinérante non-voyante, Haru Kobayashi (1900/2005), l’une des dernières Gozes célèbres ayant vécu au Japon. Abandonnée à sa naissance par sa mère en plein hiver, Haru est recueillie par un musicien itinérant qui lui apprend à jouer du shamisen, un instrument de musique traditionnel à cordes pincées avec un long manche. Au décès de ce dernier, elle continue à vivre de sa musique, à travers la campagne japonaise, toute sa longue vie durant, après avoir perdu petite fille la vue, s’arrêtant devant la porte des habitants contre gîte ou couvert en échange de quelques notes.

J’ai apprécié la découverte de cette musique traditionnelle japonaise à travers ce récit onirique et poétique, sous forme de conte philosophique, au cours duquel la musicienne itinérante fait de nombreuses rencontres avec des Yōkai et divinités japonaises, certaines bienveillantes et d’autres malveillantes: un kappa qui, séduit par sa musique, lui offre la clé de la dimension divine, Benzaiten, la déesse du bonheur ou bien encore Yuki-onna, la sorcière des neiges qui lui jette un sort. Haru va également jouer et chanter pour un peintre mourant à qui elle sauve la vie (peintre qui s’inspire de Katsushika Hokusai)…

J’ai également apprécié la douceur des illustrations au charme suranné et invitant à la contemplation ainsi que les réflexions philosophiques de la musicienne. Il y est ainsi question du sens de la vie, de la beauté de l’Art et plus particulièrement de la musique, de liberté artistique, de la musique comme vecteur de lien social… Un bon moment de lecture qui se termine par un dossier thématique à la fin de l’ouvrage fort instructif pour en découvrir plus sur les gozes et leurs chants, un QR-code au début de l’ouvrage permettant d’accéder à leurs musiques!

Pour d’autres avis sur ce roman graphique: Katell.

La BD de la semaine chez Noukette pour cette semaine

Participation #5 Un Mois au Japon 2025 de Lou et Hilde #Roman graphique

Participation #8 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Brésil (scénariste et illustrateur)

Participation #7 Challenge Contes & Légendes 2025 de Bidib #Yōkai

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Sport/Loisir: « Shamisen » (Instrument de musique japonais)

Au fil des pages avec Au lit Miyuki

Nous avions lu Au lit Miyuki de Roxane Marie Galliez et Seng Soun Ratanavanh (éd. de La Martinière, février 2017, 32 pages), un album jeunesse grand format à partir de 4/5 ans. Alors qu’il est temps pour la petite fille d’aller dormir, Miyuki s’emploie par tous les moyens à retarder l’heure du coucher, sous le regard bienveillant et patient de son grand-père. Finira-t-elle par dormir?

Les illustrations colorées sont magnifiques et oniriques, la petite fille à l’image d’une Alice au pays des merveilles rapetissant au fil des pages et au fur-et-à mesure que le sommeil l’appelle. Construit comme un conte-randonnée, l’histoire fait la part à l’imaginaire enfantin et à la belle relation intergénérationnelle entre la petite fille et son grand-père. Le jeune lecteur peut facilement s’identifier à la petite fille qui se découvre tout un tas de choses à finir alors qu’il est plus que temps de se coucher, comme arroser le potager, finir une couverture pour son chat… Un très bon moment de lecture avec cet album jeunesse qui nous avait accompagné, en 2022, pendant plusieurs soirs, comme lecture du soir! Cela m’a rappelé une autre histoire de cette illustratrice sur le même thème, Gaspard dans la nuit (éd. de la Martinière Jeunesse, octobre 2020, 40 pages).

Participation #1 Un Mois au Japon 2025 de Lou et Hilde #Album jeunesse

Participation #6 Challenge Contes & Légendes 2025 de Bidib #Conte contemporain

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Objet: « Lit »

« Older posts

© 2025 JOJO EN HERBE

Theme by Anders NorenUp ↑