Étiquette : albums jeunesse (Page 93 of 143)

Au fil des pages avec Les loups

Nous empruntons à la médiathèque Les loups d’Emily Gravett (éd. Kaléidoscope, 2005), un album jeunesse à partir de 3 ans. Dès la page de garde, le ton de l’album est donné: il s’agit d’un « conte de tonnerre d’enfer » : « Trop de lapins croient ce qu’ils lisent dans les contes. Les petites filles vêtues de chaperon rouge ne sont pas ce que les loups préfèrent manger ». Mais que mange réellement un loup? C’est ce que va découvrir un lapin en empruntant à la bibliothèque municipale « Les Levrauts » un documentaire sur les loups. Le lapin est tellement plongé dans son livre qu’il ne se rend pas compte qu’un loup sorti tout droit de son livre le prend en chasse.

Encore un coup de cœur pour cet album mêlant humour, suspense et mise en abîme comme dans Une fois encore! L’humour d’Emily Gravett est toujours aussi percutant, tout en offrant deux fins à cette histoire dont une plus joyeuse pour les jeunes lecteurs les plus sensibles. Les illustrations au fusain, avec une touche de rouge pour le livre emprunté, sont comme toujours avec cette autrice, magnifiques. Sans oublier les pages de garde agrémentées de cartes d’emprunts à la bibliothèque et lettres à lire. Une belle démonstration, s’il en est, du pouvoir des livres!

Le Mois Anglais de Lou, Titine et Lamousmé

Participation #26 Contes & Légendes 2020 de Bidib

Au fil des pages avec Quelle horreur!

Nous lisons Quelle horreur de Claire Lebourg (éd. L’école des loisirs, rééd. 2020), un album jeunesse à partir de 3 ans. À quelques jours de son vernissage,  Paty, un papillon artiste est inquiète de ne pas finir dans les temps ses derniers tableaux. Ses amis acceptent de poser comme modèles mais sont très mécontents du résultat. La pauvre Paty n’ose plus exposer son œuvre.  Pourtant,  Michou, son galeriste n’est pas de cet avis. Paty va-t-elle se ridiculiser?

Cet album jeunesse aux jolies illustrations à l’aquarelle aborde avec tendresse et humour l’Art et plus précisément la question de la subjectivité, du goût, de ce qu’est finalement une œuvre d’art. Il interroge ainsi le jeune lecteur sur ses propres goûts en matière d’art et d’esthétisme. Une première approche de philosophie des arts pour les tout-petits!

Pour prolonger la lecture, nous faisons le dossier pédagogique mis en ligne par l’École des Max, en nous intéressant à Léonard de Vinci et l’un de ses tableaux les plus connus, La Joconde.

Au fil des pages avec Dis Ours, tu dors?

Nous relisons ce soir Dis Ours, tu dors? de Jory John et Benji Davies (éd. Little Urban, 2017, rééd. 2019), un album jeunesse à partir de 3 ans. Il s’agit d’une histoire hilarante et dynamique avec un de nos duos préférés: Canard – surexcité voire un brin énervant/épuisant et Ours – grognon et un brin blasé. C’est le soir et Ours ne souhaite qu’une chose: dormir. Mais c’est sans compter sur son voisin Canard bien trop éveillé à son goût. Lequel des deux finira par s’endormir en premier? Quel duo de choc! Les illustrations de Benji Davies sont superbes, très expressives et dynamiques, accompagnant à merveille le texte de Jory John et renforçant le comique de situation.

Nous avions déjà emprunté à la médiathèque des tomes de la série Dis Ours. Puis début avril, pendant le confinement, Little Urban a mis en ligne une lecture racontée gratuite du premier tome, Dis Ours, tu dors? que nous avons écouté à plusieurs reprises, en la finissant même une fois par des cookies fait maison et encore tièdes. Encore un véritable coup de cœur pour cette histoire! Alors c’est tout naturellement que cet album est arrivé dans notre bibliothèque. 

Avec cet album jeunesse, je participe au Mois Anglais 2020, Benji Davies, l’illustrateur, étant Anglais.

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Le Mois Anglais de Lou, Titine et Lamousmé

Au fil des pages avec Dans l’herbe

Nous empruntons à nouveau à la médiathèque Dans l’herbe de Komako Sakaï et Yukiko Kato (éd. L’école des loisirs, 2011), un album jeunesse à partir de 3 ans. Nous retrouvons le coup de crayon tout en douceur et en tendresse de Komako Sakaï qui sait capter les petits riens si importants des tout-petits, comme cette petite fille se promenant dans l’herbe.

Au fil des pages avec La Barbe bleue

J’ai emprunté à la médiathèque La Barbe bleue de Charles Perrault et illustré par Eric Battut (éd. Bilboquet, 2000), un album jeunesse à partir de 3 ans selon l’éditeur voire bien plus âgé au vu de certains passages du texte.

Un homme très riche, veuf à plusieurs reprises et à la barbe bleue jette son dévolue sur les filles de sa voisine. La cadette accepte finalement de l’épouser, séduite par tant de richesses malgré son aspect si laid et si terrible. La Barbe bleue part en voyage d’affaires tout en confiant à sa jeune épouse un trousseau de clefs, lui précisant bien de ne pas essayer de rentrer dans son cabinet. Mais la curiosité étant trop grande, la jeune épouse ouvre la porte du cabinet et découvre l’horreur: un « plancher (…) tout couvert de sang caillé » dans lequel « se miraient les corps de plusieurs femmes mortes et attachées le long des murs ». Que se passera-t-il au retour de la Barbe bleue? Finira-t-elle égorgée à l’instar des précédentes épouses?

Les illustrations épurées d’Eric Battut faites de bleu, de blanc et de noir, sans oublier le rouge couleur du sang accompagnent parfaitement le texte sombre et cruel de Charles Perrault écrit en 1697 dans Les contes de ma mère l’Oye. Le texte finit par deux moralités de l’époque (la curiosité comme vilain défaut et le fait de savoir qui porte la culotte au sein du couple: l’homme ou la femme?). Il y est ainsi question de (dé)loyauté et de démesure, rappelant la condition de la femme au XVIIe siècle. Un moment de lecture terrifiant à ne pas lire à de trop jeunes lecteurs!

Participation #25 Contes & Légendes 2020 de Bidib

année

Participation #9 au Challenge « Cette année, je (re)lis des classiques » de Nathalie et Blandine

Challenge Petit Bac d’Enna #7 Catégorie Couleur: « Bleue »

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