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Au fil des pages avec Issunbôshi, le petit samouraï

J’emprunte à la médiathèque Issunbôshi, le petit samouraï d’Alice Brière-Haquet et Sanoe (éd. Nobi Nobi!, coll. Soleil Flottant, 2016), un album jeunesse à partir de 6 ans et décrit par l’éditeur comme une version japonaise de Tom Pouce ou du Petit Poucet, le début me faisant également penser à Poucette. Un couple désire plus que tout un enfant, même le plus petit qu’il soit. Leur vœu est exaucé par l’arrivée d’un tout petit bébé, Issunbôshi. Malgré sa taille, le petit garçon grandit et rêve d’être un grand samouraï. Un jour, il quitte son foyer pour se mettre au service d’une princesse. Parviendra-t-il à faire preuve de courage face à de terrifiants onis et ainsi montrer sa grandeur?

Les illustrations colorées, expressives et de style manga sont magnifiques. Il est question d’aventures extraordinaires, de quête initiatique, de courage, de différence, de confiance en soi et de romance. Un très bon moment de lecture avec ce conte traditionnel japonais, l’album jeunesse se terminant sur un petit lexique et des explications sur ce conte datant du Japon médiéval et faisant partie des Otogi-zōshi du XVe/XVIe siècle!

Et ce sera une participation dans le thème du mois du Challenge Contes et Légendes de Bidib, le mois d’avril étant dédié aux « Anges et Démons ». Dans cette histoire, il s’agit d’onis – des yōkai issus du folklore japonais.  Ils sont représentés sous la forme de gigantesques démons hideux proches des trolls et des ogres, munis de leur gourdin et incarnent le mal absolu, portant des cornes comme le Diable. J’en apprends d’ailleurs un peu plus sur eux dans Yōkai! Le monde étrange des monstres japonais de Fleur Daugey et Sandrine Thommen (éd. Actes Sud Junior, 2017), un album jeunesse regroupant de nombreuses légendes japonaises à partir de 6 ans.

Participation #16 Un mois au Japon 2021 de Hilde et Lou #Album jeunesse

Participation #38 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #Conte japonais

Challenge Petit Bac d’Enna #8 Catégorie Adjectif: « Petit »

challenge 2021 lire au féminin

Participation #22 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice et illustratrice

Participation #44 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Cuisine japonaise

Participation #11 au challenge 2021, cette année sera classique de Blandine et Nathalie #Conte traditionnel japonais

Au fil des pages avec J’en rêvais depuis longtemps

Nous lisons J’en rêvais depuis longtemps d’Olivier Tallec (éd. Actes Sud Junior, 2018), un album jeunesse au grand format et s’ouvrant par le haut, à partir de 4 ans. Il fait également partie de la sélection Maternelle du Prix des Incos 2021. A Noël, un chien devient l’animal de compagnie d’un petit garçon. Nous les voyons grandir et s’apprivoiser l’un l’autre, à travers des petites scénettes de leur vie quotidienne.

Mais très vite, nous nous interrogeons: est-ce l’histoire d’un petit garçon et de son chien ou d’un chien et de son petit garçon. En effet, l’humour du texte tient au contrepied narratif, les illustrations révélant avant le texte l’identité du narrateur. Quant aux illustrations, elles sont très jolies avec un duo garçon/chien très expressif. Nous retrouvons avec beaucoup de plaisir le trait de crayon d’Olivier Tallec qui a déjà illustré par exemple une autre série livresque avec un chien, Rita et Machin. Coup de cœur pour cet album jeunesse avec une histoire d’amitié tendre, drôle et décalée (même dans les séquences gourmandes)!

Participation #43 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant

 

 

Nos lectures de la sélection Maternelle du Prix des Incos 2021

Cette année et comme déjà l’année dernière, nous avons pu lire la sélection Maternelle du 32ème Prix des Incos 2020/2021:

  • Le bon côté du mur de Jon Agee (éd. Gallimard Jeunesse, 2019), un album jeunesse à partir de 3 ans. Au milieu du livre, il y a un mur. Un petit chevalier est content d’être du bon côté du mur. Mais l’est-il vraiment? Un album qui aborde les préjugés et la peur de l’inconnu.
  • Il neige! de Hyejin Go (éd. Picquier Jeunesse, 2018), un album jeunesse à partir de 3 ans. Réveillé alors qu’il est en train d’hiberner, un ours découvre la neige. Il entend partager cette jolie découverte avec ses amis oiseaux partis en migration.
  • J’en rêvais depuis longtemps d’Olivier Tallec (éd. Actes Sud Junior, 2018), un album jeunesse grand format et s’ouvrant par le haut, à partir de 4 ans. Une histoire d’amitié tendre, drôle et décalée entre un petit garçon et son chien ou entre un chien et son petit garçon.
  • Laissez-moi tranquille… de Galia Bernstein (éd. Nathan Jeunesse, 2019), un album jeunesse à partir de 3 ans. Leyla est une jeune femelle babouin faisant partie d’une très grande famille qui prend soin d’elle mais qui parfois est envahissante. Qu’il lui est difficile de trouver sa place! Il est parfois bon de se retrouver seul…

Ce n’est pas facile de n’en choisir qu’un préféré pour voter à ce Prix. Peut-être en choisissant le plus lu depuis un mois? Mais Le bon côté du mur et J’en rêvais depuis longtemps arrivent presque à égalité. Il nous reste d’ailleurs le dernier de la sélection à emprunter à la médiathèque, La bonne étoile de Taupe de Britta Teckentrup (éd. Circonflexe, 2019).

Mise à jour de mai 2021: nous avons également pu lire La bonne étoile de Taupe de Britta Teckentrup (éd. Circonflexe, 2019), un album jeunesse à partir de 3 ans abordant les thèmes du partage et de l’amitié. En voyant une étoile filante, une taupe fait le vœu de posséder toutes les étoiles du ciel. Mais son bonheur d’avoir dans son terrier toutes les étoiles ternit la vie des autres animaux, le ciel étant devenu tout noir. Une belle histoire douce et poétique aux magnifiques illustrations!

Au fil des pages avec Où est mon étoile?

Pour cette journée dédiée aux éditions Nobi Nobi, j’ai choisi une de nos dernières lectures avec Où est mon étoile? de Satoe Tone (éd. Nobi Nobi!, 2015), un album jeunesse grand format partir de 3 ans. Petite Souris est triste d’avoir perdu un ami cher. Ses amis la réconforte en lui disant qu’il n’est pas vraiment parti et qu’il s’est changé en une belle étoile. Mais où peut-elle la trouver? S’ensuit alors un long voyage pour Petite Souris.

L’autrice aborde avec douceur et délicatesse le thème douloureux du deuil à travers le voyage de Petite Souris. La tristesse de l’absence du défunt laisse alors place aux souvenirs qu’il lui en reste, grâce au réconfort de ses amis. Parmi les amis de la petite souris, nous retrouvons la petite grenouille Pippo du précédent album de l’autrice, Le voyage de Pippo (éd. Nobi Nobi, 2014) avec des illustrations aux couleurs pastels tout aussi oniriques et poétiques que dans cette histoire. Un très bon moment de lecture rempli d’émotion avec cet album jeunesse aux magnifiques illustrations!

Participation #15 Un mois au Japon 2021 de Hilde et Lou #Album jeunesse

challenge 2021 lire au féminin

Participation #21 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice japonaise

Au fil des pages avec Le maître des estampes

En cherchant des albums jeunesse pour Un mois au Japon à la médiathèque, j’ai jeté mon dévolu sur un album de Thierry Dedieu, un auteur/illustrateur que j’apprécie beaucoup et au style très varié et pour tous les âges comme par exemple, en tant qu’illustrateur, sa série hilarante avec Frédéric Marais, Bob & Marley ou sa série des comptines en noir et blanc pour les tout-petits ou bien encore ses albums avec le bonhomme de neige…  Il a d’ailleurs reçu le Prix Sorcières 2010 dans la catégorie Prix spécial pour l’ensemble de son œuvre. Mais revenons à l’album jeunesse lu cette fois: il s’agit du Maître des estampes (éd. Seuil Jeunesse, 2010), un un album jeunesse pour les 6/9 ans selon l’éditeur.

Dans un Japon médiéval, ou à tout le moins ancien, un riche mandarin commande auprès d’un maître des estampes un dessin. Mais l’artiste accepte à deux conditions qui choquent l’acheteur: un prix a priori conséquent et un délai d’attente de six mois. Les jours passent et le mandarin s’impatiente de plus en plus, prenant le maître des estampes pour un dilettante. En effet, ce dernier semble prendre son temps, contemplant des écureuils et d’autres beautés de la Nature plutôt que d’exécuter sa commande. Et si la réalité était tout autre?

L’histoire se présente comme une fable ou un conte philosophique: des personnages sous forme d’animaux (un cochon pour le riche mandarin et un renard pour le maître des estampes) et à la fin une morale pleine de sagesse à méditer: « des deux vies du papillon, ce n’est pas celle de la chenille que l’on retient, mais celle du papillon ».  Thierry Dedieu arrive également à distiller du suspense dans l’acte de création d’un artiste.

Après l’histoire, l’auteur a mis un carnet de croquis qui reprend les différentes illustrations d’estampes qui étaient, à bien y regarder, déjà présentes sous les pinceaux du maître des estampes et qui nous renvoient à nos propres observations d’écureuils lors de nos balades en forêt. Comme quoi ma digression initiale sur Dedieu m’a peut-être été inconsciemment dicté par ma lecture, Thierry Dedieu étant maître de changer son style suivant son propos. Ici, par des illustrations peu colorées, épurées et sobres, il reprend l’idée philosophique que la Nature est par essence la plus belle des œuvres d’art et que le rôle de l’artiste est de la reproduire le plus fidèlement. Pour autant, il arrive à la sublimer. Un très bon moment de lecture avec cet album jeunesse qui pourra ouvrir le débat philosophique avec les plus jeunes!

Participation #14 Un mois au Japon 2021 de Hilde et Lou #Album jeunesse

Participation #37 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #Fable/Conte philosophique

Challenge Petit Bac d’Enna #8 Catégorie Objet: « Estampes »

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