Catégorie : Mini visiteur (Page 8 of 11)

Visite de l’Hermione en escale à Toulon

Ce 6 avril 2018, nous partons à Toulon pour monter à bord de l’Hermione, ou plus exactement d’une réplique de la célèbre frégate reconstruite de 1997 à 2014 par l’Association Hermione-La Fayette, association de bénévoles passionnés. Ce n’est pas n’importe quelle escale pour cette frégate puisqu’en 1870, La Fayette partit du port de Toulon pour rejoindre les insurgés américains en guerre contre les Britanniques et participer ainsi à la Guerre d’Indépendance des États-Unis. 

Nous sommes nombreux à faire la queue pour pouvoir monter sur la frégate dont la coque est entièrement faite de chênes et les voiles en lin. Côté poupe, nous nous approchons du gouvernail doté de deux grandes barres pour l’utiliser. Nous ne pourrons pas aller à l’avant de la frégate et des cages à poule car cette partie comme l’intérieur (couchages, cuisine, réfectoire…) sont réservés aux 80 membres de l’équipage (à l’époque plus de deux cents hommes). Nous passons à côté des canons au calibre des boulets de 12 livres et des nombreux cordages en manille et en chambre, enduits de résine de pin. Au centre de la frégate, des bénévoles s’attellent à la tâche, derrière une chaloupe de sauvetage. 

En redescendant de la frégate, nous pouvons voir de plus près la figure de proue, un lion. Mais pour voir l’Hermione mâts déployés, il convient de venir lorsqu’il quitte le port au large, dixit l’un des bénévoles. En effet, pour des raisons de sécurité et des normes actuelles de navigation, la frégate est dotée de moteurs qui sont avant tout utilisés pour rentrer et sortir du port. 

Eau turquoise à Nice

Ce 1er avril après-midi, nous sortons balader du port de Nice à la colline du Château, les deux sites étant envahis de touristes et de promeneurs du dimanche. Soleil, vent et vagues frappant les rochers transforment les bords de la Mer Méditerranée en eau d’une belle couleur turquoise. Les plages de galets se sont réduites. Nous avançons tant bien que mal jusqu’aux escaliers de la colline du Château jouxtant le quai Rauba Capeu. Au niveau de la Pointe de Rauba Capeu et de l’ancienne plage de la police, une immense sculpture d’œuf de Pâques a été posée à côté de celle de « I love Nice ».

Les ascenseurs étant fermés, la foule se presse aussi au niveau de l’escalier Lesage. Nous décidons de prendre des escaliers moins prisés par les touristes et passons dans le Vieux Nice. Nous prenons la rue Droite puis les rues Rossetti, Saint-Joseph et Honoré Ugo. Nous gagnons ainsi le chemin arboré avec des escaliers aménagés de la colline du Château. Cette colline est considérée comme le berceau de la ville de Nice.

Nous arrivons au niveau des aires de jeux pour les enfants. Là encore, il y a beaucoup de monde : des enfants jouant sur les jeux aménagés ou au ballon, des marcheurs, des gens assis sur la pelouse… Nous en profitons pour aller admirer la vue sur la Mer en contrebas. Il n’y a désormais plus de château, seulement des ruines. En effet, construit au XIe siècle, le château fut détruit en 1706 par les troupes de Louis XIV. Désormais, le site est un lieu de détente et de magnifiques points de vue sur la Baie des Anges, le port et la vieille ville.

Puis nous redescendons en passant près de la Cascade et retrouvons le chemin de l’aller : le Vieux Nice, le port et le parking Infernet devenu le parking du Phare.

Visite contée de l’Observatoire de Nice

Conciergerie

Écuries

Coupole Schaumasse

Ce 4 mars 2018, nous allons faire une visite contée de l’Observatoire de Nice, « Paroles qui éclairent le Ciel ». A l’entrée du site, nous faisons face aux sculptures d’Aimé Millet: La Physique et l’Astronomie (Uranie, Muse grecque de l’astronomie et de l’astrologie). Ce portail et la conciergerie nous plongent immédiatement dans l’histoire de ce site qui est toujours en activité. Il est aussi classé au titre des Monuments historiques et en tant que Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). Nous suivons la route balisée et tournons à droite au niveau des Écuries. Nous nous garons au niveau de la Coupole Schaumasse.

Nous commençons la visite avec un très beau panorama sur la baie des Anges et  les Préalpes d’Azur, malgré les nuages qui s’amoncellent. La conteuse nous met dans l’ambiance des lieux et nous raconte mythes et légendes des étoiles et constellations qui ont traversé les siècles. C’est une jolie approche de l’astronomie pour les enfants et même les plus grands.

Coupole Bischoffsheim

Nous faisons quelques pas pour arriver devant l’imposante Coupole Bischoffsheim, bel hommage aux époques égyptienne et romaine. Sur le fronton, Apollon sous des traits égyptiens sort du Zodiaque. Nous ne pouvons malheureusement pas visiter la coupole en raison des travaux en cours.

Un peu d’histoire: Banquier de profession, Raphaël Bischoffsheim était également un passionné d’astronomie. Il utilisa son argent pour édifier un observatoire sur le sommet du Mont-Boron dont il était propriétaire, avec l’aide de son ami Charles Garnier, architecte. Ce dernier construisit l’essentiel des bâtiments (coupoles, appartements des chercheurs et écuries) et du jardin. Gustave Eiffel participa également à la création de la lunette équatoriale. La construction se déroula de 1881 à 1887.

Puis nous allons nous asseoir devant l’abri du Méridien qui servait à regarder le ciel à l’horizon mais aussi à cartographier les étoiles. La pluie s’invitant, nous continuons la suite du conte à l’intérieur de l’abri à travers l’histoire polynisienne de Maui voulant attraper le soleil avec son lasso magique (constellation du Scorpion). Il fait quasiment la même température qu’à l’extérieur, mais plus de gouttes d’eau au moins sur nous. En effet, nous apprenons que les bâtiments ne sont pas chauffés pour éviter d’altérer la qualité des observations. Les mélodies et poésies de la conteuse se poursuivent: le Bouvier et Vega, la fileuse dans la légende chinoise (constellations de l’Aigle et de la Lyre), Hercule pêchant la Lune, Pluton et l’origine romaine du changement de saisons…

Coupole Charlois

Astrographe

Le conte touche à sa fin et nous regagnons notre voiture, en passant devant d’autres coupoles et les écuries, tout en continuant à avoir une belle vue sur Nice et son château. Cette visite nous donne envie d’y revenir pour parcourir le site et en apprendre davantage sur un plan astronomique.

Le jardin de Villecroze

Ce 10 février 2018, nous nous rendons à Villecroze et plus précisément au Nord de la commune pour visiter son parc. Ce jardin aménagé dans les années 20 est vraiment très plaisant et idéal pour toute la famille (mais interdit aux chiens). Après quelques pas, nous avons une magnifique vue sur la cascade, les grottes troglodytiques, les restanques et les terrasses aménagées. Sur les pelouses, des espaces boisés et des œuvres d’art se mélangent. Il est même possible d’apprendre en s’amusant les noms de 14 arbres en cherchant les QR codes associés… Il y a des tables de pique-nique et également un espace de jeux en plein air pour les enfants et même pour les tout-petits.

cascade

cascade

Un petit chemin grimpant avec des marches aménagées mène à la cascade puis à l’entrée des grottes. On ne s’attend pas à une telle cascade au milieu d’un parc municipal : elle mesure 35 mètres de haut, prenant sa source dans une commune voisine, Tourtour et se terminant en un ruisseau à travers le parc.

entrée des grottes

En haut des marches, nous trouvons les grilles closes, la visite des grottes troglodytiques ne commençant qu’au mois d’avril. Il est, en effet, possible, de les visiter d’avril à octobre de façon libre ou avec un guide à 17h00 (entrée payante). Ces grottes ont été construites dans des falaises de tuf, cette roche résultant de la lente fossilisation de végétaux il y a plus de 700.000 ans. Elles servirent de refuge aux habitants d’alors puis à des moines bénédictins. Au XVIe siècle, de véritables pièces ont été aménagées par le seigneur des lieux. De l’extérieur, nous pouvons ainsi voir des fenêtres à meneaux, des meurtrières… Depuis 1924, elles sont classées au titre des Sites et et Monuments naturels à caractère artistique. Désormais, le site est un refuge pour les chauve-souris et les araignées cavernicoles.

Nous redescendons pour faire le tour de la pelouse centrale et regarder de plus près les sculptures en bois. La visite des grottes sera pour une prochaine fois. Le temps d’observer un rouge-gorge se posant sur une table de pique-nique et nous rentrons.

Le Parc Phœnix au fil du temps

Parc Phoenix – octobre 2006

Parc Phoenix – novembre 2017

Un des parcs incontournables à Nice : le Parc Phœnix. Nous y allons régulièrement. Situé à l’Ouest de la ville, du côté de l’aéroport, ce parc permet de s’échapper du quotidien urbain. Au fil des années, il a bien changé, au gré des aménagements effectués et des expositions présentes. De même d’une saison à l’autre. Il y a tellement de choses à voir qu’une seule visite ne suffit pas.

Parc Phoenix – novembre 2017

Parc Phoenix – mai 2016

Parc Phoenix – novembre 2017

Parc Phoenix – octobre 2006

Parc Phoenix – octobre 2006

Parc Phoenix – octobre 2006

 

 

 

 

Notre première visite du parc remonte à octobre 2006. A l’époque, deux pélicans étaient à l’entrée du parc.

Lorsque nous pénétrons dans le parc, nous pouvons voir sur notre droite le Musée des Arts asiatiques accolé au lac dans lequel il y a notamment des cygnes noirs, des canards, des bernaches et des tortues. Certains oiseaux sont ainsi migrateurs et d’autres ont été introduits. En face, en direction des loutres, il y a une fontaine d’eau dont les jets d’eau se déclenchent toutes les demi-heures au rythme des morceaux de musique classique. Un spectacle idéal pour les petits mais les grands aussi !

Parc Phoenix – février 2016

Parc Phoenix – février 2016

Parc Phoenix – octobre 2006

 

 

 

 

 

Parc Phoenix – mai 2016

Parc Phoenix – mai 2016

Ensuite un arrêt pour essayer de voir les loutres : tantôt elles se prélassent au soleil, tantôt elles sont sous l’eau. Parfois, elles sont collées les unes aux autres. Ce sont désormais des loutres d’Asie, plus petites que les loutres d’Europe qui ont pris leur place, ces dernières ayant été confiées à un autre parc.

Parc Phoenix – mai 2016

Parc Phoenix – octobre 2006

Nous remontons l’allée en direction des porcs-épics. Très souvent, ils se blottissent dans un coin de l’enclos. En 2006, il y avait des chiens de prairie.

Arrivés au niveau de la fontaine centrale, plusieurs choix sont possibles. Nous pouvons nous rendre au chaud dans la serre. Entre la serre centrale et les différentes salles, nous pouvons accéder en quelques pas à une énorme diversité de plantes et d’animaux : palmiers royaux, orchidées, cocotier, arbre du voyageur, plantes cailloux, hibiscus, fougères, plantes carnivores…

Parc Phoenix – octobre 2006

Parc Phoenix – octobre 2006

Parc Phoenix – octobre 2006

Parc Phoenix – novembre 2017

Parc Phoenix – novembre 2017

Parc Phoenix – mai 2016

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais aussi flamants roses, crocodiles du Nil, carpes, lémuriens, grandes tortues… Il est à noter qu’un programme de réintroduction de ces tortues a été mis en place avec le Sénégal. Depuis 2017, la zone des aquariums et terrariums a été fermée et laissera place d’ici 2019 à des chauve-souris. Le seul petit bémol est le fait que la serre ne soit pas adaptée aux personnes à mobilité réduite ni aux poussettes dans son intégralité.

Parc Phoenix – novembre 2017

Parc Phoenix – octobre 2006

Parc Phoenix – février 2016

Parc Phoenix – mai 2016

Parc Phoenix – mars 2017

Parc Phoenix – février 2016


 

 

 

 

 

 

 

 

En retournant à l’extérieur de la serre, il y a également un jardin de jeux en plein air pour les enfants et même les tout-petits. Il leur permet de se défouler après avoir découvert ou redécouvert faune et flore du parc. Il est fréquent d’y croiser des paons au niveau des tables de pique-nique.

Il y a également un espace dédié aux wallabys, un autre aux tortues de Floride et encore un aux ouistitis. Tout au fond, a été aménagée une volière dans laquelle nous pouvons voir des perroquets, ibis, aras et grues. Il est triste de savoir qu’à l’instar des flamants roses, les aras ont subi un éjointage ancien, pratique qui ne se fait heureusement plus dans ce parc.

Parc Phoenix – mai 2016

Parc Phoenix – octobre 2006

Parc Phoenix – octobre 2006

Parc Phoenix – octobre 2006

Parc Phoenix – octobre 2006

Parc Phoenix – octobre 2006

Parc Phoenix – octobre 2006

Parc Phoenix – novembre 2017

Parc Phoenix – novembre 2017

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis 2017, le parc est désormais doté d’une ferme pédagogique. Nous pouvons désormais voir des chèvres, des lapins, des cochons, des poules, des oies et des juments. Il y a aussi un parc à insectes. Autour de cette ferme, il y a toujours le potager, des cucurbitacées, des plantes aromatiques… En novembre 2017, il y avait également un nouvel enclos faisant écho à la ferme.

Parc Phoenix – octobre 2017

Parc Phoenix – novembre 2017

Parc Phoenix – novembre 2017

Parc Phoenix – octobre 2017

Parc Phoenix – octobre 2017

Parc Phoenix – novembre 2017

 

 

 

 

 

 

Parc Phoenix – février 2016

Parc Phoenix – février 2016

 

 

Le parc met enfin en avant des expositions, soit dans les deux salles à l’entrée du parc, soit dispersées dans le parc. C’est ainsi que nous avions pu voir en février 2016 l’exposition de Liu Yilin, « Les 12 fantastiques », grandes sculptures en bronze représentant les douze signes du calendrier chinois.

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