Catégorie : Mini visiteur (Page 7 of 11)

Circuit des crèches – Lucéram

Ce 23 décembre 2018, nous partons à Lucéram, village médiéval et perché dans le Haut Paillon, sur la route du Col de Turini. Au programme du jour, déambulations, sous les rayons du soleil, dans les ruelles de ce charmant village dans le cadre du vingt-et-unième circuit des crèches. Nous commençons notre visite par le marché de Noël puis nous descendons vers les premières crèches installées de façon plus ou moins visible du tout-venant. 

Après une courte pause déjeuner, nous reprenons nos déambulations en direction du vieux village. Nous passons devant la Porte Ouest et commençons notre ascension en scrutant tout autour de nous à la recherche de la moindre décoration. Nous sommes nombreux mais sans être les uns sur les autres, toute génération confondue, à arpenter ainsi les ruelles, les voûtes et les caves de ce village.

Nous montons ensuite jusqu’à la placette avec son lavoir. Les décorations sont de tout style: du bois, des pommes de pin, des fèves, des santons, des cougourdons…

Au détour d’une ruelle, nous faisons une petite pause devant des agneaux et des brebis en train de manger du foin.

Nous revenons, ensuite, sur nos pas, pour gagner l’arrière de la Tour à la gorge fendue et son rempart au Nord-Ouest. Cette tour fut construite au XVième siècle. Sa forme est toute particulière: en fer  cheval et ouverte de toute sa hauteur, ce qui facilitait le ravitaillement et protégeait le village en cas de prise par l’ennemi.

Nous passons la Porte suivante, ici une crèche, là des sapins de Noël ou des Pères Noël. Chaque décoration contribue à la magie du lieu.

Nous allons ensuite jusqu’à l’église Sainte-Marguerite, guidés par les chansons de Noël jouées par un lutin accordéoniste. La mélodie de « Vive le vent » et de « Petit papa Noël » se propage dans les ruelles et entraîne les enfants dans la danse.

Nous redescendons par une autre ruelle nous ramenant à la Placette. Mais nous bifurquons ensuite en empruntant des passages voûtés et remplis de crèches nichées ça et là dont une tricotée, une autre en argile…

Nous finissons par revenir sur le marché de Noël en empruntant un autre chemin et découvrant ainsi de nouvelles décorations. Une bien agréable journée représentative des fêtes de fin d’année!

Petit tour au Festival International de l’Air de Fréjus

Ce 28 octobre 2018, la pluie semble s’être arrêtée pour un petit moment. Nous en profitons pour nous rendre, vers 10h, au Festival International de l’Air – la 20ème édition – qui se déroule tout le week-end à la Base Nature de Fréjus. Dès notre arrivée, nous sommes admiratifs de tous ces cerfs-volants et des démonstrations effectuées par les champions du monde en titre, quatre Français – la steam Start’Air. Quel spectacle cette démonstration de cerf-volant acrobatique!

Nous revenons vers le parking pour faire un tour dans l’espace couvert du Caquot. En effet, dans un des grands hangars, un village des enfants a été installé. Des ateliers permettent aux enfants, à partir de 5 ans, de créer des carillons, des poissons volants et d’autres objets tout aussi ludiques, avec à la clé un diplôme remis.

Fête des châtaignes à la Bolline-Valdeblore

Ce 21 octobre 2018, nous nous rendons à la Bolline-Valdeblore pour la fête des châtaignes. Il y a déjà beaucoup de monde. Il est bien compliqué de traverser le village avec la voiture et de trouver une place pour se garer. A la sortie du village, nous arrivons enfin à avoir une place.

Nous remontons vers le pont et les premiers stands. Nous étions déjà venus en 2015. Nous retrouvons des stands similaires: vente de poules pondeuses, de miel et bien sûr de châtaignes et autres produits régionaux. Pour les plus jeunes, il est possible de faire un petit tour en poney.

Nous nous rapprochons de la place centrale où la foule afflue pour la dégustation gratuite de châtaignes grillées et de vin chaud. Une fois servis, nous restons sur la place de la Poste le temps d’une animation musicale folklorique, des musiciens et des danseurs de chants locaux. Puis nous continuons de remonter la rue principale pour atteindre une autre place, cette fois sous les sons de tambours et fifres (petites flûtes en bois). Nous nous arrêtons à quelques stands pour acheter crèmes de marrons et châtaignes fraîches. Il est alors temps de rentrer et de profiter des teintes automnales du trajet de retour.

Petite sortie au parc Areca – Saint-Aygulf

Ce 2 août 2018, nous allons au parc Areca, à Saint-Aygulf, pour une petite sortie à l’ombre des arbres et sous les chants des oiseaux. Créé au début des années 2000/2001, ce jardin botanique permet aux enfants de jouer dans l’aire de jeux, à d’autres de se promener dans les allées parmi une végétation méditerranéenne variée. Au niveau de la bambouseraie et de la palmeraie, des petits ponts en bois ont été aménagés. En traversant le parc, nous pouvons également rejoindre le chemin des douaniers et les différentes calanques qui le composent.

Peu de promeneurs lèvent les yeux pour observer les oiseaux malgré leurs nombreux chants. Parmi les passereaux, nous avons ainsi le plaisir d’observer une perruche à collier verte. Ce n’est pas le seul endroit où l’on peut en voir puisqu’une colonie de perruches à collier s’est développée aux étangs de Villepey.

Visite du Trophée d’Auguste – La Turbie

Ce 15 avril 2018, nous allons à La Turbie pour visiter le Trophée d’Auguste également appelé Trophée des Alpes. Nous nous garons sur une des places du parking proche de l’entrée du site. Avant d’y aller, nous marchons au bout de l’allée aménagée et qui offre un joli panorama sur le littoral jusqu’aux côtes italiennes et une vue plongeante sur Monaco.

Orchis – La Turbie

Muscari – La Turbie

Mésange charbonnière – La Turbie

Puis nous revenons sur nos pas et rentrons sur le site du Trophée. Nous passons par un petit sentier balisé et entouré de haies fleuries. L’occasion d’entendre et d’observer de nombreux oiseaux: mésanges charbonnières, mésanges bleues… Les pelouses sont également bien fleuries: pâquerettes, orchis, muscari…

Puis nous arrivons devant la face Est du Trophée, du côté de l’escalier permettant d’y monter et du petit musée. L’édifice est construit en gros blocs de calcaire. D’autres parties comme les sculptures, l’inscription et les chapiteaux sont en marbre de Carrare.

Nous montons les premiers escaliers aux marches hautes. Il y a une centaine de marches au total. Nous arrivons à la fin d’un petit escalier en colimaçon sur une plateforme. Gare au vertige! La vue sur la presqu’île de Saint-Jean-Cap-Ferrat est magnifique.

Nous faisons le tour pour monter le dernier petit escalier métallique. Nous avons à nouveau la vue sur le musée en contrebas et le littoral côté monégasque et le promontoire de la Tête de Chien (à 550 mètres d’altitude).

Puis nous redescendons et marchons du côté de la face Sud du Trophée. Sur notre droite, nous voyons la Porte médiévale du Réduit de la Tour.

Nous arrivons ainsi devant la face Ouest du Trophée, très impressionnante avec son immense inscription en latin telle que transmise par Pline l’Ancien au Ier siècle après Jésus-Christ et qui énumère les 45 tribus alpines vaincues par l’Empereur Auguste. Nous pouvons également voir deux sculptures encadrant cette inscription et reflétant cette victoire.

Musée du Trophée d’Auguste – La Turbie

Nous terminons le tour du Trophée par la face Nord. Puis nous rentrons dans le musée dans lequel on peut voir une copie de la statue de l’Empereur Auguste et une maquette du Trophée réalisée par les architectes en chef des Monuments Historiques, Jean-Camille et Jules Fourmigé (père et fils), ainsi que de nombreuses explications liées au site.

Un peu d’histoire: Le Trophée des Alpes fut érigé en l’honneur de l’Empereur Auguste, neveu de Jules César, en l’an 7-6 avant Jésus-Christ pour célébrer, tel un Dieu, sa victoire sur les peuples des Alpes, en particulier les tribus ligures, en l’an 14 avant Jésus-Christ, ce qui permit d’unifier les Gaules avec la Gaule cisalpine et qui couvrait ce qui correspond aujourd’hui à l’Italie du Nord et notamment la Ligurie. Le Trophée se situe au point le plus haut de la Via Julia Augusta. Le Trophée servait également de frontière entre l’Italie et la Gaule transalpine.

Au Moyen-Age, le Trophée fut transformé en forteresse jusqu’à sa destruction partielle par Louis XIV en 1705, lors de la Guerre entre la France et le Duché de Savoie. Il servit alors de carrière pour construire les maisons du vieux village de La Turbie et de l’Église Saint-Michel.  Après le rattachement du Comté de Nice à la France, les vestiges du Trophée sont classés Monument historique en 1865. Dès lors, tout est mis en œuvre pour sa restauration, notamment dans les années 1930 grâce au mécène américain Edward Tuck. Inauguré en 1934, le Trophée ainsi restauré mesure 35 mètres de haut. Il semblerait qu’à l’origine, une immense sculpture d’Auguste  trônait au sommet. Le Trophée aurait ainsi mesuré 49 mètres.

A noter qu’il existe un seul autre Trophée de ce type en Roumanie, à Adamclisi : la colonne d’Adamclisi également dénommée Trophée de Trajan, du nom de l’Empereur romain Trajan en hommage à sa victoire lors de la bataille d’Adamclisi en l’an 101-102. Dédié au Dieu Mars, l’édifice comporte également une inscription latine mentionnant les tribus vaincues, à savoir principalement les Daces et les Germains.

« Older posts Newer posts »

© 2025 JOJO EN HERBE

Theme by Anders NorenUp ↑