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Point lecture hebdomadaire 2025 #27

En cette fin de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière qui s’est terminée sur un Week-end à mille.

Nos lectures du 30 juin au 6 juillet 2025:

Des lectures jeunesse:

Nous avons continué de lire, chaque soir, le tome 3 de La légende de Podkin le Brave, Le Monstre de Cœur Sombre de Kieran Larwood (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, juin 2021, 304 pages), un roman jeunesse fantasy à partir de 9 ans et qui vient clore cette trilogie, la lutte contre les Gorm n’étant pas finie et la vie du barde est entre les mains des Danseuses d’Os, un contrat ayant mis sur sa tête. Son récit sera-t-il assez convaincant pour rester en vie? L’histoire est toujours aussi addictive et appréciée par mon mini lutin.

Des lectures adulte:

  • (Romance historique) Les Sœurs Beaunier, La rancœur de Charlotte d’Andréa Gray (T3)

J’ai lu, en e-book, le tome 3 des Sœurs Beaunier, La rancœur de Charlotte d’Andréa Gray (éd. Autoédition, avril 2025, 312 pages), une romance historique se déroulant en 1840, en Angleterre. Souhaitant contrecarrer tous les projets d’un mariage prestigieux dont rêve sa mère qui l’a trahie en lui mentant, pendant 8 ans, sur le sort échu à sa sœur aînée Suzanne passée pour morte, Charlotte Beaunier, désormais âgée de 22 ans, n’a désormais qu’un seul objectif pour retrouver sa liberté: ruiner sa réputation. Mais elle est loin de se douter que son premier choix pour y arriver va l’amener à croiser le chemin du scandaleux et dépravé marquis d’Alton, lorsqu’elle s’introduit dans son club le plus sulfureux et libertin de Londres. Ce dernier, âgé de 30 ans, ne vit que pour la vengeance à l’égard de son défunt père et est également prêt à tout pour ruiner son nom, en projetant un mariage avec la plus célèbre des courtisanes de Londres. La rivalité est-elle la seule option possible entre eux deux? Au vu des tomes précédents, je ne m’attendais pas à une romance aussi spicy. Il est question d’émancipation féminine, de séduction et de jeux de pouvoir entre deux personnages qui ne sont pas prêts à s’avouer vaincus. Un bon moment de lecture!

  • (Roman court SF) Sweet Harmony de Claire North

J’ai lu, en e-book, Sweet Harmony de Claire North (éd. Bélial, janvier 2024, 160 pages), un roman court de science-fiction se déroulant dans un futur proche. Harmony Meads tient sa réussite de l’usage des nanotechnologies, ayant souscrit de nombreux abonnements à Fullife, son fournisseur de santé et ses nombreuses extensions onéreuses, tant dans sa vie personnelle, en couple avec Jiannis que dans sa vie professionnelle, agent immobilière à Londres. Mais un matin, l’impensable se produit: elle se réveille avec un bouton sur le visage. Serait-ce le début de la fin? Ce court roman m’a fait penser à un des épisodes de la série Black Mirror. La spirale infernale dans laquelle plonge la jeune femme endettée est bien amenée. Dans cette satire sociétale, il y est ainsi question de la marchandisation de la santé. Un bon moment de lecture!

  • (Romance cosy fantasy historique) Des oiseaux fabuleux dans un ciel victorien d’India Holton

J’ai lu, en e-book, le tome 1 de Love’s Academic, Des oiseaux fabuleux dans un ciel victorien d’India Holton (éd. J’ai lu, mars 2025, 416 pages), un cosy fantasy historique comme le décrit l’autrice se déroulant, en 1890 entre l’Espagne, la France et l’Angleterre. Un concours dont le prix est une chaire est organisé en Angleterre pour capturer un caladrius, un oiseau fabuleux en voie d’extinction qui y aurait été aperçu et mettant en émoi les ornithologues. Parmi eux, Beth Pickering, professeure d’ornithologie à la faculté d’Oxford de 24 ans compte bien réussir à le retrouver la première, si elle arrive à précéder un rival fort agaçant et si séduisant, Devon Lockley, professeur d’ornithologie à l’université de Cambridge. J’ai retrouvé avec plaisir le style d’écriture et l’humour de cette autrice dont j’ai déjà lu sa trilogie Dangereuses Demoiselles. Ici, pas de pirates ni de sorcières mais des ornithologues tout aussi loufoques et impitoyables évoluant à l’époque victorienne, où les bonnes manières (réputation, ombrelles et tasses de thé) sont de mises, tout en devant faire face à des oiseaux fabuleux aussi rares que dangereux et des manigances de la presse et de la SIO. Un très bon moment de lecture! J’en reparle très vite.

Ma lecture en cours

(Roman historique) Hollywoodland de Zoé Brisby

J’ai lu, en e-book, jusqu’au chapitre 22, Hollywoodland de Zoé Brisby (éd. Albin Michel, février 2025, 306 pages), un roman revenant sur les derniers mois Peg Entwistle, une jeune actrice avant son suicide du haut de la lettre « H » du célèbre panneau publicitaire dans la nuit du 16 septembre 1932. La jeune femme de 24 ans semble pourtant, quelques mois plus tôt, avoir un avenir prometteur, se liant d’amitié avec deux starlettes et aspirantes comédiennes comme elle: Maggy et Joyce et tombant amoureuse de Joe, un acteur de 30 ans qui commence à se faire un nom à Hollywood, après avoir tout perdu en Oklahoma. J’apprécie ma lecture même si l’histoire ne peut pas bien se terminer. Il y est question de l’industrie cinématographique, très patriarcal aspirant les rêves et espoirs, de la condition de la femme dans les années 30… 

 

Au fil des pages avec Hollywoodland

J’ai lu, en e-book, Hollywoodland de Zoé Brisby (éd. Albin Michel, février 2025, 306 pages), un roman revenant sur les derniers mois Peg Entwistle, une jeune comédienne de théâtre new-yorkais aspirant à jouer au cinéma, avant son suicide du haut de la lettre « H » du célèbre panneau publicitaire, Hollywoodland, dans la nuit du 16 septembre 1932, pendant la Grande Dépression. La jeune femme de 24 ans semble pourtant, quelques mois plus tôt, avoir devant elle un avenir prometteur, se liant d’amitié avec deux starlettes et aspirantes comédiennes comme elle: Maggie et Joyce et tombant amoureuse de Joe, un acteur de 30 ans qui commence à se faire un nom à Hollywood, ancien fermier d’Oklahoma qui survit dans l’un des bidonvilles qui s’est formé derrière la RKO, un des grands studios de l’âge d’or d’Hollywood.

J’ai beaucoup apprécié ma lecture même si dès le premier chapitre, l’histoire ne peut pas bien se terminer. Malgré le décompte fatal, je me suis attachée à la courte vie de la jeune femme broyée, comme tant d’autres, par un monde de l’industrie cinématographique impitoyable et misogyne pour toutes celles et ceux qui pensent y voir se concrétiser leur rêve californien, le profit passant avant l’humain, d’autant plus que les studios et les plateaux de tournage commencent à être secoués par les prémisses du code de censure du Sénateur Hays. Entre rivalités, superficialité, pressions et désillusions, peu réussiront à percer. Mais à quel prix? Certains sont prêts à tout donner, comme Wanda, une des starlettes qui prend en grippe Peg. Il est bien difficile également de garder à distance et de prouver son talent ou de protéger sa vie face à des producteurs ou réalisateurs qui abusent de leur pouvoir, faisant fi du consentement et qui en demandent toujours plus, que ce soit sur les plateaux de tournage ou dans l’intimité. 

Malgré son jeune âge, Peg est une jeune femme qui a déjà bien vécu: orpheline très tôt ayant été adopté, avec ses deux jeunes frères, par son oncle et sa tante puis divorcée à 19 ans de Robert Keith, un acteur-scénariste violent, elle se veut combattive et résiliente. Ses deux nouvelles amitiés semblent l’aider à affronter la dure réalité des castings au cours desquelles elle n’est qu’une parmi les autres femmes au physique parfait avec ses cheveux blonds, ses yeux bleus et sa frêle silhouette. De même, elle retrouve la même honnêteté et combativité auprès de Joe qui a lui-même un dur vécu derrière lui et qui est venu tenter sa chance à Hollywood après avoir perdu sa ferme pendant le Dust Bowl. Mais cela sera-t-il suffisant? Maggie, Joyce et Joe réussiront-ils également à s’en sortir?

En s’inspirant de ce fait divers, l’autrice dresse un portrait sans concessions de Hollywood. Il y est question de l’industrie cinématographique aspirant les rêves et espoirs, de la condition de la femme dans les années 30 et de leur difficile émancipation, de soif de liberté, de seconde chance… J’ai une nouvelle fois bien apprécié ce roman comme les deux autres qui font partie du triptyque américain de l’autrice, même si Les mauvaises épouses et La double vie de Dinna Miller se passent dans les années 60 pour le premier et les années 50 pour le deuxième. Un très bon moment de lecture!

Week-end à 1000 – juillet 2025

Ce week-end, du vendredi 4 juillet 19h00 à dimanche minuit se déroule un week-end à mille. Il s’agit d’un défi livresque où l’objectif est de lire au moins 1000 pages, quel que soit le support ou genre (romans, albums illustrés, BD, romans graphiques, mangas, livres audio…). Mais ce nombre de pages à lire reste libre, chaque participant pouvant se fixer un objectif de lecture plus petit ou plus grand, en se constituant ou non une petite PAL pour l’occasion. Pour plus d’infos, n’hésitez pas à y participer à votre tour et à rejoindre le groupe FB dédié: ici

Bon week-end à tous!

Vendredi 4 juillet 2025

Ce sont les vacances scolaires ce vendredi soir pour notre mini lutin alors peu de lectures pour cette première soirée du week-end si ce n’est bien sûr, des pages du tome 3 de La légende de Podkin, Le Monstre de Cœur Sombre de Kieran Larwood (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, juin 2021, 304 pages), un roman fantasy jeunesse à partir de 9 ans puisque nous sommes allés manger des sushis dans notre restaurant japonais habituel.

Samedi 5 juillet 2025

Avec la canicule qui s’est malheureusement bien installée depuis le 1er jour de l’été, je me suis réveillée encore bien tôt, peu après 5h30. J’en ai profité pour lire Sweet Harmony de Claire North (éd. Bélial, janvier 2024, 160 pages), un roman court de science-fiction se déroulant dans un futur proche. Harmony Meads tient sa réussite de l’usage des nanotechnologies, ayant souscrit de nombreux abonnements à Fullife, son fournisseur de santé et ses nombreuses extensions onéreuses, tant dans sa vie personnelle, en couple avec Jiannis que dans sa vie professionnelle, agent immobilière à Londres. Mais un matin, l’impensable se produit: elle se réveille avec un bouton sur le visage. Serait-ce le début de la fin? Ce court roman m’a fait penser à un des épisodes de la série Black Mirror. La spirale infernale dans laquelle plonge la jeune femme endettée est bien amenée. Dans cette satire sociétale, il y est ainsi question de la marchandisation de la santé. Un bon moment de lecture! Sur le même thème, j’ai également prévu de lire Re:Start de Katia Lanero Zamora (éd. Argyll, mai 2025, 128 pages). 

Puis j’ai lu, en e-book, jusqu’au chapitre 14, le tome 1 de Love’s Academic, Des oiseaux fabuleux dans un ciel victorien d’India Holton (éd. J’ai lu, mars 2025, 416 pages), un cosy fantasy historique comme le décrit l’autrice se déroulant, en 1890 entre l’Espagne, la France et l’Angleterre. Un concours dont le prix est une chaire est organisé en Angleterre pour capturer un caladrius, un oiseau fabuleux en voie d’extinction qui y aurait été aperçu et mettant en émoi les ornithologues. Parmi eux, Beth Pickering, professeure d’ornithologie à la faculté d’Oxford de 24 ans compte bien réussir à le retrouver la première, si elle arrive à précéder un rival fort agaçant et si séduisant, Devon Lockley, professeur d’ornithologie à l’université de Cambridge. J’apprécie beaucoup cette lecture, retrouvant avec plaisir le style d’écriture et l’humour de cette autrice dont j’ai déjà lu sa trilogie Dangereuses Demoiselles. Ici, pas de pirates ni de sorcières mais des ornithologues tout aussi loufoques et impitoyables évoluant à l’époque victorienne, où les bonnes manières (réputation, ombrelles et tasses de thé) sont de mises, tout en devant faire face à des oiseaux fabuleux aussi rares que dangereux et des manigances de la presse et de la SIO. 

Dimanche 6 juillet 2025

Encore levée avant 6 heures, j’ai repris et fini de lire Des oiseaux fabuleux dans un ciel victorien d’India Holton. Un très bon moment de lecture! Si d’autres tomes paraissent, je ne manquerai pas de suivre les aventures de Beth et Devon, l’alchimie entre les deux ayant très bien fonctionné. 

J’ai également profité de l’opération All Stars 2025 pour acheter plusieurs e-books qui me tentaient bien depuis un moment et qui ne sont pas (ou pas encore) à ma médiathèque comme L’Empoisonneuse de Palerme, La mystérieuse bibliothèque de Blackwood Abbey, le tome 1 d’Une enquête de Veronica Speedwell, Un étrange prélude ou bien encore Hollywoodland

Dans l’après-midi et avec la chaleur, j’ai commencé un nouveau roman d’une autrice dont j’avais déjà bien apprécié ses derniers romans et que je continue également en soirée jusqu’au chapitre 22 (+149 pages lues): Hollywoodland de Zoé Brisby (éd. Albin Michel, février 2025, 306 pages), un roman revenant sur les derniers mois Peg Entwistle, une jeune actrice avant son suicide du haut de la lettre « H » du célèbre panneau publicitaire dans la nuit du 16 septembre 1932. La jeune femme de 24 ans semble pourtant, quelques mois plus tôt, avoir un avenir prometteur, se liant d’amitié avec deux starlettes et aspirantes comédiennes comme elle: Maggy et Joyce et tombant amoureuse de Joe, un acteur de 30 ans qui commence à se faire un nom à Hollywood, après avoir tout perdu en Oklahoma. J’apprécie ma lecture même si l’histoire ne peut pas bien se terminer. Il y est question de l’industrie cinématographique, très patriarcal aspirant les rêves et espoirs, de la condition de la femme dans les années 30… 

 

Point lecture hebdomadaire 2025 #21

En ce début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière, ayant également regardé l’anime du Pavillon des hommes.

Nos lectures du 19 au 25 mai 2025:

Des lectures jeunesse:

Nous avons continué de lire jusqu’au chapitre 8 le tome 2 de La légende de Podkin le Brave, Le trésor du terrier maudit de Kieran Larwood (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, octobre 2020, 304 pages), le petit groupe de lapins partant dans une nouvelle mission périlleuse, en territoire Gorm, afin de récupérer un des 12 Dons, le marteau caché près de Pomme Croisée. L’histoire plaît toujours autant à mon mini lutin, que ce soit les aventures de Podkin que les interludes du barde et de son apprenti Rutsi.

Des lectures adulte:

  • (Roman historique) Les Disparues de Nellie Bly d’Isadora et Samuel Avril

J’ai lu Les Disparues de Nellie Bly d’Isadora et Samuel Avril (éd. Prisma, mai 2024, 299 pages), un roman historique s’inspirant, de façon romancée, d’une partie de la vie d’Elizabeth Cochrane, de ses premiers pas de journaliste d’investigation au sein du Pittsburgh Dispatch jusqu’à son départ pour relever le pari d’un tour du monde en moins de 80 jours. Ce n’est pas une biographie en tant que telle, le couple d’auteurs ayant fait le choix d’une trame narrative avec pour fil conducteur la motivation de la jeune femme à découvrir, envers et contre tous, le sort des femmes disparues, celles de sa première infiltration au sein d’une fabrique de conserves, à Pittsburgh puis au sein de l’asile sur l’île de Blackwell, à New York. Un bon moment de lecture dans l’ensemble!

  • (Roman policier contemporain) La mort en face d’Antonio Lanzetta

J’ai lu, en e-book, La mort en face d’Antonio Lanzetta (éd. Mera Editions, novembre 2024, 262 pages), un roman policier contemporain avec une touche de paranormal se déroulant à Salerne et sous-titré « La folie cache parfois de sombres vérités », pour une lecture commune facultative proposée par Eimelle dans le cadre d’Un mois en Italie 2025. Le commissaire Massimo Trotta Lidia Basso, psychologue, professeure de psychologie à l’université et consultante auprès de la police sont chargés d’enquêter sur le meurtre d’une étudiante. Leur enquête les conduit auprès d’un adolescent de 17 ans, Matteo, placé dans un établissement pédopsychiatrique depuis 10 ans, après avoir survécu à la « ferme de l’horreur » et qui dessine, depuis le soir du meurtre, la jeune femme assassinée. Les deux affaires seraient-elles liées? Un bon moment de lecture dans l’ensemble sous fond de parapsychologie même si j’ai trouvé que la fin ouverte ne répondait pas à toutes les questions laissées en suspens et était un peu précipitée!

  • (Romance bit-lit surnaturelle) The Fake Mate de Lana Ferguson

J’ai lu The Fake Mate de Lana Ferguson (éd. Milady, mai 2025, 418 pages), une romance bit-lit surnaturelle. Mackenzie Carter, médecin urgentiste et métamorphe oméga de 29 ans ne supporte plus l’insistance de sa grand-mère de la voir marier et avec des enfants. Après de trop nombreux rendez-vous ratés, elle réussit à convaincre Noah Taylor, un cardiologue antipathique et métamorphe alpha de 36 ans de se faire passer pour son petit ami, ce que celui-ci accepte plus facilement qu’elle ne l’aurait cru, Noah ayant besoin d’une « moitié » afin de ne pas être pénalisé par l’administration de l’hôpital de Denver. Le couple Mackenzie/Noah fonctionne très bien, fondé sur le trope « Grumpy/Sunshine », même si leurs comportements amoureux sont plus proches de jeunes adultes connaissant leur première relation de couple. L’autrice s’amuse avec les codes de l’omégaverse sans pour autant tomber dans le côté dominant/dominée. Une lecture légère et rigolote!

  • (Romance historique) Les diaboliques, L’explosive lady Imogène de Sarah MacLean (T3)

J’ai lu le tome 3 des Diaboliques, L’explosive lady Imogène de Sarah MacLean (éd. J’ai lu, coll. Aventures et Passions, décembre 2023,  418 pages), une romance historique se déroulant en Angleterre, à l’hiver 1840, l’inspecteur Thomas Peck enquêtant sur une série d’explosions de nature criminelle dans l’East End et trouvant, à chaque fois, sur les lieux Lady Imogène Loveless et ses amies, celles-ci semblant lui cacher des informations sur les commanditaires. La jeune femme de 24 ans, passionnée de chimie et d’explosifs, est bien loin de l’image de la jeune lady à marier, comme le souhaiterait son frère et mettant dans tous ses états l’inspecteur de 30 ans. J’étais curieuse de découvrir ce troisième tome, ayant déjà bien apprécié les interactions entre ces deux personnages dans les deux précédents tomes. L’alchimie entre les deux est « explosive ». Leur romance m’a bien plu, sous fond de différence de classes sociales, l’inspecteur ayant grandi dans l’East End et Lady Imogène étant la fille d’un comte vivant dans les beaux-quartiers de Mayflair. J’ai également une nouvelle fois apprécié ces justicières de l’ombre et leurs activités secrètes afin de protéger les plus faibles, même si un des derniers rebondissements ne m’a pas convaincu, peu plausible vu le rang social de la jeune femme. Un bon moment de lecture avec cette romance non dénuée d’humour et spicy que j’ai choisie pour le thème « Intrigues et secrets » du mois d’avril 2025 du Challenge Romances Historiques! Je pensais qu’il s’agissait d’une trilogie mais au vu de l’épilogue, il y aura un quatrième tome (je me disais bien dès le départ que le mariage de la Duchesse de Trevescan était suspect).

Cette semaine c’était une Semaine à mille pages organisée par Le pingouin vert sur IG chaque mois tout au long de l’année 2025. Alors combien ai-je lu de pages cette semaine?  1.395 pages lues sans compter le roman jeunesse lu avec mon mini lutin.

Au fil des pages avec Les Disparues de Nellie Bly

J’ai lu Les Disparues de Nellie Bly d’Isadora et Samuel Avril (éd. Prisma, mai 2024, 299 pages), un roman historique s’inspirant, de façon romancée, d’une partie de la vie d’Elizabeth Cochrane, de ses premiers pas de journaliste d’investigation au sein du Pittsburgh Dispatch jusqu’à son départ pour relever le pari d’un tour du monde en moins de 80 jours. Ce n’est pas une biographie en tant que telle, le couple d’auteurs ayant fait le choix d’une trame narrative avec pour fil conducteur la motivation de la jeune femme à découvrir, envers et contre tous, le sort des femmes disparues, celles de sa première infiltration au sein d’une fabrique de conserves, à Pittsburgh puis au sein de l’asile sur l’île de Blackwell, à New York, en 1887, sans pourtant, volontairement, respecter les années réelles, le roman commençant en 1885 et non en 1880 (lorsqu’elle avait 21 ans et non 16). 

Après avoir envoyé au Pittsburgh Dispatch une lettre virulente après y avoir lu un article misogyne sur ce que à quoi seraient bonnes les jeunes femmes, Elisabeth Cochrane rencontre son rédacteur en chef Madden. Ce dernier accepte de l’engager comme journaliste à condition qu’elle écrive un article convaincant sur le divorce, ce qui est le cas puis il lui propose d’infiltrer l’usine de fabriques dirigée par M. O’Sullivan afin d’y dénoncer les conditions de travail des ouvrières: pénibilité, cadences au mépris de la sécurité et de la santé, froid, faible salaire… Dès son arrivée, elle est formée par Ruby Spreers, une jeune femme chaleureuse et accueillante qui semble résignée à travailler ainsi, lui assurant un salaire, si dérisoire soit-il, pour vivre avec son père malade, et ne pas finir comme tant d’autres à la rue, à mendier ou même disparaître comme la veuve Bowe qui avait été congédiée de l’usine. Elisabeth Cochrane parviendra-t-elle à écrire son premier reportage d’investigation?

Ce roman est un bel hommage à Nellie Bly, déterminée à être journaliste, courageuse, engagée quant aux droits des ouvriers et des femmes. On la retrouve dans ses premières années professionnelles avec ses doutes et questionnements sur le travail même de journaliste. Comment rester neutre et objective sans se faire démasquer face aux conditions de travail au sein de l’usine puis les mauvais traitements à l’asile? La jeune femme tente de rester détachée et objective, en tant que journaliste, afin de dénoncer, en temps voulu, ce qu’elle voit et endure, malgré des rencontres amicales qui ne la laissent pas indifférentes, que ce soit Ruby, une ouvrière au sein de l’usine de conserves ou Tillie, à l’asile. Dans les deux cas, ce sont les corps des femmes qui sont malmenés dans un monde patriarcal. Il y est ainsi question de la condition de la femme, des droits des ouvriers, des inégalités sociales…

Certes, je n’ai rien appris de plus avec ce roman sur cette célèbre journaliste, ayant déjà lu encore dernièrement par exemple le tome 1 de Pionnières, Nellie Bly de  Nicolas Jarry, Guillaume Tavernier et Guillaume Lopez (éd. Soleil, août 2020, 60 pages), une BD revenant sur son enquête de 10 jours, en 1887, alors qu’elle était âgée de 23 ans, au Blackwell’s Island Hospital de New York en vue d’être engagée par Joseph Pullitzer comme journaliste d’investigation au New York World ou Globe-trotteuses, Le tour du monde de Nellie Bly et Elizabeth Bisland de Julian Voloj et Julie Rocheleau (éd. Dargaud, octobre 2024, 184 pages), un roman graphique dans lequel la jeune femme décide de battre le record de Phileas Fogg et de faire en moins de 80 jours le tour du monde en 1889, et avant qu’une autre journaliste n’en fasse autant, Elizabeth Bisland. 

Mais j’ai apprécié l’arc narratif autour de Ruby qui rêve d’un avenir meilleur. Le récit aurait été d’ailleurs, à mon avis, encore plus intéressant et moins décousu s’il s’était contenté de la seule enquête au sein de le fabrique de conserves et de l’aciérie, la ville de Pittsburgh étant un « personnage » à part entière, surnommée la ville de l’acier, son essor au XIXe siècle étant lié l’industrie sidérurgique avec la présence du charbon et du minerai de fer, avec en arrière-fonds les tensions sociétales, suite aux grèves sanglantes de 1877, la peur de nouvelles révoltes couvant alors, entre les ouvriers des usines, mineurs des mines de charbon comme Ruby et Jimmy d’un côté et les industriels ayant fait fortune comme la famille O’Sullivan. Un bon moment de lecture dans l’ensemble!

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Personnes célèbres: « Nellie Bly »

Participation # (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Suisse

 

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