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Panorama ensoleillé à la Madone d’Utelle

Saint-Jean La Rivière – pont

Saint-Jean La Rivière – pont

Nous montons en voiture directement à la Madone d’Utelle, après une petite route sinueuse sur 5 kilomètres. La route est un peu verglacée et traverse une belle forêt où le froid se fait ressentir. Heureusement peu de voitures redescendent en sens inverse.

Vue d’Utelle sur le Mercantour

Utelle

Pour y accéder, il convient de tourner à gauche dans un virage au cœur de Saint-Jean La Rivière, emprunter un pont puis monter en direction d’Utelle.

Sur le trajet, nous avons l’impression d’être sur une route de Corse ! Des moutons se délectent sur les rochers et le bord de la route.

 

Une fois garés sur le parking, nous avons un magnifique panorama à 360 degrés : mer d’un côté avec la vue sur le littoral et la vallée du Var, montagnes de l’autre avec les sommets bien enneigés du Mercantour et l’arrière-pays niçois. La Lune est également visible, au-dessus des nuages. Nous décidons de pique-niquer face à la Mer.

La Madone d’Utelle date du IXe siècle. On raconte que des marins espagnols auraient vu une lueur surnaturelle qui les aurait guidés dans la tempête et qu’ils auraient décidé de faire construire le sanctuaire en remerciement. 

Puis nous empruntons le chemin goudronné pour nous rendre à la table d’orientation. Quelle vue alors que nous ne sommes qu’à 1.200 mètres d’altitude ! Nous retournons à la voiture, de plus en plus de personnes, de tout âge, certaines avec leur chien, arrivant pour balader, pique-niquer et faire du vélo.

Pique-nique au col de l’Orme

Ce 3 septembre 2017, nous finissons par nous décider, tard dans la matinée, à sortir pour pique-niquer. Nous nous rendons au col de l’Orme, au-dessus de Lucéram. Ce que nous avions pris au loin pour de la neige se révèle être des restes de gelée matinale. Personne aux alentours, si ce n’est quelques rares randonneurs sur la route plus loin derrière nous. En effet, de ce col, il est possible de rejoindre par un chemin de randonnée balisé Lucéram. L’air reste frais et nous sommes contents d’avoir pris avec nous des vêtements chauds.

Farniente au Lac Saint-Cassien

Avec ce temps bien estival, nous recherchons en ce beau dimanche de juin 2017 un petit coin de fraîcheur. Nous mettons le cap sur le Lac Saint-Cassien. Après de multiples allers-retours sur le Pont du Pré-Claou, nous arrivons enfin à nous garer. Nous ne sommes pas les seuls à avoir eu cette idée de sortie familiale. Il n’est pas non plus simple de trouver une petite place pour s’installer à l’ombre des arbres. Après avoir pique-niqué, nous profitons de l’eau bien chaude pour la saison. L’après-midi est rythmé par les allées et venues des pédalos. Il est alors temps de rentrer.

Nous optons le lendemain pour y revenir, mais dans un coin un peu plus éloigné du bord de la route. Nous empruntons une des voies pour la mise à l’eau des bateaux puis bifurquons par un petit sentier. Nous trouvons l’endroit idéal pour nous poser, bien au calme, contrairement au tumulte de la veille. Qu’il est agréable de pique-niquer les pieds dans l’eau !

Ces journées « plage » nous changent de la balade champêtre faite à l’automne 2013 du côté de la réserve de Fondurane, à l’Est du lac. Lors de cette balade, l’ambiance était bien plus naturaliste, sous les chants des oiseaux. Quelques pêcheurs étaient ici et là sur les berges bien asséchées du lac pour tenter d’attraper carpes et autres poissons.

Balade au barrage de Malpasset

Cela faisait bien trop de fois que nous passions au-dessus du parking d’accès au barrage de Malpasset sur l’autoroute A8, à quelques kilomètres au Nord de Fréjus, sans prendre le temps de nous y rendre. C’est chose faite ce 15 août 2015, malgré le temps qui commence à tourner et qui fait écho à cette grande catastrophe ayant conduit à la rupture de ce barrage-voûte le 2 décembre 1959.

Le sentier témoigne encore de l’horreur inouïe de ce soir-là : de-ci de-là, des morceaux de ferrailles sortent de nulle part du sol tandis qu’à d’autres endroits, des blocs immenses de pierre et de béton nous font face alors que le barrage est encore loin. Et une fois arrivés au pied du barrage détruit, nous nous sentons bien petits et sans voix.

Pour autant, la nature a repris ses droits, à l’instar d’autres grandes catastrophes du XXe siècle. La végétation a bien repoussé, comme ces mûriers accolés au barrage même. Les gouttes d’eau se font de plus en plus ressentir et nous décidons de rentrer.

Un peu d’histoire : Après des pluies torrentielles en novembre 1959, le barrage de Malpasset, rempli à ras bord, a cédé à 21h13. L’eau ainsi libérée du Reyran (près de 50 millions de m3) s’est transformée en une vague de plus de 40 mètres de hauteur et, en à peine 20 minutes, a emporté 423 vies, de nombreux animaux et détruit tout sur son passage (habitations, voies ferrées, routes, plantations…) jusqu’à la Mer à hauteur de Fréjus. Des causes naturelles et humaines sont à l’origine de ce drame ; ce qui ressort des suites judiciaires (Cass. Crim. 7 décembre 1967 (N°66-91852) ; CE, Ass. 28 mai 1971 (N°76216)).

Visite de l’ouvrage de l’Agaisen – Sospel

Ce 16 septembre 2012, journée du Patrimoine, nous choisissons de nous rendre au-dessus de Sospel, à 900 mètres d’altitude, visiter un des ouvrages d’artillerie de la ligne Maginot, celui de l’Agaisen. Nous avons la possibillité de visiter ce lieu grâce à une équipe de bénévoles qui le préservent.

Un peu d’histoire : Cette fortification a été construite de 1930 à 1934. Elle a servi à défendre la vallée de la Bévéra avec l’ouvrage voisin de Saint-Roch pendant la Seconde Guerre Mondiale contre les troupes italiennes. Mais entre 1943 et 1944, les troupes allemandes se sont installées sur le site et ont utilisé une des tourelles lors de combat. En octobre 1944, les Allemands quittent les lieux et Sospel, tout en prenant soin de saboter l’ouvrage. Puis après guerre, le service du Génie militaire est chargé de sa reconstruction et fait appel à des villageois de Sospel mais aussi des ouvriers italiens…

Les armes et munitions encore présentes dans ces souterrains sur plusieurs niveaux impressionnent, telles que les conditions de vie de l’époque.

Tout avait été pensé pour permettre aux soldats de pouvoir vivre en autarcie trois mois, coupés de tout: des postes de commandement, des salles de filtres à air, des groupes électrogènes, une cuisine, des systèmes de ventilation, des magasins de nourritures, d’eau, de munitions et de gazole… Pour atteindre les blocs, nous passons par d’étroits escaliers, à côté des monte-charges.

Sospel

Une heure et demi s’est écoulée dans ce lieu resté figé dans le temps. Nous regagnons la sortie pour une pause café dans un des restaurants de Sospel.

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