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Billet de suivi: le Mois italien 2021

Du 1er au 31 mai 2021, Martine organise le Mois italien – que j’ai découvert chez Bidib – en laissant libre cours nos lectures tout en partant à la découverte des différentes régions italiennes. Il est prévu quelques rendez-vous comme des nouvelles (ou recueils) les lundis, de la littérature jeunesse les mercredis, des polars les vendredis et des desserts les dimanches ainsi qu’une lecture commune le 28 mai 2021. Pour plus d’infos, n’hésitez pas à aller sur son blog.

Ce billet sera actualisé au fil du mois en tenant compte uniquement de nos lectures italiennes tout en faisant un billet séparé pour chaque participation. 

Le 3 mai 2021, je commence ce Mois Italien par Le livre du trésor de Brunetto Latini et Rébecca Dautremer (éd. Grasset Jeunesse, coll. « La Collection », 2020), un album jeunesse à partir de 7 ans et reprenant des passages du merveilleux bestiaire de l’encyclopédie éponyme écrite dans les années 1260 par Brunetto Latini et mélangeant animaux réels et animaux fabuleux comme la licorne ou la baleine.

Ce 4 mai 2021, je suis allée récupérer des réservations à la médiathèque et en ai profité pour emprunter également des Contes italiens et Pinocchio de Carlo Collodi dans plusieurs versions illustrées ou non.

Ce 12 mai 2021, je finis de lire les derniers chapitres des Aventures de Pinocchio, histoire d’un pantin de Carlo Collodi et illustré par Carlo Chiostri (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, rééd. 2009, 237 pages), un roman jeunesse à partir de 10 ans. Je lis également des versions abrégées et illustrés du conte originel mais aussi des versions adaptées du film d’animation de Walt Disney sorti en 1940.

J’ai également lu, fin mai, une BD jeunesse fantastique d’un auteur italien, le tome 1 de Blue au Pays des Songes, La forêt envahissante de Davide Tosello (éd. Glénat, 2020).

J’avais prévu de lire des contes italiens et un roman contemporain, Mille jours en Toscane de Marlena de Blasi (éd. Mercure de France, 2011, 230 pages). Je le ferai sans doute courant juin.

Le Mois italien 2021 de Martine

Au fil des pages avec Le souffleur de rêves

J’emprunte à la médiathèque Le souffleur de rêves de Bernard Villiot et Thibault Prugne (éd. Gautier-Languereau, 2015), un album jeunesse à partir de 6 ans. Au Nord de Venise, sur l’île de Murano, Zorzi, un jeune orphelin devient apprenti souffleur de verre d’un maître-verrier. Mais blessé et devenu infirme le jour de ses 15 ans, il est chassé et se retrouve seul et sans ressources dans l’île. Il poursuit malgré tout son rêve de devenir à son tour maître-verrier en rentrant la nuit dans les ateliers pour souffler le verre. Une nuit, il fait la connaissance de Giacomo, un jeune mendiant à qui il offre une bulle de rêve. C’est alors que le don de Zorzi fait le tour de l’île en apportant de la joie des enfants en enchantant leurs nuits de doux rêves colorés mais aussi en provoquant de vives et dangereuses jalousies chez les maître-verriers.

Quel joli conte que nous découvrons au fil des pages! L’histoire aborde de façon douce et magique la persévérance, la tolérance et le droit de croire en ses rêves. Malgré les difficiles conditions de vie, Zorzi transcende sa condition d’orphelin boiteux. Les illustrations sont magnifiques tout en merveilleux et onirisme, à l’instar des pages de garde. Coup de cœur pour cet album jeunesse rempli de chaleur et d’optimisme pour apporter de beaux rêves au jeune lecteur!

Participation #36 Contes & Légendes 2020 de Bidib

Challenge Petit Bac d’Enna #8 Catégorie Mot au pluriel: « Rêves »

Au fil des pages avec La tresse

Lors du RAT des Étapes Indiennes du premier week-end de juillet 2020, j’ai lu l’adaptation par l’autrice elle-même, Laetitia Colombani, en album jeunesse de son roman La tresse. Il s’agit de La tresse ou le voyage de Lalita de Laetitia Colombani et illustrée par Clémence Pollet (éd. Grasset Jeunesse, 2018), un album jeunesse à partir de 6 ans.

Dans cette adaptation pour les jeunes lecteurs, l’histoire reprend la partie indienne du roman tout en la développant avec une fin heureuse, à savoir l’histoire de Smita et de sa petite fille âgée de 6 ans, Lalita pour peut-être, au bout, briser la chaîne de leur statut de Dalits – d’Intouchables et de vivre dans de meilleurs conditions de vie comme le droit pour la fillette d’aller à l’école.

En effet, Smita refuse que sa fille subisse les mêmes discriminations et injustices qu’elle et son mari. Elle persuade ce dernier de demander à l’instituteur du village, un Brahmane, d’accepter leur fille dans sa classe. Mais malheureusement Lalita est rabaissée par l’instituteur à son rang d’Intouchable. La seule issue que Smita voit: la fuite sous la protection de Vishnou avec sa fille vers une autre ville du pays où une école pour tous les enfants a été ouverte. Arrivera-t-elle à briser le sort d’ordinaire réservé aux Intouchables, femmes de surcroît? Son mari viendra-t-il les rejoindre?

Les illustrations douces et très colorées tempèrent la dureté de la vie de la famille de Lalita, même si son histoire est moins sombre et plus optimiste que dans le roman puisqu’elle est adaptée pour de jeunes lecteurs. Dans le roman, l’intrigue se termine à la sortie de l’offrande au temple de Vishnou sur une fin ouverte, laissant leur sort entre les mains du lecteur. Du haut de ses 6 ans, Lalita est le personnage qui m’a le plus touché. Battue par l’instituteur pour qui elle n’avait pas sa place à l’école en tant qu’Intouchable, elle donne ses cheveux – cheveux considérés comme sa seule richesse – pour une divinité ou plutôt pour l’amour de sa mère qu’elle suit inconditionnellement malgré sa peur et le silence de cette dernière tout aussi inquiète mais déterminée à lui offrir une vie meilleure.

Cette adaptation permet ainsi d’aborder le système des castes en Inde qui perdure malgré son abolition il y a déjà une cinquantaine d’années et la difficulté que rencontre encore aujourd’hui un trop grand nombre d’enfants dans l’accès à l’instruction et à l’école.

Puis quelques jours plus tard, j’emprunte le roman court, La tresse de Laetitia Colombani (éd. Librairie Générale Française, coll. Livre de Poche, rééd. 2018), son premier roman classé comme roman Feel Good. Il s’agit des destins croisés – qui s’entrelacent comme une tresse – de trois femmes:

  • en Inde, dans le village de Badlapur : Smita (et sa petite fille Lalita), une Dalit – une Intouchable trentenaire et mariée vivant dans la misère et les discriminations subies au quotidien par sa caste inférieure
  • en Sicile, à Palerme : Guilia, célibataire vivant son premier grand amour avec Kamaljit récemment régularisé, la vingtaine et qui travaille dans l’atelier familial, au bord de la faillite, de perruques fabriquées à partir de cheveux humains
  • et au Canada, à Montréal : Sarah, mère divorcée de trois enfants, avocate quadragénaire sur le point d’obtenir une promotion au sein d’un prestigieux cabinet et qui cache à son entourage son cancer du sein.

Pour chaque parcours de vie, il est question de la condition de la femme et plus largement d’une quête de liberté, entre espoirs et incertitudes. Malgré leurs conditions sociales fort différentes, chacune doit faire preuve de courage, de dignité et d’adversité envers les discriminations subies, que ce soit des discriminations dues à leur origine, à leur sexe ou à la maladie. Ce roman se lit facilement, en quelques heures, passant d’une vie à l’autre à chaque chapitre, sans pour autant qu’aucune ne se croise. Un lien unit pourtant ces trois femmes, un lien qui était résumé par une carte du monde dans la dernière page de l’album jeunesse et qui se lit en filigrane dans le résumé de la quatrième de couverture.

L’écriture est simple comme dans un Feel Good, l’autrice forçant sur certains caractères des personnages de façon parfois trop répétitive voire même caricaturale. Je pourrai même y voir du cynisme puisque derrière l’offrande payante de Smita et Lalita, le Temple de Vishnou tire profit des cheveux en en faisant commerce.

Ces lectures font partie de l’Étape Indienne n°6 « Politique sociale (corruption, critique de la société…) » et plus précisément n°6.1 « Les Intouchables ». Pour d’autres avis sur le roman: Hilde, Blandine et Nath Sci et pour un autre avis sur l’album jeunesse: Mya Rosa.

étapes indiennes, inde, lectures

Participation #3 aux Étapes Indiennes de Hilde #RAT et #Étape n°6.1

Challenge Petit Bac d’Enna #8 et 9 Catégorie Objet: « Tresse »

Dans la campagne siennoise

Pour cette semaine 32 du Projet 52-2019 de Du côté de chez Ma’, le thème est « Campagne« . Les Alpes-Maritimes étant plus entre mer et montagne, je pioche une nouvelle fois dans mes archives en choisissant une photo prise le 9 août 2008 dans la campagne siennoise en Italie: un champ de tournesols au coucher de soleil, sur la colline de Montesiepi. J’aurai également pu utiliser cette photo pour illustrer le thème de la semaine dernière mais j’avais préféré le lever de soleil dans la Vallée des Merveilles. Que de bons souvenirs de ce voyage! Ce fut une journée encore bien remplie à découvrir la Toscane, au Sud-Est de Sienne. Nous étions arrivés, vers 19h30 sur ce site pour visiter les ruines de l’Abbaye de San Galgano ainsi que la Chapelle de San Galgano jusqu’au coucher du soleil avant de regagner Sienne. Nous avions ainsi remonté le temps sur les pas de Galgano Guidotti.

Visite de la Villa Carlotta – Tremezzo

Bellagio

Ce 8 juin 2014, nous prenons la navette de Bellagio pour nous rendre à Tremezzo et visiter la villa Carlotta. La traversée se fait sous un beau ciel bleu, la vue étant bien dégagée sur les sommets enneigés du lac de Côme. Après Varenna et Menaggio, le bateau fait escale à Tremezzo, à quelques mètres de la villa Carlotta.

Villa Carlotta – Tremezzo

Il y a beaucoup de touristes à avoir choisi la visite de la villa. Dès le portail d’entrée, nous ne regrettons pas notre choix, mais il est bien difficile de photographier le lieu sans qu’un touriste n’apparaisse sur nos clichés. 

Nous montons les escaliers en terrasses avec les tonnelles d’agrumes et conduisant à la villa de style néoclassique. Nous nous arrêtons à plusieurs reprises pour observer la vue sur le lac et les multiples fleurs. Nous commençons par la visite de la villa qui fut construite à la fin du XVIIe siècle. Puis en 1850, elle devient la propriété de la princesse Charlotte de Prusse. Elle reçut, en effet, de sa mère, la villa au moment de son mariage avec le Duc Georges II de Saxe-Meiningen. Mais elle mourut en couches en 1855. La villa garda son nom.

L’intérieur de la villa a été aménagé en musée : nous pouvons y voir de nombreuses sculptures en marbre, peintures, tapisseries et fresques… A l’étage, le petit balcon offre une magnifique vue sur le lac et Bellagio en face.

Nous redescendons pour faire le tour d’une partie du jardin à l’italienne, très en vogue à la Renaissance italienne et aménagé ainsi à partir de 1856 par Georges II de Saxe-Meiningen. Tout a fleuri et nous avons la chance d’observer ce mélange de couleurs de cette très jolie collection d’espèces botaniques (rhododendrons, azalées, camélias, bambous…) à travers les allées, escaliers, terrasses et bassins tout autour de la villa. De-ci de-là nous tombons sur des sculptures.

Vu la chaleur du jour, nous profitons des coins ombragés où des bancs ont été installés. Nous restons bien plus longtemps dans le jardin moins prisé par les touristes que dans la villa. De nombreux voiliers voguent sur le lac de Côme.

Bellagio

Puis nous quittons la villa pour visiter Tremezzo, notamment l’un de ses parcs publics. De nombreux Italiens se sont installés en maillots de bain avec leurs serviettes, prenant les pelouses pour des plages de sable. Les enfants se baignent même dans les bassins, laissant impassibles les sculptures et jets d’eau. Nous ne sommes pourtant que début juin! Vers 17h, nous reprenons le bateau pour retourner à Bellagio avant d’y dîner, le soir venu.

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