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Au fil des pages avec A petit feu

J’ai lu À petit feu d’Elizabeth Jane Howard (éd. La Table Ronde, coll. Quai Voltaire, mai 2025, 336 pages), un roman choral paru pour la première fois en 1969. On y suit, sur plusieurs mois, la vie d’une famille recomposée plutôt aisée dans l’Angleterre des années 60, chacun se retranchant derrière des non-dits, apparences, hypocrisies et ambitions qui s’entrechoquent, entre Londres, la campagne anglaise, la Côte d’Azur et la Jamaïque, à l’image du chat Claude de l’histoire.

May, la mère se retrouve seule avec son second époux, le colonel Herbert Browne-Lacey, un homme autoritaire, pingre et qui la pousse à rédiger son testament, dans une maison, au cœur de la campagne anglaise, qu’il lui a fait acheter et qu’elle ne supporte plus, après le mariage de sa belle-fille, Alice et le départ à Londres de ses deux enfants, Oliver et Elizabeth. Elle tait sa solitude et sa tristesse en se tournant vers un charlatan spirituel, le Dr. Sedum. De son côté, Alice a fui un père qui l’a traitée comme une domestique pour un époux tout aussi détestable, Leslie Mount et déprime au sein d’une belle-famille envahissante. Quant à Elizabeth et Oliver, ce dernier sans ambition professionnelle se laisse vivre, enchaînant les conquêtes à la recherche d’une riche héritière et profite de la gentillesse et de la naïveté de sa sœur, âgée de 20 ans qui l’entretient en devenant cuisinière à domicile et qui entame une relation amoureuse avec un homme riche de 45 ans, John Cole divorcé et père d’une fille de son âge, Jennifer avec qui il entretient des rapports conflictuels. 

J’ai été charmée par le style d’écriture de l’autrice à l’humour so english et très caustique, le titre français et la façon dont elle amène les rebondissements allant dans le sens d’un roman plus noir que ne le laisse supposer l’illustration de couverture. On compatit pour des personnages qui sont pourtant loin d’être attachants de part leur faiblesse ou leur caractère odieux comme Oliver, bien trop frivole, manipulateur avec sa sœur qu’il rabaisse sans cesse et si peu mature, malgré ses 24 ans, en rentrant dans l’intimité de chacun. Les trois femmes (May, Alice et Elizabeth) tentent à leur manière de s’émanciper mais le poids de leur éducation et des conventions sociales semblent bien trop prégnant pour elles. Ne peuvent-elles pas vivre pour elles-mêmes? Le mariage n’est-il que l’unique solution pour une meilleure vie? Chacune, à leur façon, vont en faire l’amère expérience, entre mariages ratés, isolements, libertés de choix de vie et espoirs envolés. Les apparences s’effritent et les tensions s’accroissent, chacun affichant une image de bonheur inexistant. Il y est ainsi question de la condition de la femme dans les années 60, de leur difficile revendication d’émancipation, de la complexité des relations amoureuses, de choix de vie possibles… Un bon voire très bon moment de lecture! Je ne manquerai pas de lire d’autres romans de l’autrice comme par exemple La longue vue ou sa saga des Cazalet

Participation #4 Le Mois Anglais 2025 de Lou et Titine #Roman

Participation #7 Challenge 2025 sera classique aussi! de Nathalie #Roman anglais

Participation #17 (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Royaume-Uni (Angleterre)

Throwback Thursday Livresque: Animal de compagnie

TTL n°283 chez Carole #Animal de compagnie

Ce jeudi 3 octobre 2024, je participe au Throwback Thursday Livresque, un rendez-vous livresque initialement chez Bettie Rose Books et repris depuis par Carole, les liens étant à déposer chez My-Bo0ks. Le principe est de partager chaque jeudi un livre en fonction d’un thème donné. Cette semaine, le thème est « Animal de compagnie ».

J’ai tout de suite pensé à deux histoires rigolotes:

  • au chien dans J’en rêvais depuis longtemps d’Olivier Tallec (éd. Actes Sud Junior, 2018), un album jeunesse au grand format et s’ouvrant par le haut, à partir de 4 ans et qui a fait partie de la sélection Maternelle du Prix des Incos 2021.
  • et au chat de Hortense qui se retrouve dans le corps de Félix Ballius, l’héritier d’une grande famille de charmeurs dans le tome 2 de la trilogie Créatures, gourmandises et contretemps: Sorcier, chocolat et autres catastrophes de Darcy Mulligan (éd. Autoédition, juin 2023, 416 pages), une romance surnaturelle/d’urban fantasy.

J’ai également envie de rajouter:

  • la tortue mécanique Echo dans De passion, d’éther et de fumée de Romane Clessie (éd. Bookmark, coll. Onirique, septembre 2024, 432 pages), un romance policière se déroulant dans un monde steampunk, rétrofuturiste inspiré de l’ère victorienne
  • et même si ce n’est pas à proprement parler un animal, Trouille, la citrouille de compagnie d’Amélia Fang dans le tome 1 d’Amélia Fang, Amélia Fang et le bal barbare de Laura Ellen Anderson (éd. Casterman, octobre 2018, 224 pages), un roman jeunesse à partir de 8 ans.

J’aurai pu rajouter d’autres animaux de compagnie livresques, Halloween approchant et les chats des sorcières étant nombreux, comme par exemple le chat Rodolphe de la sorcière Pélagie ou bien encore des chiens, comme Carrosse avec le squelette Oscar ou Mouron avec Mortina, une petite fille zombie… Et pourquoi pas non plus, Pépouze, la serpillière animée dans Magic Charly?

Et vous, quel livre auriez-vous choisi pour cette thématique? La semaine prochaine, le thème sera: « Lecture réconfortante ».

Au fil des pages avec le tome 4 des Quatre de Baker Street

J’ai lu le tome 4  des Quatre de Baker Street, Les orphelins de Londres de Jean-Blaise Djian, David Etien et Olivier Legrand d’après l’œuvre d’Arthur Conan Doyle (éd. Glénat, septembre 2012, 56 pages), une BD jeunesse pour adolescents se déroulant à Londres, en 1891.

Les journaux londoniens venant d’annoncer la mort de Sherlock Holmes, les trois jeunes francs-tireurs se disputent, chacun allant de son côté en colère et triste: Billy dans leur repère, Black Tom dans sa famille irlandaise, retrouvant avec plaisir sa cousine Kitty et Charlie, dans la rue avec son fidèle chat Watson. Mais l’évasion de Bloody Percy met leur vie en danger, ce dernier voulant se venger des trois adolescents qui avait permis son arrestation. Prévenu par l’inspecteur Lestrade, le Dr. Watson parviendra-t-il à les retrouver à temps?

J’ai beaucoup apprécié ce tome nous plongeant dans les bas-fonds londoniens de l’East End. Le trio de francs-tireurs (ou plus exactement le quatuor avec le chat) est toujours aussi attachant, les trois orphelins étant toujours aussi débrouillards, que ce soit Charlie qui, après un vol à l’étalage, est envoyé dans une workhouse tenue par des religieux qui exploitent d’autres jeunes filles comme elles dans des travaux épuisants de blanchisserie, laissant seul derrière lui son chat ou Black Tom qui est entraîné par son oncle dans une série de cambriolages qui alertent les policiers. Vite retrouvé par Bloody Percy, Billy demande l’aide du Dr. Watson afin de retrouver les autres francs-tireurs, se laissant bien volontiers nourrir par Miss Watson.  J’ai d’ailleurs relevé quelques passages gourmands lorsque Billy Fletcher se rend chez le Dr. Watson.

Il y est ainsi question de difficiles conditions de vie des orphelins à l’époque victorienne, de pauvreté, d’amitié, de courage. Un très bon moment de lecture bien rythmé, tout en émotions et qui finit sur une note d’espoir pour le quatuor, présageant le retour de Sherlock Holmes! J’ai d’ores et déjà emprunté le tome 5, La Succession Moriarty que je n’ai pas encore eu le temps de lire mais ça ne serait tarder.

Pour d’autres avis sur ce tome 4: Katell et Enna.

Participation #5 Challenge British Mysteries 2024 de Lou et Hilde #BD

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Chiffre/Nombre: « Quatre »

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2024 de Bidib et Fondant #Cuisine anglaise

Instant créa: des origamis

Pour l’atelier créatif au Japon de ce jeudi, je continue avec d’autres origamis, après la fleur de mardi. Cette fois, mon mini lutin a souhaité des papillons en origami. J’avais emprunté, pour cela, au rayon jeunesse de ma médiathèque Origami papillons de Michael G. LaFosse, Richard L. Alexander et Greg Mudarri (éd. White Star, mars 2014, 64 pages), un petit livre créatif d’après la technique originale de pliage de LaFosse. Mais j’ai trouvé que les étapes à suivre n’étaient pas assez détaillées. Je n’ai pas réussi à faire la tête ni l’abdomen du papillon.

J’ai tenté de faire un autre papillon en origami en suivant cette fois-ci le modèle d’un album jeunesse, Noa et ses origamis de Céline Lavignette-Ammoun et Baptistine Mésange (éd. Akinomé, 2020), un album jeunesse à partir de 4 ans et qui finit sur des modèles d’animaux en origami que l’on retrouve au fil de l’histoire. Mais là encore, j’ai bloqué sur les dernières étapes quand il a fallu faire l’abdomen du papillon.

Je me suis finalement tournée vers un tuto en ligne afin de réaliser un dernier papillon. Le pas-à-pas était plus simple à suivre de cette façon et ce modèle ne comporte pas d’abdomen.

Puis pour finir cet atelier origami, j’ai fait un chat tout mignon en suivant ce tuto et surtout un chat sauteur, ce qui a bien plu à mon mini lutin.

Pour d’autres jolies créations: des petites carpes (nishiki-goi) chez Syl.

Participation # Un Mois au Japon 2024 de Hilde et Lou #Atelier créatif

Au fil des pages avec L’enfant et le bonsaï

Lors du RAT du Mois au Japon 2024, nous avons lu L’enfant et le bonsaï de José Campanari et Luciano Lozano (éd. Belin Jeunesse, octobre 2016, 48 pages), un album jeunesse pour les 3/5 ans selon l’éditeur et qui a été classé parmi les albums illustrés du rayon « adolescents » par ma médiathèque.

Yoshi, un petit garçon laisse sa mère s’occuper de lui pour tous les actes de la vie courante, comme se nourrir, se laver ou se couper les ongles. Chaque jour, il grandit tout en observant son voisin qui s’occupe d’un bonsaï. Prenant conscience qu’il ne veut pas être comme le bonsaï de son voisin, parviendra-t-il à gagner en autonomie!

Les illustrations donnent l’impression que l’histoire se passe dans un Japon ancien et suranné alors que quelques détails, comme la tétine du petit garçon, l’ancre dans une époque moderne. J’ai trouvé l’idée rigolote de comparer la croissance du petit garçon à un bonsaï (entraînant une angoisse et une prise de conscience chez lui). Un bon moment de lecture avec cette jolie histoire, non dénuée d’humour, sur le fait de grandir avec Yoshi, un petit garçon qui était aussi petit qu’un bonsaï et qui apprend à être autonome, sous le regard de son chat!

Participation #4 Un Mois au Japon 2024 de Hilde et Lou #Album jeunesse

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Personne humaine: « Enfant »

Participation #8 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2024 de Bidib et Fondant #Cuisine japonaise

Participation #6 (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #Argentine (auteur) et Espagne (illustrateur)

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