Étiquette : Challenge Halloween 2021 (Page 3 of 6)

Pause goûter: un gâteau halloweeneque

En ce 31 octobre 2021, je prépare un gâteau halloweenesque pour le goûter. Je commence par faire un gâteau au yaourt, un gâteau qui plaît toujours et facile à réaliser, même par des enfants puisqu’un des pots de yaourt sert de mesure. Si vous ne connaissez pas la recette, voici les ingrédients: deux yaourts nature, deux œufs entiers, deux pots de sucre en poudre (j’en mets toujours un peu moins), trois pots de farine, un demi-pot d’huile et un demi-sachet de levure (je mets souvent le sachet entier en dernier).  Je remue le tout et renverse la pâte dans un moule à gâteau préalablement huilé et fariné. Je le mets à cuire pendant environ 30 minutes à 180 degrés. En fin de cuisson, je vérifie en plantant délicatement un couteau. S’il ressort sec, le gâteau est cuit sinon il faut rajouter quelques minutes.

Puis pendant que le gâteau cuit au four, je fais la pâte de sablé en suivant la recette des magibiscuits prise dans Sorcidonie et les magipotirons de Nora Thullin et Ana Duna (éd. Fleurus, 2021), un album jeunesse à partir de 4 ans. Je laisse la pâte en boule reposer au frigo pendant plus de trente minutes, le temps de finir la cuisson du gâteau et qu’il commence à refroidir. Puis je prépare le plan de travail avec de la farine (ne pas oublier de mettre un peu de farine sur vos mains et sur le rouleau) pour étaler la pâte. Je fabrique ensuite des pierres tombales avec un couteau et des bonhommes avec un emporte-pièce. Je fais cuire les sablés au four à 200 degrés pendant 10 minutes.

Pendant la cuisson des sablés, je démoule le gâteau au yaourt sur l’envers et je passe à la décoration en forme de toile d’araignée en utilisant un crayon pâtissier de nappage blanc, au goût vanille. Puis une fois les sablés cuits et refroidis, j’utilise le même crayon pour faire les squelettes à la manière de Spooky puis j’en utilise un autre au goût chocolat noisette pour écrire « RIP » sur les pierres tombales. Je place enfin les sablés sur le gâteau.

Il ne nous reste plus qu’à déguster – euh dévorer – une part de ce gâteau accompagné soit d’un jus d’orange soit d’un thé ou d’une infusion. Miam miam! Une participation gourmande pour le challenge Halloween et pour le rendez-vous dominical de Syl et de ses marmitonnes.

Participation #19 au Challenge Halloween 2021 de Hilde et Lou #Gâteau

Participation #5 Les Gourmandises de Syl #Gâteau halloweenesque

Participation #70 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Sablés

Au fil des pages avec le tome 1 de L’encyclopédie curieuse & bizarre par Billy Brouillard

Pour Halloween, je lis le volume 1 de L’encyclopédie curieuse & bizarre par Billy Brouillard, Les fantômes de Guillaume Blanco (éd. Soleil, coll. Métamorphose, 2014), une BD jeunesse à partir de 13 ans. Billy Brouillard est un jeune garçon ayant le don de trouble vue qui lui permet de voir les créatures surnaturelles. Il entend bien écrire une encyclopédie sur les fantômes afin que nous lecteur puissions mieux les connaître et ainsi ne plus en avoir peur. Réussirai-je à lire toutes les pages de cette encyclopédie révélant les secrets et mystères entourant les fantômes qui hantent notre monde ou au contraire serai-je terrorisée par les légendes de fantômes que Billy Brouillard a retranscrites sans arriver à la fin? Finirai-je à mon tour fantôme?

Cette encyclopédie se décompose en trois parties. La première est plus pédagogique et nourrie de toute la curiosité et de l’imagination enfantine de Billy Brouillard, proposant une définition des fantômes et évoquant le spiritisme du XIXe siècle avec Allan Kardec qui développa sa pratique et Harry Price qui dénonça les charlatans. La deuxième partie reprend, sous la plume de Billy Brouillard, des histoires de fantômes de plus en plus flippantes, avec un humour macabre qui me rappelle celui de Tim Burton tant dans le texte que dans les illustrations. Certaines de ces légendes pourraient faire peur aux plus jeunes lecteurs. J’ai préféré parmi ces histoires Le Fantôme du placard, Le fantôme de chiffon et Azazoth (le familier de la Fée Noire, un fantôme d’une sorte de corbeau croquemitaine). Enfin, la troisième partie arrive pour nous donner des trucs et astuces fantomatiques et nous permettre, ainsi, de survivre en cas de rencontre avec un fantôme. Cela sera-t-il suffisant pour développer, comme Billy Brouillard, le don de trouble vue?

Un bon moment de lecture alliant humour et épouvante (âmes sensibles s’abstenir!) et qui m’a donné envie de découvrir les autres aventures de Billy Brouillard (et de sa petite sœur) puisqu’il existe plusieurs BD jeunesse de ce personnage comme par exemple le tome 1 du Détective du bizarre, Billy Brouillard et la chasse aux fantômes paru en 2018 ou bien encore le tome 2 de cette encyclopédie parue en 2015 et qui est consacrée aux chats. Au passage, je valide la case 15 « Fantôme » du bingo.

Participation #18 au Challenge Halloween 2021 de Hilde et Lou #BD jeunesse et Case 15 du bingo

Participation #63 au Challenge Contes & Légendes 2021 de Bidib #Légendes de fantômes

Challenge Petit Bac d’Enna #12 Catégorie Prénom: « Brouillard »

Au fil des pages avec Chaque jour Dracula

Je lis Chaque jour Dracula de Loïc Clément et Clément Lefèvre (éd. Delcourt Jeunesse, 2018), une BD jeunesse à partir de 9 ans avec un jeune Dracula victime de harcèlement scolaire avant de devenir le célèbre vampire sanguinaire. Chaque jour, à l’école, Dracula subit les brimades et moqueries de certains camarades de classe qui le harcèlent du fait de ses différences: le jeune garçon ne peut faire du sport en extérieur, il ne peut pas manger d’ail et est un très bon élève, parlant plusieurs langues anciennes… Aucun adulte de l’école ne semble remarquer ce harcèlement et de plus en plus meurtri, Dracula ne sait pas comment aborder le sujet avec son père Vlad. Honte, déni et culpabilité le submergent. Parviendra-t-il à faire stopper ce harcèlement? Son père aimant réussira-t-il à trouver les bons mots pour l’aider et alerter l’école?

Les illustrations sont tout en émotion et en délicatesse. On ressent le mal-être de Dracula, un enfant qui est victime de moqueries et agressions, de plus en plus dures et blessantes.  Les traits du vampire me rappelle ceux d’Épiphanie dans le tome 1 de L’épouvantable peur d’Épiphanie Frayeur également illustrée par Clément Lefèvre. La relation père/fils est également bien mise en valeur avec Vlad un père un peu dépassé par la situation et qui apporte au départ des solutions maladroites mais qui finira par rendre son fils plus confiant de lui-même.

Un bon moment de lecture dont le propos est atténué par des références rigolotes au folklore vampirique (avec en fin d’album une galerie revisitée d’illustres vampires)! Une BD jeunesse à conseiller aux jeunes lecteurs (qu’ils puissent être auteur, victime ou témoin) pour lutter contre le harcèlement scolaire tant celui-ci est malheureusement encore actuel et peut commencer parfois dès l’école maternelle, sans que cela soit repéré par l’entourage familial ou scolaire. Au passage, je coche la case 5 « Vampire » du bingo.

Pour un autre avis sur cette BD jeunesse: Syl.

Participation #17 au Challenge Halloween 2021 de Hilde et Lou #Vampire et Case 5 du bingo

Au fil des pages avec le tome 2 des Croques

Après avoir lu le tome 1 pendant le Halloween cosy RAT, je continue le triptyque Les Croques en lecture commune avec Syl. Je lis le tome 2, Oiseaux de malheur de Léa Mazé (éd. de la Gouttière, 2019), une BD jeunesse à partir de 9 ans.

Après leur macabre découverte déguisée en mauvaise blague dans le cimetière, Céline et Colin ne peuvent compter que sur eux-mêmes pour découvrir au plus vite la vérité, d’autant que Poussin a mystérieusement disparu. La situation est encore plus grave que le harcèlement scolaire subi au quotidien. Leur vie est menacée. Une fois encore, leurs parents réagissent en les punissant.

Léa Mazé construit son intrigue entre fausses pistes et faux-semblants pour le plus grand plaisir frissonnant des lecteurs. La fin de tome finit une nouvelle fois sur une scène qui fait frémir. La tension monte encore d’un cran pour nos apprentis enquêteurs pas vraiment discrets. A force de fréquenter le cimetière, les jumeaux vont-ils être rattrapés par la mort?

D’autre part, les relations parents/adolescents déjà tendues dans le premier tome se dégradent encore plus. Les parents des jumeaux se sentent complètement dépassés et Céline et Colin complètement incompris. Cela m’a fait penser à des affaires où un adolescent bascule pour la première fois dans la délinquance et l’entourage doit y faire face, entre déni, incompréhension, tristesse et culpabilité du ou des parents. J’ai trouvé ce tome encore plus réussi que le précédent.

A l’instar de la couverture de ce deuxième tome, les illustrations bleutées renforcent l’atmosphère plus glaciale et tendue de l’intrigue, même si les jumeaux restent des adolescents de leur âge qui arrivent à s’amuser et à rire, comme par exemple avec leurs cahiers remplis de dessins et de fautes d’orthographe ou lorsqu’ils imaginent les coupables.

Un très bon moment de lecture prenante avec ce deuxième tome toujours aussi bien illustré! Que nous réserve le dernier tome, Bouquet final? Réponse pour une LC commune avec Syl le 1er novembre 2021.

Pour un autre avis sur le tome 2: Bidib, Blandine et Syl.

Participation #16 au Challenge Halloween 2021 de Hilde et Lou #Case 7 du bingo

Participation #66 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice française

Challenge Petit Bac d’Enna #13 Catégorie Animal: « Oiseaux »

Au fil des pages avec le tome 1 de Magic Charly

Cet été, j’avais lu le tome 1 de la trilogie Magic Charly, L’apprenti d’Audrey Alwett (éd. Gallimard Jeunesse, 2019, 416 pages), un roman jeunesse fantasy à partir de 12 ans et avec une magnifique illustration de couverture de Stan Manoukian. C’est aussi une lecture commune (T1 et/ou T2) dans le cadre du Challenge Halloween 2021.

Charly Vernier, un adolescent noir de 14 ans vit seul avec sa mère à Aix-en-Provence, cette dernière étant la directrice de son école, L’école des Allumettes Hurluberlu et son chat blanc. Mais après 5 ans d’absence, sa grand-mère maternelle, Dame Mélisse vient habiter chez eux bien affaiblie, ayant complètement perdu la mémoire. Le monde de Charly s’en trouve alors totalement chamboulé, ce dernier découvrant tout un pan de son passé depuis longtemps enfoui: il fait partie d’une famille de Magiciers.  Sa grand-mère n’est pas devenue sénile mais ses souvenirs lui ont été volés. Il décide donc d’apprendre la magie et devient un apprenti magicier auprès de Maître Lin qui a bien connu Dame Mélisse. Cela sera-t-il suffisant pour sauver sa grand-mère? Heureusement, il pourra compter sur deux élèves de son école, sa meilleure amie June qui n’a pas sa langue dans la poche et qui passe son temps à rechercher la meilleure bêtise à faire sans craindre les conséquences contrairement à Charly, plus posé et qui fait tout pour éviter les conflits et aussi la très sérieuse et mystérieuse Sapotille.

Comme dans tout tome introductif, Audrey Alwett prend le temps de poser le décor très riche et détaillé en emmenant le lecteur dans un monde magique à la fois drôle et fantaisiste, même si on sent déjà un côté sombre et inquiétant. Avec une imagination foisonnante couplée à un vocabulaire déjanté fait de mots inventés et de mots-valises, l’autrice fourmille d’idées magiques farfelues comme par exemple, Pépouze, une serpillière animée qu’on voudrait bien aussi adopter, des grimoires volants ou des citrolles pour se déplacer ou bien encore des gourmandises magiques qu’on dégusterait bien comme des beignets de prédiction avec beaucoup de sucrétincelle, des apocachips, des croissoleils ou même des madeleines de réconfort. On retrouve certes des allusions plus ou moins prononcées à Harry Potter ou au Disque-Monde mais Audrey Alwett a su créer un univers bien à elle, ce qu’elle avait déjà fait en tant que scénariste de Princesse Sara, une BD jeunesse. 

Puis  l’histoire s’accélère et j’enchaîne alors les chapitres, découvrant comme Charly avec enthousiasme ou inquiétude le monde bien codifié des Magiciers comme peut l’être celui des quiétons (ceux qui vivent sans magie et sans même connaître son existence). Il est ainsi question de quête initiatique, d’amitié, de secrets de famille et de complots. D’autre part, au-delà de la dimension magique, ce premier tome aborde des questions sociétales comme par exemple les dérives du pouvoir politico-judiciaire, le marché parallèle de magie qui est présentée comme une ressource rare, les inégalités de classe ou bien encore la mort, la vieillesse…

Un très bon moment de lecture en compagnie d’un trio d’adolescents attachants et qui se termine en plein suspense! Au passage, je coche la case 12 « French touch » du bingo puisque l’histoire se passe dans la ville revisitée d’Aix-en-Provence et dans une ville fictive de Bretagne, Thadam. Le troisième et dernier tome, Après tout, le déluge est prévu pour septembre 2022. Mais avant cela, je consacrerai, dimanche prochain, un billet au tome 2, Bienvenue à Saint-Fouettard lu ce mois-ci. 

Pour d’autres avis sur le tome 1: Chicky Poo, Tiphanya (IG), Hilde, Blandine (et son trio) et Lou.

Participation #15 au Challenge Halloween 2021 de Hilde et Lou #Roman jeunesse et case 12 du bingo

Participation #65 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice française

Participation #69 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Gourmandises magiques

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