Étiquette : 10-13 ans (Page 1 of 2)

Au fil des pages avec le tome 1 de Hikaru no Go

Après un passage en médiathèque avec mon mini sorcier, nous sommes revenus avec plusieurs mangas dont les quatre premiers tomes de Hikaru no Go dont j’ai lu le premier tome, Résurrection d’un génie du go de Yumi Hotta et Takeshi Obata (éd. Tonkam, rééd. février 2007, 191 pages), un manga shonen à partir de 12 ans et paru pour la première fois au Japon en 1999. Hikaru, âgé de 11 ans, découvre un jour, avec son amie Akari, dans le grenier de son grands-parent, une vieille table de go, libérant sans le vouloir le fantôme qui y était enfermé et qui prend possession de son esprit. Saï Fujiwara était le professeur de go de l’Empereur à l’époque Heïan (du VIIIe à XIIe siècle). En quête du « coup divin », ce génie du go est bien décidé à initier le collégien à ce jeu. En se rendant dans un club de go de son quartier, Hikaru fait la connaissance d’un garçon de son âge plus introverti, Akira Toya, le fils du Meijin, le plus fort joueur de Go actuel qui voit en lieu un adversaire à sa hauteur. Et si finalement Hikaru commençait à apprécier ce jeu?

Dès ce premier tome très rythmé, le personnage d’Hikaru évolue positivement, passant d’un collégien peu enclin à travailler en classe, surtout en cours d’histoire et recherchant à se faire de l’argent de poche à un jeune plus posé et mature en participant à des tournois de go. Mais est-il vraiment libre de ce choix ou est-ce l’esprit de Saï qui a pris le contrôle de son corps? Même si on est dans un manga jeunesse, j’ai apprécié les interactions entre Hikaru et Saï dont les caractères sont bien différents, la découverte par Saï des nouvelles règles du go, le jeu ayant évolué au fil des siècles. Mais je ne suis pas sûre de poursuivre ce manga qui compte 23 tomes et qui ne sont pas tous disponibles à ma médiathèque. Il y a ainsi question de quête initiatique, de jeu de go, de compétition, d’amitié, de confiance en soi, de patience, de transmission… Sur le même thème, j’avais lu il y a longtemps La joueuse de go de Shan Sa.

Participation # Challenge Halloween 2025 de Hilde et Lou #Fantôme

Participation #10 Un Mois au Japon 2025 de Lou et Hilde #Manga Shonen

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Sport/Loisirs: « Go »

Participation # (Parcours illustré) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2025 de Bidib #Japon

 

 

Au fil des pages avec Moi, Méduse

J’avais lu le 5e tome de cette collection mythologique: Moi, Méduse de Sylvie Baussier (éd. Scrineo, coll. Mythologie, janvier 2021, 112 pages), un court roman jeunesse à partir de 10 ans avec dans les premières pages de jolies illustrations en noir et blanc de Tristan Gian et qui se place du point de vue des monstres de la mythologie grecque et non des héros mais ne prends le temps de le chroniquer que ce mois-ci.

Très belle jeune fille dont on loue la beauté de la longue chevelure brune ondulée, Méduse ne se sent pas prête à se marier et refuse tout demande au point d’être considérée comme une humaine orgueilleuse, rendant fou de désir Poséidon, un de ses nombreux prétendants dont elle repousse, comme elle peut, les avances et provoquant la jalousie d’Athéna. Mais alors qu’elle est violée par Poséidon dans un temple dédié à Athéna, cette dernière punit Méduse en la transformant en un monstre hideux, sa chevelure devenant des serpents et pouvant transformer en statue quiconque croise son regard.

Comme lors de ma lecture de Moi, Charybde, piégée avec Scylla (éd. Scrineo, coll. Mythologie, février 2022, 111 pages), j’ai, une nouvelle fois, apprécié le parti pris de l’autrice qui se place du point de vue de Méduse, bien plus victime du Destin, des manigances et jalousies des Dieux et Déesses (ici la jalousie d’Athéna et le désir non réciproque de Poséidon) que « monstre » qui pétrifie les hommes de son regard, surtout au regard de la mythologie grecque et des droits de la femme. Persée est son pendant masculin qui, lui en tant que « héros », a le soutien et la protection des divinités, en particulier d’Athéna. Comme dans les autres tomes de cette collection, il y a la fin un petit dossier documentaire sur le mythe de Méduse ainsi qu’un cahier de jeux sur la compréhension de l’histoire. Un bon moment de lecture instructif et qui questionne sur la condition de la femme dans la Grèce antique!

Participation #8 Challenge Contes & Légendes 2025 de Bidib#Mythologie grecque

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Animal: « Méduse »

Au fil des pages avec Le Magicien d’Oz

Cette semaine, nous avons lu avec beaucoup de plaisir Le Magicien d’Oz de Lyman Frank Baum (éd. Gallimard Jeunesse, coll. Folio Junior, n°695, juin 2009, 192 pages), un roman jeunesse illustré par William Wallace Denslow à partir de 10 ans (et même avant!) et recommandé par le Ministère de l’Éducation Nationale pour le cycle 3 (CM1 à 6e).

Dorothée est une jeune fille orpheline vivant dans une ferme, au Kansas, avec sa tante Em, son Oncle Henri et son chien Toto. Mais un jour, elle est emportée, avec son petit chien, par une tornade au pays d’Oz. A son arrivée, elle est prise pour une sorcière, ayant ôté sans le savoir la vie à la méchante sorcière de l’Est. Sur les conseils de la gentille sorcière du Nord, elle part pour la Cité d’Émeraude afin d’y rencontrer le mystérieux et puissant magicien d’Oz. Celui-ci aura-t-il le pouvoir de la renvoyer chez elle, au Kansas? Au cours de son périlleux voyage, Dorothée rencontre un épouvantail qui voudrait bien avoir un cerveau, un bûcheron de fer-blanc qui désespère de ne plus avoir de cœur et un lion poltron qui ne rêve que de courage. La rencontre tant attendue avec le magicien d’Oz est pourtant décevante pour chacun des compagnons de voyage, celui-ci n’acceptant de leur apporter son aide que s’ils tuent la méchante sorcière de l’Ouest? Mais en seront-ils capables?

Quel plaisir de replonger dans le monde merveilleux et fantastique d’Oz où il est question d’amitié, de quête initiatique, chacun des compagnons de voyage de Dorothée ayant déjà en eux-mêmes ce dont ils se pensent dépourvus, de courage, de bonté et d’entraide! Coup de cœur pour mon mini lutin! J’ai également beaucoup apprécié le relire avec lui et lui faire découvrir ce classique de la littérature jeunesse américaine paru pour la première fois aux États-Unis en 1900 et que nous avons lu à tour de rôle à voix haute en 3 jours (un chapitre par soir n’ayant pas tenu vu  son emballement)! D’ailleurs, la lecture à haute voix a été très plaisante, le texte étant rythmé et construit comme un conte-randonnée. Et vous, tenté(e) par un voyage au pays d’Oz? Prêt(e) à porter les souliers d’argent?

Le récit est également ponctué d’illustrations en noir et blanc, chaque court chapitre commençant par une illustration et une présentation à l’ancienne de la première lettre apportant une touche surannée de conte de fées. J’ai également montré à mon mini au fur-et-à mesure des chapitres les magnifiques illustrations de Benjamin Lacombe dans la version revisitée de Sébastien Perez qui reprend l’histoire du point de vue de l’épouvantail et qui ne reprend donc pas toutes les péripéties du roman originel puisque l’épouvantail n’est pas présent par exemple lors de la tornade ou lors de la mort de la méchante sorcière de l’Ouest.

J’ai également relevé des passages gourmands pour le Challenge des livres (et des écrans) en cuisine parmi les plats préparés par les différents personnages faisant preuve d’hospitalité comme le porridge même si Dorothée mange beaucoup de fruits.

Petit aparté ciné: Il reste désormais à faire découvrir à mon mini lutin le film éponyme réalisé  par Victor Fleming et sorti en 1939, film américain musical avec dans le rôle-titre de Dorothy, Judy Garland dont il connaît déjà la chanson Over the rainbow depuis qu’il est tout petit.

Je garde pour plus tard, lorsqu’il sera plus grand, Wicked, La véritable histoire de la Méchante Sorcière de l’Ouest de Grégory Maguire et que j’avais acheté à sa parution (éd. Bragelonne, mai 2011, 504 pages) ou bien encore le préquel réalisé par Sam Raimi et sorti en 2013, Le Monde fantastique d’Oz avec dans les rôles-titres James Franco, Mila Kunis, Michelle Williams et Rachel Weisz, déjà vu mais que je trouve avec moins de charme que le film de 1939, doux souvenir d’enfance.

Participation #14 Challenge Contes & Légendes 2024 de Bidib#Classique jeunesse américain

Participation#9 Challenge 2024 sera classique aussi! de Nathalie #Classique jeunesse américain

Participation # (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #États-Unis

Participation # Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2024 de Bidib et Fondant #Cuisine américaine

Nos lectures « Coraline »

Cette année, pour le Challenge Halloween 2022, j’ai eu envie de relire Coraline de Neil Gaiman en lecture commune avec Syl que j’avais déjà lu il y a deux ans mais que je n’avais pas encore chroniqué.

  • (Roman jeunesse) Coraline de Neil Gaiman

En juin 2020, j’avais lu Coraline de Neil Gaiman (éd. Albin Michel Jeunesse, coll. Wiz, rééd. 2019, 171 pages), un roman jeunesse paru pour la première fois en 2002 pour les adolescents, à partir de 12/13 ans et à la très jolie illustration de couverture de Benjamin Lacombe.

En cette fin d’été pluvieuse et à l’approche de la rentrée des classes, Coraline Jones vient d’emménager avec ses parents dans un des appartements d’une très vieille propriété avec un jardin à l’abandon. Jeune fille unique et se sentant délaissée par ses parents qui travaillent beaucoup, elle s’ennuie et décide d’explorer les lieux en faisant connaissance des voisins qui ne cessent de l’appeler Caroline – les deux vieilles demoiselles Spink et Forcible avec leurs chiens et « un vieux toqué à la moustache » qui dit avoir un cirque de souris savantes – puis de la maison elle-même jusqu’à être intriguée par une porte condamnée dans le salon. Un après-midi, trop curieuse et malgré l’interdit parental, elle décide d’ouvrir cette porte qui l’amène à un appartement identique au sien habité par une famille identique à la sienne et qui lui paraît, de prime abord, bien plus accueillant. Mais peu à peu, cet étrange endroit devient inquiétant et cauchemardesque. Aidée par un chat noir, pourra-t-elle échapper à cette fausse famille en brisant le maléfice et rentrer chez elle?

Comme Alice au Pays des Merveilles et De l’autre côté du miroir de Lewis Carroll, Coraline passe de l’autre côté de la porte (et non du miroir comme Alice). Mais cet autre côté se révèle bien plus angoissant et terrifiant que celui d’Alice. Réalité ou cauchemar? La féérie et la candeur enfantine du début du récit laissent place à l’horreur lorsque la jeune fille découvre la véritable nature de cette nouvelle famille qui veut, à tout prix, la garder près d’elle. Coraline fait alors preuve de beaucoup de courage et de débrouillardise. Il y est ainsi question de famille, de peur, d’imagination enfantine, d’ennui et d’aventure initiatique dans un monde parallèle inquiétant… Un très bon moment de lecture avec ce conte fantastique noir et horrifique qui pourra faire frissonner les plus jeunes lecteurs!

  • (Roman jeunesse illustré) Coraline de Neil Gaiman et Aurélie Neyret

Déjà lue lors du challenge Halloween 2021, j’ai relu sa version illustrée par Aurélie Neyret (éd. Albin Michel Jeunesse, 2020, 176 pages) et aussi traduite par Hélène Collon.

Avec une ambiance à la Tim Burton, les illustrations d’Aurélie Neyret donnent vie à l’univers à la fois enfantin, étrange, onirique et horrifique imaginé par Neil Gaiman tout en soulignant le moment de bascule où l’ennui de la jeune fille rend fécond son imaginaire troublé et pesant. On y retrouve ainsi le chat noir au langage énigmatique et véritable soutien pour la jeune fille, les voisins excentriques ou bien encore la terrifiante fausse mère… Une adaptation très réussie du roman éponyme!

Sans oublier des passages gourmands pour le challenge Des livres (et des écrans) en cuisine avec un goûter pris par Coraline chez ses voisines (p.25/27), les repas avec sa fausse famille (p.35) ou la pizza préparée par son père (p.150)…

Pour d’autres avis sur ce roman jeunesse: Syl, Chicky Poo et L’Orouge.

Participation #20 Challenge Halloween 2022 de Hilde et Lou #LC

Participation #28 Challenge Contes & Légendes 2022 de Bidib #Conte horrifique

Participation #105 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #États-Unis

Orange et Jaune Vilain Mignon Halloween Affiche

Participation #13 Challenge Cottagecore 2022 de MissyCornish #Les propriétés et jardins dissimulés

Participation #53 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2022 de Bidib et Fondant #Teatime

Au fil des pages avec Pax et le petit soldat

J’ai lu, fin octobre, Pax et le petit soldat de Sara Pennypacker et illustré par Jon Klassen (éd. Gallimard Jeunesse, 2017, 318 pages), un roman jeunesse à partir de 10 ans et qui a reçu le Prix Sorcières 2018 dans la catégorie « Carrément passionnant mini ». Au vu de l’illustration de couverture, je pensais que l’histoire se déroulait en automne or elle se passe au printemps, lors d’un mois d’avril, une guerre étant sur le point d’éclater.

Orphelin de mère, Peter, un jeune garçon âgé de 12 ans abandonne en pleurs et à contrecœur dans un bois Pax, son renard apprivoisé pour aller vivre, très loin de chez lui, chez son grand-père paternel, son père s’étant enrôlé. Mais dès la première nuit, regrettant son geste, le jeune garçon s’enfuit pour retrouver son renard. Après une mauvaise blessure, il trouve refuge chez Vola, une ancienne militaire vivant dans une ferme isolée, encore traumatisée d’avoir perdu une jambe au combat et qui accepte de le soigner. De son côté, le renard attend le retour de son petit garçon si différent des autres hommes et fait connaissance de renards sauvages, Hérissée et son petit frère Avorton qui l’aideront à survivre dans la nature et ses dangers. Peter retrouvera-t-il à temps et en vie Pax avant le début de la bataille?

Accompagnée de jolies illustrations en noir et blanc, l’histoire alterne à chaque chapitre entre le point de vue du renard et celui du petit garçon, chacun faisant des rencontres déterminantes pour leur vie future et qui permet au jeune lecteur de s’interroger sur les conséquences de la guerre tant sur les êtres humains (« malades de guerre ») et en particulier les enfants que sur la faune et la flore. Il y est aussi question d’aventures, d’amitié, de courage, de libre-arbitre, de culpabilité et de quête d’identité. Que ce soit Peter, Vola ou Pax, chacun doit apprendre à vivre avec la guerre. Il y a de la colère chez Peter qui ne veut pas ressembler à son père violent et de la culpabilité chez Vola qui s’est repliée sur elle-même, dans ses souvenirs douloureux, loin du monde extérieur et de ses rêves.

J’ai toutefois été gênée par le fait de ne pas réussir à fixer le lieu du récit que je pensais en France, avec un conflit entre Français et Italiens, compte-tenu de certains passages et références culturelles de l’intrigue mais avec un garçon qui pratique un sport typiquement américain, le baseball. Mais j’ai apprécié l’idée de décrire la guerre et ses conséquences à travers les yeux du renard Pax, avec une certaine innocence qui atténue les passages sombres du récit tout comme la relation entre Peter et Vola, chacun apprivoisant l’autre. Un très bon moment de lecture avec ce roman d’apprentissage!

Participation #2 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #États-Unis (autrice) et Canada (illustrateur)

« Older posts

© 2025 JOJO EN HERBE

Theme by Anders NorenUp ↑