Étiquette : imagination (Page 4 of 10)

Au fil des pages avec Rêve de neige

Découvert à l’ouverture de la case 8 de notre calendrier de Noël, nous lisons et relisons depuis Rêve de neige de Sibylle Delacroix (éd. Bayard Jeunesse, 2021), un album à partir de 3 ans et dans lequel nous retrouvons avec plaisir les deux enfants de Graines de sable (une histoire se déroulant à la fin de l’été).

La veille de Noël, Lucie et son petit frère Ulysse vont se coucher regrettant l’absence de neige. Après avoir secoué la boule de neige reçue en cadeau par sa marraine, la petite fille se plonge dans un délicieux rêve neigeux en compagnie de son petit frère. Et si son rêve devenait réalité?

Les illustrations un brin vintage, dans des tonalités sépia, blanc et rouge, sont magnifiques, tout en gaieté, tendresse et simplicité et apportent une touche de douceur onirique et de merveilleux réconfortant. Il y a, en effet, beaucoup de magie de Noël (sans Père Noël) et d’imagination enfantine dans cette histoire avec son lot de plaisirs simples de jouer avec la neige et une forte complicité sœur/frère comme faire des bonhommes de neige, des batailles de boules de neige ou attraper des flocons de neige avec la langue… Que d’expressivité chez les deux enfants! Coup de cœur pour cet album jeunesse comme tous ceux que nous avons lu de cette autrice!

Participation #11 Challenge Christmas Time 2021 de MyaRosa #Livre pour enfants de Noël

Participation #14 Challenge Il était 9 fois Noël de Chicky Poo et Samarian #Album jeunesse

challenge 2021 lire au féminin

Participation #74 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice franco-belge

Challenge Petit Bac d’Enna #13 Catégorie Météo: « Neige »

Au fil des pages avec le tome 1 des Croques

Pendant le Halloween cosy RAT, j’ai lu le tome 1 d’un triptyque Les Croques, Tuer le temps de Léa Mazé (éd. de la Gouttière, 2018), une BD jeunesse à partir de 9 ans et repérée chez Blandine et Bidib. Céline et Colin vivent très mal le fait d’être les enfants jumeaux d’un couple tenant les pompes funèbres d’un village et qui sont quotidiennement harcelés par les élèves de leur collège qui les surnomment « Croquemitaine » et « Croque-mort ». Trop occupés par leur travail surtout à l’approche de la Toussaint, leurs parents ne voient rien et même pire ils les punissent en leur ordonnant de nettoyer le cimetière, après une bagarre de trop au collège.

Poussin, le tailleur de pierres les occupe en leur racontant des histoires fantastiques sur les visiteurs du cimetière et les entraîne sur la piste d’étranges inscriptions sur certaines tombes. Retrouvant le sourire, Céline et Colin partent mener l’enquête avec leur imagination débordante. De quoi tuer le temps et égayer leur quotidien? Rien n’est moins sûr au vu du suspense sur lequel se conclut ce premier tome. Il y est question du mal-être adolescent, de harcèlement scolaire, des rapports parents/enfants sous fond d’enquête dans un lieu insolite.

Je retrouve le coup de crayon de cette autrice dont j’avais bien apprécié les illustrations dans le diptyque Elma, une vie d’ours. Son univers graphique est similaire, dans les mêmes tonalités et des personnages aux cheveux bleus et renforce le côté mystérieux de l’enquête des deux adolescents. Au passage, je coche la case 7 « Cimetière » du bingo et note des passages gourmands comme « la tartine Frankenstein ». Un bon moment de lecture avec ce thriller jeunesse! J’espère pouvoir rapidement emprunter les deux tomes suivants.

Pour d’autres avis sur ce tome 1 (et/ou les suivants): Bidib, Blandine et Syl qui m’a rejointe pour une LC sur la trilogie.

Participation #10 au Challenge Halloween 2021 de Hilde et Lou #Case 7 du bingo

Participation #60 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice française

Participation #66 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Tartine Frankenstein

Au fil des pages avec Des vagues

Lors de notre pique-nique sur la plage de Saint-Jean-Cap-Ferrat d’hier soir, nous avons relu Des vagues d’Isabelle Simler (éd. courtes et longues, 2014), un album jeunesse grand format à partir de 2/3 ans. Un jeune enfant plonge dans les vagues au plus près des animaux marins, que ce soit un poisson-lune, un crabe ou un requin-marteau.

Le texte est court, doux et poétique et invite à la rêverie aquatique. Nous nous laissons subjuguer et bercer par les vagues, chacune offrant une belle rencontre. Les grandes illustrations colorées et très réalistes sont magnifiques et contrastent avec les différentes parties blanches de l’enfant et le bleu de la mer/de l’océan.

Nous retrouvons dans les pages de garde tous les animaux mentionnés sous forme encyclopédique, avec leur nom latin et que nous avons croisé dans le voyage onirique de l’enfant. Outre la découverte de nombreux animaux marins, c’est aussi une façon poétique d’aborder le champ lexical du toucher et des parties du corps humain. Coup de cœur pour cet album jeunesse, ode à la beauté de la faune aquatique et aux rêves que nous ne cessons pas de relire ou feuilleter ces dernières semaines!

Pour un autre avis sur cet album jeunesse: Bidib.

challenge 2021 lire au féminin

Participation #49 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice française

Au fil des pages avec le tome 1 de la BD Miss Charity

J’emprunte à nouveau à la médiathèque le tome 1 de Miss Charity, L’enfance de l’art de Loïc Clément et Anne Montel (éd. Rue de Sèvres, 2020), l’adaptation en BD du roman éponyme de Marie-Aude Murail, ayant déjà lu les deux l’année dernière.

Ce premier tome reprend la première partie du roman d’apprentissage jusqu’au départ de la gouvernante, la veille des 15 ans de l’héroïne, en ouvrant l’histoire non comme le roman aux 5 ans de Charity mais sur un événement survenu à Londres, en 1886. Alors qu’elle sort furieuse de chez Monsieur Dampf à qui elle a vendu des aquarelles, Miss Charity Tiddler évite de peu l’accident de la circulation et se replonge dans son passé, vers l’âge de 5 ans. C’est à cet âge qu’elle a commencé à élever sa première souris, Miss Petitpas pour rompre sa solitude de fille unique avant d’avoir une véritable ménagerie d’animaux blessés et/ou sauvés (ou non) des mains de la cuisinière. La petite fille est d’ailleurs couverte par sa bonne écossaise Tabitha puis aussi plus tard, à ses 10 ans, à la gouvernante française, Mademoiselle Blanche Legros.

Vivant librement son enfance dans la Nature et les livres, la petite fille grandit selon ses envies, loin des contraintes sociales imposées aux jeunes filles de la haute société victorienne et avec toute une ménagerie d’animaux qui inspireront plus tard ses aquarelles. Nous sommes loin de l’éducation rigoureuse imposée alors aux jeunes filles de son rang. Ici, il est question d’autonomie, de liberté et d’épanouissement personnel qui poseront les fondements de sa vie d’adulte, une jeune femme émancipée.

Comme dans le roman, le thème de la mort est présent et est partie prenante de la vie de l’héroïne et ce dès les premières pages avec une discussion sur la religion entre Charity alors âgée de 5 ans et sa mère. La petite fille a pour amies imaginaires ses petites sœurs décédées avant de les remplacer par sa ménagerie. Les morts nombreuses des animaux recueillis par Charity dans sa nursery sont traitées à hauteur d’enfant et comme objets d’expériences scientifiques, sans l’empathie qu’un adulte y mettrait et bien qu’elle soit effrayée par les histoires terrifiantes de sa bonne Tabitha.

Outre ses recherches scientifiques sur la faune et la flore de son jardin, Charity voue une autre passion aux oeuvres de Shakespeare, les apprenant par cœur.  Il est ainsi aussi question de théâtre, de vie et de passion amoureuse, comme par exemple lorsque Charity s’immisce dans la relation entre sa gouvernante et Herr. Schmal, le précepteur allemand de son cousin.

Je retrouve ainsi dans cette BD jeunesse toute l’espièglerie de la petite fille, sa candeur enfantine tout comme son imagination débordante qui rompe sa solitude et qui assouvit sa curiosité insatiable et sa soif de connaissance, comme cela ressort notamment de sa relation avec Kenneth Ashley qu’elle a rencontré un soir de Noël chez ses cousins et qu’elle croque dans ses dessins sous les traits d’un renard anthropomorphe. Ce n’est d’ailleurs pas le seul à être croqué sous forme d’animaux mais c’est celui qui accapare le plus les pensées de Charity, la relation Charity/Kenneth étant, je trouve, plus appuyée dans cette adaptation en BD.

Les illustrations à l’aquarelle, douces et colorées rappellent celles  naturalistes de Beatrix Potter qui a inspiré cette histoire à Marie-Aude Murail. La mise en page est aérée et dynamique, reproduisant le tourbillon des idées et pensées enfantines de Charity. J’ai trouvé cette adaptation fidèle et réussie au roman originel avec ce petit brin de fantaisie, d’insouciance et de fraîcheur propre au personnage de l’héroïne et aussi avec l’humour déjà présent dans le roman. Un bon moment de lecture avec cet ode à l’enfance, à la Nature et à la lecture et qui appelle à lire les deux tomes suivants, un triptyque étant prévu!

Pour d’autres avis sur ce premier tome: Bidib et Enna.

Participation #15 au Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Adaptation en BD

Participation #31 Challenge A year in England pour les 10 ans du Mois Anglais de Lou, Titine et Cryssilda #Adaptation en BD

Participation #13 au Challenge Cottagecore 2021 de MissyCornish #Les propriétés et jardins dissimulés

Challenge Petit Bac d’Enna #9 Catégorie Être humain: « Miss »

Au fil des pages avec Le grand voyage de Mademoiselle Prudence

Je lis Le grand voyage de Mademoiselle Prudence de Charlotte Gastaut (éd. Flammarion Jeunesse, coll. Père Castor, 2010), un album jeunesse grand format et avec des découpes à partir de 6 ans. Alors que sa mère la presse de ranger sa chambre et de mettre ses chaussures pour sortir, Prudence, une petite fille débordant d’imagination ne l’écoute pas, bien trop plongée dans un voyage imaginaire.

Et je m’évade avec elle dans son monde de rêves, chaque double page projetant la petite fille dans des aventures oniriques et grandioses, que ce soit une forêt ou au fond de l’eau par exemple. Prudence transforme les éléments de son quotidien pour les intégrer à ses rêveries, mettant en éveil tous ses sens comme par exemple en dégustant des cerises, en jouant sous la pluie, en écoutant non plus le discours de sa mère mais le sien. D’ailleurs, le texte mis en page de manière oppressante disparaît, la petite fille se sentant ainsi libérée du poids des ordres et réprimandes qui pèsent sur elle. Prudence se met dans sa bulle salvatrice peuplée de personnages fictifs avant de pouvoir affronter à nouveau la réalité et finir les préparatifs du voyage avec sa mère.

Charlotte Gastaut retranscrit à merveille ces moments de tension entre parent/enfant, cette histoire lui ayant été inspirée par sa fille. Dans des illustrations magnifiques, elle s’amuse avec des jeux de découpes et de transparence. Mention spéciale aux pages transparentes qui semblent se décalquer sur les suivantes dans le rêve d’eau de la petite fille.

Après Alice, c’est une bien jolie plongée poétique dans le monde de l’enfance en compagnie de Prudence qui suit non un lapin mais un oiseau rose. Il est rigolo de le repérer au fil des double-pages ainsi que les références aux classiques de la littérature jeunesse. D’ailleurs, Charlotte Gastaut cite dans sa dédicace Alice, Fifi, Max et Jean de la Lune entre autres et glisse également dans les pages de garde ses albums jeunesse précédents. Coup de cœur pour ce « livre-surprises » comme indiqué sur la quatrième de couverture qui plaira tout autant aux enfants qu’aux parents!

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Participation #43 au Challenge Lire au féminin de Tiphanya #Autrice française

Challenge Petit Bac d’Enna #9 Catégorie Voyage: « Voyage »

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