Étiquette : romance historique (Page 1 of 13)

Point lecture hebdomadaire 2025 #2

En ce (presque) début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière. J’ai moins lu cette semaine car j’ai regardé des séries dont Black Doves.

Nos lectures du  6 au 12 janvier 2025:

Des lectures jeunesse:

Mon mini lutin a lu tous les jours, surtout le soir avant d’aller dormir mais que des livres déjà lus, comme des tomes de Mortelle Adèle. La seule nouveauté, dans le cadre scolaire, les premiers chapitres du Chat de l’empereur de Chine d’Évelyne Brisou-Pellen et Marie Spénale (éd. Milan, coll. Cadet, juillet 2019, 80 pages), un roman jeunesse à partir de 8 ans. Quin a accepté un travail qui s’avère plus dangereux que prévu. Les gardes de l’Empereur sont à ses trousses et dans un des sacs de riz qu’il transporte, il découvre un mystérieux chat.

Des lectures adulte:

  • (Romance cosy mystery historique) Les aventures d’une lady, Une enquête sous la neige d’Écosse de Laurence Lopez Hodiesne

J’ai lu en e-book, le premier tome (je suppose) des Aventures d’une lady, Une enquête sous la neige d’Écosse de Laurence Lopez Hodiesne (éd. Autoédition, décembre 2024, 220 pages), se déroulant à Édimbourg, à quelques jours de Noël. LAccompagnée de sa mère, la vicomtesse de Mely, lady Fiona MacDonald est une jeune femme de 23 ans qui ne souhaite pas se marier, malgré les manigances de sa mère, la vicomtesse de Mely. Bien à contrecœur, elle se rend chez son dernier prétendant en date: le baron Graham Douglas. Mais celui a disparu, sa redingote pleine de sang ayant été retrouvée dans son bureau par sa gouvernante. A-t-il été enlevé ou même été tué? Mais qui a pu commettre un tel acte? Et pour quelles raisons? Lady Fiona est bien décidée à enquêter aux côtés de l’inspecteur Liam Campbell, âgé de 30 ans, tout comme les mères respectives des deux jeunes gens. Contre toute attente, Eilidh MacDonald la vicomtesse se mêle également à l’enquête et se lit d’amitié avec la mère de l’inspecteur, Morag Campbell, une veuve d’un riche marchand.  Une lecture plaisante avec cette enquête rigolote et dans laquelle l’inspecteur Campbell se retrouve bien en peine face aux trois femmes qui n’ont pas dit leur dernier mot pour débusquer avant lui le coupable, autour d’une bonne tasse de thé! Si une enquête était publiée, je la lirai volontiers, l’enquête ayant été très divertissante bien que rocambolesque et les personnages féminins bien trop modernes pour l’époque!

  • (BD adulte) L’Angélus de Frank Giroud et Homs

J’ai lu, en version numérique via ma médiathèque, l’intégrale en deux tomes de L’Angélus de Frank Giroud et Homs (éd. Dupuis, août 2020, 120 pages), à partir de 15 ans selon l’éditeur. Ne s’intéressant pourtant pas aux œuvres artistiques, Clovis Chaumel se retrouve pourtant ébranlé lorsqu’il se retrouve devant le tableau l’Angélus de Millet, au Musée d’Orsay. Face à l’incompréhension de ses proches, ce quadragénaire met à mal son équilibre familial en tentant de résoudre le secret que cacherait cette toile et ce qu’elle a fait ressurgir de son passé, tout comme les différentes versions par Salvador Dali de ce tableau. Sa quête vire à l’obsession. Quel secret de famille se cache-t-il derrière tout cela? Il y est ainsi question de quête d’identité, de secrets de famille, d’adultère, de maladie… Graphiquement, j’ai eu du mal avec les personnages, en particulier l’aspect sexy d’Évelyne Arnaud, la jeune prof de dessin du fils aîné collégien de Clovis et même si les personnages sont très expressifs et que la métamorphose de Clovis est également physique. Mais j’ai apprécié la première partie de la quête d’identité de ce père de famille sans histoires et dont la découverte d’un tableau va chambouler sa routine quotidienne et sa propre histoire familiale. J’ai trouvé que la seconde partie enchaîne un peu trop vite les révélations peu crédibles à mon goût (comme si à 45 ans, Clovis n’avait jamais dû faire refaire sa carte d’identité et fournir les actes de naissance de ses parents par exemple), laissant derrière elle la question de l’Angélus.

  • (BD ado-adulte/Roman graphique) Ava, Quarante-huit heures dans la vie d’Ava Gardner d’Emilio Ruiz et Ana Miralles

J’ai lu, en version numérique via ma médiathèque, Ava, Quarante-huit heures dans la vie d’Ava Gardner d’Emilio Ruiz et Ana Miralles (éd. Dargaud, octobre 2024, 112 pages), un roman graphique pour les ados/adultes selon l’éditeur. Accompagnée de son secrétaire David et de sa dame de compagnie René, Ava Gardner se rend, à Rio de Janeiro, pour la tournée de son dernier film, La comtesse aux pieds nus, en 1954. Mais rien ne se passe comme prévu. Dans un contexte politique instable, l’actrice n’est pas épargnée par la presse qui guette le moindre scandale et frasque de sa part. Elle reçoit un accueil éprouvant et étouffant, réduite à n’être qu’un objet féminin du désir des hommes et des manigances des producteurs du film, elle qui a déjà bien du mal à se remettre de sa séparation d’avec son futur mari, Franck Sinatra et à tenir à l’écart Howard Hugues qui, malgré ses multiples refus, entend bien l’épouser. J’ai apprécié les illustrations et le portrait tout en nuances de cette actrice de l’âge d’or du cinéma hollywoodien. Qui se cache derrière l’image iconique d’une belle femme fatale? Comment être soi-même et être libre de sa vie, malgré la célébrité? Un très bon moment de lecture! J’en reparle très vite.

  • (Roman adulte) Poussière blonde de Tatiana de Rosnay

J’ai également lu Poussière blonde de Tatiana de Rosnay (éd. Albin Michel, février 2024, 320 pages), un roman qui fait écho à ma précédente lecture sur Ava Gardner avec une autre icône de l’âge d’or du cinéma hollywoodien, Marilyn Monroe. En janvier 2020, Pauline Bazelet assiste à la destruction du Mapes Hotel, palace réputé mais fermé et à l’abandon depuis plusieurs décennies, à Reno, dans le Nevada, avec sa meilleure amie Billie-Pearl. C’est l’occasion de se souvenir d’une rencontre qui a changé son destin, pendant l’été 1960, lors du tournage du film Les Désaxés de John Huston. En ce temps-là, Pauline était une jeune mère célibataire de 20 ans vivant chez ses parents et qui travaillait comme femme de chambre au Mapes Hotel, ayant dû laisser de côté ses rêves de devenir vétérinaire. Lorsqu’elle est appelée pour nettoyer la suite 614, elle ne s’attendait pas à faire la connaissance de Mrs Miller, une femme hagarde dont elle ne comprend pas tout de suite qu’elle est Marilyn Monroe. J’ai apprécié découvrir la vie de Pauline et son émancipation à travers des flashbacks et ses échanges avec l’actrice qui se montre tout à a la fois fragile et à fleur de peau, sous l’emprise des médicaments et pourtant si gentille et bienveillante à l’égard de la jeune femme. Un très bon moment de lecture également! J’en reparle très vite.

Point lecture hebdomadaire 2025 #1

En ce (presque) début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière et qui s’est terminée sur un RAT post-Noël 2024 qui est venu clôturer le challenge Il était 12 fois Noël.

Nos lectures du  30 décembre 2024 au 5 janvier 2025:

Des lectures jeunesse:

Mon mini lutin a lu tous les jours, surtout le soir avant d’aller dormir mais que des livres déjà lus, comme des tomes de Mortelle Adèle.

Des lectures adulte:

  • (Romance historique) Des rêves à n’en plus finir de Romane Clessie

J’ai lu, en e-book, Des rêves à n’en plus finir de Romane Clessie (éd. Cyplog, mai 2024, 318 pages), une romance historique se déroulant au départ, dans les Indes françaises, à Pondichéry, au décès de la mère d’Élise, celle-ci étant ramenée par son père en France métropolitaine. Je pensais que l’histoire se déroulerait plus à Pondichéry mais en réalité il s’agit d’une romance en mer, à bord du Cristol, entre Élise, une princesse intrépide, qui a fui, à 19 ans, son mariage arrangé avec le prince de Conti et Christian, un marchand-pirate au bon cœur. Il y est ainsi question de condition de la femme, de quête de liberté, de choix de vie et de rêves. Le duo est attachant. Un bon moment de lecture, malgré quelques facilités scénaristiques!

  • (Roman choral historique) Pour que brûle l’espoir de Rachel Beanland

J’ai lu Pour que brûle l’espoir de Rachel Beanland (éd. Faubourg Marigny, octobre 2024, 460 pages), un roman choral historique se déroulant sur quelques jours, du 26 au 29 décembre 1811, après l’incendie, en pleine représentation de la pièce de théâtre qui se joue à guichets fermés par la Placide & Green Company à Richmond, en Virginie et dans lequel nous suivons, tour à tour, le destin de 4 personnages principaux: Sally Henry Campbell, Cecily Patterson, Jack Gibson et Gilbert Hunt. Et si cette incendie allait irrémédiablement changer leur existence ou non?  Après avoir mis un temps à accepter le style d’écriture au présent (avec plusieurs erreurs dans la concordance des temps dont je ne sais pas si c’est dû à l’autrice ou à la traduction), j’ai enchaîné les chapitres courts et rythmés. Il y est ainsi question de la condition de la femme au début du XIXe siècle aux États-Unis, des inégalités sociales et des Afro-américains, d’esclavage dans cet État ségrégationniste du Sud des États-Unis, de solidarité surtout entre femmes, de lâcheté de la part de la plupart des hommes…  Un très bon moment de lecture malgré les thèmes abordés et richement documentée, la note finale de l’autrice étant très intéressante et revenant sur ces personnages qui ont existé et/ou dont elle s’est inspirée! J’en reparle très vite pour l’AAHM Challenge 2025 organisé encore cette année par Enna en février prochain.

  • (Romance contemporaine de Noël) Rendez-moi Noël! de Juliette Bonte

J’ai lu, en e-book, Rendez-moi Noël! de Juliette Bonte (éd. HarperCollins, octobre 2021, 464 pages), une romance contemporaine de Noël se déroulant dans le village écossais de Wick, la famille Burns ayant décidé d’organiser les festivités de Noël qui étaient pourtant depuis des décennies gérées par la famille Ferguson. L’agitation est à son comble et encore plus, lorsque le fils aîné des Burns, Walter accuse Robyn Ferguson d’avoir dérobé des lettres dans leur château. Une trêve est-il possible entre les deux afin de découvrir le véritable voleur? Au vu du pitch, je m’attendais à autre chose. La romance est vraiment très très accessoire. Il s’agit avant tout d’une enquête au cœur d’une rivalité entre deux familles, enquête qui ne m’a pas convaincu et qui traînait en longueur (Robyn étant l’amie d’enfance du frère cadet des Burns, West qu’on ne voit quasiment pas, tout se déroulant avec Walter). Je n’ai accroché ni à l’enquête ni à la romance, même si le chapitre bonus permet de mieux cerner la personnalité de Walter. Moi qui voulais une lecture légère après Pour que brûle l’espoir, cela a été une mauvaise pioche alors que j’ai apprécié d’autres livres de cette autrice comme par exemple Tu fais quoi pour Noël? Je t’évite (éd. Harper Collins Poche, 2020, 342 pages)!

  • (Roman graphique/Classique jeunesse anglais) Sa Majesté des Mouches d’Aimée de Jongh, d’après William Golding

J’ai lu, en version numérique via ma médiathèque, Sa Majesté des Mouches d’Aimée de Jongh, d’après William Golding (éd. Dargaud, septembre 2024, 352 pages), un roman graphique adaptant le roman éponyme paru pour la première fois en 1954 et qui m’avait marqué lorsque je l’avais lu, en lecture imposée en cours de français au collège. Un groupe de jeunes garçons, de 6 à 12 ans se retrouvent seuls, sur une île déserte et sans adultes, après un naufrage, pendant le Seconde Guerre Mondiale. J’apprécie toujours autant les bulles de cette autrice-dessinatrice que j’avais découverte avec un de ses romans graphiques précédents, Jours de sable (éd. Dargaud, 2021, 288 pages). Une adaptation réussie et fidèle du roman même si je pense qu’il vaut mieux l’avoir lu avant! J’en reparle très vite.

  • (Roman jeunesse historique) L’affaire des fées de Cottingley de Natacha Henry

J’ai également lu L’affaire des fées de Cottingley de Natacha Henry (éd. Rageot, août 2020, 192 pages), un roman jeunesse pour adolescents, l’autrice s’inspirant de faits réels, à savoir les photos prises de fées et de gnomes par une adolescente de 16 ans, Elsie Wright et sa cousine de 9 ans, Frances Griffith, à l’été 1917, à Cottingley, en Angleterre. Déçue de devoir s’occuper de sa petite cousine dont le père est dans les tranchées, près d’Arras plutôt que de continuer à travailler chez un photographe, elle va finalement changer d’avis en liant une amitié inattendu avec elle. Mais quand le mensonge est pris au sérieux par sa mère et sa tante, comment leur annoncer la vérité sous peine de les blesser et de briser le peu de bonheur et de légèreté loin de la guerre? J’ai apprécié de redécouvrir cette histoire, au style d’écriture simple et racontée par Elsie, à la première personne. Une lecture plaisante dont j’ai apprécié découvrir à la fin le dossier thématique avec notamment les photographies, des extraits d’articles de presse, l’écrivain Arthur Alan Poe ayant cru et défendu l’existence du petit peuple ou sur la Première Guerre mondiale! J’en reparle également très vite.

Cette semaine c’était une Semaine à lire organisé sur le le groupe FB « Week-end à 1000 ». Je ne me suis pas vraiment fixé d’objectif de pages à lire, seulement le plaisir de lire. Alors combien ai-je lu de pages cette semaine? 1.786 pages lues sans compter les livres jeunesse lus avec mon mini lutin.

Point lecture hebdomadaire 2024 #52

En cette fin de semaine, voici, avec retard, mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière qui était aussi une semaine de congés.

Nos lectures du  23 au 29 décembre 2024:

Des lectures jeunesse:

Avec mon mini lutin nous avons fini de lire Le Noël enchanté de Winston d’Alex T. Smith (éd. Casterman Jeunesse, octobre 2024,  176 pages), un album jeunesse pour les 6/10 ans. Mon mini lutin a également lu tout seul, un des romans reçus à Noël: le tome 3 de Mortelle Adèle, Debout les bizarres! de Mr Tan et Diane Le Feyer (éd. Bayard Jeunesse, août 2022, 92 pages), un roman jeunesse à partir de 8 ans. Il a également commencé les deux premiers chapitres des Sœurs Hiver de Jolan C. Bertrand et Chevalier Gambette (éd. L’école des loisirs, coll. Neuf Poche, février 2022, rééd. novembre 2024, 220 pages), un roman jeunesse pour les 8/11 ans selon l’éditeur qu’il a reçu aussi à Noël.

De mon côté, j’ai lu:

  • (BD jeunesse) Lettres d’amour de 0 à 10 de Susie Morgenstern et Thomas Baas

J’ai lu, en version numérique via ma médiathèque, Lettres d’amour de 0 à 10 de Susie Morgenstern et Thomas Baas (éd. Rue de Sèvres, octobre 2019, 88 pages), un BD jeunesse à la jolie illustration de couverture automnale et qui est une adaptation fidèle du roman éponyme de Susie Morgenstern (éd. L’école des loisirs, coll. Maximax, 1996, rééd. 1998, 210 pages), un roman jeunesse pour les 8/11 ans selon l’éditeur. Une version fidèle et réussie du roman éponyme et joliment dessinée avec l’amitié entre Ernest et Victoire, deux enfants de 10 ans, la seconde redonnant l’envie de vivre au premier!

  • (BD jeunesse/adulte) Les Cœurs de Ferraille, Sans penser à demain de Béka et Jose Luis Munuera (T3)

J’ai lu, en version numérique via ma médiathèque, le tome 3 des Cœurs de Ferraille, Sans penser à demain de Béka (alias du couple Bertrand Escaich et Caroline Rosque) et Jose Luis Munuera (éd. Dupuis, juin 2024, 72 pages), une BD à partir de 9 ans selon l’éditeur mais classée en adulte par ma médiathèque et avec l’amour interdit entre Naïad, fille d’un riche industriel qui après une émeute entre humains et « robots » dans l’usine de son père, tombe amoureuse du Limier venu rétablir l’ordre. Encore un bon moment de lecture avec ce nouvel opus et qui permet un autre regard sur les limiers et qui fait également référence, comme le premier tome, à Cyrano de Bergerac! J’en reparle très vite mais après mon billet sur le tome 2.

  • (BD jeunesse/adulte) Peter Pan de Kensington de Jose Luis Munuera 

Après avoir grandement apprécié son interprétation d’Un chant de Noël, une histoire de fantômes (éd. Dargaud, novembre 2022, 80 pages), à Noël dernier, j’ai également lu, en version numérique via ma médiathèque, Peter Pan de Kensington Jose Luis Munuera (éd. Dargaud, août 2024), une BD jeunesse selon l’éditeur mais que je conseillerai pour les adolescents et qui adapte Le Petit Oiseau blanc de James Matthew Barrie paru en 1902 et qui mentionnait pour la première fois le personnage de Peter Pan, avant la pièce de théâtre de 1904 et le roman éponyme de 1911.

Dans les jardins de Kensington, à Londres, Maimie Mannering, une fillette de six ans s’est perdue à la nuit tombée et ne sait pas comment rentrer chez elle. Elle demande de l’aide à Peter Pan qui la conduit auprès de la Reine des fées qui leur soumet une énigme improbable. Le temps est compté. Ils ont jusqu’au lever du jour pour la résoudre sinon la fillette restera bloquer dans le parc à tout jamais. Y parviendront-ils à temps? J’ai une nouvelle fois bien apprécié cette lecture, même si je n’ai pas lu le roman originel de 1902, seulement Peter Pan dont on retrouve le côté sombre et cruel dans sa façon de se comporter, par moment, avec la fillette. J’ai également apprécié ce petit peuple de la nuit qui prend vie dans le parc, la Reine des fées étant le double nocturne de la Reine Victoria dans une version reprenant les caricatures satiriques des journaux. Un très bon moment de lecture bien que les thèmes abordés soient sombres! Cela m’a donné envie de lire l’œuvre originelle et illustrée par Arthur Rackham.  J’en reparle très vite.

Des lectures adulte:

  • (Romance historique de Noël) Les Demoiselles de Sandvorton, Dompter un marquis pour Noël d’Estelle Bana (T1)

J’ai lu, en e-book, le tome 1 des Demoiselles de Sandvorton, Dompter un marquis pour Noël d’Estelle Bana (éd. Autoédition, décembre 2023, 239 pages), une romance historique de Noël pour le challenge Romance historique 2024, le thème de décembre étant « Romance de Noël ». Lors d’un bal de Noël du 21 décembre 1819, Miss Harriet, la sœur cadette du meilleur ami d’Anthony Harrington, marquis de Chatelbrooks se fait passer Nellie, une laitière scandinave de passage en Angleterre. Le jeune homme est séduit, ne reconnaissant pas la jeune femme et l’invite chez lui, pour les fêtes. Mais lors de son arrivée, la supercherie est découverte et contre toute attente, le marquis lui demande de se faire passer pour sa fiancée auprès de sa grand-mère. L’alchimie entre les deux personnages fonctionnent même si trop vite, le trope « enemies to lovers » disparaît. J’ai également trouvé dommage que leur comportement soit bien souvent trop moderne pour l’époque.

J’ai également enchaîné avec le tome 2, Piéger un duc à son propre jeu (éd. Autoédition, septembre 2024, 279 pages), une romance historique se déroulant un an plus tard, entre deux autres personnages déjà croisés dans le tome précédent, Nicolas, le duc libertin de Winthrop et Miss Beatrix, une jeune lady timide, le premier se voyant désigner tuteur de la seconde et devant lui trouver un mari avant les 25 ans de Beatrix, afin que celle-ci puisse percevoir son héritage. Mais très vite, Nicolas se trouve pris à son propre piège au cœur des « leçons de séduction » qu’il donne à la jeune femme. Là encore, j’ai trouvé leur rapprochement et échanges trop modernes pour l’époque.

  • (BD/Roman graphique) Orgueil et préjugés de Claudia Kühn et Tara Spruit, d’après Jane Austen

J’ai lu, en version numérique via ma médiathèque, Orgueil et préjugés de Claudia Kühn et Tara Spruit, d’après Jane Austen (éd. Jungle, octobre 2024, 249 pages), un roman graphique au petit format. Même si le trait de crayon de Tara Spruit n’est pas déplaisant, je n’ai pas été emballée plus que cela par cette adaptation fade qui manquait de piquant et de profondeur, la plume satirique et ironique de Jane Austen faisant défaut.

  • (Romantasy/Conte réécrit) Ce que révèlent les roses de Romane Clessie

J’ai lu, en e-book, Ce que révèlent les roses de Romane Clessie (éd. Autoédition, octobre 2023, 348 pages), une réécriture du conte de La Belle et la Bête avec le duc Évan de Kastel, un jeune homme maudit en 1825 et Éléanor, une jeune femme éprise de liberté et d’indépendance qui se retrouve piégée au sein du domaine oublié de Talmadenn, après avoir fui le jour de son mariage arrangé, en 1910, son futur époux, le riche et cruel comte Gwendal de Donval. Et si l’audace et la compassion de la jeune femme réussissait à briser la malédiction de la sorcière dont le fantôme vengeur hante les lieux? Il y est ainsi question de rédemption, d’amour sous fond de voyage dans le temps. J’apprécie toujours autant le style d’écriture de cette autrice ainsi que l’univers imaginé dans cette réécriture avec en particulier les domestiques du domaine transformé en petits êtres végétaux. Un bon voire très bon moment de lecture! J’en reparle très vite.

  • (Romance contemporaine de Noël) Mon faux mari et moi au pays du Père Noël de Mélanie Rafin

J’ai lu, en e-book, Mon faux mari et moi au pays du Père Noël de Mélanie Rafin (éd. Autoédition, octobre 2024, 231 pages), une romance contemporaine de Noël. Alors qu’elle déteste Noël, Candice se voit contrainte de se rendre pour son travail au sein d’une agence de voyages, tester un séjour de Noël en Finlande, d’une agence concurrente, et en se faisant passer pour un couple nouvellement marié avec un stagiaire du siège social de l’entreprise, Côme qu’elle ne connaît pas et dont elle devra rendre un rapport quotidien. Aucun des deux ne semble ravi d’être là. Et si ce séjour leur permettait de revoir leur vie? Une lecture plaisante, bien que convenue et même si j’ai trouvé que leur rapprochement était quand même un peu trop rapide!

  • (Romance cosy mystery de Noël) Cosy Christmas Mystery, Retour à St Mary Hill de Carine Pitocchi (T1)

J’ai fini le week-end en lisant le tome 1 de Cosy Christmas Mystery, Retour à St Mary Hill de Carine Pitocchi (éd. Robert Laffont, coll. La Bête noire, octobre 2023, 342 pages), une romance contemporaine cosy mystery à la jolie illustration de couverture et se déroulant dans un petit village anglais, au moment de Noël. Après avoir quitté son conjoint qui l’a trompé et producteur de la série à succès dont elle est scénariste et étant ruinée, Jo-Ann Brown se réfugie loin de la presse à scandale et de son ex dans le cottage dont elle a hérité avec son frère de leur grand-tante à St Mary Hill, l’occasion de reprendre contact avec son meilleur ami, Lawrie, devenu pasteur après son veuvage. Elle est bientôt rejointe par son neveu Alex âgé de 14 ans, youtubeur et qui s’est fait exclure de son pensionnat ainsi que son ancienne assistante et amie, Daisy. Alors qu’elle tente de remettre un sens à sa vie, des décès inquiétant s’enchaînent et remettent en cause le décès de sa propre grand-tante. Serait-ce l’œuvre d’un tueur en série? Jo-Ann et Lawrie décident de mener leur propre enquête. Mais j’ai été bien moins emballée que Chicky Poo ou Hilde, ayant eu du mal avec le style d’écriture de l’autrice et le duo Jo-Ann/Lawrie. Ce premier m’est apparu surtout comme un tome introductif, l’enquête qui avance d’elle-même étant l’occasion de présenter la galerie de personnages entourant Jo-Ann. Je tenterai toutefois de lire le tome suivant, Murder Party au manoir, le pitch me plaisant. J’en reparle très vite.

Au fil des pages avec le tome 1 des Sept Sœurs

J’ai lu le tome 1 des Sept Sœurs, Maïa de Lucinda Riley (éd. Le Livre de poche, juin 2020, 672 pages), une romance historique qui avait été proposée, en février dernier, comme lecture commune facultative lors de la semaine à lire du « Week-end à 1000 » et qui se déroule dans une double temporalité, en 2007 (Maia) et en 1927 (Izabela).

Au décès de son père adoptif, Pa Salt, un milliardaire de plus de 80 ans et aux nombreux secrets, ses 6 filles reviennent dans la vaste propriété familiale Atlantis, au bord du lac de Genève, chacune recevant un indice sur leur famille biologique, aucune n’ayant jamais jusque-là recherché leurs origines. L’aînée, Maia d’Aplièse, timide et belle traductrice de romans est la première à choisir de suivre cet indice, ce qui la conduit à aller au Brésil, à Rio de Janeiro et à retrouver un auteur historien dont elle a traduit ses écrits et père célibataire, Floriano Quintelas et à rencontrer sa grand-mère maternelle qui refuse au départ tout lien de filiation entre elle et la famille Aires Cabral, ce qui conduit la jeune femme à en savoir plus sur son arrière grand-mère maternelle, Izabela Bonifacio à qui elle ressemble physiquement. Mais quels secrets cette dernière cache-t-elle également?

J’ai eu du mal à adhérer à certains aspects de l’histoire familiale et à la situation personnelle de Maïa qui est une fille adoptive d’un milliardaire sans qu’elle n’en ait le statut financier et social ou bien celle d’Izabela, âgée de 18 ans, tiraillée entre son devoir familial (mariage arrangé) et sa soif de liberté (mariage d’amour désargenté), et le caractère bien trop changeant de son fiancé de 10 ans son aîné, Gustavo Aires Cabral qui en devient jaloux et violent, ce qui ne sert que de prétexte mal venu à un triangle amoureux avec Laurent Brouilly, le brillant élève du sculpteur Paul Landowski, dont elle tombe éperdument amoureuse lors de son séjour parisien. Mais une jeune femme dans les années 20 est-elle libre de choisir sa vie?

J’ai pourtant plus apprécié l’intrigue sociale et historique dans le passé avec l’histoire de son arrière-grand-mère, Izabela Bonifacio qui nous plonge dans l’Histoire et l’Art. Il y est ainsi question de la conception de la statue du Christ Rédempteur (des travaux débutés au sommet du Mont Corcovado, à Rio de Janeiro et dans la maison-atelier du sculpteur Paul Landowski, à Boulogne-Billancourt), des conséquences du krach boursier américain de 1929 sur l’économie brésilienne, des tensions et discriminations entre vieille aristocratie portugaise ruinée et nouveaux riches ayant fait fortune dans les plantations de café, comme le père d’Izabela, de la condition de la femme dans la haute société brésilienne des années 20, le choc des cultures pour la jeune femme entre sa vie bien codifiée dans les hautes sphères brésiliennes et la vie bohème des artistes de Montparnasse, dans l’après-guerre… Le parcours d’Izabela est d’ailleurs bien plus développé et intéressant que la trame narrative de Maia qui est pourtant le titre de ce tome.

Mais je ne lirai pas la suite, ayant trouvé ce premier tome introductif bien trop convenu et même sur certains rebondissements peu crédibles, sans réelle alchimie dans les romances bien trop mièvres à mon goût et qui m’ont même ennuyée à maintes reprises. Même l’arc narratif sur l’enfance parisienne de Pa Salt ne me donne pas envie de savoir comment il a réussi à bâtir sa fortune et la raison pour laquelle il a choisi d’adopter les autres filles dont les prénoms renvoie à la constellation des Pléiades et qui ont chacune un caractère stéréotypé, aux antipodes les unes des autres.

Pour d’autres avis sur ce tome 1 et les suivants: SorbetKiwi qui a bien plus apprécié que moi et qui est fan de cette série livresque partant même sur les traces des 7 Sœurs à travers le monde (de biens jolis voyages qu’elle relate sur son blog et les réseaux sociaux).

Challenge Petit Bac d’Enna #3 Catégorie Chiffre/Nombre: « Sept »

 

Participation # (Parcours littéraire) Challenge Le tour du monde en 80 livres 2024 de Bidib #Royaume-Uni (Irlande du Nord)

Point lecture hebdomadaire 2024 #43

En ce début de semaine, voici mon point lecture hebdomadaire avec un retour sur nos lectures (mais pas nos relectures) de la semaine dernière.

Nos lectures du 21 au 27 octobre 2024:

Des lectures jeunesse:

  • (Roman jeunesse) Amélia Fang et le Trésor des Yétis de Laura Ellen Anderson (T5)

Après avoir terminé en début de semaine le tome 4, Le goûter complètement fabuleux, mon mini sorcier a lu le tome 5, Amélia Fang et le Trésor des Yétis de Laura Ellen Anderson (éd. Casterman, 2021, 237 pages). Amélia, Florence, Grimaldi et Tangine passent un séjour au mont des Yétis pour les 350 ans de la grand-mère de Florence. Mais alors que la fête bat son plein, des objets pailletés des yétis disparaissent puis plus tard Tangine. Encore un très bon moment de lecture pour lui qui a apprécié les 4 amis et leur amitié tout comme le mystère entourant la demeure de Florence! Il est bien déçu que les deux derniers tomes ne soient pas traduits en français alors que la série en comporte 7 en anglais.

  • (BD jeunesse) Brume, La source des secrets de Jérôme Pélissier et Carine Hinder (T3)

Nous avons relu les 2 tomes précédents de Brume pour enfin découvrir le tome 3 tant attendu depuis janvier, La source des secrets de Jérôme Pélissier et Carine Hinder (éd. Glénat, coll. Tchô!, octobre 2024, 64 pages), une BD jeunesse écrite en lettres majuscules et à partir de 7 ans. Brume est bien déterminée à percer le secret de ses origines et découvrir si elle a un lien de parenté avec la puissance sorcière Naïa qui a disparu. Arrivera-t-elle à ses fins en compagnie de son ami Hugo et du petit cochon Hubert? Ce tome s’est révélé à la hauteur de nos attentes. Encore un très bon moment de lecture et une fin que nous n’avions pas vu venir! Ce ne sera pas le dernier de la série, puisqu’un 4e tome est d’ores et déjà annoncé. Ce tome devait, en effet, clore la trilogie mais ne finit que le premier cycle. Peut-être en saurons-nous plus sur Hubert, personnage attendrissant et bien mystérieux de ce trio. J’en reparle très vite.

  • (Roman jeunesse) Charlie et la chocolaterie de Roald Dahl

Il a continué à lire Charlie et la chocolaterie de Roald Dahl (éd. Gallimard, coll. Folio Junior, n°446,  rééd. 2016, 224 pages), un roman jeunesse à partir de 10 ans paru pour la première fois en 1964 et recommandé pour le cycle 3 par l’Éducation Nationale. Il commence ainsi à découvrir la chocolaterie avec Charlie Bucket qui a trouvé un des tickets d’or aux côtés de 4 autres enfants.

Des lectures adulte:

  • (Romance historique) Le Choix des Sœurs Sayden, L’Irlandais d’Aurélie Depraz (T2)

Commencé dimanche dernier, j’ai repris au chapitre 4 (p.77) et fini de lire, en e-book, le tome 2 du Choix des Sœurs Sayden, L’Irlandais d’Aurélie Depraz (éd. Autoédition, octobre 2024, 275 pages), une romance historique se déroulant, à Dublin, en 1852, dans les suites de la Grande Famine qui a duré les 7 années précédentes entraînant des milliers de morts et l’exode massif d’Irlandais vers le Canada et les États-Unis. Elena Sayden, désormais âgée de 21 ans décide d’intégrer un orphelinat des bas quartier de Dublin Nord afin de contribuer à améliorer le sort peu enviable de jeunes orphelins irlandais en leur apprenant quelques heures par semaine l’anglais, lorsqu’ils ne travaillent pas à l’usine ou dans les docks. Mais que peut une fille de vicomte anglais face à cette misère et aux inégalités sociales entretenues par les Anglais? Et si sa rencontre avec un proche d’un des jeunes orphelins, Jake O’Connor, journaliste irlandais nationaliste, allait tout changer? Comme pour le premier tome, la romance passe au second plan et n’est développée que très tard dans le récit, ce tome étant surtout un roman social sur l’Irlande de l’époque, en particulier du sort bien triste et révoltant des orphelins irlandais. Cest ma participation au challenge Romance Historique 2024 de ce mois-ci, le thème d’octobre étant « Écosse/Irlande ».

  • (Romance historique) La Chronique des Clavering, Un pari sur l’amour de Jennie Goutet (T3)

J’ai lu, ensuite, en e-book, le tome 3 de La Chronique des Clavering, Un pari sur l’amour de Jennie Goutet (éd. Autoédition, octobre 2024, 322 pages), une romance historique plus légère et rigolote entre George Clavering et Lady Alice St. Clair, la cinquième fille du duc de Carr qui a décidé de ne jamais se marier. En se lançant un pari sur un mariage entre deux de leurs proches, ne se sont-ils pas eux-mêmes impliqués dans les jeux de l’amour? Une lecture plaisante avec un douce romance entre Alice/George, l’alchimie entre les deux étant bien palpable! J’ai apprécié leur rapprochement et joutes verbales.

  • (Romantasy) La Reine sans couronne, La Souveraine ardente de L.C. Blake (T3)

J’ai également lu, en e-book, le 3e et dernier tome de la trilogie La Reine sans couronne, La Souveraine ardente de L.C. Blake (éd. Autoédition, octobre 2024, 673 pages), une romantasy reprenant là où le tome s’était arrêté. Après un deuxième tome qui m’avait moins plu, Eira ayant du participer à un tournoi sanglant, sur l’ordre de la reine Naïda, afin de devenir Chevaucheuse et ainsi créer un lien avec son dragon Siryx et ainsi avoir une chance de créer une alliance afin de sauver son frère cadet, Leander, du cruel roi Zelos qui s’est octroyé le royaume d’Elisore. La romance Eira/Daesyn se rapproche de leurs interactions du premier tome, leurs sentiments étant désormais assumés mais mis à mal par leurs responsabilités réciproques. Et s’ils pouvaient compter sur l’appui des dragons ancestraux et de leur magie? Arriveront-ils à mettre fin au pouvoir destructeur du roi Zelos? Un bon moment de lecture avec ce dernier tome qui fait la part belle aux rebondissements!

Cette semaine c’était une Semaine à lire organisé sur le le groupe FB « Week-end à 1000 ». Je ne me suis pas vraiment fixé d’objectif de pages à lire, seulement le plaisir de lire. Alors combien ai-je lu de pages cette semaine? 1.258 pages lues sans compter les livres jeunesse lus avec mon mini sorcier.

« Older posts

© 2025 JOJO EN HERBE

Theme by Anders NorenUp ↑