Étiquette : relation père-fils (Page 1 of 3)

Pause ciné: Super Mario Bros. le film

Pendant les vacances de Pâques, nous sommes allés voir au cinéma Super Mario Bros. le film, un film d’animation américano-japonais coréalisé par Aaron Horvath et Michael Jelenic, coproduit par Nintendo et Universal Studios, sorti au cinéma le 5 avril 2023 et à partir de 6 ans. Nous retrouvons avec beaucoup de plaisir les personnages des jeux vidéo éponymes.

Mario et Luigi, deux frères plombiers habitant à Brooklyn chez leurs parents. Après un gigantesque problème d’inondation dans les rues de la ville, les deux frères sont aspirés par un mystérieux tuyau vert. Désormais séparés, Luigi atterrit dans le lugubre territoire du roi des Koopas, Bowser tandis que Mario se retrouve dans le Royaume Champignon et fait la connaissance de Toad. Ce dernier l’emmène au château de la princesse Peach, en plein conseil de guerre, Bowser étant sur le point d’envahir le Royaume Champignon, après avoir dérobé la Super étoile possédée par le peuple des Pingouins. Aidé de la princesse Peach et de Toad, Mario retrouvera-t-il son frère? Le trio pourra-t-il empêcher les sombres desseins de Bowser en sollicitant l’aide du royaume des Kong?

Nous avons passé un bon moment de cinéma (et même très bon pour mon mini geek) avec une histoire certes classique (minimaliste diront certains) mais fidèle aux jeux vidéos avec quantités de références et rebondissements qui s’enchaînent sans temps morts et qui raviront tant petits et grands fans, dans une ambiance très années 80 tant dans la bande-son que dans certaines scènes (avec l’entêtante chanson du « crooner » Bowser, amoureux transi de la princesse Peach (« Peach Pitchounette »…) et son lot de scènes très drôles comme la scène inter-générique). Le gameplay des Mario et Donkey Kong a bien été intégré au scénario, que ce soit les passages dans les tuyaux, l’utilisation des power-up ou les karts sur les arcs-en-ciel…

Une bien chouette adaptation rythmée, colorée et réussie avec une princesse badass (encore plus que dans le jeu vidéo Mario Odyssey) et un duo de frères de choc qui combattent ensemble Bowser! A travers ces aventures, il y est aussi question pour Mario et Luigi de confiance en soi, Mario souhaitant faire ses preuves et que son père soit fier de lui. La scène post-générique semble présager d’une suite au vu du succès de cet opus. Peut-être que cette fois il y aura autant de Toads que de Toadettes au Royaume Champignon (une toadette n’apparaissant que sur un poster en arrière-plan du marché).

Participation # Un Mois au Japon 2023 de Hilde et Lou #Film d’animation

Au fil des pages avec le tome 1 de Fils de Sorcières

Pour une lecture commune avec Hilde et Syl, j’ai lu le tome 1 de Fils de Sorcières de Maxe L’Hermenier et Steven Dondt – Stedho (éd. Jungle, 2019, 72 pages), une BD jeunesse à partir de 9 ans qui adapte le roman éponyme de Pierre Bottero paru pour la première fois en 2003 et qui se finit avec un dossier pédagogique pour aller un peu plus loin.

Âgé de 10 ans, Jean Sylvestre vit avec sa mère et sa petite sœur Lisa à Paris. Après des vacances chez ses grands-parents et à la veille de la rentrée des classes, il est impatient de rentrer en CM2 tandis que sa petite sœur est en maternelle. Mais le garçon vit dans une famille spéciale où les femmes, de mère en fille, sont sorcières. Même sa petite sœur maîtrise déjà ses pouvoirs. Lorsqu’un horrible buveur de magie s’en prend à sa famille en changeant ses tantes et même sa mère en poupées de chiffon, sauf Lisa qui arrive à lui échapper, Jean décide de demander de l’aide à son père qu’il n’a pas revu depuis 5 ans. Ensemble, parviendront-ils à anéantir le buveur de magie?

Il y est ainsi question de magie/sorcellerie mais aussi et surtout de famille au sens large, en particulier la relation père/enfant et la relation entre la mère et ses sœurs, toutes étant très soudées malgré leurs caractères et looks bien différents. L’histoire est racontée du point de vue de Jean, avec sa naïveté et son innocence enfantine ainsi que tout son amour filial. D’ailleurs, j’ai trouvé que le retour de son père est très (trop) facilement accepté par les deux enfants, comme s’il avait toujours fait partie de leur vie.

Les illustrations un brin vintage de Stedho accrochent le récit fantastique dans la vie quotidienne du début des années 2000, les enfants allant à l’école, se chamaillant comme peuvent le faire des frères et sœurs de leur âge, à ceci près que la plus jeune est sorcière. Jean n’a développé aucun ressenti ni jalousie alors qu’il ne possède aucun pouvoir et vit sans problème au sein d’une famille monoparentale de sorcières.

Un moment de lecture agréable au scénario classique, même si les illustrations ne m’ont pas particulièrement plu, qui fait la part belle aux beaux sentiments et où la famille prime sur la magie! La fin de ce tome présage d’une suite que j’imagine centrée sur la nouvelle configuration familiale. Cela m’a donné envie de lire le roman de Pierre Bottero et j’ai d’ores et déjà prévu de lire le tome 2 de cette BD jeunesse, Le Voleur de Songes de Maxe L’Hermenier et Stedho (éd. Jungle, 2022, 64 pages), une histoire inédite d’après l’univers créé par Pierre Bottero.

J’ai enfin noté quelques passages gourmands pour le challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2022 avec du thé, des crêpes, des croissants ou bien encore du fast-food ou autres sucreries appréciées par les deux enfants… C’est aussi une nouvelle participation pour le thème « Familles extraordinaires » du challenge Halloween 2022.

Pour d’autres avis sur ce tome 1: Hilde et Syl qui a aussi lu le roman jeunesse.

Participation #7 Challenge Halloween 2022 de Hilde et Lou #LC/Familles extraordinaires

Participation #44 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine 2022 de Bidib et Fondant #Cuisine quotidienne

Challenge Petit Bac d’Enna #7 Catégorie Famille: « Fils »

Participation #93 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #France (Scénariste) et Belgique (Dessinateur)

Au fil des pages avec Prendre le large

Nous avions lu en avril 2021 Prendre le large de Johan Pegot (éd. NordSud, 2019), un album jeunesse à partir de 3 ans. Un petit garçon vit mal l’absence de son père, ce qui le plonge dans une grande tristesse et solitude. Un jour, il découvre sur la plage un oiseau migrateur blessé. Et si cette nouvelle amitié lui permettait de retrouver le sourire? Mais jusqu’à quand? L’oiseau prendra-t-il également le large comme son père?

Il y est question de l’absence d’un père (son origine n’étant pas précisé – séparation d’avec la mère, absence pour raison professionnelle ou deuil?), du lien d’attachement et d’amitié. Au fil des pages, le petit garçon tente de gérer l’absence de son père (tristesse, résilience, espoir d’un retour…). Un bon moment de lecture avec cet album jeunesse aux jolies illustrations épurées!

Challenge Petit Bac d’Enna #5 Catégorie Verbe: « Prendre »

Participation #62 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #France

Au fil des pages avec Mon papa et moi

Nous lisons Mon papa et moi de Tadao Miyamoto (éd. Mango, 1995), un album jeunesse à partir de 3 ans. En pleine partie de pêche à la ligne, Petit Ours demande à son père, Papa Ours comment il est sûr d’être vraiment son père. Après des premières réponses qui ne satisfont pas l’ourson (ressemblance physique, temps passé ensemble…), Papa ours lui rappelle des souvenirs communs mais que Petit Ours a oublié. Arrivera-t-il à trouver une réponse qui satisfera l’ourson?

Les illustrations rendent dynamique et rigolote la discussion entre l’ourson et son père, très expressifs, comme par exemple lorsque ce dernier se penche vers son fils pour lui répondre alors qu’il aurait préféré pêcher tranquillement, sans être interrompu par un flot de questions existentielles de la part de son fils; ce qui laisse d’ailleurs du répit à des poissons. L’histoire aborde avec humour et tendresse la filiation, les relations père/fils et les souvenirs qui y sont associés. Un très bon moment de lecture qui se termine par une réplique rigolote et espiègle de la part de Petit Ours!

Participation #1 Un Mois au Japon 2022 d’Hilde et Lou #Album jeunesse

Challenge Petit Bac d’Enna #2 Catégorie Famille: « Papa »

Participation #22 Challenge Le tour du monde en 80 livres de Bidib #Japon

Au fil des pages avec La tarte aux fées

Je continue avec nos lectures gourmandes du mois dernier avec cette fois-ci La tarte aux fées de Michaël Escoffier et Kris Di Giacomo (éd. Frimousse, 2013), un album jeunesse à partir de 3 ans. Papa Crapaud ne sait plus quoi imaginer pour faire manger Petit Crapaud, jusqu’à inventer des histoires complètement farfelues qui laissent sceptique l’enfant. Serait-ce vraiment une tarte aux fées? Sont-ils une famille de dragons au point que si Petit Crapaud finit son assiette, son père pourra voler?

A trop mentir pour faire manger son fils, Papa Crapaud risque d’aller à la catastrophe. En tant que parent lecteur, l’histoire rappellera des souvenirs plus ou moins agréables. En effet, qu’il est parfois bien compliqué de faire manger un enfant! Les illustrations sont aussi très drôles, avec des crapauds très expressifs. Un très bon moment de lecture avec cette histoire loufoque et hilarante à l’image de la chute!

Participation #28 Challenge Des livres (et des écrans) en cuisine de Bidib et Fondant #Tarte aux fées

Challenge Petit Bac d’Enna #5 Catégorie Aliment/Boisson: « Tarte »

 

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